Il y a un vrai problème qui se profile où les pacifistes sont attendus – celui des drones pour faire la guerre à distance sans pertes humaines (de son côté s'entend !) ni engagement de ses troupes sur le terrain.
compilation : Georges Tafelmacher
Depuis des bunkers enterrés dans le désert de Mojave près de Las Vegas USA, des "pilotes" de l'US Air Force pilotent sur une console avec joystick des drones volant au-dessus de l'Irak et de l'Afghanistan.
Confortablement installés dans un fauteuil ergométrique à une distance de 12'000 kilomètres du front de bataille, ils lancent des missiles contre des supposés "insurgés" le jour (la nuit en Irak !) et le soir ils rentrent tranquillement chez eux auprès de leurs femmes et enfants en toute bonne foi convaincus d'avoir fait une bonne journée de travail et d'avoir fait avancer la paix en livrant une guerre dite "juste" contre les "ennemis" de la "liberté" qui, semblerait-il, veulent détruire jusqu'au dernier américain... Mais ces "pilotes" se rendent-ils compte qu'en fait ces "insurgés" ne sont que des citoyens luttant aussi pour leur liberté et pour la libération de leur territoire de ces armées étrangères qui, depuis le début du 19ième siècle, tentent de soumettre les clans afghans à la loi de la modernité occidentale supposé "supérieure". Par nos moyens militaires et l'envoi de l'armée "la plus formidable" qui ait jamais existée (Bush jr. dixit et repris par Obama !!), nous montrons au monde entier que ce sont nous les vrais barbares !
Ces faits et ces agissements sont justifiés au nom de la liberté et d'un droit à l'autodéfense mais à aucun moment ces termes ont-t-ils été définis par rapport aux besoins fondamentaux des gens et de leurs aspirations à vivre selon leur bon droit. Cette définition a été faite uniquement par rapport aux besoins de sécurité économique et militaire des quelques nations qui croient que le monde est à leur commande parce qu'ils seraient "plus développés", plus "civilisés", plus "juste" que ces barbares sanguinaires qui utiliseraient le terrorisme pour faire avancer leur cause forcement "totalitaire".
nouvelle légitimation de la guerre
L'utilisation des drones (aériens ou terrestres) a permis une nouvelle légitimation de la guerre car en soustrayant le facteur humain soit le soldat, on enlève ainsi l'émotion que suscite la perte de ces "chers boys" partis "défendre" la nation, vecteur de la pression anti-guerre américain. L'utilisation des drones a surtout permis de mieux tolérer l'idée même de guerre et a ainsi ôté aux mouvements pacifistes les motifs de rejet de la guerre que sont les retours des soldats tués au front dans leurs fameux sacs en plastique noir, le bombardement par des missiles tirés d'un drone sur une noce où la présence quelques soi-disant "insurgées" aurait été "signalé" ne provoquant aucun état d'âme dans le publique de ladite nation. Mais le pire est que les Conventions de Genève et le droit concernant la conduite de la guerre sont bafoués car il est matériellement impossible de savoir si une "cible désignée" est réellement un "ennemi" et si sa mort par missile guidé d'un drone ne serait pas un exécution extra-judicaire. Comme il n'y a pas de témoins sur place pouvant produire un rapport amenant à une condamnation si jamais des limites seraient franchies, il n'y a aucune crainte quant à une possible dénonciation de crime de guerre !
Les drones arrangent bien les choses: plus besoin de se justifier en cas de "bavure", c'est une machine qui a opéré et on considère que l'opérateur peut se tromper car à cette distance, il est difficile de reconnaître l'ennemi et puis que comme dit l'adage «le risque zéro n'existe pas !», ces dommages collatéraux font partie de cette logique militaire du "job to be done" (le travail à faire) pour "réduire" la menace et éliminer "the bad guy" (le méchant, sous-entendu que "the good guy" est soi-même !). Ce serait le prix à payer pour "défendre" nos "valeurs" et nos styles de vie. Il se trouve qu'après analyse, les attaques suicides ne sont que la réponse du pauvre à ce type de raisonnement où puisque les missiles viennent du ciel, alors Allah guide les valeureux guerriers et leurs ceintures explosives comme le type dans son bunker sous le Mojave guide ses drones !!
Nous pouvons affirmer qu'à chaque attaque d'un drone, il y aura une réponse sous la forme d'une bombe suicide dirigée contre les parties les plus vulnérables du dispositif militaire, soit les checkpoints et autres casernes de recrues ou les marchés où se concentrent les policiers et militaires occidentaux.
Ce problème étant particulièrement significatif et démontrant le caractère perfide du raisonnement militaire, il est plus que nécessaire qu'une discussion basique autour de ce sujet soit agencée au plus vite !!
L'heure est grave
L'heure est grave et nous espérons qu'une indignation nationale se mettra en place pour lutter contre ces drones et les relations militaires qu'entretiennent la Suisse et Israël.
pour le GSsA - Pully
Georges Tafelmacher
tél : 021 728 65 71
La robotisation aérienne est illustrée par les fameux drones qui dans un premier temps servaient essentiellement à survoler un territoire afin d'en retransmettre des images en temps réel, par exemple lors d'un engagement terrestre, avant de devenir des avions de combat sans pilote. Désormais il est fort question de drones terrestres, notamment des véhicules blindés télécommandés autonomes, dotés d'un armement adapté. II est évident que les problèmes actuels, en liaison avec les Talibans, AI Quaïda et autres organisations terroristes, constituent un ferment fécond pour ce genre de développements.
lire plus du Chef d'escadron Jean-Louis Vélut
ENJEUX - L'usage des engins sans pilote, qui bouleverse les règles de la guerre, ne suscite pas de rejet massif dans l'opinion en Occident, alors que les attentats-suicides apparaissent comme le sommet de la barbarie.
Le philosophe Walter Benjamin a réfléchi sur les drones, sur les avions radio-commandés que les penseurs militaires du milieu des années 1930 imaginaient déjà. Cet exemple lui servait à illustrer la différence entre ce qu'il appelle la «première technique», remontant à l'art de la préhistoire, et la "seconde technique", caractéristique des industries modernes. Ce qui les distinguait à ses yeux était moins l'infériorité ou l'archaïsme de l'une par rapport à l'autre que leur "différence de tendance": «La première engageant l'homme autant que possible, la seconde le moins possible. L'exploit de la première, si l'on ose dire, est le sacrifice humain; celui de la seconde s'annoncerait dans l'avion sans pilote dirigé à distance par ondes hertziennes.»
ONU - Un moratoire sur les machines de guerre totalement autonomes est envisagé
Faut-il vraiment confier à des robots le pouvoir de vie ou de mort sur les êtres humains ?
Faut-il s'autoriser à développer des armes de guerre capables de sélectionner une cible et de "décider" de l'abattre sans l'intervention d'un opérateur ?
Aussi surréalistes qu'elles puissent vous paraître, ces questions ne sont pas tirées d'un quelconque film d'anticipation, mais d'un rapport des plus sérieux discuté ces jours-ci à Genève, dans l'enceinte du Palais des Nations. Un moratoire d'urgence est même réclamé par un rapporteur spécial de l'ONU. Et une coalition d'ONG fait déjà campagne pour interdire purement et simplement les "robots tueurs", un peu comme on avait réussi à bannir les mines antipersonnel. Bref, la réalité a rattrapé la science-fiction. Des experts en robotique affirment que l'humanité est à la veille d'une révolution technologique qui va bouleverser l'art de la guerre... et la nature de nos sociétés. Les précurseurs de ces assassins du futur sont déjà déployés sur le terrain.
Polémique...
C'est un glaçant récit de guerre, mais dont les acteurs n'ont jamais foulé les champs de bataille.
Pendant plus de cinq ans, Brandon Bryant a combattu enfermé dans un container de la taille d'une caravane, au fin fond des États-Unis. «Il suffisait qu'il presse un bouton au Nouveau-Mexique pour qu'un homme meure à l'autre bout de la planète» résume le journaliste du quotidien allemand Der Spiegel dans cette captivante enquête sur les pilotes de drones dont Courrier international propose une version française cette semaine.
Manasseh, l'un des fiefs d'Al-Qaida, est souvent pris sous le feu des avions sans pilote américains. Obeiraq, le village voisin, n'est pas touché directement, mais si la guerre est ailleurs, elle règne, omniprésente, dans les têtes des habitants
Depuis un an, la province d'Al-Bayda, frontalière, est pilonnée sans relâche par les «avions sans pilote» américains. Les forces armées yéménites n'en finissent plus de faire le siège de Radaa et de Manasseh, les fiefs d'Al-Qaida dans l'est du Yémen. Obeiraq est à la lisière de ce déluge de feu et de bruits. À une poignée de mètres.
Actuellement, l'armée suisse utilise des drones ADS 95 aux performances modestes. Développés conjointement par les sociétés Oerlikon Contraves et RUAG Aerospace AG en collaboration avec Israel Aerospace Industries (IAI) et Tadiran Electronic Systems Ltd., ces appareils sont appelés à être prochainement remplacés après 12 ans d'exploitation (ils étaient utilisés par l'armée mais a servi aussi à d'autres autorités comme les gardes-frontière et la police.
À cette fin, un appel d'offres d'un montant de 300 à 400 millions de francs suisses pour 6 drones MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) a été lancé par le Département fédéral de la Défense (DDPS). Cette somme inclut les aéronefs, la formation, la maintenance et l'entraînement, a précisé Kaj-Gunnar Sievert, porte-parole d'armasuisse. Les appareils doivent être livrés en 2015. Selon ce dernier, le futur système de drone doit être «engagé indépendamment des conditions météorologiques avec une souplesse accrue et qu'il offre un plus grand rayon d'action tout en étant plus silencieux et en permettant de réduire les coûts du cycle de vie». À l'issue des premières évaluations portant sur neuf entreprises, deux appareils d'origine israélienne ont été préselectionnés: le Heron 1 (dont le Harfang actuellement mis en oeuvre par l'armée de l'Air français est dérivé) d'IAI et le Hermes 900 d'Elbit System. Les deux constructeurs doivent soumettre d'ici août 2012 une offre détaillée, a indiqué lundi armasuisse dans un communiqué. Les tests porteront sur les avions sans pilote de type Hermes 900 de la société Elbit et Heron 1 de l'entreprise Israeli Aerospace Industries dans la deuxième moitié 2012. Le choix définitif se fera en 2014.
Pour la surveillance aérienne du champ de bataille, Israël mise bien évidemment sur les nombreux types de drones qu'elle a développé. Véritable précurseur en la matière, l'État hébreu a inspiré de nombreuses armées étrangères. De l'Afghanistan à l'Irak, en passant par la Géorgie et le Cachemire, il n'est pas de théâtre d'opérations où les avions sans pilote israéliens ne soient pas engagés. Dans ce domaine de l'aéronautique, Israël représente le seul concurrent sérieux des États-Unis, notamment des constructeurs General Atomics et Northrop Grumman, qui développent les appareils Predator et Global Hawk. Sur le plan commercial, les drones constituent également le système que les Israéliens exportent le mieux. Pour preuve, la société Elbit Systems, via sa filiale Silver Arrow, inonde le marché mondial de ses Hunter, Hermes, Heron et autres dérivés de drones développés en partenariat avec l'Union européenne1.
En l'espace d'une décennie, outre les États-Unis et les pays européens comme la France, Israël a su vendre son savoir-faire aux quatre coins de la planète: Brésil, Mexique, Australie, Nigéria, Corée du Sud, Inde, etc. Ces contrats rapportent chaque année des centaines de millions de dollars à l'État hébreu. Et comme souvent lorsqu'il s'agit d'armements, les affaires s'accommodent étrangement de la réalité géopolitique. En avril 2010, la Russie a ainsi fait part de son intention d'acquérir une cinquantaine de drones auprès d'Israël: Bird-Eye 400, I-View MK150 et Searcher MK II. Ce type d'appareil avait pourtant été vendu à l'armée géorgienne juste avant que celle-ci ne déclenche son offensive en Ossétie du Sud.
Cette omniprésence israélienne sur le marché des avions sans pilote n'est pas née du hasard. Au début des années 1970, les Israéliens sont les premiers à concevoir une nouvelle génération de drones ne se limitant pas seulement à être programmés sur des cibles, mais télécommandables à distance. Pendant la guerre de Kippour, l'utilisation massive de missiles sol-air SAM par les armées arabes anéantit 40% de l'aviation israélienne et démontre la nécessité d'élaborer un outil de renseignement en temps réel, en mesure de protéger la vie des pilotes. Le Mastiff fut le tout premier drone produit par l'industrie aéronautique israélienne. Très rapidement, l'aviation de Tsahal comprend l'intérêt tactique d'une telle technologie et lance plusieurs programmes de développement.
En 1982, les drones israéliens sont pour la première fois engagés massivement sur le champ de bataille. Au cours de l'offensive terrestre menée au Sud-Liban contre les bases de l'OLP, ces appareils font étalage de leur efficacité en détruisant les 28 sites de missiles SAM déployés par la Syrie. Cette performance bouleverse les doctrines militaires de l'époque. L'armée américaine ne tarde pas à suivre l'exemple en s'associant durablement à Israel Aircraft Industries (IAI). Dans les années 1990, les avions sans pilote Pionneer et Hunter font leur apparition dans la guerre du Golfe, puis en Libye, au Kosovo et en Serbie. Plus récemment, ces drones se sont montrés décisifs lors de la bataille de Falloujah contre les insurgés irakiens et servent régulièrement à déloger les Talibans des provinces afghanes. Avec les drones, tout un éventail d'applications a vu le jour dans le domaine de la défense: drones espion, bombardier, leurre, radar, transmission, cartographie, etc. Ces avancées militaires ont naturellement généré de nouveaux concepts civils. La technologie d'avions sans pilote israélienne a permis de lancer de nombreuses initiatives comme la surveillance du trafic routier et des frontières, la météo, la lutte contre les incendies de forêts ou les réseaux de transmission téléphoniques.
L'utilisation d'avions sans pilote est aujourd'hui devenue indispensable pour toute force armée engagée sur un front. Au sein de Tsahal, le drone le plus utilisé actuellement est le Heron. Avec une charge utile de 300 kilos pour une longueur de 17 mètres, cet appareil sert notamment à la surveillance de la bande de Gaza et des zones chiites du Sud-Liban. Sa version améliorée, appelée Heron TP ou Eitan, peut emporter jusqu'à 700 kilos de charge. Illustration de leur rôle croissant dans les opérations, le temps de vol des drones israéliens a décuplé depuis la deuxième guerre du Liban, passant de 4176 heures par an en 2006 à près de 15'000 heures en 2008.
Dernièrement, les unités d'infanterie israéliennes ont toutes été équipées du micro-drone Skylark, développé par Elbit. Ce système portatif permet de sécuriser la progression de fantassins engagés dans des combats en zone urbaine. À l'instar du Skylark, d'autres modèles appartenant à la génération des mini-drones sont devenus opérationnels. Produit de l'IAI, le Mosquito est utilisé pour couvrir la progression des unités combattantes en position avancée. Il dispose de caractéristiques impressionnantes: une envergure de 13 centimètres et un poids variant entre 250 et 500 grammes selon les modèles. Seul handicap: sa portée de 1500 mètres oblige une utilisation limitée et ciblée. D'autres drones de petite dimension sont également utilisés pour surveiller les Territoires palestiniens. L'un d'entre eux, Birdy, 1,3 kilo, dispose d'une portée de 5 kilomètres et peut être facilement manipulé par un seul soldat. Légèrement plus lourd, le mini-drone Spy There peut effectuer des missions sur un rayon de 10 km.
Par ailleurs, selon Flight Global, et alors qu'il était attendu que Berlin achète le système de drone Talarion, d'EADS, le ministère allemand de la Défense songerait à acquérir le Heron TP (ou Eilan) d'IAI, à l'instar de son homologue français, qui a retenu l'appareil israélien, "francisé" par Dassault Aviation, au détriment du MQ-9 Reaper du constructeur américain General Atomics. Cette décision avait donné lieu à des critiques sévères du Sénat, qui avait annulé les crédits nécessaires à cette opération. Ces deniers furent par la suite rétablis par l'Assemblée nationale.
Non à l'achat par la France de 318 millions d'euros de drones à Israël !
Embargo militaire immédiat contre Israël !
Le ministère de la Défense français a pris le 20 juillet la scandaleuse décision d'acheter pour plus de 318 millions d'euros d'armes de guerre à Israël. Alors que cet état hors-la-loi se rend, jour après jour, coupable de graves violations du droit international, alors que l'heure est à la démilitarisation, aux économies budgétaires et aux sanctions contre l'impunité d'Israël, le choix du ministère de la Défense français est indigne, et nous indigne. Israël a un bilan bien établi de violations du droit international et des droits humains au cours de ses diverses opérations et agressions militaires, invasions et occupations de territoires palestiniens et d'autres pays arabes, par l'emploi abusif et indiscriminé de la force et le ciblage délibéré des civils et des infrastructures. Il en résulte une répétition incessante de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.
La Campagne BDS France, comme le BNC palestinien, appelle donc à un embargo militaire immédiat contre Israël, similaire à celui imposé contre l'Afrique du Sud dans le passé. Nous demandons l'annulation immédiate de ce contrat d'achats de drones à Israël. Nous appelons tou-te-s les citoyen-ne-s engagé-e-s à signer la pétition initiée par la Campagne BDS France et qui sera ensuite adressée au Ministre de la Défense.
Comme vous le savez probablement déjà, le Département fédéral de la défense a décidé en avril d'acheter des drones israéliens. Il y a beaucoup de bonnes raisons pour s'opposer à cette acquisition, et le mieux serait probablement que les différentes forces (anti-militaristes/pacifistes, gauche, pro-palestiniens etc) puissent mener ensemble une campagne nationale contre ces drones.
Ce mail que j'envoie en mon nom personnel vise simplement à donner l'alerte. Dans un deuxième temps, sur la base des éventuelles réponses, on pourrait se mettre en rapport les uns avec les autres pour décider ce qu'on peut faire ensemble.
Si dessous un petit texte qui résume la question à partir de quelques sources disponibles sur la Toile.
Dans l'attente de vos réactions (pas forcément officielles) et avec mes meilleures salutations !
Anne Spagnoli
BDS
En tant que membre du GSsA/Vd, je soutiens entièrement la démarche d'Anne Spagnoli et vous prie de nous aider à donner suite à cette affaire pour que nous puissions mener ensemble une campagne nationale contre ces drones et la collaboration helvético-israélienne que cet achat implique.
Ces drones, c'est l'ultime escalade dans l'horreur et la récupération militaire de la technologie robotique la plus avancée. Un drone peut tirer un engin à plus de dix kilomètres et le guider jusqu'au cœur de la cible avec une marge d'erreur d'un centimètre. À plus de cinq kilomètres de distance, il peut photographier sa cible en infrarouge et déterminer la valeur du danger qu'elle représenterait et réagir sans en recevoir l'ordre du "pilote" qui, dernier sa console, au sol à des centaines de kilomètres, le dirige par ordinateur et écran interposé. C'est le garde-frontière le plus perfectionné qui puisse exister car il "reconnaît" les dangers selon un programme pré-établi et "agit" en conséquence faisant que la mission peut se déroule en totale autonomie et automatiquement. Lors de missions de police au-dessus de la ville, des stades, des rues, il peut photographier des milliers de visages et par la reconnaissance faciale, déterminer les potentialités de danger. C'est le "Big Brother" absolu, le paroxysme de ce que la folie humaine peut produire et l'ultime stade de notre asservissement total et cela au nom du progrès, de la technologie, du besoin sécuritaire et de la création d'emplois !
Cela fait plusieurs années que nous avertissons régulièrement le monde du danger absolu que représente le drone et malgré nos insistances appuyées, personne ne semblait vouloir s'en émouvoir. Maintenant que des personnes comme Anne Spagnoli essaye de "faire quelque chose", j'aimerais bien m'associer à cette campagne et aider dans les moyens de mes possibilités !
Formons un petit groupe "drone" et fonçons avant qu'il soit trop tard, avant qu'une troupe de drones pas drôles patrouille nos cieux à la recherche du moindre délinquant ou individu suspecte. Il paraît qu'ils veulent les employer pour surveiller les stands de foot, les manifs, les planteurs de chanvre. Il peut même être employé pour contrôler la circulation routière et envoyer des amendes du ciel. Tu vois où on va ainsi – la vidéosurveillance à grande échelle, que dis-je, À TRÈS GRANDE ÉCHELLE. Nous devons être déterminés face au problème du drone et contrer la coopération helvético-israélienne pour le perfectionnement de ces drones et leur commercialisation dans toutes les armées dites "défensives" du monde, aux garde-frontières, polices et autre obsédés sécuritaires... !
Nous devons mener ensembles une campagne dure et efficace qui mettrait nos "autorités" devant leurs responsabilités, surtout envers le boycott d'Israël et l'opposition à sa guerre totale contre les populations arabes et palestiniennes. Ce serait l'occasion de mettre Didi Beurkhalter au pied du mur et l'obliger à revoir ses relations troubles et ambivalentes avec Libermann et Netahayou...
Dans l'espoir d'une réaction positive à cet envoi, recevez nos salutations militantes...
GPT
Introduction
Le DDPS prévoit l'achat de 6 drones israéliens pour un montant de 300-400 millions de francs. La décision finale d'achat de ces engins, "testés" sur le terrain au cours de multiples opérations contre des populations palestiniennes, est pour 2014. BDS s'oppose à ce que l'argent du contribuable soit employé au renforcement de l'économie israélienne en général et celle de l'armement en particulier. En tant que gardienne du Droit International Humanitaire, la Suisse n'a pas à conclure des accords commerciaux avec ce pays, surtout dans ce domaine de l'armement.
BDS Suisse à lancé en Mai 2013 une pétition demandant au Conseil fédéral de renoncer à son projet d'achat de drones israéliens.
Le DDPS prévoit l'achat de 6 drones israéliens pour un montant de 300-400 millions de francs. La décision finale d'achat de ces engins, "testés" sur le terrain au cours de multiples opérations contre des populations palestiniennes, est pour 2014. BDS CH s'oppose à ce que l'argent du contribuable soit employé au renforcement de l'économie israélienne en général et celle de l'armement en particulier. En tant que gardienne du Droit International Humanitaire, la Suisse n'a pas à conclure des accords commerciaux avec ce pays, surtout dans ce domaine de l'armement.
Plus d'infos : BDS-Infos
Pétition : Pétition à l'achat de drones israéliens
Le Département de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) prévoit l'achat de 6 drones israéliens pour un montant de 300-400 millions de francs. Après l'envoi d'une lettre ouverte, restée sans réponse, BDS-Suisse a décidé de lancer une pétition contre cet achat. Une série d'organisations ont accordé leur soutien à cette démarche.
Lancement de la pétition en mai 2013
C'est en mai 2013 que la pétition a été mise online sur la plateforme change.org en français, en allemand et en italien. La version "papier" de la pétition, téléchargeable, a été utilisée pour des récoltes de signatures militantes dans plusieurs villes, surtout depuis septembre 2013. Actuellement nous avons dépassé 5'000 signatures au total, et les récoltes se poursuivent. Le décompte des signatures sera régulièrement mis sur le site de BDS-Suisse, où vous trouverez également une série d'articles sur les drones, l'industrie d'armement israélienne etc.
Aujourd'hui, le dossier de l'achat des drones est entre les mains du Département de la défense qui procède à l'évaluation des deux modèles sélectionnés. Le choix entre les deux types d'appareils israéliens (le Heron1 d'IAI et le Hermes 900 de Elbit System) devrait se faire durant la première moitié 2014. La proposition d'achat devrait être décidée par le Conseil fédéral d'ici à la fin février 2015 et intégrée au programme d'armement 2015, avant d'être soumise au Parlement pour examen.
Deuxième phase: élargir la campagne
Actuellement nous entrons dans la deuxième phase de la campagne. Il est encore temps de se mobiliser puisque les autorités fédérales n'ont pas encore pris une décision finale sur ce projet d'achat et que plusieurs mois vont encore s'écouler, ce qui nous donnera le temps d'accroître les efforts pour sensibiliser un plus large public.
Intensifier la récolte de signatures pour la pétition
Pour atteindre un nombre significatif de signatures, BDS prévoit d'intensifier les récoltes de signatures dans les différentes villes, tout en diffusant plus largement la version en ligne de la pétition. Si des personnes sont prêtes à récolter des signatures elles peuvent adresser un mail à vaud@bds-info.ch et nous les recontacterons rapidement pour leur fournir le matériel.
Faire connaître plus largement la problématique
Un des moyens pour rassembler davantage de signatures est d'accroître les efforts pour faire connaître cette problématique à un plus large public.
Film documentaire «The Lab»
BDS invite à une projection du film du réalisateur israélien Yotam Feldman. On y décrit les réseaux étroits entre l'industrie israélienne d'armement et le haut commandement de l'armée. Il sera aussi question des relations commerciales et militaires qu'entretiennent différents États avec ces experts militaires. Le film sera suivi d'un débat.
Ce film sera projeté :
- le 14 novembre à Genève, au cinéma du Grütli, à 20h
- le jeudi 28 novembre à Lausanne au Zinéma, Rue Maupas 4, à 20h
- le mardi 26 novembre à Bâle
- le samedi 30 novembre à Berne, Kino der Reitschule, à 18h30
Vous trouverez plusieurs articles sur ce film sur le site de BDS-Suisse.
BDS prévoit d'organiser, si possible avec le concours des organisations qui soutiennent la pétition, d'autres événements publics, et nous ne manquerons pas de vous en informer.
Plus d'info: Yotam Feldman
Voici l'exemple d'une armée à haute valeur technologique !
Le gouvernement israélien vient de décider une augmentation de 2,75 milliards de shekels (environ 700 millions de francs suisses) pour le budget 2014 de la Défense. L'essentiel de cette somme n'ira pas à l'achat de nouveaux équipements, ni à la modernisation des infrastructures, mais au salaire des officiers et de la pléthore de fonctionnaires que l'on peut voir flâner dans le quartier de la Kirya, à Tel Aviv. Malgré le "secret défense" qui entoure le Ministère de la défense et son budget, on évalue à 40% la part allouée aux salaires, soit environ 5,8 milliards de francs.
Contrairement à une image répandue, l'armée israélienne n'est plus, et cela depuis des décennies, ce petit corps musclé qui tire sa force de l'intelligence de ses officiers et du courage de ses soldats, mais un gigantesque pachyderme plein de graisse superflue. Certains de ses déboires, comme l'échec de l'invasion du Liban en 2006, sont liés à ces changements structurels.
Depuis les années 1970, s'est constituée, dans ce qu'on appelle le complexe militaro-industriel, une véritable caste d'officiers, de fonctionnaires et d'hommes d'affaires – souvent des officiers supérieurs recyclés après avoir quitté l'uniforme à l'âge de 45 ans –, qui forme aujourd'hui un lobby considérable, contre lequel les dirigeants politiques sont impuissants. Car peu nombreux sont les politiciens israéliens qui oseraient leur refuser une augmentation du budget militaire – régulièrement revendiquée au nom d'hypothétiques nouvelles menaces, documentées par les rapports alarmistes des services de renseignements militaires, qui s'accumuleraient sur la région.
À première vue, on pourrait penser qu'une armée israélienne davantage préoccupée par ses salaires et privilèges que par la perspective de conquêtes territoriales et de victoires militaires est préférable pour la paix dans la région. Dans une certaine mesure, cela est vrai – les échecs militaires répétés des dernières décennies semblent le confirmer. Mais ce n'est que partiellement exact: tout comme d'autres forces armées de pays industrialisés, l'armée israélienne s'appuie de plus en plus sur les technologies de pointe, tandis que le rôle des unités combattantes décroît. Les drones remplacent les bataillons de fantassins et les divisions blindées, et c'est depuis des bureaux climatisés, à des dizaines de kilomètres de l'objectif visé, que l'on sème la mort et la destruction à Gaza.
La mentalité derrière l'écran de contrôle d'un drone...
En ce sens, les photos de généraux israéliens obèses en compagnie d'hommes d'affaires, lors de soirées où s'échangent des promesses de seconde carrière en échange de contrats juteux, ne doivent pas nous faire oublier celles de jeunes lieutenants à lunettes rondes qui, bien au chaud dans leurs bureaux et sans prendre aucun risque, mènent la guerre du XXIe siècle. Une guerre pas moins sanglante et meurtrière que celles du siècle précédent.
* Militant anticolonialiste israélien, fondateur du Centre d'information alternative (Jérusalem/Bethléem)
© Le Courrier
BDS-Suisse prévoit pour septembre-octobre 2014 des conférences-débats dans plusieurs villes suisses – dont Lausanne – et a déjà contacté des experts internationaux sur les drones.
Nous aimerions pouvoir y associer notamment les organisations qui ont accordé leur soutien à la pétition contre l'achat de drones israéliens –dont la vôtre – à la préparation de cette rencontre. Le CUP Vaud et le GSsA/VD ont déjà accepté de co-organiser ces conférences.
Le 5 Juin, le DDPS a annoncé qu'il a opté pour l'achat de six drones de l'entreprise militaire israélienne Elbit Systems. Le coût estimé de cet achat est de 250 millions de francs. Il s'agit d'un projet à l'examen depuis deux ans au moins au sein du DDPS. Les finalistes étaient deux entreprises israéliennes. La décision doit encore être approuvée par le Parlement, très probablement dans le cadre du programme d'armement 2015. Cela nous laisse encore du temps pour coordonner nos efforts en vue de renforcer notre mouvement d'opposition !
BDS Suisse a lancé une campagne contre l'achat de drones israéliens il y a un an et a recueilli à ce jour plus de 12'000 signatures. La télévision suisse romande a récemment consacré toute une émission à cette problématique (tueur dans le ciel suisse) , la Rundschau de la télévision suisse allemande a repris le rapport et plusieurs journaux ont déjà abordé cette question.
Nous invitons les organisations politiques et pacifistes à utiliser le temps qui reste jusqu'au débat parlementaire à discuter de la question des drones sur trois aspects :
L'utilisation des drones dans les secteurs militaires et de sécurité, en intégrant la question de l'érosion du droit international par l'utilisation de drones tueurs dans divers régions (Gaza, Afghanistan, Pakistan, Yémen, etc.)
L'utilisation de drones pour le contrôle de la population civile, pour la surveillance des frontières et de manifestations en ce qui concerne la Suisse
La complicité dont l'armée suisse se rend coupable du fait de sa collaboration avec des entreprises israéliennes et avec l'armée israélienne dans le contexte de l'utilisation de drones contre des civils et d'autres violations des droits humains et du droit international humanitaire par Israël.
La société Elbit est au centre de protestations internationales. Richard Falk, Rapporteur spécial de l'ONU sortant, et d'autres experts des droits humains dénoncent les nombreuses implications de cette compagnie dans des violations du droit international dans les territoires palestiniens occupés. Israël est l'un des pays leaders dans le développement de drones de combat et affirme avoir testé ces engins dans des conditions réelles. Il est un de premiers pays à avoir utilisé des drones pour les exécutions extrajudiciaires et il est le leader du marché mondial dans le secteur de la surveillance et de la sécurité.
BDS Suisse prévoit pour Septembre 2014 des conférences-débats dans plusieurs villes suisses et a déjà contacté des experts internationaux sur les drones. Nous aimerions pouvoir gagner le plus large soutien possible de la part d'autres organisations et les associer à la préparation de ces rencontres si elles le souhaitent.
Nous voulons saisir l'occasion de l'achat de drones pour lancer une discussion plus large sur les dangers de drones à des fins de surveillance et militaires et aborder en même temps la question de l'impunité des entreprises d'armement. Si votre organisation souhaite participer à la préparation de ces débats, nous souhaiterions que vous nous fassiez le connaître de nous vous serions reconnaissante de nous donner un premier feedback au cours de ces jours.
Nous nous permettrons de vous contacter par téléphone avant les vacances d'été pour connaître votre position ou pour mettre au point la suite des démarches.
Avec nos remerciements et meilleures salutations
Pour BDS Vaud - Anne Spagnoli
et le GSsA Vd - Georges Tafelmacher
BDS Schweiz, Postfach 4070, 4002 Basel
BDS-Vaud
Pour plus d'articles de fond sur notre site internet bds-info.ch et dans le numéro spécial de la Palestine-info à l'industrie de la défense et de la sécurité israélienne.
Le 29. 06. 14 13:18, Tobia SCHNEBLI a écrit :
j'ai bien reçu votre mail sur les conférences sur les drones.
le comité du CUP-Genève va discuter de la campagne sur les drones à son prochain comité de mardi prochain.
je vous fais suivre ici dessous la correspondance sur le m&cecirc;me sujet avec Birgit Althaler, et en attaché la résolution contre l'achat des drones Elbit adoptée hier par le congrès de Winterthur du parti socialiste suisse.
Mon souhait c'est qu'on arrivera à coordonner ces efforts de manière utile !
meilleures salutations
Tobias
le 05.06.2014 18:00, schrieb Tobia SCHNEBLI :
le DDPS vient d'annoncer qu'il a choisi le drone d'Elbit Systems, l'un des quatre gros groupes de l'armement et de la technologie de surveillance israéliens. Le DDPS annonce que l'achat (250 millions de francs) sera "vraisemblablement" proposé au parlement dans le programme d'armement 2015, ce qui signifierait traitement en commissions de politique de sécurité du parlement en printemps – été 2015 et vote au parlement en automne-hiver 2015.
message du Conseil fédéral aux chambres - administration fédérale
En tout cas les drones ne figurent pas au programme d'armement 2014 que vient de voter hier à l'unanimité (!) le Conseil des États (première chambre à le voter). Le gros morceau du programme 2014 ce sont 2800 véhicules 4x4 Mercedes et c'est assez incroyable que les Verts et les PS aient voté ces crédits sans broncher.
Voici la conclusion tout aussi incroyable de l'intervention de la sénatrice PS vaudoise Géraldine Savary dans le débat de hier :
«Si on considère que l'armée traverse actuellement une crise et que cette crise ne doit pas affaiblir nos capacités de sécurité, je pense qu'il est juste de voter en faveur de ce programme d'armement et donc de soutenir la majorité de la commission.» (sic et resic!)
Le DDPS annonce aussi que la nécessité de nouveaux drones sera expliquée dans le rapport sur le "Développement de l'armée" (DEVA) dont la présentation a été renvoyée de fin mai à septembre de cette année en raison du non au Gripen.
Visiblement il reste pas mal à faire pour refuser ces drones, et il serait probablement utile de convoquer une réunion nationale, avec toutes les organisations intéressées, pour de multiples raisons, à travailler pour empêcher cet achat.
Qu'en pensez-vous ?
Lieu: Berne ?
Date: fin juin - début juillet ?
merci d'avance pour vos retours
cordialement
Tobias Schnebli
Le 23.06.2014 17:11, Birgit Althaler a écrit :
Bonjour Tobia
Merci pour ton courriel du 5 juin et désolée de ne répondre que maintenant. Je voulais attendre les résultats de la réunion de BDS national.
En tant que BDS Suisse, nous sommes actuellement en train de contacter des organisations locales en vue d'organiser pour cet automne des conférences-débats sur la questions des drones d'utilisation militaire en général et de l'achat prévu par l'Armée Suisse des drones d'Elbit en particulier.
Nous souhaiterions aussi utiliser ces mois jusqu'à la fin de l'année pour poursuivre – voire intensifier – la récolte de signatures pour la pétition contre l'achat des drones israéliens. Les organisations qui ont annoncé leur soutien à la pétition seront invitées à se joindre à cet effort.
Pour l'instant, nous pensons que le débat doit s'organiser au niveau local et régional car la plupart des gens ne sont pas encore au courant ni de l'achat prévu ni des dangers liés à l'utilisation des drones dans les domaines militaire et de surveillance. Mais si le débat prenait de l'ampleur, il pourrait être intéressant de prévoir une mobilisation au niveau national. Je pense donc qu'il serait utile de rester en contact sur cette question.
amitiés
Birgit
-------- Message original -------- Sujet: Re: Drones Elbit Systems? Non merci! Date : Sat, 28 Jun 2014 18:26:26 +0200 De : Tobia SCHNEBLI <tobia@gsoa.ch> Pour : Birgit Althaler <birgit.althaler@bluewin.ch>, membres CUP-Genève <membres@urgencepalestine.ch>, Jo Lang <josef.lang@bluewin.ch>, Seki <seki@liste.gsoa.ch>, Carlo Sommaruga <carlo.sommaruga@parl.ch>, Matthias Hui <mhui@bluewin.ch>, Ruedi Knutti <ruediknutti@bluewin.ch>, bdsgeneve@gmail.com, A Nieuwhof <a.nieuwhof@samora.org>, solidaritéS-GE <info@solidarites.ch> Bonjour, en attaché vous trouvez la résolution "Non à l'achat de matériel militaire issu de pays violant le droit international - NON à l'achat des drones d'Elbit Systems pour l'armée suisse" adoptée aujourd'hui par le congrès du Parti socialiste suisse qui se tient à Winterthur. on se tient donc en contact à ce sujet cordialement Tobia Schnebli
la guerre des drones par : Mary Dobbing
Dans le contexte de la mobilisation en Suisse contre le projet d'achat de drones, les soirées-conférences seront l'occasion de s'interroger sur les rôles joués par les drones dans les répressions contre des populations civiles et sur la nature ambiguë de ces engins à usage militaire comme de surveillance civile et d'aborder les questions suivantes :
Les incidences de l'utilisation croissante de cette technologie dans les conflits
Les aspects légaux et éthiques liés à l'usage de drones à usage militaire et sécuritaire
Le marché juteux des drones, leurs bénéficiaires, leurs acheteurs et la place prépondérante d'Israël dans l'industrie de drones
L'importance de ces drones dans les conflits actuels comme en Afghanistan, en Palestine et d'autres espaces où la confusion entre cibles civiles et cibles militaires est de mise et où les drones terrorisent les populations
Les rapports militaires et sécuritaires entre la Suisse et Israël
L'utilisation "civile" de drones en Suisse
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Liens
- See more at : solidaritéS
- La vérité sur les : Drone Wars
- Campagne contre les drones (UK) : Corporate Watch
- campagne sur "fb" : Face Book
- Israël et the drone war : the use of drones
- Robotic Warfare : Peace News - «Peace News has compiled an exemplary record... its' tasks have never been more critically important than they are today.» - Noam Chomsky
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Vidéos
National Geographic - Predator
BDS - depot de la pétition