Références : notes de bas de page, sites W.W.W., bibliographie, articles de journaux



(1)  Texte du postulat du 14 mars 2002

Porte-parole: Josef Leu

Le Conseil fédéral est prié de rédiger, à l'attention du Parlement, un rapport complet ayant pour thème le phénomène de l'"extrémisme" et ses conséquences pour la sécurité de la Suisse. D'une part, le rapport doit présenter une évaluation de la situation, incluant l'ensemble des activités et des tendances des mouvements extrémistes. D'autre part, il doit évaluer les éléments suivants concernant des groupes ou des individus extrémistes : potentiel de danger des agents dormants, appels à la violence, recrutement, financement d'actes de violence, activités illégales, etc. Enfin, il doit montrer comment le Conseil fédéral entend détecter les dangers assez tôt et les prévenir.




(2)  Les principales agences de service secret :




(3)  Tout sur  mai'68



(4)  Organisations internationales pour réglementer l'économie




(5)  Sites sur l'anarchie et la contestation des jeunes




(6)  la chute du mur de Berlin




(7)  All about Bush père




(8)  Organisation du traité de l'Atlantique Nord





(9)  l'affreux Saddam




(10)  les méchants terroristes




(11)  les terribles casseurs




(12)  Rapport complet



(13)  1.3 La notion d'extrémisme

L'extrémisme désigne les orientations politiques rejetant les valeurs de la démocratie libérale et de l'Etat de droit. Le présent rapport s'appuie sur la définition utilisée par le Conseil fédéral dans sa publication de 1992. L'extrémisme est une forme de rejet de l'ordre libéral démocratique. De façon générale, sont considérés comme extrémistes les mouvements et les partis, les idées, les opinions et les comportements rejetant l'Etat constitutionnel et démocratique, la séparation des pouvoirs, le système multipartite et le droit à l'opposition. Pour les extrémistes, la notion d'opposition politique a fait place à la doctrine dualiste des bons et des méchants. En conséquence, les extrémistes réfutent toutes les opinions et tous les intérêts opposés et croient à des objectifs de société ou à des droits bien précis et selon eux incontestables. Les extrémistes eux-mêmes ne se considèrent pas en tant que tels. Il n'est pas rare qu'ils exploitent les réalisations de l'ordre démocratique auquel ils s'opposent, soit la liberté d'opinion, la liberté de la presse, la liberté de croyance, la liberté de réunion et la protection juridique. C'est l'opposition aux valeurs fondamentales de la démocratie et aux principes de l'ordre, et non le fait que les groupes extrémistes se trouvent en marge du monde politique, qui est décisive. La marginalisation est inévitable dans toute société. Ces positions deviennent extrémistes dès que ces marginaux s'expriment au nom d'une population plus importante, voire de toute la population et qu'ils confrontent leurs exigences partisanes, seuls ou avec d'autres, avec celles de la majorité, en ayant parfois recours à la violence.




(14)  1.4 Causes de l'extrémisme

Les causes de l'extrémisme ne s'expliquent que de manière scientifique. Le présent rapport ne constitue certes pas une étude sociologique, mais les résultats de quelques études déterminantes y sont exposés. Pour les sciences sociales, dire que l'extrémisme est antidémocratique ne suffit pas. Elles s'interrogent sur les liens entre société, Etat constitutionnel et extrémisme. Lorsqu'il s'agit d'extrémisme dont les acteurs sont des étrangers, les causes doivent être recherchées dans le pays d'origine. Les théories au sujet de l'évolution de la société et de la sécularisation, même si elles sont controversées et qu'elles ne s'appuient plus aujourd'hui sur des processus explicites, univoques et irréversibles, fournissent des pistes pour l'observation à long terme.

La modernisation, cause de l'extrémisme ?

L'individualisation est une caractéristique de l'évolution de la société et de la sécularisation. Les phénomènes (à caractère ambivalent) de non-intégration, de rejet des traditions, de perte ou du moins de relativisation des valeurs, des normes et des manières d'agir sont les conséquences de l'individualisation. Parallèlement à ces évolutions apparaissent également au sein de la société des changements dans le système économique (si tant est qu'on ne considère pas que les évolutions de la société découlent des évolutions de l'économie). La totalité de ces processus créent une liberté d'action pour les individus, mais également de nouvelles contraintes. Il est possible d'observer ces processus au niveau individuel; toutefois, dans le contexte de l'extrémisme, l'intérêt se porte surtout sur les perdants de la modernisation. A cet égard, on peut nommer soit les conséquences de l'évolution de la société (la peur - de la concurrence dans le secteur économique ou de la perte de statut au sein de la société, l'isolement et l'exclusion, la déroute, le sentiment d'impuissance, l'ennui, l'absence de perspectives, la frustration), soit les stratégies plus ou moins efficaces qui permettent de se reconstruire une identité propre dans ces circonstances. Parmi les grands perdants de l'évolution de la société, on trouverait les extrémistes, ce qui se vérifie parfois empiriquement, mais pas toujours.

Les bouleversements individuels permettent de comprendre certaines réactions des extrémistes. Les extrémistes de droite compensent la perte d'identité individuelle et collective grâce à leurs représentations de ce que sont la race, le peuple et la nation et excluent systématiquement tous ceux qui ne répondent pas à ces critères, en ayant recours à la violence. A l'autre extrémité l'éventail politique, la compensation a lieu sur fond de romantisme social et d'utopie, avec des conséquences semblables en termes d'intolérance et de violence.

La réflexion essentielle est la suivante: l'extrémisme se situe au coeur de la société.

Certaines interprétations décrivent l'extrémisme de droite comme "l'extrémisme du centre"; elles attribuent à ce qui est appelé la "personnalité autoritaire" une prédisposition et une réceptivité aux idées développées par ce courant. Les traits de caractère de certaines personnes ou les manifestations de l'injustice sociale peuvent également servir d'explication dans le cadre de théories, non pas sociologiques ou relevant de la théorie de la société, mais portant sur le processus politique. La notion de populisme, qui est également utilisée en politique, désigne par exemple des stratégies attisant des peurs inconscientes ou rejetant la faute des injustices sociales sur les représentants de certaines ethnies, en vue de défendre des intérêts propres. Il en existe des exemples dans tous les camps politiques. L'analyse discursive, à un niveau plus exigeant sur le plan théorique, produit une argumentation semblable, sans recours à l'instrumentalisation.







(15)  La Prévention





(16)  Loi fédérale instituant des mesures visant au maintien de la sûreté intérieure (LMSI)
autres remarques



(17)  The Patriot Act




(18)  appartenances
Nous n'avons pas à être les fossoyeurs de cette société qui ne nous a jamais appartenu et qui fait tout pour qu'on n'y appartienne pas!


(19)  César, Bugeaud, Gallieni, Lyautey, Schwarzkopf, Morillon et d’autres encore





(20)  Jean Zammit
tiré de son livre   "Le Sentier de la guerre" - SEUIL - 2001



(21)  Commentaire votations du 26 nov. 2000
Le   Parti Libéral   croit qu'il a toujours raison !



(22)  Victor Lebow  - retailing analyst
tiré de son livre "The Journal of Retailing", Spring 1955, p. 7, as quoted in Michael Jacobson's "Marketing Madness", 1995, pg.191. . . .

La mesure du bien-être
Awakening Culture
Friends of the Earth's Fair Share Campaign
Why Consumption Matters
I'm Fed Up with Hole-to-Hole Economics

D'autres mots forts :
President Eisenhower's council of economic advisors chairman stated: "The American economy's ultimate purpose is to produce more consumer goods." Not better health care, education, housing, transportation, or recreation or less poverty and hunger, but providing more stuff to consumers.

When goods are well-made and durable, eventually markets are saturated. An endless market is created by introducing rapid obsolescence (think clothing, cars, laptop computers). And with disposability, where an article is used once and thrown away, the market will never be saturated.

Consumer goods aren't created by the economy out of nothing. They come from the Earth, and when they are used up, they will be returned to the Earth as garbage and toxic waste. It takes energy to extract, process, manufacture, and transport products, while air, water, and soil are often polluted at many points in the life cycle of the product. In other words, what we consume has direct effects on nature.

And then there are social and spiritual costs. Allen Kanner and Mary Gomes write in The All-Consuming Self: «The purchase of a new product, especially a "big ticket" item such as a car or computer, typically produces an immediate surge of pleasure and achievement and often confers status and recognition upon the owner. Yet as the novelty wears off, the emptiness threatens to return. The standard consumer solution is to focus on the next promising purchase.»





(23)  etc . . .