Notes du compilateur G.P.T.
Commentaires persos sur l’IA
Ci-dessous, une compilation de tout ce que j’ai écrit sur l’IA dans des postes sur "facebook", dans divers publications (L’essor), lettres de lecteur, etc. Cela fait depuis 2016 que je m’intéresse à l’apparition de l’IA et de ses effets sur la société et je suis très préoccupé par ses conséquences prévisibles sur l’humain. J’accumule pour cela tous les articles parus concernant l’IA que je compile soigneusement pour constituer une base de données extensive pour mieux comprendre ce phénomène et y apporter des solutions. Sans vouloir verser dans le catastrophisme ni être un ange de mauvaise augure, j’estime qu’il faut se tenir au courant des risques prévisibles concernant l’adoption de ces nouveaux moyens sur la société et sur les gens en général et dans la mesure du possible, dénoncer autant que possible les abuses et rendre les gens attentifs aux problèmes que cette technologie soulève...
Cela fait exactement un an depuis octobre 2023 que la question de l’IA a fait irruption dans nos vies et dans la société d’une manière quasi intempestive presque envahissante où tout d’un coup, elle est devenue non seulement LE sujet du jour mais même l’aune à laquelle nous allons être mangés. Tout d’un coup, une révolution nous est tombé dessus, une révolution qui allait changer la vie, le travail, nos rapports sociaux sans que nous étions consultés ni même que l’on nous ait demandé nos avis. Ce fut l’impératif «c’est comme cela, il faut s’y adapter, point final» et rien d’autre et pour faire passer la chose, des milliers de gloses furent produites pour bien l’asseoir dans nos esprit. La seule chose que l’on nous a demandé de faire c’est d’accepter l’IA et de jouer avec comme des gosses ayant bien appris la leçon de la soumission. Après une année d’observation, de lectures informatives, je suis arrivé à la conclusion que nous ne pouvons pas laisser passer l’événement IA sans un questionnement intense, sans une réflexion sérieuse et que nous devons tout faire pour que l’IA ne devienne pas la maîtresse absolue de non seulement nos vies mais de notre futur et surtout, qu’elle ne soit pas l’actrice principale de la transformation de la société. Sinon, je ne donne pas cher notre futur s’il ne se fait pas avec nous les humains mais par le truchement d’une machinerie que l’on peut dire «infernale»...
J’ai souligné les phrases significatives pour mettre l’emphase sur les problèmes...
Pages compilées : tout ce que vous voulez savoir sur l’IA |
Sommaire :
Considérations générales sur l’IA
La Réalité virtuelle, l’IA et le réel matériel
Après le visionnement du documentaire «La vie rêvée des machines» sur l’IA transmit par ARTE le 25 septembre 2024, une interrogation sérieuse doit être entreprise pour remettre nos idées sur l’IA à leurs places car beaucoup de fausses idées sont en train d’être propagées sans aucune retenue pour faire que l’IA soit acceptée sans aucune remise en question ni même le début d’une réflexion sérieuse ou approfondie.
En tant qu’êtres humains pensants fait de chair et d’os, dotés d’un cerveau matériel qui instinctivement produit des pensées, des intuitions et même des images par le truchement de notre imagination, nous sommes une réalité physique tangible multi-fonctionnelle où chaque réaction peut être comprise par les interactions de nos milliards de cellules toutes dotées d’une réalité intrinsèque et observable. Donc pour nous, êtres vivants, la réalité est ce que nous pouvons toucher, sentir à travers nos sens multiples et varié. L’arbre, le cailloux, l’eau même l’air ont leur réalité propre que nous pouvons appréhender par le truchement de nos doigts dotés de capteurs nerveux hyper-sensibles, par nos yeux pouvant capter la lumière réfléchit par les objets, même par notre odorat et tous transmettent les données essentielles des objets et les inscrivent dans la réalité matérielle concrète et tangible. Or le virtuel n’a de réalité qu’au travers d’un écran car il n’existe pas en tant que tel par lui-même. Sans les écrans et tous ses avatars, il est impossible de faire vivre la réalité virtuelle comme faisant partie de la réalité matérielle, une réalité que nous pouvons toucher, sentir, palper physiquement. Comme nous ne pouvons observer l’IA qu’au moyen d’un écran, celle-ci devient éphémère et circonstancielle, ce qui nous l’éloigne d’autant de la réalité physique qui nous ancre dans la réalité réelle en tant que sujets de nos existences. Tout le problème est là, la soi-disante réalité que produit l’IA n’est que virtuelle, intangible car sa restitution ne peut se faire seulement par écran interposé ce qui rend cette réalité immatérielle soit le contraire de la réalité matérielle. Il est donc faux et abusif d’associer la notion de réalité à celle de virtuelle car nous créons ainsi un oxymore qui en soi rend le terme «réalité virtuelle» hors du réel, l’image sur l’écran en tant que tel n’étant pas la réalité et est même, suprême confusion, paradoxale. La principale raison pour nous faire croire que la réalité virtuelle serait réelle est pour donner à l’IA et sa production une réalité que nous devons accepter d’autant plus que l’IA, selon la doxa dominante, est appelée à résoudre les problèmes que notre dépendance à la technologie a produit sous le fallacieux prétexte du progrès, des avenirs qui chantent et de l’amélioration de la société en générale. Ayant basé tout notre progrès sur la seule technologie, cela a amené un développement de la société à un état où tout nous échappe à en perdre le contrôle. D’aucun pense pouvoir reprendre le contrôle en se fiant à l’IA mais ils oublient que ce n’est pas en ajoutant plus de technologie à la technologie que nous allons nous en sortir surtout si cette technologie se situe dans le virtuel et ne vit que par cette insistance de vouloir la voir réelle. Ce sera même le contraire, en faisant plus de la même chose, nous sellons notre sort et nous nous perdons totalement. Beaucoup est fait pour nous faire accepter l’IA en nous démontrant par tous les moyens possibles, par toutes les voix d’experts concernés, concertés et fortement intéressés, son utilité et ses avantages tout en passant chat sur braises sur ses dangers à peine mentionnés en aparté et à régler avec des appels à la responsabilité individuelle dotée de toutes les vertus et par des lois censées modérer son utilisation. L’IA est à la fois ange ET démon et c’est cela le problème. Sachant quelle est la réalité humaine et la capacité illimitée de l’homme de faire feu de tout bois pour son seul avantage; sachant que l’homme a une soif inextinguible pour le pouvoir et le contrôle d’autrui; sachant que l’homme est sujet à de graves problèmes psychiques qu’il ne veut voir; sachant que l’IA offre à l’homme la possibilité d’un exercice absolu du pouvoir; sachant que l’économie toute-puissante n’est basée que sur les notions de création de valeurs (richesses), de profits, de rendements et que par le truchement de l’IA, cette doxa est amplifiée; sachant qu’avec l’IA nous avons ouvert la boite de Pandore et qu’il est impossible d’assurer que son contenu ne se retournera pas contre nous; sachant qu’aucune loi, règlement ou mesure contiendra la dangerosité avérée de l’IA... en vertu de quoi, il serait temps que tout le monde (le grand public), tous les responsables politiques, industriels, formateurs et tous nos représentants de la société en générale se mettent ensemble pour se poser les bonnes questions, pour voir clair et pour prendre conscience du problème et enfin décider quelle direction doit prendre notre société. En conclusion, nous devons nous prendre réellement en main de façon à ce que l’avenir soit avenant pour tout le monde et non juste pour une élite obnubilée par les possibilités infinies qu’offre une IA servie sur un plateau formaté à ses besoins et envies...
Page crée : 27 septembre 2024 - pour une parution dans "fb" |
Les tentatives de positiver l’IA
Face à la prolifération de papiers qui cherchent à rendre positive l’IA, quelle attitude prendre...? Ces papiers ne devraient-ils pas plutôt produire un intense questionnement ? En voulant positiver l’IA, ils ne font que présenter des exemples typiques de la manière dont l’IA se substituera à l’humain pour l’améliorer sous le fallacieux prétexte de faire de lui une meilleure personne et lui "faciliter" la vie. Il faut lire entre les lignes et s’on apercevra que derrière cette nouveauté, il y a effectivement la notion de «l’amélioration des capacités sur le plan relationnel ou celui de la santé mentale» de cette humanité défaillante par les diverses propositions d’applications basées sur l’IA. Malgré le fait que «ces applications pourraient offrir une plus-value» et même si les programmateurs précisent qu’ils ont mis en place des mesures pour prévenir les mauvaises intentions en faisant très attention, il ne reste pas moins que cette technologie sera employée avec des intentions autres quelques soient les précautions prises et cela dès que l’application sera mise sur le marché car cette technologie pourrait être utilisée comme un outil de surveillance des individus et leur contrôle... entre autre... L’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) et de l’apprentissage machine dans les domaines de la science et du génie a le potentiel de transformer radicalement la nature des questionnements et des découvertes scientifiques, ainsi que de générer un large éventail d’avantages et de désavantages sociaux et économiques. Cependant, l’adoption de ces technologies présente également un certain nombre de défis, de risques potentiels et beaucoup de dangers inconnus et insoupçonnés peu ou difficilement maîtrisables.
Même les promoteurs de cette technologie commencent à se poser des questions mais en fait c’est pour mieux faire passer le message... ADAPTEZ-VOUS...! Dans ces textes positivistes, on y voit pointer en filigrane tout le problème que pose cette technologie numérique que ses inventeurs n’ont pas su accompagner pour effectivement assurer que cela ne détruira pas le monde entier. Maintenant il nous est demandé de nous adapter à quelque chose d’inadaptable – donc une impossibilité – et nous allons nous trouver aliénés de nos propres ressources alors que le numérique nous promettait un développement harmonieux de notre humanité. La réalité dépasse souvent ces utopies virtuelles et maintenant, nous pouvons voir que l’histoire n’est pas aussi belle que celle que nous proposent les tenants du développement numérique... La grande presse nous inonde d’exemples de la façon dont l’IA cherche a se substitué à ce qui devrait rester une pérogative de l’humain pour déceler chez lui ce qui ne va pas. Sous prétexte de détecter l’état d’une personne, cette application fera un travail de détection à sa place et réduira à néant la perception de lui-même que la personne devrait acquérir par et pour elle-même en prenant conscience de ce qui se passe dans son corps et son mentale. Il faut lire ces articles entre ses lignes pour s’apercevoir ce qu’il y a effectivement derrière ces applications la notion de «l’amélioration de leurs capacités sur le plan relationnel ou celui de la santé mentale» – soit un programme quasi "eugéniste" – ce qui sous-entend une meilleure productivité de la part de l’employé. D’ailleurs, l’article précise bien que «ce travail pourrait offrir une plus-value aux entreprises» et même si les programmateurs ajoutent, comme pour se disculper, que «notre technologie pourrait être utilisée comme un outil de surveillance des individus et c’est pourquoi nous avons mis en place des mesures pour prévenir de mauvaises intentions et faisons très attention dans la sélection de nos clients», il ne reste pas moins que cette technologie sera employée avec des intentions autre que celles prévues quelques soient les précautions prises et cela dès que l’application sera mise sur le marché...
Conclusion... L’IA est porteuse d’innombrables possibilités, mais elle s’accompagne également de risques graves que l’on ne saurait négliger.
Les phrases soulignées mettent l’emphase sur les problèmes...
Page compilée : Positivisation de l’IA |
La face cachée de l’IA
On cherche par tous les moyens à nous convaincre que dans le futur, nous devrons tous rouler en voiture électrique et devrons tous utiliser l’intelligence artificielle des dizaines de fois par jour, les taxis devront être autonomes, les épiceries devront devancer nos besoins et les avions devront être "verts". Malgré le fait que l’on voudrait que tout cela soit "réaliste", ce programme irréaliste induit une dématérialisation de l’être humain et sa déconnexion de la vie elle-même. En effet, on oublie que l’avènement de l’internet, enfanté dans les limbes du web, est puissamment ancré dans le monde physique: les batteries électriques requièrent de gigantesques quantités de minerais et des milliards de mégawattheures. L’IA nécessite une puissance de calcul pharaonique et des millions de semi-conducteurs dernier cri. Cette révolution technologique a une face cachée, elle repose sur une armée de travailleurs pauvres du tiers-monde : dans les mines africaines, ils sont des milliers à extraire le cobalt à mains nues pour alimenter nos batteries, dans les cybercafés de Manille ou de Lagos, une myriade de jeunes informaticiens sont exploités pour entraîner les algorithmes des entreprises championnes de l’IA installées dans la Silicon Valley. Les technologies sont nouvelles, mais leurs recettes de fabrication sont tristement éculées. Le progrès, pour le moment, n’est que technique, le social ne figure même pas en second plan, il est en plus totalement ignoré car on pense que les gens "s’adapteront". Or il n’y aura qu’une toute petite partie des gens qui pourront se le permettre, la vaste majorité sera laissée au bord du chemin. Conclusion... la situation est dramatique et elle dégénère très vite. Il y a déjà des cas problématiques. Par exemple avec la technologie existante, il est désormais possible de donner à ChatGPT un fichier Excel avec un certain nombre de données et de critères et lui demander une liste des personnes à licencier. Les algorithmes en eux-mêmes posent problème car ils tombent dans un certain vide juridique et même en promulguant ou en adaptant des lois ou en changeant les ordonnances, tout cela restera insuffisant car les partis bourgeois, plutôt favorables aux nouvelles technologies, s’y opposeront farouchement et ne suivront pas allant même à modifier la loi selon leur avantage. On veut impérativement former les gens aux potentiels de l’IA et forcement promouvoir son usage éclairé. Mais à quelles conditions et avec quels contenus ? Le problème est que les pièges de l’IA ainsi que ses dérives se sont avérés car l’outil suscite un tel engouement, une telle sidération, notamment dans l’économie, l’industrie et les milieux de l’enseignement, qu’une certaine inconscience s’est installée malgré tous les avertissements et prises de conscience. L’IA va finir par concurrencer la production humaine et deviendra un moyen perfectionné de triche, de scams et d’abus de toutes sortes et cela malgré toutes les lois, règlements et mesures concevables. Pour finir, l’inquiétude est telle que même si les outils comme ChatGPT pourrait offrir une plus-value certaine, il sera très difficile de contenir ses aspects problématiques même en sensibilisant les gens aux dangers et aux bonnes pratiques, pour un usage éthique et responsable, même en instaurant des règles et des lois pour les contenir.
Conclusion... Il est encore temps de se réveiller et d’exiger un juste retour de la conscientisation, du questionnement salutaire et de la restreinte obligatoire...
Page compilée : La face cachée de l’IA
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L’IA et la guerre
Lors que l’IA s’applique à la guerre, nous sommes en face à un dilemme qu’aucun être humain dans l’état actuel de son inconscient et de sa mentalité n’est capable d’appréhender car, malheureusement, l’homme est toujours assujetti à sa nature humaine. Or, cette nature humaine n’a pas varié depuis les début de la civilisation où c’est toujours le plus fort qui règne, où l’accaparement et le pouvoir sur les autres dominent, où l’appât du gain et de la richesse est le point fort, où la tentation totalitaire sera toujours le moteur dominant. Tant que la nature humaine est celle qu’elle est, l’IA ne sera que son miroir et réflectera ses pulsions et ses impulsions. Le problème est que l’IA, finalement, ne fera qu’amplifier la nature humaine et aucune loi, réglementation ou autres tentatives de modération n’y viendront à bout. Le drame est que toute tentative de rectifier cela est vaine car cela sera toujours associer au «wokisme» (soit la volonté de se réveiller et prendre en main sa destinée) qui de nos jours, a fort mauvaise presse car perjoré par ceux qui veulent nous dominer prétextant une instrumentalisation de la politique pour «changer» la société, envoyant aux hégémonies les forces progressistes... il y a quand même quelque chose d’affreusement cynique dans les commentaires justificatifs des état-majors lors qu’ils cherchent à donner sens à leurs bombardements soi-disant "de précision ou ciblés". Le fait reste que lorsqu’on compte les morts civils, ceux-ci sont totalement disproportionnés et on essaie de se justifier en les comptant comme "dégâts collatéraux", un comble s’il en est...
Conclusion... Problème il y a et nous devons en prendre conscience quoiqu’il en soit...
Page compilée : L’IA et la guerre |
Comment convaincre les gens d’adhérer à l’IA
Les scientifiques et autres concepteurs de l’IA nous promettent un avenir glorieux grâce à celle-ci. Mais ils oublient – ou ne veulent pas savoir – que derrière l’IA, il y a la nature humaine. Or, nous connaissons tous de quoi la nature humaine est faite et de quoi elle est capable. Donc l’introduction quasi forcenée de l’IA dans le contexte actuel de l’état mental des hommes peut laisser prévoir la pire des calamités si cette introduction se fait sans contrepartie, soit un changement radical de l’attitude fondamentalement dominatrice, égoïste et opportuniste de l’homme et d’une compréhension de ses intentions cachées et ses motivations psychologiques profondes. Le problème est que ces scientifiques partent de l’idée que le développement intense des moyens de mise-en-œuvre de l’IA par le truchement des super-ordinateurs quantiques ou autres permettrait «l’amélioration» de l’homme et même la résolution de tous les désastres que les hommes font subir à notre Terre. Mais la vérité est que il faut que les hommes puissent comprendre et changer leur nature humaine avant de compter sur l’IA gonflée par les nouveaux ordinateurs quantiques car sinon, elle sera utilisée contre l’humanité et non en sa faveur. Ayant omis cela, nous courrons en effet vers des situations tellement dangereuses que même le film «Terminator» était loin du compte... Le plus que l’on avance dans cette artificialité soi-disante "intelligente", le plus que l’on est frappé par son discours paradoxale. D’un côté on vante ses avantages impératives et quasi incontournables et le progrès incommensurable apporté et de l’autre, on se rend compte qu’il y a un danger sous-adjacent qui malgré toutes les précautions prises et les réglementations l’entourant, risque de produire des effets sur les hommes et sa société qui dépasseront nos capacités d’adaptation et d’encaissement. Il y a là une dichotomie saisissant dont il ne faut pas passer à côté au risque de tomber dans le piège de l’acceptation dithyrambique et la sidération que cela produit sur nos neurons impressionnés.
Conclusion... Ne nous laissons pas convaincre par ces discours entendus car nous devons les analyser objectivement. Il faut savoir que tous ces discours pondus sur l’IA le sont pour pouvoir relativiser les véritables problèmes que cette technologie nous apportent car elle commence à dépasser notre entendement et risque de faire de nous les nouveaux esclaves du futur à la manière du "Brave New World" d’Aldous Huxley *.
* Le meilleur des mondes d’Aldous Huxley - Un monde sous conditionnement - pour une civilisation «zéro défaut» Page compilée : Le futur |
Mettre en question les inventeurs de l’IA
Il est essentiel d’analyser l’IA en prenant en compte ses inventeurs, ses auteurs, ses propagateurs, soit toutes les personnes qui, d’une manière ou d’une autre, trempent leurs mains dans ce nouveau avatar. Or que pouvons nous constater ? Que la très grande majorité de ces personnes sont adeptes un courant de pensée appelé le "cornucopianisme" qui désigne ainsi le credo de la croissance éternelle. Soit que l’expansionnisme éternel serait possible dans un monde fini, que nous pourrons croître à l’infini sans endommager la planète, sans nuire à l’environnement. Ce credo des plus spécieux est en train d’envahir tout les recoins de la pensée néolibérale et même, est utilisé pour démolir en règle les fondements de l’écologisme. Étrange comment les deux mots de sonorité similaire «cornucopiens» et «concupiscence» se ressemblent dans leurs définitions, ce qui donnerait des «cornucopiens concupiscents»... soit un pléonasme...!! Tout cela nous amène à questionner l’Idée même de "Progrès" Ne nous laissons pas prendre par cette nouvelle tendance qui, en fait, n’est pas si "nouvelle" que cela car elle daterait déjà du 19e siècle dès le début de l’industrialisation massive. Il fallait donner à cet élan une justification pour faire adhérer les gens et les faire marcher dans "le sens du progrès" malgré son côté irrationnel, illogique et franchement démentiel...!
Conclusion... Nous devons être capables d’apporter des critiques bien-senties contre ces "cornucopiens" et leur concupiscence avec tout ce qui peut apporter un profit, un bénéfice, du fric quoi...!!
Page compilée : Les Cornucopiens |
Quelques considérations pour éclairer le débat
Il est des plus significatif que chaque fois que l’on essaie de présenter l’IA d’une manière à convaincre le monde d’y adhérer, une sourde inquiétude transparaît au travers les lignes de ces textes à première vue dithyrambiques, enthousiastes et entraînants. Or, à chaque fois, ces textes font mention d’un problème ou d’un autre et passent chat sur braises sur les conséquences néfastes que l’IA aura sur la société dans son entier. Certes quelques dangers sont mentionnés mais ils nous consolent en laissant entendre qu’avec quelques "régles" fortes à propos, tout danger serait écarté car il s’agit que le grand public conserve à tout prix une confiance minimale dans les instruments dits "intelligents" pour que le peuple puisse non seulement accepter la domination de l’IA mais qu’il soit d’accord qu’elle transforme non seulement nos vies mais surtout la société en tant que telle. D’abord nous savons que si une réglementation serait nécessaire, cela signifie quand même qu’il y a des problèmes avec l’IA et l’expérience nous dit qu’aucune réglementation ne viendra au bout de tous les problèmes présents et futures que soulèveront l’IA et ses consœurs. D’autant plus que toutes ces réglementations seront facilement contournées par les puissants promoteurs de l’IA, soit les "Microsoft, ChatGPT, Google, X, TikTok et cie" et surtout par toutes les personnes douées en informatique qui l’utiliseront pour leurs avantages personnels et leurs petites affaires.
De plus en plus tout est fait pour nous persuader d’accepter l’IA comme le futur quasi inéluctable à lequel nous serions fatalement obligés de suivre sous peine de disparaître ou alors pire, devenir des espèces de sous-hommes ignares, imbéciles, carrément retardataires. D’une manière hégémonique, les instances dirigeantes poussent à convaincre le monde d’y adhérer mais comme toujours, une sourde inquiétude transparaît au travers les lignes de ces textes qui se veulent enthousiastes et entraînants. Ils sont toujours présenté d’une manière incontestables, indiscutables de telle sorte à nous convaincre à nous adapter à l’inéducable. Plus que jamais, il serait plus que nécessaire de prendre conscience des conséquences de la frénésie quasi obsessionnelle qu’a cette IA sur nous les utilisateurs en général et de comprendre que la vie numérique, principalement animée par l’IA, nous procure plus de problèmes qui en résout. Lorsque nous lisons les textes tirés des divers médias, nous voyons clairement ce paradoxe se dérouler dans toute sa splendeur. Mais le plus significatif est quand même le fait que ces articles positivistes réclament tous une réglementation sévère pour contenir l’IA et l’empêcher de trop nuire à la société et aux gens et, surtout, pour "prévenir" tout abus de la part de personnes qui utiliseraient l’IA à des fins d’escroquerie, de domination ou autre et nous savons que cela est impossible, le diable se cachant dans les détails... Étant donné que la vie numérique est principalement animée par l’IA, il serait intéressant de prendre conscience des résultats de la fréquentation des réseaux sociaux par les jeunes et par les utilisateurs en général. Pour contrer les abus possibles, comme celles des défis glauques et nocifs cités en exemple ci-dessous, on voudrait plancher sur une loi encadrant l’IA mais elle sera toujours obsolète au vu des développements fulgurants de celle-ci. On a beau cherché à renforcer la protection des données mais les informations personnelles peuvent déjà être exploitées par les différents aspects de l’IA. Nous pouvons toujours essayer d’encadrer ce phénomène mais les aspects néfastes pointeront malgré les lois et ses interdictions.
Encore l’effet de l’IA car elle permet aux jeunes d’être accros à la pornographie en facilitant l’accès à celle-ci. Le problème est que le système juridique, à l’instar des autres domaines de la vie quotidienne, n’est pas adapté à l’IA. Même si l’État chercherait à garder le contrôle sur cette technologie surpuissante en faisant appel à une régulation spécifique, les technologies évoluant très vite, cette régulation aura, malgré tous les efforts pour les contenir, du retard. Ne nous leurrons pas l’IA fera toujours problème quoique pensent les autorités politiques et économiques, toujours sans le dire... Conclusion... Encore une fois il serait plus que nécessaire de prendre conscience des conséquences de la fréquentation des réseaux sociaux par les jeunes et par les utilisateurs en général et de comprendre que la vie numérique, principalement animée par l’IA, nous procure plus de problèmes qui en résout.
Page compilée : de la psychologie |
La complicité des médias
Le magazine des actualités des PMEs s’efforce par des articles pour le moins orientés, de nous convaincre par tous les moyens d’adhérer au concept de la dite intelligence "artificielle". Mais en les lisant attentivement, nous percevons entre les lignes une sourde angoisse qui pointe, cette dite IA pouvant causer des problèmes insupportablement complexes pouvant même mettre l’entier de la société en danger. Le problème est qu’à aucun moment, une réflexion sur les conséquences de l’IA a été menée et l’IA a été introduite sans qu’aucune étude sociétale n’a été mandatée pour au moins investiguer de son innocuité. C’est comme si on avait mené une expérience en grandeur nature 1:1 sur la population pour, selon les résultats, prévoir des réglementations qui, comme on le sait très bien, ne pourront jamais couvrir la globalité des conséquences possibles. D’autant plus que l’introduction de l’IA a été faite sans aucune consultation populaire, ni aucun agrément de sa part. Malgré les mises en garde contre le risque des répercussions négatives des technologies disruptives telle l’intelligence artificielle, on est toujours face aux menaces existentielles de part de l’introduction forcenée de celle-ci (Yuval Noah Harari). En effet, la numérisation a envahi le quotidien des gens, avec à la fois un confort accru et une plus grande transparence sur leurs données et cette ère naissante d’un capitalisme de la surveillance modifiera la société. C’est un des plus grands dangers globaux. Pour la première fois dans l’histoire, il est techniquement possible de surveiller tout le monde en permanence et de connaître les gens mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes. C’est le rêve de tout dictateur! Il n’y a plus besoin d’agents secrets, nous avons nos espions dans la poche: le smartphone. La surveillance, à l’avenir, nous l’aurons littéralement sous la peau. A cette fin, les outils de communication collectent tout type de signaux biométriques: des mimiques et du langage corporel jusqu’à la pression sanguine, le rythme cardiaque et l’activité cérébrale. Nous sommes très près de pouvoir surveiller la pensée et les sentiments. On croit qu’en imposant une réglementation, on résoudra concrètement le problème du mauvais usage de l’IA. En principe, si quelqu’un collecte les données des gens, celles-ci ne devraient être utilisées que pour les aider, jamais pour les manipuler. Nous ne devrions jamais permettre que toutes les informations soient collectées par une seule instance, peu importe qu’il s’agisse d’une autorité politique ou d’une entreprise. Cette concentration de données est la voie royale vers la dictature. Chaque fois que des individus sont plus étroitement surveillés, la surveillance des gouvernements et des grandes entreprises doit aussi être renforcée mais en réalité, jamais une pareille réglementation pourra être appliquée car il y a trop de gros intérêts en jeu. D’autant plus que toute réglementation peut être facilement contournée par les plus malins. On doit mettre les population en garde contre l’IA, qui pourrait se muer en un puissant outil au service non seulement des régimes autoritaires mais aussi des démocraties usurpée par les intérêts politiques, surtout ceux du néolibéralisme... Cela dit, les gens qui sont de l’autre côté du smartphone, les gens les plus intelligents du monde, ont appris depuis vingt ans comment on peut pirater le cerveau humain avec un smartphone... Une percée technologique sensationnelle, soit l’intelligence artificielle, fait que notre croyance dans la réalité de nos existences menace de s’effondrer comme un château de cartes. Qu’il s’agisse de chatbots utilisés par les autorités sociales, d’algorithmes de «scoring» qui décident de la solvabilité, d’outils de «police prédictive» qui tentent de prédire les crimes, ou de systèmes de profilage qui nous présentent des publicités personnalisées, les systèmes algorithmiques basés sur l’IA façonnent aujourd’hui les humains et la société. Ils sont également utilisés pour prédire, recommander ou même prendre des décisions concernant les personnes. Cependant, les systèmes algorithmiques ont bien sûr le potentiel d’augmenter notre efficacité et notre productivité mais ils peuvent aussi conduire à la discrimination, influencer la formation de l’opinion publique et renforcer les injustices existantes. Au final, le prix a payé pour l’IA sera énorme car ses désavantages dépasseront nettement les avantages espérés compte tenu de l’état actuel du monde et de ses dirigeants.
Conclusion... Lisons entre les lignes de ces médias pour comprendre le fond du problème... Page compilée : des médias
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Les robots ont-ils une âme ?
Avant de répondre à cette question, nous devons d’abord définir exactement le sens des mots "âme", "intelligence", "conscience" et "comprendre"
Âme : latin anima, souffle, vie - Principe qui anime tout ce qui vit, principe spirituel de l’homme, principe de la vie morale, qualité ou conscience morale, siège des sentiments et des passions. Siège de l’activité psychique et des états de conscience des personnes, ensemble des dispositions intellectuelles, morales, affectives qui forment son individualité, son moi profond, soit l’esprit, l’intellect, le cœur et la conscience. Intelligence : latin intelligentia, de intelligere, connaître - Ensemble des fonctions mentales ayant pour objet la connaissance conceptuelle et rationnelle, aptitude d’un être humain à s’adapter à une situation, à choisir des moyens d’action en fonction des circonstances, personne considérée dans ses aptitudes intellectuelles, en tant qu’être pensant, qualité d’une personne qui manifeste un souci de comprendre, de réfléchir, de connaître et qui adapte facilement son comportement à ces finalités. Conscience : latin conscientia, de scire, savoir - Connaissance, intuitive ou réflexive immédiate, que chacun a de son existence et de celle du monde extérieur, représentation mentale claire de l’existence, de la réalité de telle ou telle chose, fonction de synthèse qui permet à un sujet d’analyser son expérience actuelle en fonction de la structure de sa personnalité et de se projeter dans l’avenir, avoir, prendre conscience de quelque chose. Comprendre : latin comprehendere, saisir - Se rendre compte de l’importance de quelque chose, réaliser, appréhender d’emblée et par la sensibilité la nature profonde de quelqu’un ou de quelque chose ou d’un art, s’en tenir proche, en avoir une connaissance intuitive, se représenter quelqu’un ou quelque chose d’une certaine manière, s’en faire une certaine idée, saisir par l’esprit l’action, le comportement de quelqu’un en entrant dans ses raisons et ses mobiles, participer à sa manière de voir, de réagir. Neque enim quaero intelligere, ut credam; sed credo, ut intelligam - saint Anselme 1033 * * * On voit par ces définitions que seul le vivant biologique peut réfléchir, penser, être instinctif, comprendre intellectuellement, avoir des émotions exprimables hors de la peur ou de la fuite ou du sens du danger, des doutes, se questionner et être empathique car la conscience, l’âme et l’intelligence définissent par eux-mêmes le vivant. Ces définitions nous démontrent que d’aucune manière l’IA pourrait-elle être qualifiée d’intelligente, ni pourrait-elle être consciente ou avoir une âme pour la simple et bonne raison qu’elle ne peut en aucun cas être vivante dans le sens biologique du terme. L’IA n’est qu’une compilation de data dans laquelle elle puise pour pondre des soi-disantes réponses qui ne sont que le résultat d’un référencement extraite extrêmement rapidement de sa base de données donnant l’impression d’une intelligence hors-norme. Mais le fait reste que l’IA ne raisonne pas...!
Avec ces définitions en tête, analysons tranquillement en lisant entre les lignes les articles concernant cette question, pour comprendre le fond du problème...
Il n’y a pas de réponse simple, ni de solution unique. Notre cerveau utilise en même temps plusieurs systèmes. Nous n’utilisons pas uniquement notre système instinctif, parce qu’il n’est pas assez fiable, ni notre système réflexif, parce qu’il est lent. Donc notre cerveau équilibre les deux systèmes en permanence. C’est ce que l’IA ne réussir pas à faire : utiliser en même temps différents systèmes, chacun ayant ses forces et ses faiblesses. Au lieu de se casser la tête avec cette IA démesurée, nous devrions penser à notre âme et sa survie. Mais hélas, on ne veut plus être humain, on veut juste être LA machine intemporelle, immortelle, toute-puissante, hégémonique car comme ça... plus besoin de penser, se sentir, de vivre quoi... C’est une tragédie sans fin et nous en sommes parfaitement inconscients de cela et même nous poussons à la roue d’un destin fatal... Presque tous les articles présentant l’IA sont des exemples typiques de comment faire pour convaincre les gens d’adhérer à l’IA toute en passant chat sur braises sur les problèmes qu’elle pose et de n’apporter autre réponse que celle de la "bonne foi" des hommes tout en admettant qu’il y en a de bien "tordus" qui profiteront à fond du système et de ses hardwares. Elle fait aussi une confiance aveugle aux réglementations censées "prévenir" les abus... Le plus significatif étant que malgré le fait que derrière ses lignes pointe une inquiétude palpable, des professeurs de l’EPFL, telle Mme. Sabine Süsstrunk, insiste sur les "bienfaits" du ChatGPT et les lois (faites par les mêmes hommes qui les ont créé) pour ne pas perdre les intérêts qu’elle a de propager ce système selon elle certes imparfait mais terriblement rentable à la longue... Lisez donc objectivement ces articles complaisants avec l’IA pour vous faire une opinion...
Conclusion... Le progrès technologique est censé être au service des gens mais c’est plutôt l’inverse qui se produit.
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Bonimenteurs et art IA
Note du compilateur G.P.T. Lorsqu’un professeur ou autre scientifique viennent essayer de justifier ou de glorifier l’IA, il faut toujours se demander ce qu’ils cherchent à nous dire derrière leurs discours. Notamment lorsqu’ils mettent en avant les craintes de plus en plus audibles émises par le grand public et le monde politique en laissant entendre que se sont des réactions émotionnelles et donc subjectives et même non pertinentes. Puis ils s’efforcent de les opposer aux supposés bienfaits de cette technologie qui, selon eux, va pouvoir résoudre le changement climatique, diagnostiquer les maladies, voire sauver des vies. En réduisant, les craintes des gens à des phénomènes émotionnelles, ils occultent totalement la véritable portée de cette technologie et même lorsqu’ils admettent qu’il faudrait quelques garde-fous pour assurer un emploi de celle-ci qui ne se retournerait pas contre nous, ils savaient très bien que non seulement «il y a du pain sur la planche» mais qu’en plus, leurs vœux ont quelque chose d’un peu utopique sachant que la nature humaine saura passer au-dessus et par dessus de ces mesures et profiter de tous les avantages de toutes sortes que leur procurera l’IA (ou le «machine learning» comme ils le disent pour ne pas trop mettre en évidence la notion même d’intelligence artificielle). Le fait le plus troublant est qu’ils admettent candidement que certes «il y a tous ces autres usages de l’IA qui font peur»: de la prolifération de robots tueurs, aux trucages informatiques, soit l’utilisation inapproprié de ces systèmes. Le fait reste que derrière leurs exposées, entre les lignes, transpire une sourde inquiétude que leur textes dithyrambiques ne dissipent pas, au contraire, ils les renforcent. En espérant qu’une communauté d’éclairés s’efforcerait de garantir le respect de certains principes éthiques dans le domaine de l’IA, ils savent très bien que ce ne sont là que des vœux pieux qui ne verront jamais le jour tant que l’homme restera ce qu’il est… avide, intéressé, profiteur, mu par l’argent, le pouvoir, la puissance et la gloire… Il ne faut pas compter sur l’IA pour résoudre le problème humain mais nous devons plutôt chercher à changer l’homme qui en l’état, semble une tâche herculéenne et, plus grave, même hors de portée de tous ces scientifiques, politiciens et professeurs bonimenteurs obnubilés et fascinés par cette technologie mirifique et tout-puissante...!! Nous devons donc s’efforcer de lire à fond les articles de ces bonimenteurs sous influence pour se faire une juste idée de ce qu’ils essaient au final de faire par le truchements d’articles complaisants avec l’IA.
Conclusion...
À force d’essayer de nous prouver par des textes dithyrambiques que l’IA nous sauvera la mise, ils finiront par nous convaincre de résister autant que possible à cette intrusion dans nos vies, nos sociétés et notre avenir...
Les phrases soulignées indiquent où cela fait problème, toujours sans le dire...
Page compilée : Les dessous de l’IA |
Bonimenteurs et art IA
Note du compilateur G.P.T. Lorsqu’on regarde la composition fabriquée par IA illustrant cet article, on ne peut que s’apercevoir qu’il y a quelque chose d’essentiel qui manque, soit la patte humaine, l’inspiration de l’œil artistique, le sentiment transmis, l’émotion produite, c’est-à-dire, l’essence même d’une œuvre artistique. L’illustration reproduite est certes parfaite techniquement mais, à part ce choix de couleurs sensé être romantique mais trop «glamour» pour toucher nos sensibilités artistiques, on sent trop le côté technique virtuel génératif où à coup de mots clés, une instance se basant sur les milliards de données reçues, recrache une illustration à laquelle nous devrions être touchés mais, en fait, elle reste en-deçà de l’attente de l’observateur qui ne peut se sentir participatif à cette artificialité. On pourrait même parler d’appropriation culturelle ou de plagiat puisque l’IA ne fait que de puiser dans sa banque de données où sont collectionnées toutes les œuvres de maintes artistes qu’elle peut utiliser pour satisfaire les demandes des opérateurs. Il n’y a pas création au sens propre du terme.
Conclusion...
Le propre de l’art est de traduire une émotion et non juste de plaire à l’œil...
Page compilée : "l’art" IA |
* * * *
Impact de l’IA sur le psychisme
La recherche a montré au cours des dernières années que l’IA peut avoir un impact négatif sur la santé mentale en renforçant les systèmes qui tendent à rendre certains consommateurs plus dépendants du produit. De plus, il a été démontré depuis le début de l’IA que les gens peuvent créer des relations très subjectives avec les systèmes. La réglementation et la normalisation liées à l’application de l’IA en tant qu’algorithme devrait être un premier pas vers la création d’un cadre de protection de la santé mentale. Mais celles-ci, qui sont toujours à l’état de souhaits et de vœux, tardent à être ratifiés par les parlements nationaux et même les instances internationales. De plus, qu’en est-il d’une instance supranationale pour appliquer et renforcer ces règles et ces règles ne seront-elles pas vite dépassées par le progrès fulgurant de la technologie électronique ? Si l’IA peut faire beaucoup de bonnes choses, on peut aussi en faire un usage malveillant et de la contrôler peut s’avérer très difficile, voire impossible, l’homme étant ce qu’il est. On peut toujours essayer de la réguler mais les différentes conventions déjà mises en place en Europe comme l’«Intelligence Artificial act» – non contraignant – montrent déjà leurs limites. La recherche va beaucoup plus vite que les politiciens ou la règlementation. Donc, à un moment donné, avant de pondre une Xième réglementation, nous devrions aussi commencer à réfléchir à la direction que l’IA prendra malgré tous les précautions prises et les règlements établis. Pour le moment, on réagit à l’aveugle et les mesures déjà mises en place pour contrer ce qui pourrait se produire à l’avenir seront vite nulles et non avenues car ces mesures auront toujours du retard sur le progrès technologique fulgurant et même totalement non maîtrisé. Ces règlements ne sont que des vœux pieux s’il en est... tout dépend – et de loin – de la bonne volonté des acteurs et surtout de ceux pour qui l’IA représente un intérêt personnel major et qui n’ont aucun intérêt à ce que l’IA soit réglementée.
Conclusion... À force d’essayer de nous prouver par des textes dithyrambiques que l’IA serait notre futur, ils finiront par nous convaincre de résister autant que possible à cette intrusion dans nos vies, nos sociétés et notre avenir...
Page compilée : Impact de l’IA sur le psychisme |
Vœux pieux
Malgré toutes les assurances que peuvent nous donner les experts de l’intelligence artificielle, il ne reste pas moins que son introduction à marche forcée pose quand même des graves questions. Ils nous inondent de commentaires remplis de recommandations qui ne sont pas toujours applicables car les intentions derrière l’IA ne sont pas claires et elles sont pourvues d’intérêts pas toujours avouables. Il ne reste pas moins que malgré les bénéfices attendus, les probabilités d’un très mauvais usage surplante les avantages possible. De nombreux articles publiés même dans des revues scientifiques de poids, montrent bien la dualité de la chose et les vœux pieux formulés pour garantir un usage correcte sont impossibles à appliquer dans le contexte mentale des hommes tel qu’il se présente de nos jours où la nature humaine dans son pire sens domine. Encore une fois on peut remarquer que derrière les paroles dithyrambiques des chercheurs et autres experts de l’IA, on peut constater une inquiétude cachée qui transparaît sans que, semble-t-il, cela amène à des mises en question ni même à des avertissements quant-aux problèmes que tout cela pose. Certes ces scientifiques articulent quelques craintes mais elles sont cependant vite noyées dans leurs défenses de l’IA qui, pour eux, semble être le pinacle d’un progrès inouï. Tout le problème est là, entre les supposés "bienfaits" de l’IA et ses dangers, le choix est vite fait, on privilège d’abord la gloire obtenue par cette IA invincible et dominante, porteuse d’espoirs hypothétiques...
IA et ses conséquences Il y a une fatigue vis-à-vis de la multiplication des supports numériques, des stimuli technologiques et des progrès fulgurants que permet l’IA. Les gens sont déstabilisés, leur position dans la société fragilisée et ils cherchent désespérément des soutiens qui peuvent les réconforter et même les éclairer. Le progrès technologique fait de nous des pantins influençables, robotisés par une IA et ses succédanées. D’où l’essor des «influenceurs-influenceuse», des figures notables charismatiques, des personnalités qui peuvent les guider. «Déconcertés par l’omniprésence informatique et du virtuel envahissant, les gens détachés de la réalité, sont à la recherche de mentors, de modèles et d’expériences réelles d’où le succès des conférences et des rencontres avec des personnalités.» (d’après un article sur «Les rencontres avec des personnalités» du 14 octobre 2024)
Conclusion...
Pages compilées : Grandes Menaces programmées de l’IA |
Conclusions finales
Face à l’avalanche d’articles concernant l’IA en vu de la faire accepter par le peuple en tant que réalité incontournable, à aucun moment il a été pris en considération l’aspect sociologique de cette entité ni la réalité de la société dans laquelle l’IA devrait s’inscrire. Or, toutes les publications visant à justifier l’introduction de l’IA omettent d’étudier la société dans laquelle elle se produira et de prendre en considération l’occurrence probable d’évènements susceptibles d’affecter gravement la société et ses habitants, conséquence de l’emploi forcené de l’IA avec une vision à très court terme. L’IA est devenue si omniprésente qu’elle a envahi presque tous les recoins de la société et les conséquences de son introduction intempestive dans nos vies nous laisse carrément pantois car nous n’avons jamais été préparé quant à ses implications. Comme ce sont surtout la grand industrie, la finance, les gouvernements et les opportunistes de tout calibre qui ont mis leurs intérêts propres en avant, ce sont eux qui sont aux commandes et jamais sous aucun prétexte ils les relâcheront même en sachant qu’ils mettraient en danger le développement même de l’humanité et la santé de la planète. Au final, le prix a payé pour l’IA est si lourd que tout l’argent du monde ne suffirait pas pour combler et réparer les dégâts prévisibles compte tenu de l’état d’esprit de nos dirigeants et l’état de la société comme décrite par de nombreux sociologues. Le temps est venu pour tempérer en quelle que sorte cet engouement et sidération malsaine pour cette technologie qui nous dépasse, le pire étant que celle-ci est entre les mains de seuls quelques manitous car pour le commun des gens, elle est complètement hors de notre portée. Pour nous consoler, nous n’avons accès qu’à sa version grand-publique (ChatGPT) où cela est devenue carrément un jeu dont les conséquences ne sont pas mesurables. Certes l’IA pourrait nous apporter des progrès formidables et fulgurants (et c’est justement là le problème) en médecine ou ailleurs mais cela ne compensera pas, et de loin, les usages autres qui seront possibles surtout entre les mains de ces quels qu’uns qui n’y voient que leurs intérêts et profits personnels et tout cela au détriment du reste de la société. L’IA est devenue omniprésente mais sans qu’on ait vu les conséquences de son introduction intempestive dans nos sociétés et sans avoir au préalable mieux préparer la société et les gens pour un emploi optimum. Comme c’est la grande industrie, la finance, les gouvernements et les petits voyous et leurs intérêts propres qui sont aux commandes, le revers de la médaille sera funeste pour le développement d’un humain social, conscience, participatif, en phase avec lui-même et les autres. Le pire étant que l’on va justifier et imposer l’IA au nom du progrès – que l’on ne peut arrêter – sans voir que ses multiples autres utilisations nous mèneront fatalement dans un mur si épais qu’aucune réglementation préviendra le désastre final. Il est donc primordial pour les scientifiques, les créateurs, les décideurs, les responsables politiques de rester vigilants à tous les niveaux et de prendre en compte les conséquences d’un mauvais usage de l’IA. Il faut qu’ils abordent explicitement la question de l’éthique de l’IA. Le problème est qu’il y a un manque certain de célérité à répondre à cette question primordiale et cela donnera fatalement la vision d’un futur où l’IA deviendra incontrôlable et agira de son propre gré et à notre détriment. Il sera alors bien trop tard pour prendre des mesures ou de créer des lois, des régles et des règlements pour nous protéger, d’autant plus que l’IA et ses promoteurs auront toujours une longueur d’avance sur nous... Que mes compilations, écrites sur la base d’articles concernant l’IA, soient l’avertissement nécessaire pour une réflexion solide non pas pour bannir ou interdire l’IA mais pour y mettre des cautèles telles que tout développement qui peut se retourner contre le peuple – ou être à son détriment – soit impossible ou, du moins, condamnable. Malheureusement, en consultant la loi que l’EU propose (Loi sur l’IA de l’UE), nous en sommes loin – même très loin – de ces cautèles car trop d’intérêts économiques et politiques sont en jeux et cela pour notre plus grand malheur. Nous devons lancer un cri d’alarme et inciter les gens à une réflexion sur notre devenir face à la technologie actuellement hors de portée du simple quidam. Que des publications telles que «L’Essor» ou tout autre magazine alternatif tel «solidaritéS» soient l’alarme qui résonne dans l’espoir que cela provoquera une remise en question de ce "progrès" qui deviendra sinon vite "infâme"...!!!
Conclusion... Au final, le prix payé pour l’IA sera salé car ses désavantages dépasseront nettement les avantages espérés compte tenu de l’état actuel du monde et de ses dirigeants. Bref, lisons attentivement entre les lignes de tous ces articles pour comprendre le fond du problème...
Pages compilées : Compilation d’articles concernant l’IA |
Que je pense personne ne prendra en compte...
«Faites en sorte que cela ne se produise pas»
Le pire se produira dans l’histoire à venir de l’humanité si nous laissons faire l’IA. L’IA nous permettra de jouer habilement des néologismes de la novlangue chère à George Orwell pour empêcher toute véritable réflexion sur cette question. Les mots «vérité, paix, santé, abondance, progrès» sont tous à double sens. Nous ne pouvons plus croire à un autre avenir possible dans cet univers répressif rendu possible par l’IA où toute forme d’expression personnelle est repérable et potentiellement suspecte. Une jeunesse éteinte dans un monde où le destin de chacun est confié à un algorithme doit nous faire réfléchir aux potentielles dérives de l’intelligence artificielle. Face aux écrans de vidéosurveillance, nous devons nous interroger sur les limites démocratiques de la généralisation de l’IA et de ses systèmes de reconnaissance faciale. l’IA nous fera aller jusqu’au bout de la nausée, elle deviendra l’incarnation du pouvoir aveugle, prête à sacrifier le peuple et la planète. L’état d’urgence, la peur, l’oppression, la méfiance sont permanents. Tout concourt à l’horreur génocidaire avec l’IA, son rythme, son omniprésence, son expression pastillant nos personnes, sa manipulation permanente transformant chaque homme en son propre ennemi. Au point que l’inhumanité gagne jusqu’aux derniers humains, capables de tout et de sang-froid reprimer tout opposant, tant la suspicion pollue l’ensemble des esprits. Nous devons rester en permanence sur nos gardes, le plus petit détail peut s’avérer fatal. Nous errons dans le chaos des idéaux effondrés, les carcasses de vies calcinées, les forteresses impénétrables de la logique IA. Nul repos n’est à trouver, pas même au plus profond des bunkers souterrains de la résistance.
tiré et paraphrasé (pour prendre en compte l’IA) d’après le «Journal de 1985», Xavier Coste |
Documents sur l’Intelligence Artificielle, robotique et cie
L’économie numérique transforme le monde - L’Essor Forum juillet 2018
The Malicious Use of Artificial Intelligence : Forecasting, Prevention and Mitigation - Future of Humanity Institute, feb. 2018
Et si l’intelligence artificielle était déjà hors de contrôle ? - Le Temps, 09 Janvier 2018
L’IA favorise la standardisation et non la diversité - PME Management & Mercato, 15 mars 2023
Comment positiver l’IA - compilation pour/contre
Troquer la démocratie contre les apps - et l’IA - LE COURRIER, 6 Mars 2023
Les Dangers de l’IA Compilation d’article concernant l’IA - G.P.T.
L’IA au scalpel - une technologie omniprésente - PME Magazine, 19 avril 2022
ChatGPT débarque sur le campus - 24heures - 03 mai 2023
Compilation d’articles - concernant l’IA par G.P.Taf, mars 2023
L’environnement social et humain - dans lequel on veut implanter l’IA par G.P.Taf, juil. 2023
Tout ce que vous voulez savoir - sur l’IA par G.P.Taf. - juin 2023
Créer l’intelligence elle-même - résumé de tous les clichés concernant l’IA - AFP, 20.03.2023
Il faut craindre l’IA - car les risques sont réels - 24heures - 30.03.2023
Les machines n’ont pas d’intelligence - Mais elles en auront - 24heures, 15 avril 2023
L’intelligence artificielle est déjà omniprésente - dans nos vies - Le Temps - 08.01.2018
Une technologie qui se met en garde - contre elle-même - PME Magazime, 28.04.2023
ChatGPT débarque sur le campus - La déferlante de l’IA - 24heures, 03.05.2023
Les machines n’ont pas d’intelligence - Mais elles en auront - 24heures, 15 avril 2023
Les robots auront-ils une âme ? - Le Courrier du samedi 15.07.2023
Le deepfake pornographique aux dépens des femmes - 24heures
Une critique médiatique du monde "métatique" - Le Courrier et Moins!
La notion de vérité est totalement absente de ChatGPT - La Gauche Anticapitaliste
David Revoy, un artiste face aux IA génératives - Framablog - juillet 2023
Grâce à l’IA beaucoup d’emplois seront détruits - PME magazine - 07.2023
L’IA au chevet de la santé mentale - 24heures du 28.08.2023
Les Cornucopiens sont parmi nous ! - Le Courrier - août 2023
La numérisation figure un changement de contrat social - L’Essor avril 2023
L’Intelligence Artificielle - les deux faces de Janus - L’Essor octobre 2023
Comment convaincre les gens - d’adhérer à l’IA
Quel futur l’IA - nous réserve-t-il ?
L’IA et la guerre - éthique et la guerre mentale - 24heures du 7 décembre 2023
Les dangers - de l’intelligence artificielle dans nos vies - Le Temps - Numérama - 2023
La face cachée - de l’intelligence artificielle - 24heures 12-2023
Mettre en question - les inventeurs de l’IA - L’Essor de décembre 2023
Une frappe guerrière n’est jamais - NON-intentionnelle - Le Courrier et 24heures 04-2024
La vérité selon l’IA - plus intentionnelle qu’on le pense - 24heures 07-2019
La Réalité virtuelle - l’IA et le réel matériel - L’Essor d’octobre 2024
Grandes Menaces programmées - plus présent qu’on le pense - PME magazine - octobre 2024
page compilée par G.P.T. - octobre 2024
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