Politique

Blocher

La Politique selon l'UDC


conception maniaco-bourgeoise de la politique




L'UDC, capitalisme total et guerre sociale

Les bons sentiments et la morale.

On ne combattra pas l'UDC seulement avec de bons sentiments et des injonctions morales. On ne la fera pas reculer par l'invocation de droits fondamentaux qui incarneraient une partie essentielle de la culture helvétique. On ne résistera pas à l'UDC en rappelant l'intérêt bien compris de "notre" économie, l'apport des immigrés-es aux comptes de l'AVS ou leur place dans un monde du travail où ils-elles occupent les emplois dont personne ne veut.

swiss-madeOn ne fera pas reculer l'UDC à coups de référendums et d'initiatives et encore moins en élisant des gens qui partagent le pouvoir étatique et mettent en œuvre (avec plus ou moins de mauvaise conscience et plus rarement encore de réticence) les politiques xénophobes traditionnelles dans ce pays.
Toutes les forces qui demandent, au minimum, davantage de respect et de souci pour la personne humaine font un travail utile. Mais cela ne suffit pas. Il faut précipiter la rupture entre l'UDC et sa base populaire. Pour cela ces secteurs populaires doivent trouver une aide organisationnelle, politique et culturelle pour identifier, faire reconnaître et défendre leurs intérêts. Les luttes quotidiennes doivent s'ancrer dans un travail de longue haleine pour construire une autre vision du monde et de la politique, de la communauté et de la transformation sociale.

Domination, conformisme généralisé et barbarisation des rapports sociaux.

Le système capitaliste, patriarcal et étatiste impose aux gens d'en bas une situation de déni, de souffrance et d'insécurité sociale. La base populaire de l'UDC subit elle aussi cette barbarisation des rapports sociaux. Entre la politique effectivement menée par l'UDC et certaines aspirations de sa base populaire il existe une situation de tension permanente. Elle peut provoquer des déchirements importants. Pour juguler ces tensions sur les questions sociales qui soulèvent des intérêts immédiats et concrets, l'UDC doit produire des dérivatifs puissants. Cela la pousse à radicaliser ses opérations xénophobes et racistes. Elle doit aussi renforcer sa proposition politique générale : état autoritaire, répression et contrôle généralisés, liquidation des conquêtes et des prote-ctions sociales, saccage des politiques et des mécanismes de redistribution, démantèlement du service public.
La politique générale de l'UDC est inséparable d'une exigence de soumission et de conformisme généralisé.

La lutte pour l'égalité sociale.

L'UDC doit être combattue en mettant au premier plan les intérêts et les besoins de tous-tes les do-minés-es, avec une exigence d'égalité sociale. L'égalité sociale appelle une lutte de longue durée qui vise une transformation radicale de la société mais elle se décline aussi en objectifs précis, en revendications spécifiques, et en luttes partielles. L'égalité sociale c'est l'égalité entre toutes les personnes, leur égale participation à l'institution de la société, au partage du pouvoir et à l'appropriation sociale des produits et des richesses. Seule une telle exigence peut permettre aux classes populaires et aux groupes sociaux dominés de se reconnaître dans un projet commun, de combattre ensemble, de s'émanciper des classes dominantes. Pour nous la pleine réalisation de l'égalité sociale exige un projet socialiste, démocratique, autogestionnaire et libertaire. Un tel projet se concrétise dans une politique de libération, de généralisation de l'action directe populaire, d'extension et d'approfondissement de l'auto-organisation. C'est un projet de travail politique capable d'accumuler efficacement des avancées sur tous les terrains. L'égalité sociale c'est le moteur et la tension qui font avancer nos luttes.

Construire la résistance populaire

L'essentiel de la politique de libération est hors de l'activité politique institutionnelle. L'important c'est la construction systématique d'une résistance populaire généralisée qui permette à tous les groupes sociaux dominées de trouver une communauté, d'arracher davantage de liberté et d'égalité et de forger ensemble un projet d'émancipation commun.
Une telle démarche implique que la résistance populaire rompe avec toutes les politiques de gestion du système, y compris avec les politiques social-libérales.
L'UDC incarne à la fois une stratégie politique et un projet pour l'institution de la société. Il y a nécessité d'opposer au projet et à la stratégie de l'UDC une alternative de transformation sociale. Celle-ci doit prendre en charge non seulement la défense, l'extension et l'approfondissement des droits fondamentaux et des espaces démocratiques mais aussi la généralité de la question sociale.
La résistance contre Blocher implique la lutte pour changer le sort des majorités sociales qui, à un titre ou à un autre, depuis une position ou l'autre (genre, origine, appartenance ethnique, appartenance de classe, âge, etc.), sont dominées, exploitées, aliénées, niées dans leur identité, et leurs droits. L'UDC dresse une alternative fondamentale à laquelle il faut répondre fondamentalement.

L'UDC aime les immigrés-es

L'UDC aime les immigrés-es. Pas seulement parce que les patrons UDC exploitent tous-tes les immigrés-es avec ou sans papiers, quel que soit leur statut, leur nationalité, leur origine ou la pigmentation de leur peau. Mais aussi, et plus généralement, parce que l'opposition mise en scène par l'UDC entre immigration et communauté nationale sert à conforter une identité illusoire et des solidarités imaginaires entre "nationaux". L'UDC propose à ses fractions plébéiennes une lecture du monde, des catégories pour décoder et interpréter la réalité sociale, une consolation pour leur état présent, une stratégie pour agir sur le terrain politique, un projet de transformation de la société.
L'UDC crée de puissants dérivatifs politiques, culturels et symboliques pour masquer à sa base populaire sa condition sociale réélle. Mais la soumission à l'ordre social et au pouvoir qu'elle demande à ses troupes est contrebalancée par l'appel à combattre les élites "cosmopolites". La question sociale est expliquée et traitée par le biais de l'abus et de la concurrence entre l'étranger et le national.

Boucs émissaires et élites "cosmopolites"

L'étranger et certaines "élites" (magma qui permet de tout ranger pour ne rien désigner de précis) sont les responsables de tous les problèmes, de tous les malheurs. Les élites parce qu'elles laissent les étrangers-es venir et s'installer. Les immigrés-es parce qu'ils viennent et s'installent. L'UDC vend le projet du retour à une Suisse traditionnelle qui "offrirait" à chacun-e la sécurité pour peu qu'il respecte l'ordre social, la hiérarchie et accepte son statut. L'immigration est déclinée en figures menaçantes ou criminelles. La dernière en date étant l'immigré-e naturalisé-e.
L'UDC veut ruiner toute possibilité d'organisation et de défense collectives des classes populaires. Elle veut ramener les pauvres et les précaires à une misérable assistance aux démunis-es, obligés-es de courber la tête et de faire allégeance pour mériter la charité publique. Elle mène la guerre sociale contre le salariat dans son ensemble, contre les classes populaires, contre tous-tes les dominés-es.
L'UDC masque l'insécurité sociale généralisée, la fragilisation de la vie des gens, le mouvement de précarisation de l'ensemble du salariat (y compris de ses couches les mieux qualifiées, payées et socialement intégrées) par la proclamation d'une insécurité n'ayant à connaître que de l'action pénale et policière. Cette insécurité prend chaque jour plus clairement des connotations d'une criminalité ethnique et raciale. Immigrés-es, pauvres, précaires, prolétaires...

L'UDC contre la liberté

L'UDC veut briser les espaces démocratiques conquis par les classes populaires. Toutes les libertés qui ont facilité la construction d'organisations, de communauté et de culture populaires doivent être saccagées. L'état d'exception imposé à des fractions entières de l'immigration préfigure le conformisme généralisé et la répression rampante pour touTEs. Mise au pas, mise au silence, politiques d'exception, impossibilité de construire des organisations de défense des classes populaires, tel est le vrai programme de l'UDC. Même si cette mise au pas avance masquée, sous les oripeaux d'une dénonciation hargneuse des élites cosmopolites, des abuseurs-euses, des étrangers-es, des dominés-es.

Les bourgeois aiment l'UDC

La bourgeoisie a besoin des immigrés-es aussi précaires et privés-es de droits que possible. L'UDC les lui procure. Les blochériens font de l'immigration un thème-clé de l'espace public. Du coup, tout est de la faute des immigrés-es. Les classes dominantes qui détiennent le pouvoir et exploitent n'ont plus aucune responsabilité.
L'UDC n'est pas simplement un parti xénophobe et /ou raciste. Elle n'est pas non plus une formation classique de type fasciste ou nazie. Elle est à la fois un parti d'assaut et un parti de refondation sociale. La base populaire est un atout essentiel pour ce parti bourgeois dans sa stratégie et son projet L'UDC lutte pour un projet de capitalisme total. Il implique la soumission politique, sociale, culturelle et idéologique des classes populaires à un ordre qui postule qu'on ne peut combattre les classes dominantes mais aussi que leur domination est légitime et seule apte à protéger le pays, la société, les personnes.
Il faut d'autre part pointer un mécanisme particulièrement pervers. L'UDC utilise sa rhétorique anti-immigration ou anti-mondialisation (notamment sur le thème européen) pour imposer une nouvelle répartition du pouvoir entre les divers clans bourgeois. Le parti de Blocher mène dans les faits une politique favorable à la globalisation capitaliste. Il abandonne simplement aux autres formations bourgeoises certaines tâches, dans une division du travail évidente.

L'UDC n'est pas contre les immigrés-es mais contre les droits des immigrés-es.

L'UDC n'a aucune intention d'expulser massivement des immigrés-es. Sa politique procède par une action répressive sélective, "exemplaire", ponctuelle. Elle sert à mettre les immigrés-es sous le talon de fer, à les fragiliser, à mettre des obstacles dans la voie de leur organisation et de leur entrée en lutte. L'UDC n'est pas contre les immigrés-es mais contre les droits des immigrés-es. Son problème c'est de cultiver la fragilité et la précarité de l'immigration pour pouvoir mettre au service du capital une certaine force de travail taillable et corvéable à merci. Et cette action convient à merveille au patronat.
L'UDC passe des immigrés-es aux "abuseurs-es", des abuseurs-euses aux délinquants-es (les sans-papiers sont définis par la droite comme des délinquants économiques), inventant des populations criminogènes, une délinquance socio-ethnique, agitant les peurs et les angoisses des gens. Tout cela sert d'écran et de dérivatif. Les immigrés-es sont présentés-es comme producteurs d'insécurité, en concurrence avec les membres de la communauté nationale. Cette entreprise systématique de disqua-lification , l'UDC la mène conjointement avec l'essentiel de la droite bourgeoise. C'est une politique d'État traditionnelle. Elle ouvre la voie à l'extension de politiques d'exception visant des catégories et des groupes sociaux entiers. Leurs droits fondamentaux sont limités. Parfois, ils n'ont plus de droits. Les NEM sont la figure la plus spectaculaire de ce processus. La bourgeoisie, toute la bourgeoisie et non seulement l'UDC, mène cette guerre sociale. Cette lutte exacerbée et radicale des dominants-es contre les dominés-es ne vise pas seulement les plus pauvres, les plus précaires, les plus fragiles. Elle constitue une politique de précarisation et d'asservissement de tout le salariat.

Coexistence pacifique avec l'UDC ?

Le projet de l'UDC est celui de toutes les classes dominantes de ce pays. Certes, il y peut y avoir entre les diverses forces politiques de la bourgeoisie des nuances, des différences tactiques, des objectifs plus ou moins nuancés. Mais l'essentiel est que toute la droite économique, culturelle et politique est alignée sur l'UDC pour mener la guerre sociale. Toutes les forces bourgeoises tirent parti de l'action de l'UDC pour faire avancer les intérêts généraux des classes dominantes, pour accroître l'exploitation.
La gauche de gouvernement et de paix sociale est directement associée à la politique menée contre les classes populaires et l'immigration. Elle gouverne, elle tire aussi parti du système, elle met en œuvre les politiques dites néo-libérales ou ultra-libérales. Le social-libéralisme a abandonné les classes populaires à leur sort et agit pour empêcher l'émergence de résistances et d'organisations. Cet abandon explique largement la séduction de l'UDC sur des secteurs populaires.
De la gauche classique, politique ou syndicale, seule une petite partie tente de résister à la bourgeoisie. Le réformisme traditionnel est isolé et affaibli. La gauche qui se veut radicale, de résistance, voire révolutionnaire, doit cesser de privilégier le terrain institutionnel et mettre ses forces dans la lutte sociale, dans la construction d'organisations populaires pouvant appuyer les démarches de libération et d'émancipation sur tous les terrains, sur tous les objectifs, pour toutes les revendications de l'égalité sociale.

Oser lutter !

La lutte contre le racisme et la xénophobie, contre le soft-apartheid d'Etat, contre le déni des droits fondamentaux, est inséparable de la résistance face une bourgeoisie en guerre sociale. Les classes dominantes mènent une évidente politique de classement et de division des dominés-es. Mais cette politique n'est qu'un outil pour l'asservissement généralisé des classes populaires.
La lutte pour l'égalité sociale est par excellence le terrain sur lequel se construit la communauté des dominés-es et des exploités-es. L'affirmation d'une alternative contre le capitalisme et le pouvoir des classes dominantes est une nécessité incontournable pour donner à nos luttes leur sens plein et aller de l'avant.


Action directe populaire et auto-organisation !
Lutte sociale contre l'asservissement !
Socialisme et liberté !

OSL - Résistance




La clé de la victoire de l'UDC

L'INVITÉ 24 Heures | 16 Octobre 2007 |
ERIK VERKOOYEN, ÉCRIVAIN ET COLLABORATEUR UNIVERSITAIRE

«À force d'abuser de mots comme racisme ou xénophobie, nous les vidons de leur substance»

heilCe dimanche, l'UDC va encore progresser et je ne serais même pas surpris si le seuil des 30% était franchi! Ce n'est pas ce qu'annoncent les sondages ou les spécialistes, qui eux disent que le potentiel électoral du parti est épuisé. Mais c'était le même scénario il y a quatre ans déjà. Pourquoi cette poussée? Parce que ses farouches adversaires ont été tondus comme des moutons et sont tombés dans tous les pièges tendus! Que ce soit à Lausanne ou à Berne, le même pathétique étalage de haine des soi-disant défenseurs de la démocratie, confirmant la justesse du dicton «honni soit qui mal y pense» (ou, si vous préférez la version infantile, «c'est celui qui dit qui l'est») car opposant l'intolérance et la haine à ce qu'ils croient devoir dénoncer comme haine et intolérance, favorisant le fascisme en s'imaginant le prévenir !

Qu'en a pensé notre quatrième pouvoir (le lobby journalistique autrement dit)? Bien sûr, il blâme ces extrémistes qui font le jeu du parti qu'il bannit. Mais il ne les dénonce pas vraiment non plus. Impartial comme il se doit, 50 néonazis paumés qui organisent un concert privé en Valais l'inquiète bien davantage que 500 activistes d'extrême gauche qui mettent la place Fédérale à sac! Les rouges-verts-noirs? Non, pour les coupables, on hésite entre la police et l'UDC elle-même! Franchement, quelle idée de faire une manifestation de droite! Décidément, la Suisse ne fait jamais rien comme les autres; cherchez un pays au monde où le plus grand parti ne pourrait organiser une marche électorale dans la capitale...

Drôle de pays, me disais-je d'ailleurs, en y débarquant de ma Suède natale. Ils ne connaissent ni leur hymne national, ni le nom de leur président! Et, en six ans d'études secondaires, la seule chose que j'ai appris de son histoire était l'épisode du Sonderbund. Page d'histoire qui est d'actualité, car une nouvelle ligne de fracture se profile à l'horizon si nous n'y prenons garde. Alors, j'invite tous les gentils bien-pensants à appliquer leur dogme de tolérance à la lettre, de cesser les amalgames et les procès d'intention permanents, de faire un peu de gymnastique mentale avec leur petit prêt-à-penser. A force d'abuser de mots comme racisme ou xénophobie, nous les vidons de leur substance.

Il faut reconnaître une fois pour toutes qu'il existe un malaise identitaire, perceptible et réel. Pas seulement chez nous. Voyez le virage politique chez nos voisins. En Scandinavie, ce paradis progressiste, les partis similaires à l'UDC montent en puissance, là aussi. Aux Pays-Bas, champion historique de la tolérance, le discours politique a drôlement changé depuis l'assassinat du cinéaste Theo van Gogh. Ici, depuis mon arrivée, je constate une détérioration sensible de la sécurité - et donc de la qualité de vie - liée surtout aux flux migratoires. Voilà pour planter le contexte. A partir de là, j'ai toujours été contre la haine sous toutes ses formes. Mais, pour l'instant, comme c'est le cas dans les autres pays d'ailleurs, j'observe qu'elle émane essentiellement du camp de ceux qui préconisent la fraternité universelle. L'idéologie n'a jamais fait très bon ménage avec la réalité.

© 24 Heures


Des critiques pleines d'arrière-pensées

PRESSE ÉTRANGÈRE

On peut s'étonner de lire, dans la presse internationale, les attaques contre la Suisse accusée de xénophobie, sinon de racisme. Alors qu'elle a accumulé ces trois dernières décennies cinq à dix fois plus d'étrangers et de réfugiés qu'aucun des pays où sévit cette presse.
Comme toujours, le problème est ailleurs. Les "maîtres du monde", les mondialistes sont conscients qu'un pays démocratique, où le peuple a son mot à dire dans sa conduite, n'est pas concevable dans un gouvernement global. La "démocratie" parlementaire est une nécessité pour eux.
Le peuple doit se contenter d'élire, ou plutôt de cautionner les parlementaires choisis et avancés par les partis et les lobbies. Ensuite il n'a plus rien à dire. Il est plus facile aux "maîtres du monde" de suborner une majorité des quelques centaines de parlementaires, déjà programmés, que de convaincre les millions de citoyens avec leur diversité et leur autonomie. Ce qui est absolument nécessaire dans la démocratie directe où le peuple peut remettre en cause (presque) toutes les décisions du Parlement et du gouvernement, par voie de référendum ou d'initiative.
Les mondialistes le savent et notre élite est complice. Il faut donc naturaliser le plus d'étrangers de culture politique parlementaire pour parvenir, à terme, à ce changement. Ces néo-Suisses, majoritairement ignorants de l'histoire de leur nouvelle "patrie", voteront ce changement sans états d'âme. Ceux qui s'opposent à cette aliénation du peuple indigène sont traités de xénophobes et de racistes. La réaction de la presse internationale est donc compréhensible, puisque toute dans les mains du capital mondialiste.

Ernst Truffer,
Sierre


La vraie Suisse

CAMPAGNE DE L'UDC

Réserver la Suisse aux seuls Suisses authentiques est une entreprise dont nous ne pouvons contester la légitimité. Nous devons donc envisager l'expulsion, ou lorsque ce n'est vraiment pas possible au moins la privation des droits civiques, pour tous les étrangers (et leurs descendants) venus au cours des siècles s'installer chez nous et manger notre pain.
Pour le canton de Vaud (qui n'a été rattaché à la Suisse, sous forme de colonie – bailliage qu'en 1536, mais c'est un détail), il s'agit des ethnies ou des groupes suivants: tous les réfugiés actuels venus du monde entier, les ressortissants de l'Union européenne qui profitent de la libre circulation, les ouvriers italiens des années 1950 à 1960, les réfugiés anticommunistes tibétains (1959), hongrois (1956), ou ayant réussi à franchir le rideau de fer, les rescapés des camps de concentration, les antinazis et antifascistes et les soldats anglais et américains prisonniers évadés d'Allemagne lors de la dernière guerre, les Juifs persécutés, les indépendantistes italiens du Risorgimento, les bonapartistes, jacobins et monarchistes français selon les époques, les Réformés persécutés lors de la Révocation de l'Edit de Nantes, les Burgondes, les Romains, les Helvètes et les Tigurins, les agriculteurs du groupe de Cortaillod, et les prédateurs nomades du groupe de Cro-Magnon (à Villeneuve).
Nous nous retrouverons alors avec fierté entre nous, les seuls vrais Suisses, les Suisses authentiques, ceux qui forment le peuple suisse. Nous, les descendants directs des habitants de la Grotte de Cotencher. Des Néanderthaliens.

Daniel Monthoux,
Lausanne


Moutons blancs, mouton noir

Revenons sur ce sujet si vous le permettez, car un détail, me semble-t-il, a échappé à tout le monde.
Le mouton noir a été chassé.
UBSRestent donc les moutons blancs.
Si vous retranchez l'adjectif, il reste alors les moutons tout court, c'est-à-dire nous !
N'est-ce pas cela que désirent précisément les auteurs de cette affiche et tous ceux qui s'en rapprochent: que nous soyons des moutons bêlants, au service d'une idéologie de repli à travers laquelle ils peuvent exercer leur pouvoir ?
Sommes-nous des moutons ou des êtres humains débarrassés de la peur, capables de faire face intelligemment et avec bon sens aux défis du monde actuel, et ceci, tout en maintenant nos propres valeurs ?
Notre pays ne doit pas être un foyer d'exclusion. Quand nous excluons, nous nous trahissons nous-mêmes.
Pensons-y.

Simone Devantéry,
Moudon


FAIBLESSE COMPLÈTE !

COMMENT BLOCHER A AMOLLI PRESQUE DÉFINITIVEMENT LE GÉNIE DE LA SUISSE, ISSUE DE LA RACE DÉPLORABLE DES CAPITALISTES, TOUS MARCHANDS DE SAVON ET DE MENSONGES !

campVoici qu'est venu parmi nous prêcher le faible d'entre les faibles, le trouillard d'entre les trouillards, le sot parmi les sots, le plus dégradé moralement parmi les plus dégradés: Christoph Blocher !
Encore lui !

Un peuple abâtardi dans son instinct de vie, dégénéré, incapable même de Christianisme, ne pouvait qu'offrir à l'Europe le spectacle le plus piteux qui soit: un FAUX chef.

Un chef qui, par la médiocrité relâchée de ses instincts, et sa propension infinie à mentir sur la vitalité desdits instincts arrive peu à peu par la chimie politique de la propagande à inverser toutes les valeurs.

Ainsi la puissance intellectuelle est-elle devenue... l'apanage de la gauche, ces doux rêveurs, que la révolution conservatrice va associer à tout ce qui nuit à l'effort des petits nains assemblés !

Ainsi la puissance musculaire est-elle même niée devant la puissance de l'argent, qui nécessite seulement un certain sens de l'agiotage, une certaine préoccupation d'exiger de l'argent à la suite de son effort.

Ainsi la puissance spirituelle doit-elle se résigner à prier pour ceux qu'on déporte et à laisser déporter. Après tout, ce qui est l'affaire de notre volonté et de notre solidarité, n'est-ce pas l'État qui s'en occupe ?

Ainsi les vertus mêmes de la droite sont-elles amoindries: on peut désormais péter et être vulgaire, c'est de la droite! On peut faire semblant de se prosterner devant une icône: c'est de la religion. On peut faire semblant de croire à la patrie: ce semblant de copié- collé de vague fantôme suffit.

Ainsi les vertus de gauche sont-elles associées à une dégénérescence fictive: celui qui est de gauche, il perd son temps à faire la charité, il devrait claquer son argent pour lui seul, il se préoccupe inutilement du bien-être! Ha, mes frères! Voici l'évangile de Blocher: la charité commence et finit par soi-même, et chaque individu est un monde en soi! Magnifique petit monde. Il se prend lui-même pour fin et s'endort satisfait.

Voici que le patriotisme lui-même est détourné! Il suffit de brandir un drapeau suisse et voilà qu'on est Suisse! Attention: il faut pour cela être un vrai Suisse. Un vrai Suisse, c'est un faux qui bombe le torse et fait semblant d'être vrai. Un vrai Suisse, c'est un quelconque singe armé d'un drapeau suisse, qui mésuse provisoirement de son intelligence, point nécessaire.

Car le communisme retourné donne Blocher à l'évidence! Le grand grand parti récite sa messe perpétuelle à son chef. Et à son tour, le chef pense pour tous les citoyens, ce qui fait que toute vertu, toute participation patriotique ou sociale à la Suisse est inutile: Christoph pense pour nous.

Le sens traditionnel de la révolte, de la contestation contre l'étranger, qui fonda les bons Suisses, disparaît. On ne conteste plus la domination du bailli Blocher: on envoie seulement deux ou trois policiers déplacer deux ou trois mendiants, et le tour est joué.

Protester, la vertu suisse! Voilà qui est vertu à jamais endormie, car le chef pense pour nous. Il appauvrit les uns, il enrichit les autres, et tout doit tourner autour de lui: médias, petits nains, et chuchotements !

Apeurés, apeurés! Timorés! Désormais au fond de leurs petites cavernes, les Suisses se disent: chut! Es-tu sûr que le chef qui nous protège, ne nous en voudrait pas si nous protestions? Après tout, à quoi bon protester! Nous avons notre petit gâteau pour le jour et notre petit gâteau pour la nuit: oublions ce fâcheux désir de protester.

Le plus faible d'entre tous les Suisses, l'incarnation de la faiblesse morale, spirituelle, intellectuelle, enfin politique, a réussi à passer pour le courage même: voici la mascotte des Suisses réduits à leur plus simple expression, le grand génie de la vulgarité, celui qui nous tape sur l'épaule en disant : Grandeur? Surtout pas! Moi-même, je suis prudent dans la grandeur. Je me contente de compter mes sous et de penser à moi.

Le plus paresseux d'entre tous, celui qui punit les paresseux et diffuse l'image d'un homme qui travaille plus que les autres! Certes, il travaille beaucoup, et il pense moins: le travail, ce n'est pas fait pour penser !

J'ai nommé: le putsch du roi des faibles sur les forts de la Suisse, cantonnés désormais à ces poches exotiques que sont: les institutions d'entraide, les partis de gauche, les églises, les institutions culturelles, la culture à la maison, sauf là où règne une bonne ménagère.

Voici le peuple le plus fort du monde vaincu par la force la plus forte jamais déployée de sa plus intime faiblesse !

Je vous enseigne l'évangile de la médiocrité: courez au secours de votre propre médiocrité, on vous paiera assez tôt pour l'assumer, puisqu'on l'assumera à votre place.

Résignez-vous! Ne désirez jamais plus rien de grand! Abdiquez, et si vous n'êtes pas frustré, on vous enseignera l'art de la contestation modérée et feutrée, car un espace est prévu: il y a un temps pour contester, et il y a un temps pour agir – pour obéir.

Je vous enseigne l'art du silence, de la lâcheté, de la petite protestation à la petite semaine: taisez-vous! Ce sera beaucoup plus confortable, et tout ira beaucoup mieux ainsi, en allant beaucoup plus mal.

À ceux qui nous reprochent de faire la guerre à la société,
nous répondrons: la vie suppose le combat.
Nous rétablirons le combat dans l'autre sens,
c'est-à-dire la réponse des opprimés aux Détenteurs du capital,
la réponse des prétendus faibles aux mécanismes mis en place par les forts,
et la réponse du civisme solidaire à la lâcheté...

Pristoche Z. Reyem
plus social-démocate que jamais
espérant la chute prochaine du précédemment nommé,
espoir dans l'ordre du raisonnable


MÉPRISE COMPLÈTE !

!!!! Et le voici en chair et en os - bloch le moche !!!!

blochObservez attentivement cette gueule de ruminant, cette mâchoire surdimensionnée, ce nez tordu, ces yeux féroces – ce sont tous les signes d'une intelligence suprême et supérieur à la sauce helvétique...???

Remarquez, si ce pays est à l'image de ce fou, alors je crains que notre temps soit révolu et qu'il serait malin de s'y prémunir car nous risquons de devenir à son image si nous ne faisons pas gaffe. Avez-vous remarqué la quantité de gens comme lui qui courent les rues, qui baffrent dans les restos clean, qui hurlent dans les stades de foot? On en voit partout et à tous les étages !

Sauvez nous de ces patriotes con-pétants, de ces appartenances douteuses, de cette image cauchemardesque issue des bas-fonds et scories de cette nation magnifiée par des nationalistes patriotiques et machistes aux mentons trémolos, image qui me hantera pour toujours...

Et dire qu'on va ouvrir un camp de détention pour excités mais je ne comprends pas pourquoi le premier prisonnier ne serait pas ce bloch le moche qui fait peur aux coins des bois et des stades de foot !!

On veut enfermer les contestataires mais ce bloch lui, il peut toujours courir !

MEUUUUUHH !!!

BLANG - BLONG - BLENG !!!


Et je te souhaite malgré tout une bonne journée !!!

Gorge




Blocher est parti mais son avatar qui le remplace est encore pire !

Pour preuve, ces quelques citations tirées de son livre «Ma maison, ma Suisse», où Maurer a détaillé quelques-unes de ses idées politiques :

MaurerOn peut y lire que, en autre: «Je trouve faux qu'une femme travaille et que l'État doive s'occuper de ses enfants. C'est le déclin de notre société !». Que «l'assurance-invalidité est un tonneau sans fond». Que les «femmes et la protection de l'environnement n'engendrent que des coûts». Qu'il est résolument opposé à l'avortement, au partenariat enregistré et à l'euthanasie, qu'il s'élève contre l'harmonisation des allocations familiales et, par conséquence, il est contre la «participation de l'État aux crèche». Que la politique d'aide au développement de la Suisse, pourtant si faible, «est beaucoup trop chère». Que la gauche «tend ses doigts crochus» vers l'argent des Suisses, et «représente les profiteurs de l'État, les abuseurs sociaux». Lui qui qualifiait il y a peu Eveline Widmer-Schlumpf, sa désormais nouvelle collègue, «d'appendice qui doit être éliminé», et le système de concordance de «lupanar douillet», accède maintenant au Conseil fédéral. Certains observateurs y ont vu un retour de «l'aile dure» de l'UDC au gouvernement. Ce serait considérer Eveline Widmer-Schlumpf comme une «modérée». Or «l'appendice» prépare un durcissement des conditions d'asile, sous-entendant que son prédécesseur Blocher se serait montré trop laxiste sur le sujet !!

Ce n'est que par pure coïncidence que cet homme a été élu au Conseil fédéral le jour anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme !

Dans cette drôle d'Helvétie qui va à vau l'eau depuis que Blocher est là pour la conforter dans son marasme, le vampire chauve de l'udéssé vient en prime comme carte de visite internationale, même s'il n'est plus possible de cacher l'indécence et le ridicule.

On n'est vraiment pas gâté par notre Conseil fédéral! Qui peut se souvenir d'une galerie aussi piteuse que celle qui est élue actuellement? On peut partager le désappointement de Zysiadis après cette élection qui n'en fut pas une. On vit vraiment un noir tunnel. Outre que ce Maurer n'a aucune envergure d'homme d'État visionnaire et de citoyen dévoué, il n'est qu'un vil propagandiste, comparable, toutes proportions gardées, à ce que fut un Julius Streicher pour les nazis. Dire que la Suisse n'avait pas le choix... cela fait rire, tout simplement. Bien sûr qu'on pouvait élire cet autre bonhomme UDCiste, ce Hansjoerg Walther, c'était au moins une nuance de gris en moins dans le pire. Là... le parlement a péché par indulgence. Trop d'indulgence amène des erreurs électorales comme celle-ci.

On peut se consoler en se disant que les autres Conseillers fédéraux ne sont pas beaucoup mieux. Mais là, c'est vraiment trop, on ne sait plus que penser. Quelle complaisance à vouloir afficher une telle galerie de caricatures !
Il y a aussi cette clause d'exclusion, prévue par l'udéssé pour tout candidat qui se présente contre le candidat officiel. C'est un peu fort, non? Cela rappelle les grandes heures du parti communiste d'Union Soviétique. Cela montre à quel point ils sont fanatiques, comme dit Suzette Sandoz, et dans des temps de malheur social, être gouvernés par des gens qui écrivent ce qui a été cité ci-dessus, c'est être à bien mauvaise enseigne.

Tout ce qui peut consoler, c'est de se dire: ce sera la dernière fois que la Suisse mettra les pieds dans le bourbier aussi profondément. Après, elle sera peut-être fatiguée de séjourner dans le bourbier et de s'y vautrer narcissiquement. Espérons que Widmer-Schlumpf et ce petit chauve soient nos dernières images de ce que nous avons connu de pire, après quoi... Après quoi, le PS et les Verts pourront partir à l'assaut du Conseil fédéral, et cela ira mieux !

La démagogie est un instrument de conquête, mais après la conquête, s'il n'y a eu que démagogie, tout s'en va !
Et tant mieux.
Qu'ils s'en aillent mais vite !

Nous devons être d'accord: tant qu'il y aura majorité de droite, la Suisse ira mal.
Surtout, par le temps actuel.
C'est que... Voter un parti qui joue la politique du pire, ce que Neyrinck a bien démontré, et qui stimule le ressentiment des gens tout en aggravant la situation sociale, et dirige ce ressentiment vers des cibles faciles et populistes à travers sa propagande raciste – voter un tel parti, c'est vouloir sombrer.
Il n'y manque pas: la Suisse sombre socialement. Le reste est sans importance. C'est à la culture et à la qualité de vie sociale qu'on sonde un pays: alors là...
Que l'on revienne la culture et solidarité: on verra après !

Réjouissons-nous simplement de voir partir ces gens! De leur future défaite électorale! Avant cela, rien d'autre à faire que de patienter, et de faire, mais moins que ce qu'on aimerait.

Vive un peu plus d'humanité et de tolérance !
Vive la fin du mépris. Il faut garder cet espoir eschatologique, malgré ce qu'est la nature humaine, sinon on restera dans le jargon droitier consistant à dire que tout est bien comme tout est et qu'il ne faut surtout rien changer, etc. au nom de je ne sais quelle prétendue lucidité – le conservatisme est une attitude, pas une lucidité.

CAM-GP - le 10 Décembre 2008 - l'élection d'un Conseiller fédéral UDC pure souche




on gueule !

compilé par Georges Tafelmacher




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