LES OPPOSITIONS FUSENT
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D e s O p p o s a n t s e n t ê t é s
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Oppositions du Collectif de l'Oasis
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Texte commun des habitants de l'OASIS et du Collectif d'opposition au projet du Parking de la Coop
La Coop prévoit de démolir l'ancien hôtel Oasis actuellement occupé par dix personnes pour y établir 25 places de parcs.
La création d'un parking supplémentaire en surface ne correspond à aucun besoin puisqu'il y a un parking surdimensionné à moitié vide à deux pas.
Il y a au centre de Pully, entre le Prieuré et le Collège principal, un millier de places de parking : 25 places en surface ne feront qu'ajouter à la présente pression circulatoire, de plus dangereuse lors des sorties des écoles. Ces places encourageront la présence nuisible en surface des voitures.
Contrairement aux affirmations du chef de l'urbanisme, la gabegie actuelle est le résultat de l'indiscipline des automobilistes-consommateurs et non d'un manque d'infrastructures. Il nous semble qu'encourager l'utilisation de la voiture est contraire à l'intérêt commun en termes de qualité de vie et d'écologie.
La politique de la Commune est de limiter l'offre en surface. Ce projet au contraire l'encourage et va à l'encontre d'une utilisation appropriée du Parking "Pré-de-la Tour".
L'amortissement des actions "Général Parking", achetées par de l'argent public, ne sera certainement pas favorisé par la réalisation de cette nouvelle construction. Le contribuable est donc directement concerné par ce projet.
Quelle était la volonté initiale de la Commune en mettant à disposition 800 places couvertes au centre de Pully si ce n'est de permettre aux gens de faire leurs achats? Il ne tient qu'à la Commune de rendre ces places plus accessibles par une politique harmonieuse des prix et une meilleure collaboration avec tous les commerces avoisinants.
Ce projet conduit à la démolition prématurée d'un lieux de vie collectif et culturel dont les activités concernent une dizaines de personnes qui se trouveront à la rue dans des délais non-prévus.
Malgré le sacro-saint principe de propriété qui voudrait que la Coop puisse disposer à sa guise du terrain de C.F. Ramuz 4, il n'en demeure pas moins que nous sommes confrontés au choix suivant : dix vies humaines et un lieu d'activités culturelles et d'accueil ainsi qu'un jardin (quatre arbres fruitiers) contre vingt-cinq places de parc dénaturant le quartier et ne profitant nullement à la collectivité.
L'impression demeure que la voiture prime sur l'habitat et la vie de quartier. Le style de vie collectif et culturel mise sur pied par les occupants actuels visant à développer des activités non-subventionnées et à but non-lucratif est une nécessité pour les jeunes à Pully et mérite d'être encouragé.
Tant qu'aucun plan partiel d'affectation approuvé n'existe, on ne peut admettre la démolition précipitée de l'ancien hôtel. Cette démolition ne peut se faire que dans le cadre d'un plan de quartier dûment discuté au niveau politique.
Vu la situation du logement pour les jeunes, il semble inadmissible de détruire un lieu d'habitat tout à fait viable alors même qu'aucun projet concret n'est encore prévu.
Pully, le 12 mars 2002
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Opposition de personnes privées
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Opposition au parking COOP à 25 places en surface
le 11 mars 2002
Je soussigné, Georges Tafelmacher, fais opposition au projet de parking Oasis pour les raisons suivantes :
- La création d'un parking supplémentaire en surface ne correspond à aucun besoin puis qu'il y a un parking surdimensionné à moitié vide à deux pas et la gabegie actuelle est le résultat de l'indiscipline des automobilistes-consommateurs et non d'un manque d'infrastructure.
- L'encouragement à l'utilisation plus intensive du "Parking Pré-de-la-Tour" par la limitation de l'offre en surface sera compromis par ce projet ainsi que l'amortissement de l'achat des actions "Général Parking" par l'argent public. Le contribuable est directement concerné par ce projet par cette concurrence affectant sa rentabilisation.
- Ce projet conduit à la démolition prématurée d'un lieu de vie collectif et culturel dont les activités concernent une dizaine de personnes qui se trouveront à la rue dans des délais non-prévus. L'impression demeure que la voiture prime sur l'habitat et la vie communautaire.
- Tant qu'aucun plan partiel d'affectation approuvé n'existe, on ne peut admettre la démolition précipitée de l'ancien hôtel qu'aucune urgence d'insalubrité ou danger d'écroulement viendrait justifier. Cette démolition ne peut se faire que dans le cadre d'un plan de quartier dûment discuté politiquement. De plus, le style de vie communautaire et culturel mise sur pied par les occupants actuels est une nécessité pour les jeunes à Pully et mérite d'être encouragé.
Opposition déposée par :
Georges Tafelmacher,
chemin de la Côte 22,
1009 PULLY
tél : 021 728 65 71
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Considérants et Développement
La création d'un parking supplémentaire en surface ne correspond à aucun besoin puisqu'il y a un parking communal enterré surdimensionné mais à moitié vide à deux pas.
Il y a au centre de Pully, entre le Prieuré et le Collège principal, un millier de places de parking : ces 25 places en surface ne feront qu'ajouter à la présente pression circulatoire, de plus dangereuse lors des sorties des écoles. Ces places encourageront la présence nuisible des voitures en surface. Il n'y a pas de clause du besoin pour ce parking si ce n'est celui d'offrir plus de confort à quelques automobilistes pressés.
Contrairement aux affirmations du chef de l'urbanisme, le capharnaüm actuel est le résultat de l'indiscipline des automobilistes-consommateurs et non d'un manque d'infrastructures ou un déficit de places. Il nous semble qu'encourager l'utilisation de la voiture par cette offre en surface est contraire à l'intérêt commun en termes de qualité de vie, de mobilité pour tous et d'écologie. La politique de la Municipalité est de limiter l'offre en surface. Ce projet, au contraire, l'encourage et va à l'encontre de l'utilisation appropriée du Parking "Pré-de-la Tour" prônée par la Commune elle-même. L'amortissement des actions "Général Parking", achetées par de l'argent public, ne sera certainement pas favorisé par la réalisation de cette nouvelle construction. C'est donc le citoyen contribuable qui est aussi directement affecté par ce projet et pas seulement les propriétaires immédiatement concernés. Quelle était la volonté initiale de la Commune en mettant à disposition 850 places couvertes au centre de Pully si ce n'est de permettre aux gens de faire leurs achats en parquant leurs voitures directement sous les commerces ? Il ne tient qu'à la Commune de rendre ces places plus accessibles par une politique harmonieuse des prix et une meilleure collaboration avec tous les commerces avoisinants.
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Ce projet conduit à la démolition prématurée d'un lieu de vie collectif et culturel dont les activités concernent une dizaine de personnes. Ils se trouveront à la rue dans des délais plus courts que prévus.
Malgré le sacro-saint principe de propriété qui voudrait que la COOP puisse disposer à sa guise du terrain de C-F. Ramuz 4, il n'en demeure pas moins que nous sommes confrontés au choix suivant : dix vies humaines et un lieu d'activités culturelles et d'accueil ainsi qu'un jardin (quatre arbres fruitiers) contre vingt-cinq places de parc dénaturant le quartier et ne profitant nullement à la collectivité.
L'impression demeure que la voiture prime sur l'habitat et la vie de quartier. Le style de vie collectif et culturel mise sur pied par les occupants actuels visant à développer des activités non-subventionnées et à but non-lucratif est une nécessité pour les jeunes à Pully et mérite d'être encouragé. Vu la situation du logement pour les jeunes, il semble inadmissible de détruire un lieu d'habitat tout à fait viable alors même qu'aucun projet concret n'est encore prévu.
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Tant qu'aucun plan partiel d'affectation approuvé n'existe, on ne peut admettre la démolition précipitée de l'ancien hôtel.
Cette démolition ne peut se faire que dans le cadre d'un plan de quartier dûment discuté au niveau politique. De plus, la dérogation requise permettant une anticipation sur la limite des constructions (art. 39LR) changera carrément l'affectation du lieu, rendant la situation finale contraire au plan de zone. Cette situation sera intenable et obligera donc, de ce fait et quoi qu'il en soit, à concevoir un nouveau PPA (incluant des études de circulation et d'accès) pour cette zone névralgique s'il en est.
L'attribution d'autant de places en surface permet de créer un précédant difficile à réfuter lors des discussions futures sur l'agrandissement de la COOP. Cette situation sera considérée comme un fait acquis et il sera difficile d'oser revenir en arrière par la suite, malgré les options pour un grand parking souterrain.
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Pully, le 14 mars 2002 Georges Tafelmacher
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Commentaires
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"SQUATT DE L'OASIS à PULLY - on ne partira pas pour un parking"
«A ce jour, entre les nuisances d'un parking déjà partiellement existant et les perspectives d'un été parsemé de nuits blanches ou de week-ends musicaux, le choix devrait quand même aller vers un quartier où les relations entre les habitants sont festives et communautaires !»
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Lettre de soutien d'une voisine directe
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Monsieur le juge instructeur,
Eric Brandt,
Tribunal Administratif,
av. Eugène-Rambert 15,
1014 Lausanne
Pully, le 24 août 2002
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concerne : la démolition de l'hôtel-restaurant Oasis et la construction d'un parking en surface
pour la Coop à Pully
Monsieur le Juge,
Je viens d'apprendre l'existence d'une association "Collectif d'Action pour le Développement Durable du Centre de Pully" agissant dans mon quartier par les démarches qu'elle a engagé autour des projets concernant l'ancien hôtel Oasis. En tant que voisine directe, j'ai décidé d'en devenir membre, renforçant la représentativité du groupement de proches voisins.
J'ai voulu rencontrer ces jeunes et, profitant d'un repas commun, je me suis jointe à eux car très impressionnée par la nature de ces personnes. En effet, cette association, de paire avec les occupants de l'Oasis, font preuve d'une préoccupation respectueuse et attentionnée envers leurs voisins par une entraide réciproque et valorisante de la vie communautaire entre gens du quartier.
Habitant à proximité immédiate de l'objet du litige et soucieuse des problèmes qu'entraînerait ce projet, je désire m'associer au recours déposé en son temps contre le permis de démolition de ce bâtiment et aux arguments développés par les habitants, recourants et associations.
Je tiens à vous faire savoir que ma condition ne m'a pas permise de prendre connaissance de la mise à l'enquête concernant la démolition de l'hôtel Oasis car il est difficile pour moi de me rendre au pilier public et je ne peux pas tourner les pages des "Feuilles Officielles". Il n'empêche que je me sens personnellement et particulièrement concernée par cette extension de parking qui engendrera un surcroît de circulation et de difficultés majeures pour les piétons, écoliers et personnes handicapées.
Je souhaite que mon témoignage de proche voisine et de membre de l'association contribuera à défendre la qualité de vie du quartier, je vous prie de croire, Monsieur le Juge, à l'expression de ma parfaite considération.
R-M. Henrioud
copies à : Me Jaton, Journot, Tafelmacher et le juge instructeur Bosshard
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Lettre expliquant le soutien de la voisine directe
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| | Monsieur le juge instructeur,
Eric Brandt,
Tribunal Administratif,
av. Eugène-Rambert 15,
1014 Lausanne
Pully, le 28 août 2002
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concerne : Recours Georges TAFELMACHER et consorts c/ Décision de la Municipalité de Pully du 24 avril 2002 (autorisant la démolition de l'ancien hôtel restaurant OASIS)
Votre réf. : AC002/0085 (EB)
Monsieur le Juge instructeur,
Au nom de mes mandants, j'accuse réception copie du courrier que Madame Rose-Marie HENRIOUD vous a adressé le 24 août 2002.
Je m'en remets à justice s'agissant de la recevabilité de cette intervention émanant d'une voisine proche du bâtiment en cause, laquelle déclare s'associer au recours déposé par mes mandants, ainsi qu'aux arguments qu'ils y ont développés.
Ce qui me paraît utile de souligner ici, c'est que le voisinage n'est pas aussi hostile aux occupants et usagers de l'Hôtel Restaurant L'OASIS que veulent le faire accroire la Municipalité de la commune de Pully ou la société propriétaire des parcelles.
Ceci montre à quel point le courrier de la Municipalité du 22 juillet 2002, dont communication a été donnée dans le dernier courrier du Tribunal, est le reflet d'une vision partiale et partielle de la réalité. Le contenu de ce courrier, qui n'est d'ailleurs étayé par aucune pièce, ne doit être considéré que comme une déclaration de partie, et non comme un moyen de preuve en soi.
Enfin, il semble important de signaler, à l'heure où une décision sur effet suspensif est sur le point d'être rendue, que la COOP a demandé le report de l'audience organisée le 22 août 2002 par la Cour civile à la suite du dépôt de la seconde requête de mesures provisionnelles. Je remets copie du courrier de Me Philippe JATON en annexe. Cette demande est justifiée avant tout par le fait que la société propriétaire attend le prononcé du juge administratif pour procéder plus avant au plan civil. il n'en demeure pas moins que c'est la deuxième fois que celle-ci requiert l'annulation d'une audience de mesures provisionnelles, après le retrait de la première procédure introduite devant le Tribunal d'arrondissement, ce qui démontre qu'il n'y a en réalité aucune urgence particulière du côté de COOP.
Me Philippe-Edouard JOURNOT et Me Philippe JATON, conseils adverses, me lisent en copie.
Je vous prie de croire, Monsieur le Juge instructeur, à l'assurance de ma respectueuse considération.
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Lettre express de l'avocat démolissant le soutien de la voisine directe
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