Politique

OGM et MÉDIAS !

Les OGM arrivent dans les journaux...

...et à Pully on se déchaîne !

Les journaux rapportent et les articles pleuvent !

suite des articles produits par les divers journaux de Mai 2008 à Juillet 2009 :

Sommaire :

- Le discours entendu !   -   l'opinion de Sege Gumy dans 24 Heures - 15 mai 2008

- Le TAF déboute   -   les opposants OGM à Pully - 14 novembre 2008

- L'OFEV autorise   -   des expérimentations OGM à Pully et Zurich

- Pique-nique   -   anti-OGM dans les champs !

- La Caravane   -   à travers les champs OGM de Suisse !

- Sabotage   -   du champ OGM à Pully !

- Récolte   -   du blé OGM à Pully !

- 1ière revue   -   de presse !

- 3ième revue   -   de presse !

- Autres articles

Georges Tafelmacher
À Gauche Toute!
POP/GeM section Lavaux-Oron

OGM, le Conseil fédéral sur la voie de la sagesse

LAUSANNE - JEUDI 15 mai 2008 - SERGE GUMY

Éditorial

Les sept Sages ont bien mérité leur surnom. C'est cette sagesse qui leur a dicté hier de prolonger de trois ans, soit jusqu'en novembre 2013, le moratoire sur l'utilisation d'organismes génétiquement modifiés dans l'agriculture.

On avait connu le gouvernement plus réceptif aux arguments de l'économie. Est-ce parce que les enjeux financiers sont moindres que pour les médicaments, par exemple? Aux intérêts de la chimie, il préfère le respect de la votation populaire de 2005. Trois ans plus tard, les Suisses n'éprouvent en effet ni le besoin ni l'envie de voir les OGM s'inviter dans leur assiette ou dans leurs champs. Les plantes transgéniques continuent à faire peur. Berne compte donc sur les trois ans de jachère supplémentaires pour permettre aux scientifiques de creuser leur patient sillon et évaluer de façon plus précise les risques que cette technologie fait courir sur l'homme et la nature.

Ne soyons pas dupes malgré tout: pour le Conseil fédéral, il est certainement plus facile de faire preuve de sagesse au moment où l'Union européenne, jusque-là plutôt favorable aux OGM, est soudain prise de doutes quant à leur utilité. Et puis, le geste du collège s'apparente aussi à des manipulations moins génétiques, mais plus tactiques. Car le gouvernement fait clairement une fleur aux agriculteurs dans l'espoir qu'ils soutiennent la prolongation l'an prochain de l'ouverture du marché suisse aux travailleurs européens - contre l'avis de l'UDC, solidement enracinée dans les organisations paysannes.

Bien qu'intéressée, la décision de respecter le principe de précaution est la bonne. Puissent les opposants faire désormais preuve de la même hauteur. À Pully, ils font obstruction à des essais en plein champ. Attitude irresponsable, pour tout dire obscurantiste. Les OGM risquent-ils de se disséminer et de polluer la nature? Laissons les chercheurs répondre calmement à cette question. Rien n'interdit certes d'avoir une dent contre les plantes transgéniques. Pour autant, bien sûr, que ce soit une dent de sagesse.

SERGE GUMY, RESPONSABLE DE LA RUBRIQUE SUISSE

Réponse d'un des opposants

Dans son édito du 15 mai courant, Serge Gumy s'en prend à l'attitude des opposants OGM de Pully qu'il qualifie d'irresponsable et obscurantiste.

Faisant partie de ces opposants, j'ai eu droit à des explications très fournies de la part des autorités en charge de ces expériences soi-disant "fondamentales" et j'ai pu constaté que cela participe d'un effort de persuasion acharné et carrément idéologique. Le problème des OGM n'est pas seulement ses effets immédiats sur notre santé mais c'est surtout un exemple frappant de la démagogie des adeptes des OGM et des méthodes qu'ils utilisent pour nous convaincre de les accepter. Entre autre, faire accroire que les OGM résoudront la crise alimentaire et arrêteront les émeutes de la faim et d'autre part, faire passer les opposants pour des obscurantistes irresponsables, sont des parfaits exemples de cette démagogie. La sagesse impliquerait le principe de précaution et comme il ne se passe plus un jour sans que l'on mesure les conséquences écologiques des diverses substances que nous avons relâché dans la nature depuis des lustres, les opposants de Pully ne cherchent qu'à se prendre à l'avance pour rendre nos autorités attentifs que tout doit être fait pour que des expériences faites en plein champ et en zone résidentiel n'aient aucune conséquence fâcheuse sur le long terme. La véritable sagesse exigerait que les recherches sur la dissémination se fassent uniquement avec des plantes neutres dotées d'un marqueur inoffensif !

Dès lors que l'expérience en plein champ se fait avec du blé modifié génétiquement qu'il faudrait mieux garder sous serre isolée, nous sommes en droit de nous demander qui sont donc les vrais irresponsables !

Georges Tafelmacher
opposant OGM à Pully

Des inconnus masqués saccagent un champ d'OGM

SUISSE - SAMEDI 15 Juin 2008 - MONIQUE KELLER

SABOTAGE - Trente-cinq personnes ont fauché et piétiné un champ d'essai de blé transgénique hier à Zurich. Après le report d'un essai du même type à Pully, il s'agit du second revers subi par le programme national de recherche sur les OGM.

Equipés de faucilles et masqués, des inconnus ont pénétré de force hier matin dans le site de l'Institut de recherche Agroscope à Zurich-Reckenholz. Là où l'Université et l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) ont planté 2000 m² de blé transgénique ce printemps. Les intrus ont menacé deux employés de les violenter s'ils les empêchaient d'accéder au champ de blé à ciel ouvert. En l'espace de quelques minutes, ils ont piétiné ou coupé les pousses de blé en différents endroits.
Immédiatement alertée, la police a pu arrêter cinq suspects dans les environs. Il s'agit de Suisses, deux hommes et trois femmes, âgés de 29 à 39 ans. Comme les plantes ne portaient pas encore de graines, les chercheurs ne craignent pas que des OGM aient été disséminés dans la nature.

«Cette action est stupide, car de tels essais sont justement destinés à montrer les risques potentiels des OGM, regrette Arnold Schori, responsable de la recherche génétique à l'Agroscope de Changins et responsables des essais de Pully. Nous ne faisons pas la promotion des OGM. Nous tentons de déterminer leur potentiel et leur influence sur les insectes et les micro-organismes dans l'environnement. Ce n'est pas en empêchant les essais qu'on saura si les OGM présentent un danger ou non.»

Opposition sans violence

Le montant des dégâts et leur conséquence sur les recherches en cours n'ont pas encore pu être évalués. L'Université de Zurich, l'EPFZ et Agroscope déposeront vraisemblablement plainte.

Du côté des associations de défense de l'environnement, on se défend d'avoir un rapport avec cette action de sabotage. Pourtant, douze organisations de défense de l'environnement, des consommateurs et des paysans - dont Greenpeace et Bio Suisse - avaient fait recours contre l'autorisation donnée par le Département fédéral de l'environnement pour les essais de Reckenholz. Sans succès. «Greenpeace n'a pas participé à l'action de destruction, commente son porte-parole Yves Zenger. L'organisation s'oppose à toute violence.»

Le but des essais de Reckenholz - comme ceux qui auraient dû débuter ce printemps à Pully - est de tester en plein air la résistance à l'oïdium, un champignon répandu en Suisse, d'un blé génétiquement modifié. Il s'agit d'étudier la qualité de cette céréale et ses effets sur l'environnement. «Nous savons que ses feuilles ont une influence sur le champignon. Nous supposons dès lors que les racines peuvent également affecter les bactéries présentes dans la terre. Il n'est pas dans l'intérêt de nos chercheurs de cacher ce type d'observation», poursuit Arnold Schori. Le Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS) a condamné la destruction d'un champ à Zurich, qui ne sert pas, selon lui, les opposants aux OGM.

Pas d'incidences sur Pully

Le saccage de Zurich n'aura pas d'influence sur les disséminations expérimentales de blé transgénique prévues initialement ce printemps à Pully. Mais les essais planifiés sur une parcelle appartenant à la station fédérale de Changins seront probablement reportés d'un an.

Comme à Zurich, il est prévu que les champs soient surveillés et protégés par une barrière. «Malgré ces mesures, il sera impossible d'empêcher des individus de faire des dégâts, admet Arnold Schori, responsable du secteur Amélioration des plantes et ressources génétiques à Agroscope Changins. Mais globalement, avec les associations comme StopOGM et Greenpeace, nous n'avons pas de problème. Ils comprennent que ces études, neutres et indépendantes, sont également dans leur intérêt.»

Reste que l'expérimentation à Pully fait l'objet d'un recours suspensif déposé par des voisins de la parcelle, et sur lequel le Tribunal fédéral administratif doit se prononcer. Pour éviter un risque de contamination du blé d'automne, majoritaire en Suisse, l'expérience se fera au printemps.

M. K.

Réactions Diverses

le blog de   Julien Sansonnens   du 14.06.2008

Destruction d'un champ OGM

Destruction partielle d'un champ OGM à Zurich : la résistance est légitime.

On apprend la destruction partielle du champ expérimental OGM de Reckenholz. Je ne connais pas pour l'heure les revendications exprimées, ni les méthodes employées par les personnes ayant détruit le champ. Sans connaître les détails de cette action, et pour autant que celle-ci ait été effectuée sans mettre en danger l'intégrité corporelle de quiconque, j'exprime ma compréhension et ma solidarité à l'égard des militants anti-OGM.

Devant l'imminence du danger que représente la dissémination non-contrôlée de matériel génétique dont on ne sait rien, les actions de destruction d'expérimentations OGM en plein champ sont légitimes. Pour ce qui concerne Pully, la Constitution vaudoise précise, à l'article 52, que "L'Etat et les communes sauvegardent l'environnement naturel et surveillent son évolution". Rappelons également que la légalité des essais de Zurich et de Pully est fortement controversée. À Pully, le recours des opposants auprès du Tribunal administratif fédéral se fonde notamment sur le non-respect de la loi sur le génie génétique, laquelle prévoit une procédure par étapes interdisant la mise en champ d'une plante qui n'aurait pas été caractérisée et testée en milieu confiné de manière à avoir la certitude de sa non-dangerosité pour l'homme comme pour la nature. Or cette procédure n'a pas été respectée par les scientifiques.

Face aux expérimentations OGM en plein champ, une réaction citoyenne est salutaire et nécessaire, à l'image du mouvement des faucheurs volontaires français. Quand la loi privilégie l'intérêt particulier au détriment de l'intérêt général, criminalisant ceux qui ont osé l'enfreindre, que reste-t-il aux citoyens responsables pour que le droit redevienne la référence de régulation entre les personnes et les biens, pour que les institutions démocratiques retrouvent leurs indépendances et soient des instances de défense et de préservation du bien commun ?

Hier, je crois pouvoir dire que ce n'est pas la recherche qui a été attaquée. La recherche, y compris sur les OGM, est légitime, tant qu'elle bénéficie au bien commun. Mais on ne saurait prendre de tels risques écologiques au nom de la science. La recherche sur les OGM doit être possible, pour autant qu'elle se fasse en milieu confiné, de manière à garantir un niveau de sécurité le plus haut possible.

Rappelons enfin que des tribunaux français ont donné raison aux faucheurs volontaires, reconnaissant que la loi peut être enfreinte en cas "d'état de nécessité". Gageons que la justice suisse saura, le moment venu, se montrer aussi éclairée.

Julien Sansonnens - POP Oron-Lavaux

StopOGM - Coordination romande sur le génie génétique
Communiqué de presse du 14 juin 2008

Destruction de plantes transgéniques à la station de recherche de Reckenholz

Les partisans du moratoire sur les OGM condamnent cet acte

StopOGM, coordination romande sur le génie génétique, condamne la destruction de plants transgéniques expérimentaux commise le 13 juin, à Reckenholz, près de Zurich. StopOGM désapprouve cet acte, qui omet qu'en Suisse le peuple a les moyens d'exclure l'usage du génie génétique dans l'agriculture par la démocratie directe. Les organisations partenaires de StopOGM, résolument contre les OGM dans l'agriculture et l'alimentation, ont du reste obtenu qu'il y ait un moratoire sur l'utilisation commerciale des OGM par l'initiative sans OGM.

Les organisations partenaires de StopOGM prennent leurs distances par rapport au groupe de personnes qui ont détruit, vendredi, une partie des plants de l'essai en plein champ.

StopOGM, pour qui l'essentiel est que le moratoire sur l'utilisation commerciale des OGM soit respecté, s'est opposée depuis le début aux essais de blé prévus à Reckenholz et à Pully, mais en utilisant les voies prévues par la loi. Ses griefs portent essentiellement sur la précipitation avec laquelle les demandes d'autorisation ont été faites et sur les lacunes très importantes qui entachent les dossiers de recherche au regard des exigences posées par les dispositions juridiques encadrant toute dissémination.

Pour StopOGM, la destruction d'hier n'apporte rien de positif : elle sabote une recherche susceptible de montrer de nouveaux aspects défavorables aux OGM; elle risque aussi de faire peur à nombre de personnes qui, pourtant, commencent à douter de l'utilité des OGM en Suisse et dans le monde; elle n'a par ailleurs rien à voir avec la résistance civique et pacifique que prônent par exemple les faucheurs volontaires français :  les auteurs de la destruction, agissant à visage couvert et non sans brutalité, cherchent manifestement à éviter d'assumer la responsabilité de leurs actes.

StopOGM et son homologue alémanique, SAG, entretiennent un dialogue actif avec les chercheurs impliqués dans les essais de dissémination expérimentale prévus à Pully et à Reckenholz. Ainsi, une rencontre publique se prépare pour le 28 juin, à Reckenholz, où seront échangés les arguments pour et contre les OGM dans l'agriculture.

StopOGM

Le TAF se décide enfin dans le sens de l'OFEV

Le Matin Bleu du vendredi 14 novembre 2008

© Le Matin Bleu

Feu vert aux essais de blé transgénique à Pully

SUISSE - VENDREDI 14 Novembre 2008 - C.R.

OGM - Le Tribunal administratif fédéral a débouté les opposants à l'expérimentation de blé génétiquement modifié prévue à Pully. Elle aura lieu ce printemps. Un recours est toutefois possible.

À moins d'un coup de théâtre, les premiers essais de culture de blé transgénique de Suisse romande auront lieu ce printemps à Pully.

L'expérimentation sera conduite durant trois ans par l'EPFZ, dans un champ de la station fédérale de recherche du Caudoz. Son but: tester la résistance à l'oïdium (un champignon qui s'attaque aux céréales) du blé génétiquement modifié. L'expérience devait se dérouler au printemps 2008. Elle a été retardée suite à des recours.

Le Tribunal administratif fédéral (TAF) a débouté les six opposants, tous riverains. Ceux-ci ont trente jours pour recourir auprès du Tribunal fédéral. Mais Julien Sansonnens, président du POP Lavaux-Oron, le reconnaît: «Les chances sont minimes.» La section, qui apporte un soutien politique et logistique aux opposants, réfléchit à une autre manière d'agir. Julien Sansonnens envisage toutes sortes d'actions, y compris le fauchage, mais tient à la non-violence. «Nous sommes contre ce qui s'est passé à Zurich, où un groupe a saccagé l'expérimentation le visage masqué, avec semble-t-il peu d'égards pour le personnel.» Il souhaite plutôt une action concertée avec d'autres associations: «Il serait intéressant de fonder un mouvement de résistance aux disséminations des OGM en Suisse.»

Site non surveillé

Pour le POP, «procéder à des disséminations d'OGM en plein champ, en l'état actuel des connaissances scientifiques, est irresponsable». La distance de 300 mètres prévue jusqu'au champ le plus proche serait en outre insuffisante. La formation politique se battra pour que le moratoire sur les OGM voté en 2005 soit reconduit. Mais aussi pour interdire les organismes génétiquement modifiés au niveau vaudois, dans les champs comme dans l'assiette.

Pour le TAF, les exigences de sécurité imposées par la Loi sur le génie génétique ont été respectées. Les juges ont aussi estimé que toutes les mesures avaient été prises pour éviter un croisement avec du blé ou du seigle qui pourrait être consommé par l'humain. Toujours selon le tribunal, une surveillance permanente du site serait disproportionnée.

Contrairement à celui de Reckenholz près de Zurich, situé en pleine campagne, le champ pulliéran, à proximité d'un quartier d'habitation, pourra compter sur un contrôle social plus important.

©EDIPRESSE

BLÉ TRANSGÉNIQUE - Six habitants de Pully n'ont pas eu gain de cause

LE COURRIER   du   vendredi 14 Novembre 2008

Le premier essai de blé transgénique en plein champ prévu en Suisse romande pourra démarrer le printemps prochain à Pully. Le Tribunal administratif fédéral (TAF) déboute six riverains opposés à cette expérience de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich. Il confirme le feu vert de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV). L'objectif de cette recherche, qui se fera sur le domaine du Centre viticole du Caudoz, sera de tester la résistance à l'oïdium de blé génétiquement modifié.

Le TAF souligne que les exigences de sécurité imposées par la loi sur le génie génétique (LGG) ont été respectées. Toutes les mesures ont été prises pour éviter un croisement avec du blé ou du seigle qui pourrait être consommé par l'être humain. Non seulement le champ cultivé le plus proche se trouve à une distance de 300 mètres, mais l'OFEV a exigé de rechercher systématiquement, dans un rayon de soixante mètres, toute présence de blé sauvage et de s'assurer que cette plante ne puisse pas fleurir.

Le TAF écarte également un autre argument des opposants, qui affirmaient que les mesures de sécurité seraient insuffisantes, rappelant qu'à Reckenholz, site retenu en Suisse alémanique pour une expérimentation similaire, la présence d'un gardien avait été imposée. Selon les juges fédéraux, qui se rallient au point de vue de l'OFEV, une surveillance permanente serait disproportionnée. La situation n'est pas la même: le site de Reckenholz se trouve en zone agricole, alors qu'à Pully, le champ est à proximité d'un quartier d'habitation où le contrôle social est plus important.

Le TAF écarte les autres griefs, notamment ceux qui mettaient en cause le respect du principe des palliers qui veut qu'on ne procède pas à une expérience en milieu ouvert avant d'avoir épuisé les possibilités d'expérimentation en serre. Là aussi, le TAF confirme le point de vue de l'OFEV, qui concluait que l'essai devait être réalisé en plein champ.

L'expérimentation aurait dû débuter le printemps dernier à Pully. Elle a été reportée à cause du recours des riverains, qui ont encore la possibilité de s'adresser au Tribunal fédéral. Une éventualité que n'écarte pas le POP Lavaux-Oron, qui soutient les opposants et réitère son refus d'«accorder un blanc-seing à des apprentis sorciers». Le parti juge insuffisante la distance de 300 mètres jusqu'au prochain champ cultivé et craint «des contaminations irréversibles pour la biodiversité».

«En votant en 2005 le moratoire contre l'utilisation d'OGM dans l'agriculture, le peuple suisse a donné un signal très clair, il ne veut pas des OGM ni dans les assiettes, ni dans les champs. C'est pourtant en plein air, contre le principe de précaution le plus élémentaire, que les expérimentations prévues à Pully vont se dérouler», déplore le POP Lavaux-Oron. Les tests devraient se réaliser sur une période de trois ans. A Zurich, où une expérience similaire a déjà eu lieu, le premier essai s'est achevé début août. Au printemps prochain, une nouvelle culture sera effectuée au même endroit. ATS

©Le Courrier

Voie libre à l'essai de blé transgénique à Pully

L'Express/L'Impartial du 14.11.2008; page 24

Suisse - OGM : Le premier essai de blé transgénique en plein champ prévu en Suisse romande pourra démarrer le printemps prochain à Pully (VD). Le Tribunal administratif fédéral (TAF) déboute six riverains opposés à cette expérience de l'École polytechnique fédéral de Zurich (EPFZ).

Le TAF confirme le feu vert de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV). L'objectif de cette recherche, qui se fera sur le domaine du Centre viticole du Caudoz, sera de tester la résistance à l'oïdium de blé génétiquement modifié.

Le TAF souligne que les exigences de sécurité imposées par la loi sur le génie génétique (LGG) ont été respectées. Toutes les mesures ont été prises pour éviter un croisement avec du blé ou du seigle qui pourrait être consommé par l'être humain. Non seulement le champ cultivé le plus proche se trouve à une distance de 300 mètres, mais l'OFEV a exigé de rechercher systématiquement, dans un rayon de 60 mètres, toute présence de blé sauvage et de s'assurer que cette plante ne puisse pas fleurir.

Le TAF écarte un autre argument des opposants, qui affirmaient que les mesures de sécurité seraient insuffisantes, rappelant qu'à Reckenholz (ZH), site retenu en Suisse alémanique pour une expérimentation similaire, la présence d'un gardien avait été imposée.

Selon les juges fédéraux, une surveillance permanente serait disproportionnée. La situation n'est pas la même, car le site de Reckenholz se trouve en zone agricole, alors qu'à Pully, le champ est à proximité d'un quartier d'habitation où le contrôle social est plus important. L'expérimentation aurait dû débuter le printemps dernier à Pully. Elle avait été reportée à cause du recours des riverains, qui ont encore la possibilité de s'adresser au Tribunal fédéral (TF).

Une éventualité que n'écarte pas le POP Lavaux-Oron, qui soutient les opposants. Le parti juge insuffisante la distance de 300 mètres jusqu'au prochain champ cultivé et craint «des contaminations irréversibles pour la biodiversité».

«En votant en 2005 le moratoire contre l'utilisation d'OGM dans l'agriculture, le peuple suisse a donné un signal très clair, il ne veut pas des OGM ni dans les assiettes, ni dans les champs. C'est pourtant en plein air, contre le principe de précaution le plus élémentaire, que les expérimentations prévues à Pully vont se dérouler», déplore le POP. /ats

©L'Express/L'Impartial

Le blé OGM a le feu vert judicaire

du 13 novembre 2008 - 13:36

Rien ne s'oppose à l'essai de dissémination de blé génétiquement modifié à Pully, dans le canton de Vaud. Telle est la conclusion du Tribunal administratif fédéral (TAF), qui a rejeté un recours des riverains. Un appel au Tribunal fédéral est encore possible.

En septembre 2007, l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) avait donné son autorisation à trois essais que l'Ecole polytechnique fédérale et l'Université de Zurich prévoient de mener de 2008 à 2010, notamment à Pully. De strictes conditions ont été mises, en particulier pour éviter que du pollen n'atterrisse dans d'autres cultures traditionnelles voisines.

L'objectif de l'expérience est notamment de savoir si la résistance accrue aux champignons que présente le blé génétiquement modifié subsiste en plein champ et de voir comment elle fonctionne dans des conditions naturelles.

Des riverains de Pully ont fait recours, craignant des risques pour l'homme, les animaux et l'environnement. Dans un arrêt publié jeudi, le TAF déboute les auteurs du recours. Il estime que tout a été mis en oeuvre, en fonction des connaissances actuelles, pour éviter un mélange avec d'autres plantes. Le premier champ cultivé voisin est distant de 300 mètres et le terrain d'expérience est entouré d'éléments de séparation.

© swissinfo.ch

Autre article - le 4 septembre 2007

Feu vert pour des cultures tests d'OGM en plein champ

ESSAIS EN PLEIN CHAMP

Feu vert au premier essai de blé transgénique à Pully

BERNE - MARDI le 10 février 2009 - ATS

Pully y a échappé en 2008, mais ne devrait pas y couper en 2009: les disséminations expérimentales d'OGM peuvent être poursuivies en Suisse. L'Office fédéral de l'environnement (OFEV) autorise le maintien de ces expériences mais exige certaines adaptations.

Le site de Pully est notamment concerné par cette décision. Si aucune dissémination n'y a été effectuée l'an dernier en raison d'un recours avec effet suspensif déposé auprès du Tribunal administratif fédéral par les riverains, des tests devraient y être faits en 2009. Le tribunal a effectivement rejeté ce recours dans sa totalité et l'OFEV a accepté que l'essai soit décalé de 2009 à 2011.

Sur ce site, les scientifiques pourront par exemple utiliser un autre semis de couverture non génétiquement modifié que le blé. Les croisements devront par ailleurs être mis en évidence grâce à de petites parcelles de blé incluses dans le semis de couverture, poursuit l'OFEV.

Herbicide à Zurich

Autre site concerné, celui de Zurich-Reckenholz. Les surfaces d'expérimentation devront y être recouvertes d'un filet de protection contre oiseaux pendant la phase de germination mais également pendant la maturation des graines. Quant aux parcelles destinées aux essais de croisement, elles doivent être "expressément" disposées de façon à donner des résultats les plus probants possibles.

En raison d'une récolte difficile, des semences transgéniques sont en outre restées sur le sol et germeront probablement ce printemps. Pour les faire disparaître, l'OFEV autorise l'utilisation d'un herbicide.

En septembre 2007, l'OFEV a autorisé, sous certaines conditions, trois disséminations d'organismes génétiquement modifiés (OGM) devant être menées sur plusieurs années par l'EPF et l'Université de Zurich. L'une de ces conditions était que chaque année, les requérants lui fournissent un rapport détaillé des essais pratiqués et ceux prévus.

Fin 2008, l'OFEV a obtenu ces documents. Sur leur base, il accepté le maintien de ces projets estimant que les conditions posées sont toujours remplies.

Toutes ces expériences s'inscrivent dans un programme de recherche national lancé après l'acceptation en 2005 du moratoire de cinq ans sur les produits agricoles génétiquement modifiés. Elles visent à étudier la résistance du blé transgénique aux champignons, la biosécurité et les conséquences d'une transmission d'OGM aux plantes sauvages.

Source URL (Extrait le 10.02.2009 - 09:23) : 24Heures

ESSAIS EN PLEIN CHAMP - Les apprentis sorciers ont les mains libres

  NATIONAL - jeudi le 13 février 2009

L'Office fédéral de l'environnement autorise des expérimentations à Zurich et Pully.

«On pense que derrière cette recherche, présentée comme une recherche publique, il y a des intérêts commerciaux importants. Nous estimons qu'au niveau de principe de précaution, c'est problématique de mettre du matériel génétiquement modifié en plein air, compte tenu de l'état des connaissances scientifiques», a expliqué julien Sansonnens, président du POP Lavaux-Oron sur les ondes de la TSR. Cette semaine, l'Office fédérale de l'environnement a approuvé la possibilité de disséminer du blé génétiquement modifié. Ces essais se dérouleront à Zurich, mais aussi à Pully (VD). Dans cette localité, des riverains avaient déposé un recours devant le Tribunal fédéral administratif. En novembre 2008, cette juridiction avait rejeté l'entier du recours. Ce qui permettra à l'EPF et à l'université d Zurich de réaliser des tests sur du blé génétiquement modifié dès 2009. L'OFEV a aussi précisé cette semaine les règles du jeu de ces expérimentations, notamment le fait que les demandes pour ces tests devront être réitérées chaque année. Ces précautions n'empêcheront pas les recourants de se montrer vigilants et d'organiser des actions d'information et de dénonciation.

Le moratoire remis en cause

De son côté l'association Stop OGM se pose la question de l'utilité du Programme national de recherches 59, qui inclut ces essais en plein air: «Est-il utile d'expérimenter en plein air un blé génétiquement modifié qui présente déjà peu de succès en milieu confiné lorsque l'on sait qu'aucun pays du monde ne cultive de blé génétiquement modifié, les cultivateurs s'y opposant fortement», écrivait l'association dans son bulletin d'informations de décembre 2008. L'association regrette donc que des instances fédérales «donnent la priorité aux intérêts d'une minorité en imposant des essais qui sont refusés avec raison par la majorité». D'autre part, où se situe l'intérêt scientifique? La dissémination d'OGM à travers la pollinisation et la contamination d'autres plantes est largement avérée. Gene Watch UK et Greenpeace international ont ainsi comptabilisé dans leur registre plus de 200 incidents de contamination depuis 2005. Pour l'association Stop OGM, ces essais sont surtout l'occasion de s'attaquer au moratoire sur les OGM, approuvé par le peuple en 2005. Un garde-fou qui défend une agriculture et une alimentation sans OGM jusqu'en 2010 (et prolongé récemment jusqu'en 2013).

JDR
édition électronique

Pique-nique anti-OGM

VAUD - Lundi le 06 Avril 2009 - C.DU.

© 24 Heures

Pique-nique anti-OGM

LE COURRIER du LUNDI 6 AVRIL 2009

PULLY

Trois cents personnes ont exprimé hier pacifiquement leurs craintes au sujet des expérimentations d'organismes génétiquement modifiés (OGM) à Pully. Elles ont participé au pique-nique organisé par le comité «Pully sans OGM». Dans un communiqué, le comité qui regroupe riverains du champ expérimental et personnes intéressées s'est félicité du succès populaire rencontre par le pique-nique à côté du terrain de Pully.

Parmi les orateurs, Denise Adler, membre de bio-Genève, a dénoncé les risques d'une contamination de l'eau, tandis que le conseiller aux Etats Luc Recordon (Verts/VD) insistait sur la nécessité de transparence que toute recherche scientifique impose. La journée s'est prolongée avec les chansons de K et Michel Bühler.

Fort du soutien citoyen manifesté, le comité «Pully sans OGM» annonce de nouvelles actions d'information et de dénonciation. Les essais OGM ont débuté le 18 mars. Les collaborateurs de l'Agroscope de Changins-Wädenswil ont semé 950 m2 de blé, dont environ 350 m2 dans des variétés génétiquement modifiées.

En raison de recours de riverains, les travaux ont débuté avec un an de retard par rapport au calendrier, ils doivent durer trois ans. Des précautions ont été prises pour éviter une dissémination des OGM. Le site est placé sous haute sécurité, des essais comparables ayant été partiellement détruits l'an passé à Zurich.

ATS

OGM surprotégés

Le Matin du 06/04/2009 - Dominique Botti

Vos réactions

Alors que nous pouvons tout redouter des OGM, on continue à jouer les apprentis sorciers !
De tout façon, les gens n'auront pas les moyens de les acheter !
Vive la grise donc !
06.04.2009 - 00:15 par cleandream

Ouais !...longue vie aux pesticides !...et pis, le sulfate de cuivre, ça aide à déconstiper !
06.04.2009 - 01:43 par Jean Némard

à cleandream, que pouvons nous redouter des OGM ? Tu as fait 10 ans d'études dessus ou tu répètes tout simplement ce que l'on entend? Je te défie de me trouver 5 articles scientifiques (validés scientifiquement) qui demontrent les effets négatifs des OGM.
06.04.2009 - 07:39 par kingfisherbeach

@kingfisherbeach : A cause des OGM les cultivateurs ne pourront plus faire leurs semences maïs devront l'acheter aux multi-nationnal qui ont le monopole des semences. En plus, comme elles sont stériles, cela peut rendre stérile des cultures proches. Et vous aussi pouvez-vous nous montrer 5 articles scientifiques (validés scientifiquement) qui demontrent qu'il n'y a pas d'effet négatifs avec les OGM ?
06.04.2009 - 08:20 par Parano

@ parano, sans probleme... donne-moi ton e-mail.
06.04.2009 - 08:36 par kingfisherbeach

@kingfisherbeach : Desolé mais je ne vais pas mettre mon mail sur un forum. Par contre si vous pouviez me donner une référence. Sinon j'ai trouvé cela : www.mdrgf.org/61.OGMsante
06.04.2009 - 08:49 par Parano

Faut arrêter un peu la parano autour de ces OGM. Il est INDISPENSABLE de trouver une solution à la crise alimentaire mondiale et des recherches doivent être faites dans toutes les directions ! Je ne dis pas que ce n'est pas dangeureux, mais ça l'est ptêtre moins que tous les pesticides utilisés aujourd'hui. La Suisse peut se permettre de faire du bio car notre pays ne manque pas de ressources et de bonnes conditions. Faut ptêtre penser aux autres pays et leur trouver des solutions.
06.04.2009 - 09:22 par Roh1

Source URL : www.lematin.ch/ogm

Pique-nique contre les OGM

Le Matin Bleu du 06/04/2009

Les anti-OGM pique-niquent

20 Minutes du 06/04/2009

La Caravane à travers les champs OGM de Suisse !

VAUD - Lundi le 25 Mai 2009 - A.W.

cliquez ici pour voir le texte plus grand

© 24 Heures

Les anti-OGM arrivent !

20 Minutes du 25/05/2009

"Karawane" contre les OGM

Le Matin Bleu du 25/05/2009

La caravane "anti-OGM" a achevé son périple

LE COURRIER du LUNDI 25 MAI 2009   PULLY - VAUD

Avec cette initiative à vélo, les militants ont rappelé avoir voulu donner "un signal clair" contre les OGM.

Après quinze jours d'efforts, la caravane des anti-OGM a achevé hier à Pully son périple (voir notre édition du samedi 23 mai). Ses membres ont réitéré leur opposition à l'agro-industrie capitaliste et plaidé pour des solutions alternatives. Une bonne cinquantaine de militants se sont retrouvés à Pully devant le champ où se déroulent des essais de blé génétiquement modifié. Partie de Zurich, autre lieu d'expérimentation, la caravane à vélo a cherché à «donner un signal clair» contre les OGM qualifiés "d'aberration" du système capitaliste destructif, selon le communiqué.

Les militants demandent aux chercheurs de mettre fin à leurs travaux. Au cours de leur voyage, ils ont visité quatre entreprises liées aux OGM dont le siège européen de Monsanto à Morges, «avec un die-in pour symboliser les suicides nombreux de paysans en Inde».
La caravane a plaidé durant son parcours pour «une agriculture souveraine». Celle-ci doit se baser sur la régionalité, la diversité et la durabilité. ATS

À vélo contre les cultures OGM

LE COURRIER du SAMEDI 23 MAI 2009

ENTRETIEN : La "Karawane anti-OGM", partie de la région zurichoise, arrivera dimanche à Pully, où sont menées des cultures OGM en plein air.

Partie le 9 mai de Zurich, une "karawane anti-OGM" à vélo est passée hier à Genève, avant-dernière étape avant son point d'arrivée à Pully, où l'Agroscope de Changins-Wädenswil mène des essais de cultures OGM en plein air. Quelque cent cyclistes sont partis de la place des Nations pour se rendre à la place des Grottes.

PROPOS RECUEILLIS PAR RACHAD ARMANIOS

Interview du maraîcher Rudi Berli, membre du syndicat paysan Uniterre.

Pourquoi cette action ?

Rudi Berli: Nous sommes partis de la station de recherche agronomique zurichoise de Reckenholz et nous arriverons dimanche à celle de Pully. Dans les deux, des essais en plein champ de blé génétiquement modifié ont lieu dans le cadre du Projet de recherche national PRN 59, dont nous dénonçons l'orientation. Il a mis la population devant le fait accompli, puisque le peuple a voté un moratoire sur les cultures OGM.

Le but du moratoire, et donc des essais, n'est-il pas justement de mieux connaître les effets des OGM afin de mieux fonder une décision à leur sujet ?

C'est l'argument des chercheurs. Mais étudier en Suisse les effets des OGM est inutile. Car bien des pays en Europe - Espagne, Roumanie... - et en Amérique latine et du Nord sont déjà des laboratoires grandeur nature, où l'on constate les effets dévastateurs des cultures OGM. La dissémination de ces semences menace la biodiversité par un effet de contagion; elles provoquent la résistance des insectes nuisibles qu'elles sont censées combattre; la mauvaise herbe, également, devient résistante à l'herbicide Roundup vendu avec les semences modifiées. Sans compter la pollution consécutive à l'utilisation extensive de pesticides. Devant l'OMPI (Organisation mondiale de la propriété intellectuelle), nous dénonçons la "brevetabilité" du vivant via la confiscation des génomes et du patrimoine génétique par des entreprises privées.

A vous entendre, les essais en Suisse ne peuvent que justifier vos craintes. Pourquoi ne pas y voir une chance ?

Un axe majeur du PRN 59 porte sur la coexistence entre agricultures avec et sans OGM. Or l'orientation du PRN est clairement de définir la meilleure façon de gérer cette coexistence, pas de la mettre en question. Par exemple, l'Uni de Berne cherche à connaître la réaction des consommateurs face à trois types de pain, dont l'un contient des OGM et est 15% moins cher, et un autre est biologique mais 30% plus cher. On se pose vraiment des questions sur l'attribution des fonds publics! En Suisse, ni la population ni les agriculteurs ne veulent des OGM. Leur degré d'acceptation n'est pas un enjeu de recherche, mais cela montre combien celle-ci est orientée.

Quelle agriculture défendez-vous ?

Au lieu de travailler contre la nature, la recherche devrait miser sur le développement d'une agriculture alliant un grand rendement et le respect de l'environnement. Avec l'Institut de recherche de l'agriculture biologique à Frick (Bâle), la Suisse est bien placée. Un "plan Marshall vert", dans ces temps de crise, doit passer par l'agriculture biologique, qui est l'avenir.

Dimanche à Pully, faucherez-vous le champ ?

Ce serait bien. Mais nous ne sommes pas dans la confrontation. I

© Le Courrier

Le blé OGM a été «saboté»

LE COURRIER du Vendredi 26 Juin 2009

PULLY : Un ou des inconnus ont lancé un mystérieux liquide sur le champ de blé OGM ensemencé en mars à Pully.

Cet acte de «sabotage», revendiqué sur le net, cherche à perturber le déroulement des expérimentations en plein air de blé génétiquement modifié. «STOP OGM» condamne cette action. «On ne sait pas vraiment ce qui s'est passé. Il n'y a pas de dégâts visibles», a expliqué hier Arnold Schori, chef de l'amélioration des plantes et des ressources génétiques à l'Agroscope Changins-Wädenswil (ACW), confirmant un article du "Matin Bleu". Il faudra attendre encore quelques jours pour voir si la substance jetée sur le champ a un impact sur les essais. Des analyses sont en cours pour savoir de quel type de liquide il s'agit. L'Agroscope a porté plainte. Une enquête a été ouverte.

ATS/KEYSTONE

Acte de «sabotage» anti-OGM

VAUD - vendredi le 25.06.2009 | 14:06 | ATS

Le champ de blé OGM de Pully aspergé d'une «mystérieuse substance». Un ou des inconnus ont lancé un mystérieux liquide sur le champ de blé OGM ensemencé en mars à Pully. Il faudra attendre encore quelques jours pour voir si la substance jetée sur le champ a un impact sur les essais.

Cet acte de «sabotage», revendiqué sur Internet, cherche à perturber le déroulement des expérimentations en plein air de blé génétiquement modifié. STOP OGM condamne cette action.

«On ne sait pas vraiment ce qui s'est passé. Il n'y a pas de dégâts visibles», a expliqué jeudi Arnold Schori, chef de l'amélioration des plantes et des ressources génétiques à l'Agroscope Changins-Wädenswil (ACW), confirmant un article du "Matin Bleu".

Il faudra attendre encore quelques jours pour voir si la substance jetée sur le champ a un impact sur les essais. Des analyses sont en cours pour savoir de quel type de liquide il s'agit. L'Agroscope a porté plainte. Une enquête a été ouverte.

Malsaine

Sur Internet, un anonyme a revendiqué cette «action de sabotage», réalisée «dans la nuit du 22 juin». STOP OGM n'a rien à voir avec cette action. «C'est une mauvaise idée qui donne une touche malsaine au débat. Elle empêche une critique circonstanciée», a relevé Clément Tolusso, secrétaire de l'association.

Le champ a été ensemencé le 17 mars dernier. Les collaborateurs de l'ACW y ont semé 950 m2 de blé, dont environ 350 m2 dans des variétés génétiquement modifiées. Trois mois plus tard, le résulat est «très beau, bien régulier», a relevé M. Schori. Les épis sont sortis. Le blé pourrait être récolté d'ici un mois environ.

© 24 Heures

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Par Lugab le 25.06.2009 - 15:11

Un anonyme qui n' a pas des poils au cul...un courageux qui ne veut pas affronter le monde et emmerde ceux qui font des recherches acceptées et approuvées par les autorités.

Par lafouine le 25.06.2009 - 15:14

Quelles circonstances sur l'avenir avec tout ces organismes genetiquement modifiés à long terme et sur l'être humain
N'est il pas preferable de laisser la nature faire elle même au lieu de vouloir toujours plus avec un meilleur rendement et des profits Les ainés eux ont laisser les choses se faire naturellement

Par Gwen le 25.06.2009 - 15:48

Lugab a écrit : «Un anonyme qui n' a pas des poils au cul...un courageux qui ne veut pas affronter le monde et emmerde ceux qui font des recherches acceptées et approuvées par les autorités.»
-
Dans une démocratie (si ce terme a encore un sens...), les autorités doivent se plier aux décisions prises par le peuple lors de votations. Le 27 novembre 2005, le peuple a refusé l'utilisation d'OGM dans les cultures agricoles destinées aux aliments.
-
Nous savons tous qu'une culture en plein air, même établie dans un but de recherche, ne peut être mise sous contrôle et même si certaines modifications ne présentent aucun risque direct pour les cultures environnantes, nous sommes incapables de mesurer l'impact indirect de quelque modification que ce soit.
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Je suis pour la recherche OGM, mais en milieux hermétiquement clos. Je considère donc le sabotage de culture OGM en plein air comme un acte citoyen et courageux, et je m'étonne de la frileuse prise de position de STOP OGM sur cette affaire.

Par lulu55 le 25.06.2009 - 15:49

Sûrement un écolo-socialo-verdatre,qui ne va jamais dans les Slow-up,car il ne sait pas ou parquer sa voiture, et qui est contre la société.

Par Lugab le 25.06.2009 - 16:22

Gween ne comprend rien du tout...il n'y pas d'OGM dans l'agriculture suisse...il préfère aussi l'agriculture sous serres...

Par Gwen le 25.06.2009 - 16:50

@Lugab : Tu penses que le pollen transgénique va s'arrêter à la limite des 300m de sécurité préconisée par l'OFEV, comme le nuage de Tchernobyl de nos voisins français ? Tu penses que les volatiles qui viennent picorer quelques grains de blé vont soigneusement revenir déposer leur fiente dans le périmètre d'expérimentation ?
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C'est vrai, je ne suis pas une scientifique. Je sais malgré tout que la vie est constamment entrain de s'adapter. Mais toi qui a visiblement tout compris, sais-tu si la capacité de se croiser avec une plante envahissante qui a été intégrée à se blé ne va pas s'intégrer à d'autres espèces végétales ? Le résultat sera-t-il positif ? Négatif ?
-
Et pour terminer ma tentative de te remettre les idées en place, il est inutile de me faire dire ce que je n'ai pas dit, les gens qui fréquentent ce site savent lire et ton amalgame entre une agriculture sous serre et des recherches en milieux hermétiquement clos est un peu léger.
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Enfin, si tu pouvais m'expliquer ce que je n'ai pas compris, ce pourrait être constructif...

Par Lugab le 25.06.2009 - 18:28

Si vous le désirez ou non les OGM sont de ce monde dans l'agriculture; nous savons que le soya de masento, le mais de Novartis, Syngenta et autres sont modifiés pour un but défini; par contre dans des pays comme la Chine et les Indes nous savons que des semence ont été modifiées depuis des années, mais non publiées; nous savons modifiées, mais par quoi et qui? Croyez vous que les producteurs de semences ont fait et publié des étude indépendantes. Pourquoi ne pas laisser faire une étude sérieuse par des biologistes qui sont aussi sérieux et plus important indépendants. Pour votre info en Argentine où le soya de Masento a été utilisé à grande échelle par les fermiers: problème de pollen n'a jamais été rapporté; par contre et pire un grand nombres d'insectes ont été amateurs et gourmands de ces plantes, c.a.d. plus de pesticides avec apparemment une augmentation du cancer dans les populations voisines.
Je n'ai aucune objection pour des démonstrations par des personnes non masquées, par contre je suis contre le sabotage...

Par babar1 le 25.06.2009 - 18:43

Si Lugab était au courant du sujet..., il ne dirait pas masento.., mais Monsanto
Au fait, ces OGM, c'est une saloperie... y a de plus en plus de gens crevant de faim dans le monde, demandez a Ziegler si c'est pas vrais !!!

Par kanel le 25.06.2009 - 20:48

M ou Mme Lugab, avec votre texte puant: «Un anonyme qui n' a pas des poils au cul... un courageux qui ne...» vous prêchez pour votre paroisse ?
Il me semble que dans le genre anonyme vous faîtes pas mieux.
En plus vous dites: «...approuvées par les autorités»; mais sachez que "les autorités" doivent obéir aux résultats des votations qu'ils soient d'accord ou non. Ce résultat était un NON a l'utilisation des OGM dans l'agriculture alimentaire. Donc ces essais à ciel ouvert sont non seulement hyper dangereux mais également totalement inutiles puisque refusé par les votants.
Pourquoi dangereux? réponse simple, il est IMPOSSIBLE de contrôler les pollens et de les empêchés d'aller là ou le vent et les insectes les emmèneront.
Bien sûr, ont sait que "les autorités" ont pour habitude de détourner les résultats de votations, mais ce n'est pas une raison pour jouer aux 3 singes (muets-sourds-aveugles).
Pour ce qui est de "STOP OGM" je ne comprends pas du tout cette réaction si timorée; leurs dirigeants auraient-ils attrapé une grippe OGM ?

Par omama le 25.06.2009 - 21:34

Bon pour ceux qui ne l'on pas encore vu il faut le voir absolument, je parle du Monde selon Monsanto, le film de Marie Monique Robin.
Après que ceux qui veulent encore des OGM lèvent la main !

Par EcoLogoz le 25.06.2009 - 22:50

Lugab dit n'importe quoi et je suis d'accord avec kanel.
Les Autoritées bafouent les résultats. Ces expériences n'ont aucune utilité si ce n'est la dissémination des OGM dans les airs et sur la terre et l'empoisonnement des cultures BIO...
Vu qu'il n'y a pas eu de blessé et aucune déprédation, je trouve cet acte parfaitement louable !!!

Par omama le 25.06.2009 - 23:11

En matière d'OGM le sérieux des études s'arrête là où commence les intérêts commerciaux et géostratégiques.

Par andré marcel le 25.06.2009 - 23:12

En France ils brûlent les voitures des voisins, en Suisse ils détruisent des champs d'OGM expérimentaux. Fort à parier que ces nuisibles sont issus du même bord. Entre les inadaptés de la gauche plurielle française et nos verts écolos, etc... il ya un point commun qui saute aux yeux. Ni les uns, ni les autres ne respectent les lois et provoquent les dérives de nos sociétés. Mais rien de nouveau. Un jour ou l'autre ils seront mis hors d'état de nuire, ou encore mieux, il est possible qu'ils deviennent adultes en mûrissant, avec ou sans OGM. Personnellement je ne suis pas convaincu par les OGM, mais j'attends le résultat des expériences, comme beaucoup de monde. En effet, les gens éduqués ne détruisent pas systématiquement ce qu'ils ne comprennent pas.

Par omama le 25.06.2009 - 23:36

@andré marcel,
tandis que Monsanto respecte les lois et nous promet le meilleur des Mondes, le Monde selon Monsanto ! Je pense que la violence des réactions anti-ogm est une réponse à la politique de Monsanto que ce soit plutôt des écolos et des milieux de gauche qui en sont à l'origine cela me semble naturel !
Du côté de la droite, on aura tendance à s'arrêter au chiffre d'affaires

Par Gwen le 26.06.2009 - 00:04

@Lugab
Je suis au courant de l'importante utilisation OGM de part le monde, des apports massifs de pesticides qu'elle impose et surtout de la dépendance économique qu'elle instaure parfois lorsque les modifications reposent clairement sur une cupidité effroyable qui consiste à faire passer les agriculteurs à la caisse pour chaque ensemencement, le système de reproduction ayant été "effacé" du processus...
-
À vouloir jouer les apprentis sorciers sous la pression de la sacro-sainte croissance économique (dont on sait aujourd'hui combien sont stables les bases sur lesquelles elle repose), on en fini par détruire les bases élémentaires de la vie sur Terre. Or comme le dit si bien andré marcel, «les gens éduqués ne détruisent pas systématiquement ce qu'ils ne comprennent pas».

Par kanel le 26.06.2009 - 08:53

@ tous les andré marcel.
La violence n'est certes pas une solution et j'en suis pas partisane.
Mais n'y a-t-il pas une disproportion or norme entre quelques voitures incendiées ou champs d'OGM détruits et la dévastation systématique et quasi totale de la planète et ses habitants (animaux, végétaux, humains) par l'industrie chimique, agro-alimentaire, pétrolière, nucléaire et tous ceux que j'oublie car trop nombreux ?
Non, cela ne vous choque pas? Vous trouvez que cette violence inouïe que l'on peut qualifier de génocide envers la terre, est normale et légale ?
N'oubliez pas que vous faîtes partie de cette planète et que, vous aussi, vous subissez les conséquences et en crevez à petit feu même si vous avez la chance d'habiter dans une région dites développée.

Par andré marcel le 26.06.2009 - 10:21

Les changements climatiques ont toujours existés, longtemps avant la venue de l'homme moderne sur la terre. Que notre façon de vivre trouble l'évolution de notre planète, je l'admets, mais en aucun cas nous la modifions. Les ressources énergétiques que la terre nous offre sont un cadeau, et on serait bien bête de ne pas les utiliser. Qu'on le fasse d'une façon débridée, je l'admets aussi, mais je refuse de tomber dans cette hystérie qui semble frapper la population, et que s'empresse de prendre à leur compte certains partis en chute libre, et à la recherche frénétique de voix. N'oublions pas que sans ce progrès que certains déplorent, on mourrait toujours de la tuberculose, de la rage, etc...
Restons humble par rapport à notre bonne vieille terre, et gardons un tant soit peu de sérénité.

sabotage ogm pully

Indymedia VAUD - 23-06-2009 15:03

la nuit du 22 juin 2009 a eu lieu un action de sabotage contre le champ d'experimentation ogm de pully.

Des bouteilles remplies du cocktail letale pour les plantes ont ete lancees a l'enterieur du champ. Le but de cette action est d'endommanger le deroulement de ces experimentations en plain air. Un acte de resistance contre l'invasion du transgenique dans nos vies et celles de tous les etres de la terre. Il est impossible de contenir les effects del ogm et le but de ces recherches n'est certainement pas de nous proteger contre leur effects negatifs, mais de paver la route aux multinationales du transgenique pour nous imposer les produits ogm, le lobby du biotech a invente une fausse distinctione entre recherche publique et recherche privee. la premiere, visee soi-disant au bien etre de l'humanite, la duexieme aux seules benefices des entreprises privees. La verite est qu'il existe une seule volonte, celle de faire des profits sur ce qui est de tout le monde et de transformer la planete en une sterile monoculture.
Les resultats de decennies d'agriculture industrielle et de recherches scientifiques est tragique, pour les populations et pour la nature. nous n'avons pas besoin des chercheurs pour savor che qui est ethiquement justifiable et nous agissons en ecoutant notre coeur, refusant la logique du profit a tout prix.
Nous nous opposons et nous nous defendons, et enfreinons la loi si necessaire.
nous savons que cette methode pretera a controverse. mais que pouvons-nous faire face a la violation de l'intimite de chaque etre vivant, sinon resister de toutes nos forces et par chaque moyen necessaire ?

pour un terre libre et sauvage

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2009-06-25 16:36

BRAVO !
Alors là respect vraiment vous avez assuré
merci d'avoir bloqué ces essai dangereux
ces essais ont eu lieu alors que les habitant ont voté contre mais ils ont quand meme eu lieu
alors l'action direct devient une nécessité.

Indymedia@Pully

tract anonyme collé partout sur les murs de Pully

le 12.07.2009

anonyme

Le mystérieux liquide anti-OGM était du diesel

  PULLY VAUD - mercredi le 08.07.2009 | 14:06 | ATS

Le liquide lancé il y a deux semaines sur les essais de blé OGM à Pully était du diesel, vraisemblablement mêlé à une ou plusieurs autres substances.

Il y a deux semaines environ, un ou des inconnus avaient lancé un mystérieux liquide sur les essais de blé génétiquement modifié menés à Pully depuis le mois de mars dernier. Des analyses sont en cours pour identifier précisément ce cocktail.
Ce mélange a causé une pollution locale du sol et a endommagé les cultures en plein air. «On voit les dégâts. Des plantes commencent à mourir. Cela va certainement perturber les essais, mais impossible pour l'heure de dire dans quelle ampleur», a expliqué hier Arnold Schori, chef de l'amélioration des plantes et des ressources génétiques à l'Agroscope Changins-Wädenswil (ACW).
II apparaît d'ores et déjà que ce mélange contenait du diesel, ce qui a provoqué une pollution locale. «Le diesel est une substance difficilement biodégradable», a expliqué Arnold Schori. La terre a été enlevée jusqu'à 20 centimètres de profondeur aux endroits les plus souillés.

Un sabotage qui complique le travail

Les plantes semées à Pully ont souffert du liquide à base de diesel qui a été déversé sur la parcelle. Ce sabotage, revendiqué anonymement sur internet, complique le travail des chercheurs. Les scientifiques ont besoin de régularité entre les différentes parcelles pour pouvoir comparer précisément les blés OGM et non OGM.
Le 17 mars dernier, les collaborateurs de l'ACW avaient semé à Pully 950 m2 de blé, dont environ 275 m2 dans des variétés génétiquement modifiées. La moisson devrait intervenir d'ici à la fin du mois.

ATS

Du diesel dans le blé

EN BREF - LE COURRIER du mercredi 08 JUILLET 2009   PULLY - VAUD

OGM À PULLY

Le liquide lancé il y a deux semaines sur les essais de blé OGM à Pully était du diesel, vraisemblablement mêlé à une ou plusieurs autres substances. Ce mélange a causé une pollution locale du sol et a endommagé les cultures en plein air. «On voit les dégâts. Des plantes commencent à mourir. Cela va certainement perturber les essais, mais impossible pour l'heure de dire dans quelle ampleur», a expliqué hier Arnold Schori, chef de l'amélioration des plantes et des ressources génétiques à l'Agroscope Changins-Wädenswil (ACW).

ATS

Dissémination d'OGM à Pully

Le blog de Christian van Singer

10.07.2009

Je passe régulièrement devant les parcelles ensemencées de blés OGM à Pully et ai pu constater que les mesures prises pour empêcher une dissémination par les oiseaux sont insuffisantes.
Des centaines de passereaux picorent gaiement le blé.
Les filets simplement posés sur les céréales, servent même de perchoir pour mieux atteindre les épis...
Quant aux gardiens, ils se montrent plus empressés à relever les numéros de plaques des voitures stationnant à proximité qu'à chasser les oiseaux.
Jeudi 9 juillet, en fin de matinée, quelques perches ont été posées pour soulever une partie des filets, mais est-ce suffisant ?
Les expérimentateurs feraient-ils preuve d'amateurisme dans la mise en place des mesures de protection ?

On peut se demander si le but principal de ces essais n'est pas d'habituer la population à la présence d'OGM et de provoquer des disséminations. Une fois nos champs contaminés, les multinationales prétendront qu'il est inutile d'interdire la culture d'OGM en Suisse !

Les chercheurs ne devraient pas oublier que si l'on a autorisé la recherche sur les OGM pendant le moratoire, c'est avant tout pour connaître les effets des OGM sur la santé humaine. En effet les multinationales qui en font commerce n'ont aucun intérêt à entreprendre de telles études. Mais à Pully on ignore délibérément cette problématique essentielle.
Pour étudier la dissémination, sans nous faire courir des risques inutiles, les chercheurs pourraient se rendre dans des pays où les OGM sont cultivés librement. Et récolter échantillons et plaintes des agriculteurs dont les champs sont contaminés.

OGM à Pully, l'enjeu.

11.07.2009

Les chercheurs sont rassurants : les oiseaux ne peuvent s'attaquer qu'aux céréales semées en bordure, qui ne seraient pas des OGM...
J'écris bien seraient, car quelques % de ces graines sont probablement des hybrides, et sont donc bel et bien des OGM.

Ce détail met bien en évidence toute la problématique de ces essais : réalisés en plein en air, ils sont susceptibles de provoquer des disséminations malencontreuses d'OGM. D'ailleurs, même sans l'intervention d'animaux, le simple passage des véhicules à proximité peut avoir des effets inattendus : on trouve par exemple des graminées méditérranéennes le long des talus des autoroutes suisses...

Mais par contre, les mesures «de précaution» prises par les chercheurs rendent ces essais artificiels. Ils n'infirmenront pas les expériences concrètes, vécues par des agriculteurs dans le monde entier, qui montrent clairement les risques de dissémination non souhaitée d'OGM. Les essais à Pully sont donc inutiles à cet égard.
Par contre, ils ne répondent pas à «la question» fondamentale: les OGM risquent-ils de porter atteinte à la santé humaine?
Mais surtout, quels que soient les résultats de ces essais, ils sont insignifiants face aux dégâts sociaux provoqué par les OGM: enrichissement de quelques multinationales au détriment du monde agricole dans la plupart des pays qui ont accepté leur culture.

Christian Van Singer

Commentaires

Ecrit par : Christian van Singer | 12.07.2009

En fait le seul "argument" que les pro-OGM trouvent c'est de renvoyer les personnes critiques ou méfiantes à Moscou... Ils n'ont pas encore réalisé que le mur de Berlin est tombé, que les partis communistes encore au pouvoir en Biélorussie et en Corée du Nord et à Cuba n'attirent plus les foules... Que le plus grand danger pour nos sociétés démocratiques est représenté par certaines multinationales, certains courants néolibéraux, des politiciens prêts à provoquer des guerres civiles et des drames sociaux majeurs en attisant la haine de "l'autre"... et par les croyants aveugles dans les bienfaits automatiques de n'importe quel "progrès technique".
À l'attention de Hervé et DJ : personne n'a jamais prétendu que les OGM provoquent des "intoxications alimentaires", mais certaines études, et la dégradation de la santé publique dans les pays que vous citez, peuvent faire penser que les OGM contribuent à l'explosion du nombre de cas de cancer et de maladies auto-immunes.
Des études faites par des chercheurs indépendants permettraient d'infirmer ou de confirmer ces soupçons.
Demander que le moratoire sur les OGM et les millions pris sur nos impôts permettent de mener de telles études n'est pas une menace pour nos démocraties, mais le cas échéant pour les bénéfices de quelques multinationales et un bienfait potentiel pour notre société !

CVS

Ecrit par : GPT | 12.07.2009

Les opposants OGM doivent alerter par écrit l'OFEV sur le fait que les fameuses mesures de sécurité semblent bien insuffisantes !

Il est indispensable d'avertir l'OFEV de ce vandalisme aviaire et dénoncer vigoureusement l'incivilité des moineaux qui ne respectent pas les filets, perches et autres liquides mazoutés et qui font courir à la population un risque de contamination certain !

Je tombe à la renverse lorsque je lis ces lignes écrites par ces pro-OGM tirées du blog de Christian Van Singer qui cherchent par tous les moyens de faire passer les anti-OGM pour des affreux pisses vinaigres alors que les véritables pisses vinaigres ce sont eux !

Il n'y a aucune différence entre les mentalités des dictateurs et des prêtres des OGM, tout procède de cette croyance aveugle en le "progrès technologique" et de cette volonté catégorique pour faire que le peuple se mette à en consommer.

Et finalement, ces OGM ne sont qu'un cheval de Troie pour imposer aux gens les grandes inventions dictées par les apôtres de la modernité nantis de leurs valeurs des plus élitistes et impériales !

GPT

À Pully, le blé transgénique a été récolté, au grand dam des opposants

  PULLY VAUD - vendredi le 24 Juillet 2009 | 00:04 | C. B. / ATS |

CRITIQUES | Le champ destiné aux essais d'OGM a été moissonné mercredi. De son côté, le comité Pully sans OGM déplore la discrétion qui a entouré l'opération et espère qu'elle s'est déroulée avec toute la prudence requise.

«Je déplore le manque d'informations fournies au sujet de cette moisson. Dans ce dossier, on est toujours mis devant le fait accompli», explique Julien Sansonnens, président du comité Pully sans OGM.

À Pully, le champ destiné aux essais transgéniques a été moissonné mercredi. Une dizaine de personnes ont ramassé à la main les épis de blé sur les 950m2 de surface ensemencés ce printemps, dont 250m2 de variétés génétiquement modifiées. «Le blé était à son stade optimal. La moisson s'est déroulée dans d'excellentes conditions, relève Arnold Schori, chef de l'amélioration des plantes et des ressources génétiques à l'Agroscope de Changins-Wädenswil (ACW). Le blé a été récolté à la main pour des raisons de sécurité biologique. L'Office fédéral de l'environnement l'exige afin d'éviter que les grains ne tombent au sol et pour minimiser les repousses.»

La récolte de la soixantaine de parcelles a été placée dans des sacs spéciaux, avant d'être transportée dans des conteneurs à double paroi à Zurich, où sont centralisées les analyses. La moisson y sera pesée et testée.

Les repousses éventuelles seraient incinérées

L'ACW va contrôler si des germes sont susceptibles de repousser à Pully. Cas échéant, ils seront incinérés. L'an prochain, un deuxième essai identique est prévu pour valider les données de cette année. À Pully, les scientifiques examinent l'impact des plantes OGM sur les bactéries du sol et sa fertilité. À Zurich, où d'autres essais sont menés, ils cherchent leur éventuelle influence sur les pucerons et les vers de terre.

«J'espère que toute cette opération a été menée avec toute la prudence requise, poursuit Julien Sansonnens. Car la récolte est la phase la plus sensible, avec les risques de repousses et les problèmes pouvant survenir lors du transport. Par ailleurs, nous sommes toujours sans nouvelles des dégâts provoqués dans le champ en juin. Des inconnus y avaient jeté des bouteilles contenant du diesel.» Réponse d'Arnold Schori: «Ce liquide a pollué le sol, mais nous ne savons pas encore s'il a affecté le rendement.»

Pour sa part, le comité Pully sans OGM avertit que sa vigilance ne fléchira pas. «Nous allons surveiller la phase de recherche, confie Julien Sansonnens. A nos yeux, les essais effectués à Pully visent uniquement à tester la résistance du peuple face aux OGM, dans la perspective de la fin du moratoire. De ce point de vue, nous nous réjouissons de voir que les Pulliérans ne sont pas près de se laisser faire.»

© CB - 24 Heures

Le blé transgénique a été récolté

LE COURRIER du JEUDI 23 JUILLET 2009

PULLY : Le champ destiné aux essais d'OGM a été moissonné hier à Pully. Une dizaine de personnes ont ramassé à la main les épis de blé sur les 950m2 de surface ensemencés au printemps. Le blé était à son stade optimum, selon l'Agroscope Changins-Wädenswil (ACW).

La moisson s'est déroulée dans d'excellentes conditions, a déclaré Arnold Schori, chef de l'amélioration des plantes et des ressources génétiques auprès de l'Agroscope. Le blé a été récolté à la main pour des questions de sécurité biologique. L'Office fédéral de l'environnement l'exige pour éviter que les grains ne tombent au sol et pour minimiser les repousses, a-t-il expliqué. La récolte de chacune des 64 parcelles a été placée dans des sacs bien spécifiques. Le produit de la moisson sera transporté dans des récipients à double paroi à Zurich où sont centralisées les analyses. Il y sera pesé, testé et comparé. L'Agroscope et les équipes impliquées vont désormais contrôler si des germes repousseront sur le champ pulliérian. Si c'est le cas, ils seront incinérés.

L'an prochain, un deuxième essai identique sera mené pour contrôler les données de 2009. Après cette vérification, les résultats des analyses devraient être disponibles au plus tôt à l'hiver 2010, a relevé M. Schori. À Pully, les chercheurs examinent avant tout l'impact des plantes OGM sur les bactéries du sol et sa fertilité. À Zurich, où d'autres essais OGM sont menés, ils passeront à la loupe leur éventuelle influence sur les pucerons et les vers de terre. Les équipes de chercheurs ignorent toujours quelle est l'ampleur des dégâts provoqués par un ou des inconnus il y a un mois sur la culture. «Les bouteilles de liquide jetées sur le champ et contenant notamment du diesel ont pollué le sol, mais nous ne savons pas encore si elles ont affecté le rendement», a noté M. Schori. Des analyses sont en cours. En juin, les essais de Zurich avaient aussi été partiellement détruits. Le 17 mars dernier, les collaborateurs de l'ACW avaient semé 950m2 de blé à Pully, dont environ 250m2 dans des variétés génétiquement modifiées.

ATS - photo KEYSTONE

suite   -   de la revue de presse de février 2010 à octobre 2010

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  • OFEV et les OGM   -   Le dossier OGM de l'Office fédéral de l'environnement
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