Votations sur l'Armée

sang

Journal de campagne


Initiative pour l'interdiction d'exporter du matériel de guerre


SOMMAIRElogo


QUELQUES CONSIDÉRATIONS AVANT DE LANCER L'INITIATIVE

Assemblée générale du GSsA du 30 avril 2006 :  le Groupe pour une Suisse sans Armée décide de lancer l'initiative populaire pour l'interdiction d'exporter du matériel de guerre

Les armes ne sont pas un produit comme les autres. Elles sont fabriquées pour tuer des gens. L'initiative populaire pour l'interdiction d'exporter du matériel de guerre veut mettre un terme une fois pour toutes au commerce de la mort. L'interdiction d'exporter des armes conférerait une crédibilité renouvelée à l'engagement humanitaire et à la coopération internationale de la Suisse; elle donnerait également un signal fort en faveur d'une véritable politique de paix contribuant à la construction d'un monde plus pacifique. L'argumentation en faveur des armes repose sur des scénarios catastrophes ourdies par des âmes paranoïaques. Ces conjectures sont des spéculations lugubres sur un avenir conditionné par une vision pessimiste du monde qui procède d'une certaine conception manichéenne de l'homme, d'un certain jugement discriminatoire, d'une soi-disante réalité basée sur la compétitivité, l'agressivité commerciale et la guerre sous toutes ses formes. Pour justifier une Politique de Sécurité armée, on met en avant toutes sortes de menaces, on fait peur aux gens en les faisant croire que le monde est dangereux, imprévisible. C'est une forme particulièrement perverse de démagogie qui n'est que du terrorisme d'état. Si le monde est réellement aussi dangereux, instable et menaçant que le pensent les pro-armes, à supposer l'avènement de tels scénarios, la guerre du future risque d'être du genre guerre civile totale où on se battra clan contre clan, quartier contre quartier. Dans ces conditions, les armes perfectionnées amèneraient une destruction telle que l'on perdra tous nos dignités, nos environnements, nos vécus communs. Il n'y a que voir ce qui se passe au Liban pour se rendre compte que les bombardements intensifs ne résolvent pas les problèmes, au contraire, ils les perpétuent !

L'avenir ne sera que ce qu'on construit au présent et rien d'autre. Si, au présent, nous construisons des scénarios de guerre, nous aurons la guerre. Si, au contraire, nous nous efforçons de construire une société où les peuples s'entendront dans une joie de vivre, nous aurons la paix. En ces temps de changements, nous devons construire la paix par une Politique Globale de Paix en investissant notre argent et nos énergies pour apprendre à vivre en paix avec nos voisins. Nous devons contribuer à diminuer les menaces en aidant les pauvres des pays du monde à prendre en main leurs destins et à vivre pleinement leurs présents si nous ne voulons pas que notre monde sombre dans des situations de guerre catastrophiques.

Les pacifistes se remettent en marche !

Avant de lancer l'initiative GSsA «pour l'interdiction d'exporter du matériel de guerre», les activistes et militants pacifistes ont longuement réfléchi et, partant de l'échec de la précédente initiative «Halte aux exportations d'armes de guerre» (1996), ils ont donc pondu une initiative qui doit tenir la route face aux argumentations militaristes qui toutes chercheront à faire passer les antimilitaristes et les pacifistes pour d'autant de traîtres à la patrie, de mauvais citoyens irresponsables prêts à déstabiliser notre pays et à affaiblir ses institutions, de dangereux utopistes et d'idéalistes écervelés tenants d'une pensée dite "unique" censée donner au Droits humains une valeur supérieure. L'initiative a été conçue pour que cette discrimination et criminalisation des gens ne soient pas possibles et pour démontrer que les dirigeants ne peuvent prétendre gouverner dans n'importes quelles conditions.

Il serait temps de mettre sur pied une véritable stratégie de paix en cherchant à prévenir les guerres, à résoudre les conflit d'une manière pacifique par d'éducation à la non-violence et par un adieu aux armes. Surtout nous devons apprendre à vivre en paix avec nous-mêmes et nos voisins si nous ne voulions pas que notre monde sombre dans des situations de guerre civile où les armes n'auraient aucune autre utilité que celle d'apporter le maximum de destruction et d'imposer la loi du plus fort.

Croire que la Paix se ferait en préparant la guerre est retord car, dans ces conditions, nous aurons la guerre et pas la paix. Si, au contraire, nous nous efforçons de construire une société où les peuples s'accepteront et s'entendront les uns et les autres, alors nous aurons la paix. En ces temps de changements, nous devons construire la Paix par une Politique Globale de Paix en investissant notre argent et nos énergies pour apprendre à vivre pleinement nos présents, en prenant en main nos destins et en construisant une société solidaire. Cette initiative marque un premier pas dans cette direction, c'est une prise de conscience que si nous voulons la paix, il faudrait peut être commencer par la construire dès à présent !


La Suisse, étant depositaire des Conventions de Genève, se doit de se doter d'un document de travail constitutionnel pour être en accord avec ses idéaux et pour démontrer la nécessité de faire une politique de paix forte et moderne. fin

Georges Tafelmacher, Pully



La campagne : de la récolte des signatures à la votation

Le Groupe pour une Suisse sans Armée (GSsA) a décidé à l'unanimité le 30 Avril 2006 lors de son Assemblée générale à Berne, de lancer une initiative populaire pour l'interdiction des exportations de matériel de guerre. La participation à l'Assemblée générale annuelle du GSsA a été élevée.

Réunis à la Reitschule de Berne, environ 60 militant-e-s se sont livrés à un débat animé sur l'exportation de matériel de guerre suisse. Le grand intérêt des membres du GSsA montre que les exportations d'armes suisses, qui en ce moment servent avant tout à la prétendue «guerre contre la terreur», se heurtent à une vaste résistance. La Suisse ne doit pas se mêler de cette guerre pour des ressources, en exportant des chars blindés et autres matériels de guerre.

Le texte de l'initiative a été soumis à la Chancellerie fédérale pour examen préliminaire et traduction. La récolte de signatures a commencé le 27 juin et pendant le mois de juillet, des stands ont fleuri dans les rues des grandes villes du pays. Le texte de l'initiative et d'autres informations y relatives se trouvent sur les sites allemand (www.gsoa.ch/ruestung) et français (www.gssa.ch).

Le comité d'initiative

Les organisations suivantes ont d'ores et déjà formellement décidé de porter ce projet d'initiative aux côtés du GSsA :
À gauche Toute (organisation faîtière des PdT, des Listes Alternatives, JA! et solidaritéS), la Jeunesse socialiste suisse (JUSO) ainsi que le "Christlicher Friedensdienst" (cfd). Le parti écologiste suisse (Les Verts), qui a participé activement aux travaux préparatoires, le PS Suisse ainsi que d'autres organisations prendront position dans les semaines qui viennent.

Les 27 personnes suivantes forment le comité d'initiative. Juridiquement, elles sont les auteurs de l'initiative. Elles représentent leurs organisations et parties politiques :
Felix Birchler, Rapperswil SG; David Buchmann, Berne; Cécile Bühlmann, Lucerne; Andreas Cassee, Zurich; Tom Cassee, Zurich; André Daguet, Berne; Valerie Garbani, Neuchâtel; Ruth Genner, Zurich; Remo Gysin, Basel; Marianne Huguenin, Renens; Francine John-Calame, Le Cerneux-Péquignot; Florian Keller, Schaffhausen; Andreas Kyriacou, Zurich; Josef Lang, Zug; Marguerite Meyer, Mellingen; Reto Moosmann, Berne; Barbara Müller, Zurich; Eric Peytremann, Genève; Anja Recher, Zurich; Clio Rossi, Bellinzona; Rahel Ruch, Berne; Annemarie Sancar-Flückiger, Berne; Tobias Schnebli, Genève; Pierre Vanek, Genève; Ruth-Gaby Vermot-Mangold, Berne; Andreas Weibel, Aadorf; Hubert Zurkinden, Fribourg

Auteur(s): T. S.



Appel aux organisations œuvrant pour la Paix

lançons une initiative !

Aux sympathisant-e-s, membres, organisations et partis :

Le 30 avril dernier, le GSsA Suisse a décidé formellement à son AG annuelle de lancer une initiative «Pour l'interdiction d'exporter du matériel de guerre». Vous trouverez les textes (allemand, français et italien) résumant le contenu de ce projet politique en pièce jointe et le communiqué aux médias en fin de message.

Les personnes actives au GSsA romand et suisse allemand se réjouissent d'occuper à nouveau les devants de la scène politique en proposant une mesure constitutionnelle qui s'impose aujourd'hui et qui semble couler de source. Nous sommes persuadés que cet un thème qui touche une grande partie de la population et qu'il y a un fort potentiel de mobilisation derrière cette campagne.

La Suisse voudrait intensifier les instruments de sa politique de paix, et non pas participer de manière indirecte aux conflits dans le monde en vendant des armes. Il faut cesser cette hypocrisie! De plus, le 80% des exportations se dirigent vers les pays qui participent à la guerre contre le terrorisme, dont les moyens et objectifs sont fortement critiqués par nos autorités. Envoyons un signal positif en montrant l'exemple !

Dans les mois à venir, nous allons donc avoir besoin de nouvelles forces, de réactiver les groupes régionaux du GSsA en Romandie, les associations et les partis, et bien sûr toutes les personnes qui désirent s'engager pour cette cause.

Par cette missive, nous faisons donc un appel à vous, individus, associations, partis, pour proposer votre aide dans l'année et demie qui va venir. Votre soutien peut être de plusieurs formes :

Merci de vous manifester auprès de notre secrétariat si vous êtes prêts à vous investir, même un tout petit peu !

Toutes informations supplémentaires relatives au contenu de l'initiative ou à l'organisation de ces prochains mois peut être obtenues en nous contactant, n'hésitez pas. En espérant compter certain-e-s d'entre vous dans l'équipe de cette campagne, nous vous adressons nos meilleurs messages de paix,

Pour le GSsA,
Gaétan Morel, secrétaire

Haut de la page



ACTIONS

Dans la rue

Comme son nom l'indique, une initiative dite "populaire" se doit d'aller à la rencontre des gens dans la rue et les signatures se font au stand volant, un ancien chariot de commission recyclé en "chariot à signature"! L'aboutissement de ce nouveau document de travail constitutionnel devant être en accord avec nos idéaux et transmettre une conception de politique de paix forte et moderne, c'est dans l'espace publique que se mènera la récolte de signatures.

chariot chariot À la barre d'un chariot de grande surface sorti de la logique "consommation", décoré de tous les atouts d'une campagne de signature - affiches, logos, bannières - et entouré de citoyens prompts à laisser leurs signatures, des militants et militantes pacifiques et ardents arpentent les rues de leurs villes pour récolter un maximum de signatures en un minimum de temps! Jusqu'au mois de décembre 2007, ces braves défenseurs de la Paix doivent engranger plus de 100,000 signatures pour faire aboutir leur initiative. En général, les gens signent volontiers, la guerre au Liban, les destructions de l'armée israélienne et aussi d'autres éléments déclenchant les envies de réagir contre ces états de guerre. Bien plus explosif est pourtant un autre thème :  l'obsession sécuritaire des dirigeants annihilant la volonté de respecter les Conventions et Déclarations des Droits de l'Homme.

Le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) déplore déjà cette initiative car, ressentie comme un document de travail subversif, il aimerait démontrer que pour la Suisse, ce nouvel article constitutionnel mènerait fatalement à la suppression de l'armée qui ne pourrait plus se moderniser et se procurer de nouveaux avions de combat. Que l'on pense ainsi pas une surprise, surtout depuis que le "Blick" a révélé l'existence de la liste d'achat des vœux du Conseiller fédéral Samuel Schmid.

Le DDPS aimerait, d'ici la session d'automne 2006, une décision positive du Parlement sur le budget de l'armement. D'ici 2010, les 54 Tiger-Jets vieillis devraient être remplacé par des avions de combats modernes. Les 33 machines coûteraient environ 4,5 milliards de francs suisses. Ici se situe justement la raison de la panique qui se fait déjà sentir chez les militaires de haut rang. La Confédération veut économiser des milliards ces prochaines années. Où devrait-on dès lors prendre l'argent nécessaire pour l'achat de ces avions de combat ?  Une solution serait de vendre du matériel militaire qui n'est plus utilisé. Entre autres, les Tigers F-5, les chars à troupe M-113 et les chars blindés Leopard que l'on vendrait à l'Irak par le jeu douteux et équivoque des exportations d'armes.

Pourquoi la Suisse a besoin de cette initiative !

Une des raisons avancée pour justifier les exportations de matériel militaire est la nécessité d'avoir la capacité de défendre de manière permanente notre pays contre toute attaque. Aujourd'hui, l'armée ne disposerait pas de cette capacité alors que nous avons acheté 34 F/A-18 en 1993 pour 3,5 milliards de francs et qu'ils étaient censés "couvrir" nos besoins de défense aérienne jusqu'en 2012 !

La démence

La question inévitable est: pourquoi avons-nous besoin d'une telle "défense" armée? Logiquement, pour garantir la souveraineté de la Suisse. Mais la réponse n'est pas vraiment logique. Si l'on part du principe qu'on entend par souveraineté la capacité de se défendre contre les agressions, l'armée doit se poser la question pourquoi ce travail ne peut être accompli avec quelques policiers. Mais s'il s'agit de protéger notre pays des forces ennemis, se pose une autre question: à quoi devraient servir 66 avions contre la flotte aérienne de milliers d'avions, par exemple, de l'Allemagne ou de l'Italie ou même de l'OTAN si ces pays se mettent en guerre et décident de nous envahir ?

Cette définition irritante symptomatique d'une logique militaire défaillante, ne signifie rien d'autre que le fait que les Forces armées suisses doivent être à présent prêtes à atteindre des cibles partout et à être engagé à l'étranger. Avec ce vœu du DDPS, un nouveau chapitre de l'armée suisse s'ouvre. Jusqu'ici, nous avons ont été exclusivement armés de systèmes qui permettaient le combat purement défensif. D'après la volonté de l'armée, ceci devrait maintenant changer. En fait, cette évolution débuta déjà dans les années quatre-vingt-dix lorsque les F/A-18 ont été achetés. Cet avion a été spécifiquement conçu pour l'utilisation sur des porte-avions et est prévu tant comme avion d'interception que comme bombardier léger. L'OTAN vole avec les F/A-18! Logiquement, «La défense autonome est terminée» (citation du Commandant de corps Keckeis NZZ am Sonntag, 4 janvier 2004, page 7); les nouveaux avions devront donc être "euro-compatibles" et puisque le F/A-18 équipe la majorité des forces aériennes européennes, il serait "sage" de le recommander !

Perspective

Savoir comment on peut combattre ces nouvelles tendances militaires va être une question lancinante ces prochains temps au GSsA. Ces dernières semaines, le thème a déjà été abordé. Plusieurs variantes sont aujourd'hui imaginables :

Globalement, on peut dire les choses suivantes sur ces variantes: les référendums et le moratoire nécessitent une modification constitutionnelle. Nous devrions ainsi réunir 100'000 signatures. Que nous en sommes capables, nous l'avons déjà prouvé à trois reprises, mais cela nécessite un énorme engagement. Par ailleurs, le temps devient serré, car d'après les planifications du DDPS le Parlement devrait voter en 2007. Du lancement de l'initiative jusqu'à l'établissement des diverses lois, on peut compter environ cinq ans. D'ailleurs, depuis les élections de 2003, nous avons un "représentant-GSsA" au Parlement, par la personne de Jo Lang. Le but d'un référendum financier est de donner la possibilité au peuple de s'exprimer sur les dépenses de la Confédération. Un référendum sur l'armement serait, pour le GSsA, un instrument puissant [...]. Un moratoire sur l'achat de nouveaux avions militaires pourrait, pour cette raison, avoir un certain succès devant le peuple.

Groupe d'Action "GSsA"
septembre 2005 - 2006




Avis aux personnes qui récoltent des signatures !


Bulletin N°3 Initiative populaire fédérale pour l'interdiction d'exporter du matériel de guerre

Sommaire
-----------------------------------------------------------

  1. Concours de récolte du GSsA
  2. Etat de la récolte et validation
  3. Mise en ligne du site en italien
  4. Farner-PR: promotion pour le lobby de l'armement
  5. Engagement de bombes à sous-munitions au Liban

-----------------------------------------------------------


  1. Concours de récolte du GSsA
    Dès maintenant, avec un peu de persévérance, vous pouvez même gagner quelque chose. Nous commençons un concours automnal doté de catégories et prix divers :
    • Catégorie 1: "Habitation"
      Qui récolte le plus de signatures dans un immeuble résidentiel (un seul No)
      Prix: décoration de l'immeuble avec des drapeaux "Pace"
    • Catégorie 2: "Signe astral"
      Qui remplit une feuille de signatures avec des signatures de personnes de même signe astral?
      Prix: un T-shirt spécial
    • Catégorie 3: "Commune"
      Qui arrive à faire signer la plus grande proportion de l'électorat de sa commune?
      Prix: Souper pour 4 personnes au bistrot du village.
    • Catégorie 4: "Quantité"
      Qui récolte le plus de signatures d'ici fin octobre?
      Prix: Une visite guidée du Palais fédéral avec le Conseiller National Joseph Lang + un assortiment de matériel GSsA (drapeau, T-shirt, couteau)

    Conditions de participation :
    Veuillez nous envoyer vos signatures en ajoutant sur l'adresse le mot-clé de la catégorie choisie. Par exemple :
    GSsA Suisse - "Habitation"
    Case postale
    8031 Zurich

    Le GSsA n'assume aucune responsabilité quant à la faisabilité. Les recours par voies de droit sont exclus. Les employé-e-s du GSsA Suisse sont exclus.

  2. Etat de la récolte et validation
    Deux bons mois après le lancement de l'initiative quelque 25'000 signatures ont déjà été récoltées. Un grand merci à toutes les personnes qui ont aidé! Des volontaires sont encore et toujours bienvenu-e-s. La liste des actions de récolte prévues ainsi que les personnes à contacter, se trouve toujours à l'adresse : materieldeguerre.ch

  3. Mise en ligne du site en italien
    A l'adresse : materialebellico.ch, on trouve depuis peu les arguments contre l'exportation de matériel de guerre. Les sites plus anciens kriegsmaterial.ch et materieldeguerre.ch sont constamment mis à jour. Une visite s'impose!

  4. Farner-PR: promotion pour le lobby de l'armement
    Un visiteur assidu de notre site est l'agence de relations publiques Farner-PR, qui est étroitement liée à l'organisation de lobby militariste AWM. En réponse à notre demande, Andreas Richner, membre de la direction de Farner, nous écrit qu'il ne peut pas donner de renseignements concernant les mandats de son agence. Simultanément, il conteste toute relation commerciale entre Farner et AWM, le travail pour AWM étant effectué à titre gracieux. Nous sommes curieux de savoir si Farner financera aussi de sa propre poche les millions prévisibles pour la campagne contre notre initiative.
    Pour plus d'informations : kriegsmaterial.ch

  5. Engagement de bombes à sous-munitions au Liban
    Parmi les 2171 sous-munitions non explosées, repérées et en partie désamorcées du 14 au 26 août 2006 au Liban-Sud par les équipes de démineurs de l'ONU, certaines étaient du type "M85", dotées d'un dispositif d'autodestruction. Ces informations ont été fournies par Chris Clark, responsable de la coordination des programmes anti-mines de l'ONU au Liban lors d'une conférence de presse à Genève le 30 août.

    Ce type de sous-munitions a très probablement été développé conjointement depuis la fin des années quatre-vingt par les industries d'armement israélienne (Israeli Military Industries) en collaboration avec un partenaire suisse (Munitionsfabrik Altdorf, depuis 1999 RUAG). Les exportations de pièces de sous-munitions depuis la Suisse vers Israël dans les années 1990 et 2000, sont des faits avérés, tout comme les tirs d'essai effectués début 1997 et en novembre 2000 par l'armée suisse en Israël dans une place de tir spécialement aménagée à cet effet dans le désert du Néguev.

Le texte intégral du communiqué se trouve à l'adresse :
GSsA.ch - ou - Agenda



Résultats

Bilan intermédiaire de la campagne

- résultats de la récolte de signatures

Situation de la récolte au 13 septembre 2006 :

Le total des signatures récoltées à ce jour et vues par le secrétariat à GE, se monte à: 4'865 signatures. Si l'on ajoute à cela 130 signatures en possession de Güldeniz plus quelques dizaines détenues par Anne-Sophie, cela fait plus de 5'000 signatures récoltées en un peu moins de deux mois (début le 27 juin). Il s'agit donc de récoltes organisées sous l'égide du GSsA Suisse romande, et uniquement de signatures physiquement reçues et recomptées par une personne du secrétariat.

Plus de 5'000 signatures ont été récoltées en environ deux mois dans des stands organisés à Genève, Lausanne et environnants. Ce chiffre ne correspond pas au nombre total de signatures étant donné que des signatures sont directement envoyées à Berne pour vérification. Le nombre de signatures (vérifiées) pour la Suisse s'élève à plus de 23'000.

Comédia a fait une commande de 3'800 triptyques pour les inclure dans leurs envois.
Le SPS a commandés 18'000 exemplaires en français.
Un courrier a été envoyé par les Alémaniques aux membres des autres organisations, il a été traduit en français et envoyé avec un talon réponse pour commander du matériel.

Situation de la récolte au 11 octobre 2006 :

Depuis le lancement de notre initiative le 27 juin dernier, les récoltes de signatures ont été menées de bon train, tout d'abord lors des festivals estivaux, et depuis la rentrée, selon un rythme plus habituel, dans les rues et sur les marchés. L'initiative est généralement très bien reçue par la population, et à fin septembre, des feuilles munies d'environ 7'200 signatures avaient transité par le secrétariat du GSsA à Genève. Pour l'ensemble de la Suisse, quelque 36'000 signatures avaient été enregistrées.

Situation de la récolte au 1er Novembre 2006 :

Provenance signaturessous-totalTotal

GSoA - Total 34719
Regionalgruppe Basel3341 
Regionalgruppe Bern6765 
Regionalgruppe Genève/Vaud6669 
Regionalgruppe Luzern/Zug2144 
Regionalgruppe Winterthur2929 
Regionalgruppe Zürich4793 
Regionalgruppe St. Gallen999 
Festivals7079 
   
Divers - Mailings 11458
   
D'autres Organisations - Total 2032
Les Verts833 
JUSO420 
A Gauche Toute77 
Jeunes Vert(e)s0 
Sonstige702 

Total 48209


Situation de la récolte au 1er Février 2007 :

Communiqué : Les exportations de matériel de guerre ont augmenté d'un tiers
D'ores et déjà 75'000 citoyennes et citoyens suisses s'opposent à ces exportations

Le Groupe pour une Suisse sans Armée (GSsA) est scandalisé par les chiffres publiés début février par l'Administration fédérale des douanes, concernant les exportations de matériel de guerre en 2006. Pour le GSsA, cette nouvelle confère une signification accrue à l'initiative pour l'interdiction d'exporter du matériel de guerre, pour laquelle le GSsA récolte avec succès des signatures depuis quelque sept mois, de concert avec d'autres forces pacifistes militantes.

En 2006, la Suisse a exporté du matériel de guerre pour une valeur d'environ 400 millions de francs, ce qui excède d'environ un tiers le montant de 2005, et égale presque le record de l'année 2004. Ces chiffres démontrent une fois de plus l'incohérence de la politique étrangère: d'une part, la Suisse prêche la paix et ne jure que par sa propre neutralité; d'autre part, elle participe aux guerres en livrant des armes, sans manquer d'en tirer des profits.

Plus de la moitié du matériel de guerre exporté l'année dernière a derechef été destiné à des pays engagés dans la prétendue "guerre globale contre le terrorisme", que ce soit en Irak ou en Afghanistan. En livrant des armes à ces Etats fauteurs de guerre, la Suisse participe en fait à ce qu'il faut justement appeler la guerre pour des ressources.

L'an dernier aussi, des armes suisses ont à nouveau été livrées à des pays qui violent les droits humains (Arabie saoudite, Inde, Egypte) ou qui - du point de vue de la politique de développement - ont besoin de beaucoup d'aide, mais certainement pas d'armes suisses.

A fin juin 2006, le GSsA, entouré d'une vaste coalition, a lancé l'initiative pour l'interdiction d'exporter du matériel de guerre (voir www.materieldeguerre.ch). Lors de la récolte de signatures, les militant-e-s constatent de façon persistante que de nombreuses personnes trouvent scandaleuse la politique actuelle du Conseil fédéral en matière d'exportation de matériel de guerre, et signent en conséquence l'initiative pour interdire ces exportations. Après un bon tiers du temps imparti, 75'000 signatures ont été récoltées - largement plus de la moitié du nombre requis.


Deuxième Journée Nationale de récolte du 17 mars 2007

Lausanne a répondu présent pour cette campagne nationale de récolte de signatures et a mis en œuvre son chariot à signatures spécialement aménagé à cet effet qui s'est baladé dans les rues piétonnes du centre de Lausanne mais principalement autour de la Place St.Laurent et la rue de l'Ale. Les récolteur(e)s sont venus à tout moment même pour quelques minutes animer le stand mobile et faire signer cette initiative pour la Paix !

Elles-ils sont venu(e)s nombreu(x)ses participer à cette journée nationale et nous ont aidé à récolter le plus de signatures possible en encourageant les passants à signer l'initiative. Ainsi nous avons fait encore un pas significatif vers le désarmement et l'instauration de la Paix.

Voici les résultats que l'on m'a communiqués pour la journée de récolte du 17 mars. Il manque encore quelques chiffres. Pour l'ensemble de la Suisse, la page d'accueil du site "matériel de guerre" indique 7'354 signatures.

Provenance signaturesTotal

Genève - Rive gauche (GSsA)368
Genève - Rive droite (GSsA)166
Lausanne (GSsA/Vd)338
Cossonay (GSsA)220
Lugano (GSsA)153
Renens (Fourmis rouges)100
Fontainemelon (Verts-NE)83
Vevey (JS-VD-Riviera)80
Nyon (Verts)52

Total provisoire1560


Samedi, 17 mars 2007 - Journée de récolte couronnée de succès

chariotLa journée de récolte de samedi dernier a été une grande réussite. Par une superbe journée de printemps, on a récolté de Genève à St-Gall, et de Bâle à Lugano et il y avait un chariot de récolte à Berne. Dans une quarantaine de villes et de villages de la Suisse entière, des militantes et des militants ont recueilli 7'354 signatures. De ce fait nous avons progressé d'un bon pas. Un grand merci à toutes les personnes qui se sont engagées en cette journée !

La prochaine action sera consacrée aux opérations de validation de signatures dimanche prochain 25 mars, à Zurich. Si ce n'est déjà fait, envoyez vos signatures directement au secrétariat national à "Coalition contre les exportations des matériel de guerre", Case postale, 8031 Zurich, d'ici vendredi. Nous serions bien sûr heureux que des gens vienent nous aider à trier les feuilles et à les expédier dans les communes. Le cas échéant, prière de vous annoncer à info@materieldeguerre.ch.

Pour que l'initiative aboutisse, et malgré le succès de samedi dernier, il reste du travail à faire. Afin de garantir la réussite, il nous manque encore 35'000 signatures. En effet, un certain nombre de signatures sont invalidées: pour atteindre le minimum requis de 100'000 signatures, il est donc nécessaire de prévoir une bonne marge. Si vous pouvez consacrer un peu de temps à cet effort, n'hésitez pas à faire circuler vos feuilles de signatures dans votre entourage. Et si vous souhaitez participer à l'un ou l'autre des stands, écrivez-nous à l'adresse : info@materieldeguerre.ch.

Un grand merci aussi à toutes celles et ceux qui ont contribué au succès de cette journée
Cordiales salutations
Eric Peytremann
eric@bluewin.ch


Le 07 Août 2007 - 130'000 signatures pour l'interdiction d'exporter du matériel de guerre

mainsL'initiative «pour l'interdiction d'exporter du matériel de guerre» a abouti. Au cours de ces 13 derniers mois, les activistes pour la Paix ont rassemblé environ 130'000 signatures.

En seulement 13 mois, 130'000 signatures ont été récolté pour l'initiative populaire «pour l'interdiction d'exporter du matériel de guerre». Après les deux dernières actions collectives réussies aux festivals dont celui de Nyon, nous achevons la collecte des signatures. Nous demandons à tous d'envoyer immédiatement les listes toute faites ou partiellement remplies que vous avez à la maison. Le GSoA effectue le travail d'authentification des signatures à l'aide de volontaires et il déposera l'initiative le 21 septembre à Berne.

«La réalisation de notre initiative populaire par un engagement bénévole est un modèle démocratique, le contraire d'une commercialisation de la culture politique telle qu'elle est actionnée par l'UDC et son argent», dit le conseiller national Josef Lang, membre du GSoA depuis longtemps. «Le GSoA fait sa politique avec des volontaires dans la rue, l'UDC avec beaucoup d'argent», dit le secrétaire du GSoA, Reto Moosmann. La vente d'armes, comme en témoigne les affaires récentes de la Suisse avec l'Arabie Saoudite et le Pakistan, des USA avec leurs partenaires de Proche-Orient, ou de la France avec la Libye ainsi que la discussion allemande sur la participation à la guerre d'Afghanistan, ont augmenté en importance et notre initiative populaire devrait être acceptée.

Avec la réalisation de l'initiative «l'interdiction d'exportation de matériel de guerre», le GSoA a maintenant les mains libres pour la collecte en faveur de l'initiative populaire «protection contre la force des armes». Le GSoA qui en automne célèbre son 25 anniversaire et qui s'est engagé pour cette initiative, doit maintenant commencer en août à rassembler au moins 20'000 signatures.

Un grand remerciements à toutes et tous ces militant(e)s qui se sont investis pour que cette initiative aboutisse le plus rapidement possible et rendez-vous est déjà pris pour la campagne de votation...

Pour le GSsA/Vd :
Georges Tafelmacher, Pully

Für Fragen stehen Ihnen gerne zur Verfügung :
Josef Lang, Vorstand GSoA: 079 321 96 30
Reto Moosmann, Sekretär GSoA: 076 367 84 05




Dépôt des signatures de l'initiative «pour l'interdiction d'exporter du matériel de guerre»

PACEL'annonce récente de la fourniture de chars suisses à l'armée roumaine, qui veut utiliser ces chars dans la guerre d'Irak, montre une fois de plus que seule une interdiction générale d'exporter du matériel de guerre pourra empêcher que du matériel de guerre suisse soit engagé sur les champs de bataille.

Munie de plus de 108'000 signatures valables, l'initiative, qui vise à interdire toutes les exportations d'armes, sera déposée à la Chancellerie fédérale le 21 septembre, journée mondiale de la paix.

La livraison des chars suisses à l'armée roumaine pour leur mission dans la guerre en Irak montre une fois en plus que seulement avec une interdicition générale d'exporter du matériel de guerre termine la participation suisse aux guerres dans le monde.

L'initiative, qui veut interdire toutes les exportations d'armes, sera déposée à la Chancellerie fédérale le 21 septembre, la journée mondiale de la paix, avec plus de 108'000 signatures valables.

On vous invite à prendre part à la conférence de presse et à l'action symbolique sur la Place fédérale à Berne :

Conférence de presse : 21 septembre 2007 à 9h45, Café Fédéral, Bern
Y participent à la conférence de presse :
Josef Lang, CN Alternative Zug/GSoA
André Daguet, CN PS/Comité directeur UNIA
Amanda Weibel, Christlicher Friedensdienst cfd
Patrick Angele, JS/GSoA
Eric Peytremann, GSsA
Modération: Rahel Ruch, GSoA

Action symbolique pour le dépôt des signatures 10h30, Place fédérale : Comme symbole pour le projet d'initiative on laissera s'envoler des colombes de la paix. Après cette action se déroulera le dépôt formel des signatures à la Chancellerie fédérale à 11h00.

Nous réjouissons de vous rencontrer à notre conférence de presse. Si vous ne pouvez pas y assister, on peut vous envoyer le dossier à l'avance (avec embargo). Veuillez bien vous adresser pour le dossier à: bern@gsoa.ch.

Pour la coalition contre les exportations d'armes
Tobia Schnebli
Groupe pour une Suisse sans Armée GSsA




tracas policier autour d'un chariot mobile !

Voici ce qui nous est arrivé ce samedi matin 8 novembre dernier !

chariot sur la voie publique À peine démarrer notre journée nationale de récolte de signatures pour une de nos initiatives (9h50), nous nous sommes fait attrapés par deux inspecteurs de la Police du Commerce et parce que nous n'avions pas d'autorisation, ils nous ont interdit de poursuivre notre travail et nous ont surveillé de près pour être sûr que nous ne récidiverons pas. Dans ces conditions, nous n'avons pas pu récolter comme prévu !

Ils doivent sûrement chercher à ce qu'on laisse tomber de découragement! Effectivement, une des participantes était particulièrement déstabilisée et je pense qu'elle ne sera pas très chaude pour la prochaine récolte !

Mais cela pose quand même le problème de la liberté politique et de notre droit absolu d'exercer notre droit d'initiative sans être soumis à des autorisations tracassières où on doit non seulement préciser l'endroit exact de la récolte mais aussi les heures et même les dimensions de l'infrastructure (sic) et tout cela UN MOIS A L'AVANCE sinon niet pour l'autorisation !

Malgré mes protestations vives et argumentées (ce qui m'a valu d'être taxé "d'hautain" (sic !!), ils n'ont rien voulu savoir alors que pour des petites orgas comme la nôtre, cela équivaut à ne plus pouvoir récolter dans les rues à Lausanne !

La Police du Commerce vient de m'envoyer un courrier qu'ils prétendent être un "avertissement" et à peine reçu, j'en ai fait part à notre avocat pour voir comment nous puissions réagir !




 
Lausanne, le 17 novembre 2008
 
Police du Commerce
Florence Nicollier
1000 LAUSANNE

 



GSsA/Vd
Georges Tafelmacher
Route du Port 22
1009 PULLY

 
Concerne: Chariot d'information sur le domaine public
 

Monsieur,

Le samedi 8 novembre 2008, à 09h50, deux de nos inspecteurs sont intervenus à votre encontre au sud-ouest de la place de la Riponne, à proximité de l'édicule des toilettes.

À cette occasion, ils ont constaté que vous aviez transformé un caddie de supermarché en infrastructure pour la diffusion d'idées. Bien qu'étant statique au moment de l'intervention, vous leur avez affirmé que vous aviez procédé à cette transformation afin d'être mobile et ainsi de pouvoir sensibiliser un plus grand nombre de personnes dans les rues de Lausanne à votre action.

Nous nous permettons de vous rappeler que toute installation de stand(s) d'information sur le domaine public doit préalablement faire l'objet d'une demande adressée à notre service. Cette démarche nous permet de coordonner et d'assurer une gestion efficace des nombreuses activités se déroulant sur le domaine public de notre ville.

Vous comprendrez aisément que cette planification est impossible avec des structures mobiles, ce qui signifie qu'elles ne peuvent pas être autorisées dans les rues de Lausanne. Néanmoins, vous avez la possibilité de poursuivre votre campagne d'information en faisant une demande pour l'obtention d'un stand. Vous pouvez également récolter des signatures sans infrastructure.

Pour l'obtention d'un stand, nous vous prions de bien vouloir nous transmettre par e-mail le formulaire usuel. Ce document peut être complété et transmis en ligne depuis notre site (accès par www.lausanne.ch  --> guichet en ligne  --> manifestations - police du commerce  --> manifestation : annonce et demande d'autorisation).

En outre, les plans des emplacements prévus pour les stands peuvent également être consultés sur le site de la ville de Lausanne www.lausanne.ch  --> Guichet en ligne  --> manifestations - police du commerce  --> Stands d'information).

La récolte de signatures sans infrastructure ne nécessite pas de démarches particulières auprès de nos services.

Au vu de ce qui précède, nous aurions été en droit de vous dénoncer à l'autorité compétente. Cependant, par souci d'information plutôt que de répression, nous voulons bien pour cette fois y renoncer. Néanmoins, la présente est à considérer comme un avertissement.

Nous vous prions d'agréer, Monsieur, l'expression de notre parfaite considération.

 
 
La cheffe de service
Florence Nicollier    
 
 




Notre lettre au municipal Marc Vuilleumier

Notre avocat a discuté avec le municipal qui à son tour a discuté avec sa cheffe de service à la Police du Commerce !






Georges Tafelmacher
Route du Port 22
1009 PULLY

 
Pully, le 8 décembre 2008


Monsieur le municipal
Marc Vuilleumier
Departement de la Police
1000 LAUSANNE


Concerne: Récoltes de signatures avec un chariot sur le domaine public
 

Monsieur,

Nous avons reçu un courrier daté du 17 novembre de la part de Mme. Nicollier responsable à la police du commerce qui a retenu toute notre attention. Nous prenons note que elle ne nous donne que deux possibilités pour récolter des signatures sur le domaine public - soit des personnes sans aucune infrastructure qui interpellent chaque passant, ou alors l'installation d'une infrastructure sur un emplacement fixe qui nécessite l'obtention d'une autorisation à demander un mois à l'avance. Cette modalité nous pose problème car étant un mouvement citoyen dépourvu de grands moyens, nous ne connaissons pas à l'avance nos effectifs. A la limite, cela peut même représenter une entrave grave à l'exercice du droit d'initiative et de référendum et équivaut à ne plus pouvoir récolter dans les rues de Lausanne.

La généralisation du vote par correspondance a rendu quasiment inutiles les récoltes aux locaux de vote, qui constituaient des occasions très propices pour les récoltes de signatures. Notre situation nous demande d'être mobile et nous aurions aimé récolter à l'aide d'un chariot que nous pourrons balader dans les places et les rues piétonnes de la cité.

C'est pourquoi nous voulons trouver avec vos services une solution acceptable pour toutes les parties pour effectuer aussi à Lausanne des récoltes de signatures sur le domaine public avec un chariot, à l'instar de plusieurs autres villes (Genève, Berne) où cette modalité de récolte est entrée dans les mœurs et est parfaitement acceptée.

Nous vous demandons donc de reconsidérer votre prise de position en tenant compte aussi des éléments suivants :

  • Ce chariot par ses dimensions réduites ne peut être considéré comme une infrastructure au même titre qu'un stand.

  • L'usage du domaine public pour récolter des signatures avec un chariot mobile est objectivement d'une intensité bien moindre que celui d'un usage qui résulterait de l'installation d'un stand sur un emplacement fixe. On peut se déplacer à tout moment pour faire place à d'autres usagers du domaine public (livraisons, autres piétons avec des commissions, urgences, ...) ou pour respecter les instructions des agents de police.

  • L'intensité réduite de l'usage du domaine public résulte aussi de la surface réduite du chariot (50 x 60cm environ). Cela correspond à une surface 15 fois plus réduite de celle des plus petits emplacements (1,5 x 3m) mis à disposition par la Ville de Lausanne pour la tenue de stands d'information.

  • Il va de soi que nous sommes à tout moment disposés à appliquer les arrangements (endroits de stationnement temporaire, déplacements) que votre service jugera nécessaire pour le meilleur usage possible de l'espace public pour garantir le respect des droits de tous les autres usagers.

En considération de ces explications, nous vous demandons donc d'accepter les récoltes de signatures que nous aimerions effectuer avec l'appui d'un chariot mobile ces prochaines semaines à Lausanne, notamment sur les places Saint Laurent et Saint François et aux abords du marché de Noël de la Riponne.

En vous remerciant pour l'attention, et en restant à votre entière disposition pour la définition des modalités pratiques à adopter, nous vous prions d'agréer, Monsieur, nos meilleures salutations...

 
Pour le GSsA-Vaud  
  Georges Tafelmacher
Tobias Schnebli      
 
 




Et en fin de compte, grâce à ces subterfuges, nous avons pu récolter à notre aise, sans tracas policier....

Haut de la page



Début de la campagne de votation du 29 Novembre 2009

Lettre d'informations du GSsA

du 5 septembre 2008

Contenu :

  1. Samedi 27 septembre, assemblée - conférence - débat du GSsA-Genève :
      - début de la campagne pour l'interdiction d'exporter du matériel de guerre
      - contenus et participation à l'élection de l'assemblée constituante genevoise

1. Samedi 27 septembre, assemblée - conférence - débat du GSsA-Genève

Comme annoncé dans le dernier numéro de notre journal, vous êtes conviés à l'Assemblée du GSsA Genève et à la conférence-discussion qui y est prévue.

Pour le GSsA : Tobia Schnebli




Engagez-vous contre l'exportation d'armes !


À toutes les personnes, organisations, mouvements et partis
qui soutiennent l'initiative :

«pour l'interdiction d'exporter du matériel de guerre»


Dans un an, cette initiative sera présentée devant le peuple, nous devons coordonner nos efforts et organiser la campagne ensembles pour être plus forts et gagner cette votation !
Pour préparer convenablement la campagne qui nous attendent, et qui s'annonce très dure en raison du climat politique et économique, nous aimerions metttre en place une coordination et une mise en réseau pour la campagne de votation, qui doivent être à la hauteur des résistances défensives.

Une réunion est prévue à cet effet et elle aura lieu :

le 2 décembre 2008 à 20h00
la Maison du Peuple
salle Luxembourg
Place Chaudron, Lausanne

  Points à traiter :

Nous vous remercions de l'intérêt que vous avez déjà montré pour cette initiative «pour l'interdiction des exportations d'armes» lors de la récolte réussie des signatures en 2006. Cependant, la votation fin 2009 sera d'autant plus ardue et nécessitera l'aide de tous les groupes pour qui l'exportation de matériel de guerre est choquante et indigne d'un pays se disant respectueux des Droits de l'Homme et qui prétend œuvrer pour la paix !

Si vous ne pouvez pas participer à la réunion mais vous êtes intéressé-e-s à participer aux prochaines activités dans le canton de Vaud, merci de nous le signaler.

fusils contre femmeAvec nos meilleures salutations militantes et au plaisir de vous rencontrer bientôt...

Georges Tafelmacher
GSsA/Vd - 1009 PULLY
@ GSsA/Vd
tél : 021 728 65 71
--
Tobias Schnebli
GSsA Genève
tobias@gsoa.ch
+41'76'3923242


- - - - - - - - - -

Chers membres et sympathisants actifs,

Le Conseil fédéral vient de fixer au 29 novembre prochain la date de la votation sur l'initiative «pour l'interdiction d'exporter du matériel de guerre». Celle-ci vise un contrôle accrus des armements et bannit l'exportation, le transit, la vente sous licence et le courtage du matériel et des technologies conçus directement pour la guerre (plus de détails sur le site  www.materieldeguerre.ch  qui sera bientôt actualisé).

Les principaux enjeux de cette initiative sont :

Un large soutien est essentiel pour mener à bien la campagne de votation et donner une chance à cette initiative. N'ayant pas les moyens financier des industriels de l'armement, nous comptons sur votre engagement pour faire passez notre message et amener le débat dans la population !

Au programme :

Seriez-vous prêt-e-s à vous impliquer d'une manière ou d'une autre dans ces activités ?


Merci de nous contacter:

- dans le canton de Vaud: Yannick Arnold <yannick.arnold@gmail.com>
- dans le Valais: Anne-Christine Willa <anne-christine.willa@roystone.ch>
- dans le Jura: Ivan Godat <ivan.godat@unine.ch>
- ailleurs: Frédéric Durand <fredo@gssa.ch> / 022 320 46 76


Dans l'attente de vos nouvelles, nous vous souhaitons un très bel été.

Pour le secrétariat,
Frédéric Durand
GSsA-Genève
case postale 151
1211 Genève 8
Tél. 022 320 46 76
Fax 022 320 69 49

pour le GSsA/Vd
Georges Tafelmacher
PULLY
tél : 021 728 65 71

www.gssa.ch


- - - - - - - - - -


Invitation à la réunion de coordination romande de soutien à l'initiative populaire pour l'interdiction d'exporter du matériel de guerre

Chères et chers collègues et sympathisant-e-s,

Le 29 novembre 2009, le peuple suisse se prononcera sur l'initiative contre les exportations de matériel de guerre. La population recevra donc les bulletins de vote d'ici un mois et demi déjà.

Dans le but de constituer un comité unitaire appelant à voter «OUI» à cette initiative, le GSsA vous convie

le lundi 28 septembre à 19h
la Maison du Peuple, salle Rosa Luxemburg
Lausanne

Pour donner une chance à cette initiative, nous jugeons en effet primordial que toutes les organisations, partis et individus concernés par la problématique du commerce des armes et la promotion de la paix et de la sécurité par des moyens non-violents, s'investissent dans cette campagne.

Une partie du matériel de campagne (affiches, dépliants, cartes postales) que le GSsA propose de mettre à disposition de la coordination, et que nous vous présenterons à cette occasion, sera disponible dès la mi-septembre. Nous devons donc déterminer les contributions de chacun pour la diffusion, la production et le financement de ce matériel.

Vous trouverez plus d'information sur le site «matériel de guerre.ch», mais n'hésitez pas à nous contacter pour vous engager dans des comités de soutien au niveau cantonal.

En espérant que vous ou vos collègues pourrez participer à cette réunion, et dans l'attente de vos nouvelles, nous vous saluons chaleureusement.

pour le GSsA/Vd
Georges Tafelmacher
PULLY




Médias, sondages et...

Attaques Diverses...

Voici un exemple très parlant du type d'attaque que nous subissons sous la forme d'un courriel envoyé par un illuminé pulliéran militariste et obtus!! Il lui a été répondu sur le champ correctement, du moins à son niveau !!!


-----Message d'origine-----
De : rene emaulaz [mailto:remaulaz@bluewin.ch]
Envoyé : jeudi, 15. octobre 2009 21:21
À : etafdelacote@hispeed.ch
Objet : Achat de nouveaux avions.

RSR. forum du 15.10.09.

Messieurs les dirigeants du GssA, il est temps maintenant que vous déposiez rapidement vos armes et non celles de l'armée.
Mr. Thomas Schnebli, face au colonel Duchosal et au Maj. EMG Alexandre Vautraver n'a pas, j'en suis sûr et certain, convaincu.
Aucun argument valable, du blabla. Le peuple Suisse responsable, ne suivra pas vos revendications inutiles. Socialo-communistes que vous êtes n'avez vous pas encore compris que vos initiatives ont toujours été repoussées lors de la votation.
Je me bats sans retenue pour faire échouer vos revendications, cela sera toujours le cas à l'avenir.

Sans respect ni considération.

Emaulaz René.
1009 Pully.

- - - - - - - - - -

-----Message réponse-----
De : Tafelmacher [mailto:etafdelacote@hispeed.ch]
Envoyé : vendredi, 16. octobre 2009 13:31
À : 'rene emaulaz'
Objet : RE : Achat de nouveaux avions.

Monsieur le dirigeant sans retenue,

Il est temps maintenant que vous déposiez rapidement vos armes soit celles de l'armée. Ce sempiternel refrain sur cette armée si utile censée nous défendre contre les aléas de l'existence commence à bien faire. Il ne se passe pas un jour sans que nous puissions constater que l'armée ne peut en aucun cas résoudre les problèmes qui taraudent l'humanité depuis son commencement. Bien au contraire, chaque fois que les politiciens ont permis aux forces armées d'agir, les conséquences pour les populations ont été effrayantes de destruction. La récente offensive de l'armée israélienne à Gaza il y a un an démontre à qui veut bien voir et entendre, que le plus qu'on utilise l'armée pour résoudre les problèmes, le plus critiques et extrémistes que deviennent les situations au point de paralyser des régions entières et pousser les populations à tous les extrêmes.

Quant au "bla-bla", ces officiers Duchosal et Vautraver ne sont pas en reste et ils n'ont pas, j'en suis persuadé, convaincu non plus car leur discours d'un autre âge sonne faux dans le contexte actuel où nous cherchons par tous les moyens, d'autre façon de "vivre ensemble" et surtout, de résoudre nos problèmes humains par des moyens humanistes et pacifiques. La seule chose que proposent ces messieurs les dirigeants de l'armée est une escalade vertigineuse dans les moyens de destruction, ce qui, de nos jours, équivaut à un suicide collectif. Si c'est cela que vous voulez, alors permettez moi de dénoncer vos propensions guerrières et votre mentalité peu digne de l'intelligence humaine. Vos arguments ne sont pas valables car ils appartiennent à la mentalité de frappe en cours déjà depuis 1870 dont le résultat a été ni plus ni moins deux guerres mondiales effroyables qui n'ont rien résolu non plus !

Le peuple Suisse responsable, finira par suivre nos revendications utiles en vue d'instaurer une paix entre les gens et les peuples parce que le bilan final des interventions armées est toujours négatif. Les socialo-communistes-libertaires-verts-pacifistes que nous sommes avons bien sûr compris que nos initiatives ont toujours poussé à la réflexion salutaire malgré le fait qu'elles ont été repoussées lors des votations. D'ailleurs, on ne parle jamais autant de l'inutilité et le non-sens de l'armée même dans vos milieux que lors de ces consultations populaires.

Je me bats sans retenue depuis 1982 pour faire échouer la mainmise de l'armée sur nous et l'importance qu'elle a prise dans la société et cela sera toujours le cas à l'avenir.

Au contraire de vous, sachez que vous avez quand même nos respects et nos considérations car nous respectons toutes formes de vie, même les plus incongrues, renfermées, idéologiques et même extrémistes. Débattez comme il faut et cessez de nous jeter des invectives à la tête.

Georges Tafelmacher
1009 PULLY

- - - - - - - - - -

-----Message suite votation-----
De : rene emaulaz [mailto:remaulaz@bluewin.ch]
Envoyé : dimanche, 29. novembre 2009 16:30
À : etafdelacote@hispeed.ch
Objet : Votation populaire du 29.11.2009.

Une fois de plus, ne vous en déplaise, les citoyens responsables de ce pays ont répondu présents et juste à tous les objets de cette votation populaire du 29.11.2009. Le pourcentage de "OUI" démontre la grande maturité du peuple Suisse qui n'a pas suivi les recommandations des partis et aussi de votre comité d'initiative.
Le <<GSsA>> une fois de plus à la dérive.

Acceptez ma satisfaction aux résultats d'aujourd'hui.

Emaulaz René
Pully.

- - - - - - - - - -

-----Message réponse-----
De : Tafelmacher [mailto:etafdelacote@hispeed.ch]
Envoyé : lundi, 30. novembre 2009 10:23
à : 'rene emaulaz'
Objet : RE : Votation populaire du 29.11.2009.

Monsieur,

Une fois de plus, ne vous en déplaise, les citoyens de ce pays ont démontré leur irresponsabilité en acceptant les objets xénophobes de cette votation populaire du 29.11.2009. Le pourcentage de "OUI" à l'initiative anti-minaret démontre la grande immaturité du peuple Suisse qui n'a pas suivi les recommandations des partis et de tous ses milieux officiels. L'insuccès de la votation sur l'initiative "contre les exportations de matériel de guerre" doit être comprise par rapport aux rapports de force établis par cette forte poussée nationaliste et démontre à qui veut bien entendre l'étendue du paradoxe dans lequel nous nageons et qui ne prévoit rien de très réjouissant pour le futur car si la seule chose que vous prônez c'est la continuation de l'état de guerre et de ses préparatifs, alors nous avons de quoi craindre le pire pour notre avenir. Est-ce cela que vous voulez, un monde en guerre permanente où chacun dormira avec un fusil chargé sous son oreiller ?

Nous n'en voulons pas de ce monde inique et nous continuerons notre combat pour un monde plus juste, plus humain, ne vous en déplaise!! Le «GSsA» n'est pas à la dérive, son problème c'est qu'il doit se battre contre une inertie à ce point phénoménale qu'il faudrait des forces autrement plus puissantes pour en venir à bout. C'est votre société et vos valeurs qui sont à la dérive, l'état du monde en témoigne !

Reste le fait que dans les cantons de Vaud et de Genève où les militants GSsA ont donné de leur plein, nous avons réussi un "OUI" à 40,5%, ce qui devrait doucher quelque peu votre enthousiasme de nous voir enterrés à tout jamais! Le refus de la prolongation illimitée de l'autorisation d'exploitation de la centrale atomique de Mühleberg démontre aussi que nos discours peuvent passer car nous avons prôné le "NON" qui a été suivi par 64,35% des voix qui ont suivi les recommandations des partis de gauche et aussi de notre comité d'initiative. Acceptez, à votre tour, ma satisfaction à ces résultats !

Mais ne vous réjouissez pas trop des résultats d'aujourd'hui car votre "satisfaction" sent trop la volonté d'enterrer notre mouvement essentiel vers la Paix, de faire taire nos voix pacifistes et de perpétuer l'état de guerre !

Notre comité d'initiative œuvre pour un monde un tant soit peu un peu plus en Paix !!

Avec mes respectueuses salutations.

Georges Tafelmacher
GSsA/Vd - PULLY




Lettres de Lecteurs

parue dans "LE COURRIER" du 04.11.2009 - Courrier des lecteurs

Concerne : lettre de lecteur au sujet de la votation du 29 novembre 2009 sur l'initiative «pour l'interdiction d'exporter du matériel de guerre»

Messieurs

Jusqu'à présent, peu de voix se sont exprimées en soutien à cette initiative pacifiste car noyées dans le concert étourdissant de ses détracteurs trop occupés à défendre le commerce des armes et les exportations, leurs intérêts immédiates et commerciaux.

J'aimerais dépasser l'argumentation facile, comme par exemple: de la perte d'emplois, ou des catastrophes économiques induites, ou que si ce n'est pas nous qui exportions, se sont les autres, ou que dans un monde violent, il faut se défendre par les armes, etc... pour lui substituer un discours construit sur la capacité des hommes de transcender leur nature humaine destructive et construire une société basée sur le respect des autres et la résolution pacifique des conflits.

Certes cette initiative est idéaliste mais n'aurait-on pas besoin de nos jours d'un peu de réalisme idéal pour contrecarrer l'importance que la mentalité militariste a pris dans notre société, pour contrer le pragmatisme postulant une réponse armée à la violence induite par l'activisme destructif de nos militaires et autres acteurs industriels et économiques.

Dans l'espoir de voir ces quelques lignes publiées, veuillez agréer, Messieurs, mes salutations militantes.

Georges Tafelmacher, PULLY

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

Lettre de lecteur :

D'aucuns croient avoir des valeurs mais lorsqu'il s'agit d'armes, ces valeurs semblent être celles de la guerre, du combat, du rapport de force, de l'argent et toutes les justifications même mercantiles et industrielles sont utilisées pour nous les faire accepter.

carte des exportationsIl est temps maintenant de nous mettre à réfléchir sur l'importance qu'a pris les armes dans le monde car ce sempiternel refrain sur ces armes si utiles censées nous défendre contre les aléas de l'existence commence à bien faire. Il ne se passe pas un jour sans que nous puissions constater que les armes ne peuvent en aucun cas résoudre les problèmes qui taraudent l'humanité depuis son commencement. Bien au contraire, chaque fois que les politiciens ont permis aux armes de parler, les conséquences pour les populations ont été effrayantes de destruction. Ces discours d'un autre âge sonnent faux dans le contexte actuel où nous cherchons d'autres façons humanistes et pacifiques de "vivre ensemble" et de résoudre nos problèmes humains. La seule chose qui nous est proposé est une escalade vertigineuse dans les moyens de destruction, ce qui, de nos jours, équivaut à un suicide collectif. Ces propensions guerrières ne sont pas dignes de l'intelligence humaine et ces arguments spécieux, appartenant à la mentalité de frappe en cours depuis des siècles et dont le résultat a été ni plus ni moins des guerres mondiales effroyables, n'ont rien résolu parce que le bilan final des interventions armées est toujours négatif !

Depuis l'apparition des hommes, la vie a été assujettie au pouvoir et au bon vouloir des princes, à leurs commandements et à notre obéissance servile. Mais cela n'est plus possible dans le contexte actuel car la puissance de feu entre les mains d'une nomenclature élitaire de possédants nantis nous promet une dictature effroyable qu'aucune démocratie ne peut modérer, ni assouplir. De concentrer cette puissance de feu dans le sein d'une corporation dont le mandat est d'infliger la mort et de résoudre les conflits par la confrontation guerrière et dont les missions sont la destruction des autres, l'occupation des territoires hostiles, la soumission des peuples qui ne pensent pas comme nous, la pacification par les armes, le maintien forcé de la paix aux ordres d'un ordre social prédéterminé, la sécurité par la dissuasion, le rapport de force et la "peur du gendarme", est le plus sûr moyen d'assurer la destruction de la vie sur cette terre.

La vie ne peut plus être assujettie au "commander et obéir" car elle est d'abord celle de la vie civile dans des contextes d'entraide, de travaux communautaires, de participation citoyenne, de service civil, de résolution pacifique des conflits, de médiation sociale où les jeunes apprennent à vivre ensembles dans des projets de société constructifs, où les talents des uns servent à l'avancement des autres, où les engagements de tous permettent de contrer nos tendances autodestructives et transformer nos envies de domination et de meurtre des autres en forces de construction sociale propre à mener chacun vers un avenir possible et tenable. La vie est l'apprentissage du vivre en commun, la construction de sa personne et de son identité, le respect des autres, le travail en commun, l'établissement d'une société où chacun a sa place, sa mission, ses envies et ses accomplissements. La vie est surtout l'apprentissage de l'expression de nos sentiments, la mise en valeur de nos talents, la joie de créer, l'amour du vivant et de la nature, les rapports humains aux autres, du vivre ensemble...et bien d'autres choses encore que l'on n'apprendra jamais à l'armée !

Le but de l'initiative «pour l'interdiction d'exporter du matériel de guerre» est, en son article premier, d'instaurer une paix entre les gens et les peuples en les poussant à la réflexion salutaire. En effet, on ne parle jamais autant du sens de l'arme même dans les milieux de l'armée que lors des consultations populaires initiées par le GSsA qui se bat sans retenue depuis 1982 pour faire échouer la mainmise de l'armée sur nous et faire effriter l'importance qu'elle a prise dans la société.

Le GSsA peine encore à "convaincre" les gens et cela est dû surtout au fait que notre brave peuple a été préalablement et forcement instruit à la guerre au nom d'une réalité basée sur la domination et la violence. Il faut aussi prendre en compte le pouvoir que la fascination des armes exerce sur la mentalité des gens ainsi que notre subordination à la puissance de feu et l'excitation que nous éprouvons lorsque la poudre parle. Convaincre quelqu'un de se sortir de cette dépendance relève de la mission impossible et il faudra des générations pour s'en départir et accéder à des sentiments plus nobles, élevés et humains. C'est pourquoi il faut commencer sans plus tarder à travailler à un concept de vie où les armes et l'armée n'auront plus aucune importance, soit dans un premier temps – l'acceptation de l'initiative pour l'interdiction d'exporter du matériel de guerre !

De toute façon, nous n'avons plus le choix: soit nous continuons l'escalade guerrière auquel cas nous risquons l'extermination qu'aucune armée ne pourra "prévenir", soit nous menons dès à présent une réflexion qui aboutira à l'instauration d'une vie plus pacifique, holistique et humaniste et donc à un désarmement généralisé. C'est la seule façon d'assurer une bonne protection non seulement de notre pays mais du monde entier car la logique de la protection du pays par les armes aboutit à la guerre totale comme le montrent les exemples trop nombreux dans notre monde troublé !

Georges Tafelmacher
GSsA/Vd - PULLY


_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

parue dans le «24Heures» du Lundi 09.11.2009

D'aucuns croient avoir des valeurs mais lorsqu'il s'agit d'armes, ces valeurs semblent être celles de la guerre, du rapport de force, de l'argent. Les armes ne peuvent nous défendre des aléas de l'existence. Les armes ne peuvent résoudre les problèmes humains. Chaque fois que les politiciens ont laissé parler les armes, ce sont les populations qui ont trinqué. La seule chose qui nous est proposé est une escalade vertigineuse des moyens de destruction, ce qui, de nos jours, équivaut à un suicide collectif. Depuis l'apparition des hommes, nous avons été assujettie au pouvoir des princes. Mais aujourd'hui, d'autres façons humanistes et pacifiques de résoudre nos problèmes sont recherchées car la puissance de feu entre les mains d'une nomenclature de possédants nantis nous promet une dictature effroyable qu'aucune démocratie ne peut modérer.

Le but de l'initiative « pour l'interdiction d'exporter du matériel de guerre» est, en son article premier, d'instaurer la paix entre les peuples. Malgré le fait que notre peuple a été instruit à la guerre et a été pris par la fascination des armes et l'excitation de la poudre qui parle, le GSsA pense pouvoir sortir de cette dépendance en acceptant l'initiative et en travaillant à un concept de vie où les armes n'auront plus d'importance. Nous n'avons guère le choix : soit nous continuons l'escalade guerrière auquel cas nous risquons l'extermination qu'aucune armée ne pourra "prévenir", soit nous travaillons dès présent à l'instauration d'une vie plus pacifique et d'un désarmement généralisé. C'est la seule façon d'assurer une protection non seulement de notre pays mais du monde entier, la logique de la protection du pays par les armes aboutissant à la guerre totale.

Georges Tafelmacher
PULLY


_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

Lisez les autres  lettres de lecteurs  postées dans le 24 Heures du 09 novembre 2009



Sondage paru dans le «24Heures» du 04.11.2009

- La Suisse peut-elle concilier sa vocation humanitaire et la vente de matériel de guerre ?

Un Vaudois sous les bombes du Pilatus au Darfour

Travailleur humanitaire au Darfour, le Vaudois Serge Pfister a vu les effets d'une attaque aérienne sur des enfants, fin 2007. «Nous avons entendu une immense détonation. Puis des adultes ont amené à l'hôpital des enfants et des adolescents blessés par des éclats d'obus. Il y avait trois blessés graves et 20 à 25 blessés légers. Beaucoup avaient les tympans éclatés, certains des problèmes respiratoires.»

contre les armesSelon Serge Pfister, alors responsable de projet pour Médecins sans frontières, l'armée tchadienne faisait un raid aérien au Darfour, en territoire soudanais, pour frapper des opposants. Ce genre d'opération s'intensifiera les jours suivants, au point que les ONG quittent la région, peuplée surtout de réfugiés. «J'ai appris plus tard que l'armée tchadienne utilisait des Pilatus pour ses raids. J'ai été choqué, car j'étais moi-même exposé à un risque sérieux. Et j'apportais de l'aide à une population qui souffrait terriblement, alors que des avions de mon pays faisaient des bombardements. C'est difficile à accepter», avoue Serge Pfister.

L'utilisation du Pilatus comme avion de guerre au Tchad a été révélée par la presse début 2008. En campagne pour l'initiative contre l'exportation de matériel de guerre, le Groupe pour une Suisse sans armée fait valoir le témoignage de Serge Pfister.

«La Suisse s'implique dans le commerce d'armes de guerre, alors que, économiquement, ce n'est pas un réel besoin. Les principales entreprises qui fabriquent des armes se sont déjà diversifiées. Par contre, cela pose un réel problème éthique.» Les restrictions mises par le gouvernement à l'exportation? «Une hypocrisie, juge le Vaudois. On arrête les exportations quand il y a des actes de guerre, mais le matériel est déjà livré.»


Réponses publiées le mercredi 04 Novembre 2009 :

Deux choses l'une: soit on se consacre à sa vocation humanitaire et on se reconvertit à la seule voie concevable pour un si petit pays soit la Paix; ou on reste dans la logique guerrière auquel cas on entretient l'état de guerre qui ne profite qu'à l'industrie de l'armement. Mais on doit se rendre compte que les armes n'ont jamais apporté la paix et que le prix à payer pour cet état de guerre sera bien plus grave que quelques emplois perdus ou reconvertis.

GEORGES TAFELMACHER   PULLY

Ça a eu payé en 1939-1945, mais c'est fini. Aujourd'hui, il faut choisir : on est neutre ou on ne l'est pas.

GILBERT DÉRAY   PUIDOOX

Bien sûr que oui! Que pensez-vous que font les autres pays, États-Unis, France, Angleterre, pour ne pas parler des Russes ou des Allemands? Que voulons-nous? Encore plus de chômage chez nous? Devrons-nous bientôt interdire l'exportation de vélos militaires sous prétexte que certains pourraient les employer comme les gégènes de nos amis finançais pendant la guerre d'Algérie? Si je pensais qu'une seule victime pouvait être sauvée parce que la Suisse ne fabrique plus de Pilatus, je voterais pour l'initiative, mais, malheureusement, une douzaine de pays produisent quasiment les mêmes. Le Parti socialiste va-t-il engager les 5'000 à 3'000 chômeurs que nous allons créer? Je ne le crois pas.

GEORGES MEIER   VUFFLENS-LA-VILLE

Non, cela est totalement incompatible! La Suisse doit investir dans la paix de l'humanité. Donc la production et la vente d'armes doivent être définitivement interdites dans ce pays.

ISABEL PI   LAUSANNE

Malheureusement, il ne faut pas nous voiler la face, l'enjeu est bien entendu économique, des places de travail sont en cause. Que font les autres gouvernements? Il n'y a que nous, les Suisses, qui devrons nous prononcer sur cette question si ambiguë en votation populaire !

DENIS JORDAN   YVONAND

Les deux sont complémentaires. D'abord, on fournit les armes, et ensuite on va soigner es victimes. Tout le monde y trouve sont compte, fabricants de mort, industrie pharmaceutique et, cerise sur le gâteau, bonne image humanitaire. Les victimes et la morale comptent peu dans cette histoire, mais qui cela intéresse-t-il? De toute façon, tant qu'une seule arme sera fabriquée, l'humanité ne pourra pas se dire civilisée, autant dire jamais !

OLIVIER COUPELLE   LUTRY

Une utopie? Réorienter notre industrie d'armement mortifère en mettant son potentiel (infrastructures, technologie, main-d'œuvre qualifiée) au service de la production et de l'utilisation d'énergies renouvelables. Une révolution sans doute difficile à réaliser. Elle nous accorderait cependant le indépendance autrement lus sûre que celle que nous espérons défendre à l'aide d'un matériel de guerre dont on peut douter qu'il soit utile un jour, sinon pour nous précipiter dans un désastre apocalyptique... comme le serait aussi le catastrophe nucléaire, qu'il serait alors possible d'éviter en renonçant à des centrales qui sont autant d'épées de Damoclès sur nos têtes.

FRANK BÖTTGER   LA SARRAZ

Est juste de vouloir mettre fin à ces exportations, sans que le primat de l'économie et de l'argent vienne toujours étouffer des positions de conscience pour certains, de principe pour d'autres. Ce que feront "les autres", c'est leur problème. Quelle nation voulons-nous être? Pauvre pays qui a perdu foi au Dieu qui a déjà prévu ou qui peut ménager des solutions de remplacement pour notre industrie !

JEAN-PIERRE BESSE   ECUBLENS

Non seulement elle le peut, mais elle le doit. Ce sujet fait partie du laborieux consensus helvétique où tout est proportionné, du diamètre du fût de canon à la hauteur des clochers et des futurs minarets, et plus encore selon les perceptions cantonales et locales. Tout est à l'instar de la complexité de certains mouvements d'horlogerie, un véritable chef-d'œuvre. Le trop ou le trop peu gripperait le jeu. Seule la majorité populaire est habilitée au réglage.

PHILIPPE BERNEY   LE PONT

Oui, pour la survie des entreprises et pour leur technologie. Tout avion peut se transformer en avion de guerre. Le Pilatus st un avion civil.

ROLAND CHATELAN   LAUSANNE

Que signifie pratiquement la vocation humanitaire de la Suisse? A quel niveau s'arrête-elle? Notre aide aux pays pauvres n'est pas plus importante que celle des autres Etats considérés comme riches. Si nous supprimons nos livraisons de matériel de guerre, cela n'empêchera pas d'autres pays d'en faire. Et toute la technologie qui tourne autour n'est pas seulement utilisée pour fabriquer des armes, elle permet à la Suisse de rester à un niveau technique élevé, ans compter tous les emplois liés à cette industrie dont nous te devons pas perdre le know how  acquis au cours des ans.

GEORGES CORNU   CHAMPAGNE

Après la médecine à deux vitesses, la conscience à deux vitesses ?

JACQUELINE PILLARD   YVERDON-LES-BAINS

sondage
-Oui :47 %
-Non :51 %
-Sans avis :  2 %
Nombre de votants : 862



Comment discuter et avec qui !!

- - - - - Message d'origine - - - - -
De : Brindesi [mailto:elisabeth.brindesi@citycable.ch]
Envoyé : samedi, 31. octobre 2009
à : Tafelmacher
Objet : Fw: [Blog.24heures.ch] le trafic d'armes

Parfois je laisse des commentaires sur certains blogs sous le pseudo "Vanille". Là, j'ai voulu en laisser. Puis cette "dame" Liv est arrivée et elle a laissé des arguments auxquels je ne sais pas répondre. En soi, je m'en fiche. Mais cela pourrait faire perdre quelques voies de personnes indécises. Et cela m'embête. Peux tu lui répondre? Tu t'invente un pseudo, ou tu m'envoie le texte que je balance moi sous le pseudo "Vanille" ou bien tu signes de ton nom... ou encore je ne sais pas. Comme tu veux. Tu me dis ce que tu as fait? Même si tu fais rien.

Eli

From: Blog.24heures.ch Service
To: Vanille
Sent: Friday, October 30, 2009
Subject: [Blog.24heures.ch] Exportations d'armes : un cas d'école

«Petite précision, les avions Pilatus ne sont JAMAIS vendu avec de l'armement(contrairement aux concurrent EMBRAER Tucano, et PZL Orlik), d'ailleurs la Suisse ne fabrique pas d'arment pour avion! Le fait de transformer un de ces avions come celà a été le cas pour une seule machine au Tchad est le fait d'une société Belge! Ce même armement équipent des avions CESSNA de tourisme comme on les trouvent dans nos aéroclubs, aux Ghana, Congo, Rwanda! par ailleurs, suite a cette transformation au Tchad d el'unique PC-9, la Suisse ne livre plus aucune pièces de rechange à ce pays... l'avion ne devrait de ce fait plus pouvoir voler longtemps si ce n'est pas déjà le cas!

Ce commentaire a été posté par Liv.


- - - - - Original Message - - - - -
From: Tafelmacher
To: 'Brindesi'
Sent: Sunday, November 01, 2009
Subject: RE : [Blog.24heures.ch] Exportation d'armes

Voici une réponse possible :

Les avions Pilatus PC-7 ou 9 sont vendu avec des ailes renforcées et des points d'attaches qui permettent sa transformation en bombardier du pauvre. De plus, ce cas révèle comment il est possible de détourner la loi sur le matériel de guerre malgré sa diligence et ses restrictions. Ce ne sont pas les Cessnas de tourismes qui sont armés mais un avion spécialement conçu pour la tâche soit de mitraillage au sol ou de reconnaissance basé certes sur le modèle civil mais quand même différent car singulièrement renforcé et qui devient, dès lors, du matériel de guerre et donc, si cela avait été le cas en Suisse, interdit à l'exportation. Bien sûr qu'on peut armer une bicyclette d'un canon sans recul pour en faire un engin de guerre mais on ne peut pas l'exporter en tant que telle !

LIV : cette initiative touche également l'ensemble des produits sous-traité dans l'aéronautique - aubes de réacteur, pièces d'ailerons, matériel électronique, détecteurs de vibration qui équipent Bœing, Airbus... Une telle perte menace près de 550 entreprises et près de 45'000 emplois !

Réponse possible :
Si cet équipement serait monté sur des avions destinés à la guerre, alors ces pièces seront désignées "matériel de guerre" et donc interdites à l'exportation. Si ces pièces seraient destinées à une ligne de production civile, alors l'exportation est non seulement possible mais se fera sans passer par la case "tri" et ne présenteront aucune complication. Si la Suisse ne fabrique plus d'obus pour l'exportation, par contre, notre pays fabrique les détonateurs des obus en collaboration avec l'industrie d'armement israélienne... Même le SECO n'ose pas proférer de telles incongruités, il ne parle que de 3'500 emplois directs et de 1'500 indirects, on est loin de ces «45'000 emplois» décriés par LIV !
On est de nouveau dans le règne du «fais-nous peur» ce que dénoncent les LIV et partners avec une rage non-contenue lorsque nous essayons de les démontrer les horreurs de la guerre !!
(Berne, 29.09.2009 - En Suisse, plus de 5100 emplois dépendent - selon une étude réalisée par l'institut BAK (Basel Economics) sur mandat du Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) - directement ou indirectement de l'exportation de biens d'équipement militaires. lire la suite)

Etc, etc, etc

Ce qui est pénible, c'est qu'on revient toujours avec ces mêmes justifications déjà usées et ré-usées depuis les premières initiatives anti-exportation d'y a plus de vingt ans sans que l'on puisse arriver au cœur de la discussion, soit la problème moral sous-entendu par la vente et l'exportation d'armes de guerre. Mais le plus grave est de laisser entendre que ce monde est tellement pourri que nous ne pouvons que le suivre sous peine de tomber dans le qualificatif "d'angélisme". Ne pourrait-on pas accuser ces LIV et partners de machiavélisme et bellicisme sordide propre à maintenir ce monde dans son état guerrier et meurtrier? Ne pourrait-on pas exiger de ces gens qu'ils décident une fois pour tout s'ils veulent un monde pourri auquel cas, il ne faut plus qu'ils viennent casser du "jeune boutonneux" ou se plaindre qu'il n'y a plus de "valeurs", ou s'ils veulent un monde vivable auquel cas, il faudrait qu'ils y mettent du sien pour le sortir de sa logique guerrière ????

Mais encore plus grave est le fait que ce LIV est «est prénom féminin». OUI vraiment grave car cela veut dire que nous ne pouvons plus compter sur la qualité "féminine" pour nous sortir de cette logique "masculine", belliqueuse et fanatique, OUI fanatique car il y a quelque chose de fanatique dans la logique des armes...

OUI demandons à cette LIV ce qu'elle fait pour amener la Paix en ce monde ou comment elle fait pour s'accommoder de tant de pourriture !!!

Georges


- - - - - Message d'origine - - - - -
De : Brindesi [mailto:elisabeth.brindesi@citycable.ch]
Envoyé : dimanche, 1. novembre 2009
À : Tafelmacher
Objet : Exportation d'armes

Voici ce que cette dame Liv me répond :

«Ma chère Vanille, le problème et que dès que l'on amènent sur le tapis des arguments gênants les pro-initiants refusent de voir les choses en face !
Concernant les Pilatus ce que vous dites est faux, non seulement ils ne sont pas vendus avec des ailes renforcées mais seulement avec la possibilités d'y accroché des réservoirs de carburants externe, et ceci selon la demande du client. Les sociétés qui fabriquent des kits pour armer des avions quels qu'ils soit compte également des plaques de renforts. Eh oui, il y a bien des Cessna civils modifiés (C-182RG et C-186) qui sont régulièrement utilisé (est-ce là un refus de votre part de voir la réalité?). Là encore votre méconnaissance du sujet est à son apogée !

Les chiffres que vous énoncer sont faux et ne reflètent pas la dernière mise à jour du SECO !

Et en ce qui concerne les pièces aéronautique, là aussi , vous vous égarez! Car lorsqu'un client commande 10'000 pièces à une entreprise Suisse elles seront intégrées sur les chaîne de production en fonction du cahier de livraison à la suite! Si d'aventure il n'est pas possible de monter la dite pièce, notre client n'ira pas faire fabrique une seule pièce chez un concurrent, le client ne fera tout simplement plus de commande en Suisse !
Par ailleurs, la dite pièces n'est en soi du matériel militaire, c'est l'avion une fois immatriculé militaire qui reçoit son certificat de navigabilité militaire et de ce fait l'ensemble des pièces qui le compose !

En ce qui concerne les détonateurs "anti raté" fabriqué en Suisse, il n'équipe pas l'armée Israélienne comme vous le dites, celle-ci utilise un modèle local !

Non seulement votre connaissance du sujet et laborieux, mais pire sous prétexte d'une meilleure conscience, vous mettez en danger notre industrie alors que ceux qui vendent les armes que l'on retrouvent éparpillée dans les nombreux conflits, ne sont pas touché par cette initiative! Pires, c'est à se demandé si certain cartel Russes et Chinois n'ont pas tout intérêt à financer cette campagne !

Si votre prétexte et de sauver des vies alors c'est la corruption au sein de l'ONU qu'il faut combattre, là il y a aura un effet réel sur le Tiers mondes et ses conflits! Là, je serais d'accord avec vous!



- - - - - Message d'origine - - - - -
De : Tafelmacher [mailto:etafdelacote@hispeed.ch]
Envoyé : lundi, 2. novembre 2009
À : 'Brindesi'
Objet : laisses tomber!!!!!!

Salut ma pauvre Eli prise dans les griffes d'une harpie amazone !!

J'ai compris une chose, l'intelligentsia utilisera tous les arguments même les plus perfides pour "gagner" la discussion et elle est capable de tordre les données pour les faire entrer dans sa logique et te faire passer pour l'affreuse de service. Par exemple : lorsque cette dame (mais en lisant sa prose, je doute qu'il soit une !) écrit - «En ce qui concerne les détonateurs "anti raté" fabriqué en Suisse, il n'équipe pas l'armée Israélienne comme vous le dites, celle-ci utilise un modèle local» - sa foi est mauvaise car, primo, nous n'avons pas dit que la Suisse «équipe l'armée Israélienne» mais qu'il y a collaboration entre nos deux pays !!
Et secundo, bien sûr qu'Israël n'importe pas des obus suisse, mais nos deux pays collaborent aux études sur l'armement et surtout celles concernant les armes qui vont permettre la répression des foules en colère et des populations rebelles !!

Est-ce que je dois lui répondre ou bien ?
NON !!!

Cela ne sert à rien de discuter avec ces gens parce qu'ils ont un à priori idéologique et y tiendront mordicus. Il faut aller chercher ailleurs l'acharnement de ces gens pour démolir tout ce qui ressemble de près ou de loin à une démarche pacifiste, humaniste et de société citoyenne. Ce sont des va-t-guerres binaires obsédés par un ennemi qu'ils désignent comme étant "l'autre", soit les musulmans, terroristes et autres contestataires de nos "démocraties" et ils sont coincés dans un monde où tout est bien OU mal, beau OU laid, gentil OU méchant, blanc OU noir et où l'hiérarchie est importante, l'autorité toute-puissante et la parole officielle !!
Et le plus que tu cherches à discuter avec ces harpies, le plus qu'ils se sentent justifiés de te descendre en flamme et t'accuser de tous les tares possible, comme par exemple :

«ce que vous dites est faux»
«refus de votre part de voir la réalité»
«votre méconnaissance du sujet est à son apogée!
«vous vous égarez!
«initiants refusent de voir les choses en face!
«votre connaissance du sujet est laborieux
»

Mais en fait, tout ce que te reproche cette fac simili de dame, nous pourrions le lui reprocher aussi et au centuple mais ne soyons pas mesquins, traitons le (la ??) comme il se doit - du haut de notre mépris !!!

Mais laisses donc tomber ces crétins chrétiens tellement imbus d'eux-mêmes qu'ils ne voient rien, ne ressentent rien, n'entendent rien car tu vas te crever avec leurs ordures et finir tellement énervée que tu deviendras violente et confirmera ainsi l'opinion que ces gens se font de toi et de tes semblables et cela n'en vaut pas la peine !!!!

Comme le disait la belle-mère de ma belle-mère : «laisses braire l'âne, comme cela tout le monde saura qu'il en est un» !!!!

OUI demandons à cette LIV ce qu'elle fait pour amener la Paix en ce monde ou comment elle fait pour s'accommoder de tant de pourriture !!!

Mais peut être, ce n'est pas dans son intérêt de rechercher la paix car elle perdrait ses prérogatives et sa domination de sale élitiste condescendante, d'autant plus que je ne crois pas que LIV soit une dame, cela heurterait trop ce que je sais des femmes...

La seule chose qui me console est de savoir que se sont ces LIV et consorts qui ont mis le monde dans l'état qu'il est et que leur défense acharnée de leurs idées ne fait qu'accentuer la situation. Ce sont eux qui voient la guerre partout, ce sont eux qui la provoquent et qui la pérennisent. Nous ne sommes pas les "méchants" pour avoir dénoncer ce fait ni d'avoir mis LIV sur la sellette. C'est juste dommage que nous n'avons pas le bagout et la verve de ce personnage (que je persiste à ne pas croire femme !) mais d'un autre côté tant mieux car nous pourrions trop facilement devenir comme elle : une blanche orgueilleuse, belliqueuse et paranoïaque... (beurk !!!).

Bises, à bientôt

Georges


Conclusion :

- - - - - Message final - - - - -

Je crois que tu as absolument raison.
Je ne répondrai plus jamais à ce genre de salauds.
Cette ou ce - comme tu le dis justement - Liv est sioniste.
J'ai fait un papier sur combats.ch en appelant au boycott du match Suisse-Israël. Sans illusions mais en rappelant les boycott des sportifs depuis les JO du temps d'Hitler au boycott de l'Afrique du sud. Et ce ou cette Liv a tout suite hurlé au terrorisme, Hamas par ci, Hamas par là. Peut-être y avait il le soupçon d'antisémitisme mais j'ai pas lu tout son texte et je n'y ai pas répondu.
En résumé, t'as raison, ces gens sont épouvantables et le resteront.
Cette fois sans moi.
Bonne journée
Eli




Le dernier mot...

Le GSsA flingue du militaire depuis vingt ans

LE COURRIER - SUISSE     jeudi 26 novembre 2009 pg.7

ANNIVERSAIRE DU GSsA o Le Groupe pour une Suisse sans armée est passé d'une association pacifiste à une force politique non négligeable. Retour sur son évolution avec Tobia Schnebli, secrétaire romand du GSsA.

PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-MARIE BANDERET

Tobias«Pour une Suisse sans armée et pour une politique globale de paix.» Le 26 novembre 1989, à l'heure où la menace d'un réchauffement de la guerre froide s'estompe enfin, c'est en ces termes que le Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA) soumet sa première initiative au scrutin populaire. Le nouvel équilibre planétaire des forces - avec la disparition de la menace venue de l'Est - rend caduque la mission défensive de l'armée. Le mouvement pacifiste résume son utilité à ce slogan devenu célèbre: "L'armée, ça tue, ça pollue et ça rend con". Alors, moins de morts, de pollution et de cons en 2009? Pas si sûr. Le combat se poursuit et évolue. Car s'il est vrai que la Suisse possède encore, vingt ans plus tard, une armée "classique" et une industrie d'armement prospère, le GSsA est devenu une force d'opposition sur laquelle il faut compter. Retour sur quelques événements marquants avec son secrétaire romand, Tobia Schnebli.


Le GSsA a soumis sa première initiative au peuple il y a tout juste vingt ans.
Comment cela s'est-il passé ?

Tobia Schnebli : Au début des années quatre-vingt, en Allemagne, l'important mouvement pacifiste contre l'installation des euromissiles de l'OTAN et des Soviétiques des deux côtés du rideau de fer a traversé les frontières. D'immenses manifestations ont rassemblé 40'000 personnes à Berne à la même époque. Avec le déploiement des missiles, la ferveur pacifiste est retombée. C'est dans ce contexte que le GSsA est né en 1982. Il a fallu du temps et des négociations avant que soit déposée l'initiative, tant elle était iconoclaste. Mettre à bas le pivot de la défense nationale ne paraissait pas envisageable, à gauche comme à droite. Et quand bien même des partis soutenaient l'idéal pacifiste, ils décourageaient le GSsA, estimant que s'attaquer de front aux militaires était une erreur tactique.

Mais l'initiative a été soumise au scrutin. Quelles en ont été les répercussions ?

manif a BerneL'utilité de l'armée telle qu'elle la défendait elle-même pendant la guerre froide, c'est-à-dire une force contre l'avancée du "péril rouge", n'était plus crédible. La plus grande peur portait sur une guerre nucléaire, et la petite armée de milice suisse n'aurait pas pu faire grand-chose contre les éventuels neutrons soviétiques. Puis, avec la détente, la menace s'est estompée. Le discours en faveur de la conservation d'une armée de défense nationale a perdu de son sens auprès de nombreux votants. Ce qui explique le score du scrutin du 26 novembre 1989, soit plus de 35% en faveur du démantèlement de l'armée, et que deux cantons, Genève et le Jura, ont accepté l'initiative. Un succès inattendu, qui a surtout eu le mérite de "mettre le roi à nu" et de soulever le couvercle des casseroles malpropres de la politique suisse. Et de démystifier l'armée. Un événement sans précédent qui fera dire au maire de Berlin de l'époque, Walter Momper, que les deux événements les plus marquants de l'année 1989 ont été la chute du Mur et la votation en Suisse.
Avec la dissolution du Pacte de Varsovie, les espoirs de voir disparaître les deux machines de guerre ont repris. Mais ils ont rapidement été déçus. L'OTAN est demeuré, et le "dividende de la paix" s'est achevé avec le début de la guerre du Golfe en 1991. Vingt ans après, les dépenses militaires au niveau global dépassent celles de la guerre froide.

L'intitulé de la première initiative du GSsA détermine explicitement les buts du mouvement.
S'agissait-il d'un choix tactique ?

Porter le débat sur l'abolition pure et simple de l'armée était indispensable. Cette position claire définit le GSsA. Mais elle est à double tranchant, elle le sert et le dessert à la fois. Elle a le mérite d'empêcher que les questions de fond ne soient éludées. En revanche, elle a souvent permis à nos adversaires de contourner des points précis des discussions. On nous accuse de "saucissonnage", de vouloir – à défaut d'éliminer l'armée d'un coup – l'amputer par tranches successives. Le débat glisse alors du projet en cours vers les principes de fond, ce qui peut s'avérer très contre-productif.

Comment une association antimilitariste est-elle devenue une force politique quasi institutionnelle ?

À l'inverse de plusieurs mouvements antimilitaristes européens, le GSsA a une place dans les discussions politiques. Un cas spécifique à la Suisse qui s'explique d'une part par l'énorme importance de l'armée dans les mentalités pendant la Seconde Guerre mondiale et tout au long de la guerre froide. C'est d'ailleurs l'omniprésence de l'armée qui a donné lieu au débat de 1989. D'autre part, le GSsA a su exploiter les instruments de la démocratie parlementaire en parallèle à la mobilisation populaire. Aujourd'hui, l'armée perd sa place dans la société. Ses opposants portent le débat sur la politique de sécurité de la Suisse dans le contexte international.

Vous êtes-vous sentis isolés dans votre lutte ?

Le GSsA a le souci de former des alliances, car le fonctionnement de notre politique l'exige. Les thèmes proposés doivent recevoir l'approbation du public le plus large possible, sans quoi les initiatives ou les référendums n'aboutiraient jamais. Il y a donc des projets initiés par le GSsA puis soutenus par d'autres groupes, comme l'initiative contre l'achat des F/A-18 déposée en 1992, l'instauration du service civil volontaire à la place de l'armée en 1997 ou des projets cantonaux comme "Genève, république de paix" en 2000. Et d'autres projets rejointes par le GSsA, comme l'initiative pour une réduction de moitié des dépenses de l'armée et celle sur l'interdiction d'exporter de l'armement en 1997, ou le référendum de 2001 interdisant aux soldats suisses à l'étranger de porter des armes.

Quel événement choisiriez-vous pour décrire le plus grand succès du GSsA ?

A part le succès de la première initiative en 1989, l'ampleur et la ferveur de la manifestation contre la guerre en Irak le 15 février 2003 reste le meilleur souvenir du succès d'une mobilisation. Et pas seulement en Suisse. Le New York Times avait alors parlé de ce mouvement global comme étant la "deuxième plus grande puissance mondiale". Ce sont d'ailleurs des fonds récoltés par la vente des drapeaux "pace", soit environ un franc pièce, que le GSsA a pu financer le lancement de l'initiative soumise au scrutin le 29 novembre prochain. Un pied de nez aux 200'000 francs payés par l'entreprise d'armement RUAG, propriété de la Confédération, pour sa campagne !

Et pour illustrer son heure la plus sombre ?

manif a Berne - 21 octobre 1989C'est sans doute l'issue de la deuxième votation sur la suppression de l'armée, le 2 décembre 2001. Les réflexes sécuritaires étaient très forts après les attentats du 11 septembre 2001. Le score de 22% a contredit de façon cinglante les premières mobilisations pacifistes contre la guerre en Afghanistan. Le contexte politique, économique et militaire a changé en vingt ans.

Comment le GSsA s'adapte-t-il ?

La dimension internationale du débat pacifiste s'est renforcée après la fin de la guerre froide. La guerre globale et permanente qui découle des attentats du 11 septembre a changé la donne. La politique militaire suisse a du mal à se développer dans ce contexte. Le GSsA a aussi dû s'accommoder de ce changement et déplacer son combat. C'est dans ce cadre que s'inscrivait par exemple le référendum de 2001 contre l'armement des soldats suisses à l'étranger.

La place du GSsA dans le paysage politique suisse a-t-elle évolué ?

L'évolution des mentalités ne dépend qu'en partie minime u GSsA. Elle fluctue au gré des préoccupations quotidiennes des gens et des médias. La crise aidant, on assiste à des réflexes identitaires, au repli sur soi et donc à la désolidarisation des causes communes. La fonction d'un groupe radical comme le nôtre est de poser les questions que d'autres ne se posent pas ou plus, en fonction des événements. Ainsi, dans les années 1990, il fallait contrer l'argumentaire en faveur des "guerres humanitaires", censées libérer les peuples du joug dictatorial, comme dans les Balkans. Avec la guerre contre le terrorisme, c'est contre le discours sécuritaire que nous devons argumenter aujourd'hui.

L'action des militants s'est-elle aussi transformée ?

La mobilisation évolue. Le GSsA doit adapter ses instruments de communication et de sensibilisation. Aujourd'hui, les soirées "traditionnelles" n'attirent plus que quelques individus. Par contre, les flashmobs ou les clips d'artistes sur internet ont davantage d'impact. Il suffit de poser les bonnes questions pour susciter une réponse, notamment chez les plus jeunes. Adapter nos méthodes de communication est un des enjeux. Mais un travail de fond plus traditionnel se poursuit en parallèle. De nouveaux adhérents nous rejoignent, mais il leur est beaucoup plus difficile de dégager du temps pour militer qu'il y a vingt ans, la situation de l'emploi leur interdisant de trop s'absenter. Les jeunes ont donc moins de disponibilité sur un plan pratique, mais le soutien idéologique ne se perd pas. I


«Un tiers de oui serait déjà un énorme réconfort»

Comment est née la dernière initiative contre l'exportation d'armes ?

La réflexion autour de l'interdiction d'exporter des armes est née dans le sillage des mobilisations contre les guerres déclenchées par les Etats-Unis et leurs alliés en Afghanistan et en Irak. Alors que les manifestations contre ces guerres atteignaient un taux de mobilisation sans précédent, on découvrait aussi que l'industrie de l'armement suisse livrait du matériel de guerre à la plupart des pays qui participaient à ces guerres.

Qu'attendez-vous des résultats du scrutin du 29 novembre ?

Un taux d'un tiers ou plus de oui serait déjà un énorme réconfort par rapport à la dernière votation sur le même sujet (22% d'opinions favorables obtenus en juin 1997, ndlr). Le score honorable d'une initiative, même si elle n'est pas acceptée, maintient la pression sur les autorités. Une minorité consistante peut un jour devenir une majorité.

JMB




ACTIONS

Des stands dans la rue

Comme son nom l'indique, une initiative dite "populaire" se doit d'aller à la rencontre des gens dans la rue et toutes les organisations concernées par cette initiative se sont coordonnées pour tenir un stand commun regroupant les groupes "solidaritéS", "Mouvement contre le racisme", GSsA et syndicaliste...




stand

stand     stand



Des actions dans la rue

une vente aux enchères d'armes fictives avec des personnages costumés en généraux et dictateurs...



action
action
action
action


un flashmob...

Jeudi 19 novembre à 18h, plus de 1000 personnes sont tombées au sol dans plusieurs villes du pays - dont Lausanne (à la Place St.Laurent) et Genève - pour symboliser les victimes du matériel de guerre exporté par la Suisse.


flshmob flshmob




LES   AFFICHES de la Campagne :




affiche     affiche

affiche     affiche




Autres manifestations

Contre-arguments  du SECO



Résultats de la votation du 29 novembre 2009

Bilan de la campagne...
...beaucoup de travail pour un résultat mitigé !

Par rapport aux votations de Juin 1997 sur l'exportation des armes, nous avons gagné quelque 10% de «OUI»! Avec une participation de 54,7% de votants qui ont été premièrement attirés par l'initiative anti-minaret, nous n'avons pas pu asseoir une victoire sur la mentalité guerrière qui prévaut tant et plus de nos jours !

Votation n° 546


Canton Oui Non % Oui % Non % Partic

Vaud 83'909 123'148 40,5% 59,5% 52,8%
Valais 34'651 83'851 29,2% 70,8% 61,1%
Neuchâtel 21'270 35'847 37,2% 62,8% 53,9%
Genève 62'897 67'516 48,2% 51,8% 57,8%
Fribourg 26'327 64'403 29,0% 71,0% 51,5%
Jura 9'435 14'796 38,9% 61,1% 50,0%
Appenzell Rhodes-Ext. 6'035 15'220 28,4% 71,6% 57,3%
Appenzell Rhodes-Int. 1'209 4'035 23,1% 76,9% 49,7%
Argovie 52'430 145'209 26,5% 73,5% 51,2%
Bâle-Campagne 31'896 61'428 34,2% 65,8% 50,5%
Bâle-Ville 30'075 34'005 46,9% 53,1% 57,2%
Berne 106'950 253'300 29,7% 70,3% 51,4%
Glaris 2'601 9'263 21,9% 78,1% 46,9%
Grisons 19'220 40'678 32,1% 67,9% 45,6%
Lucerne 34'194 99'259 25,6% 74,4% 53,7%
Nidwald 1'987 14'567 12,0% 88,0% 56,9%
Obwald 2'796 11'823 19,1% 80,9% 61,0%
Saint-Gall 42'545 118'202 26,5% 73,5% 53,8%
Schaffhouse 9'740 22'769 30,0% 70,0% 69,6%
Schwyz 9'877 39'083 20,2% 79,8% 51,6%
Soleure 24'610 69'294 26,2% 73,8% 55,0%
Tessin 37'945 62'876 37,6% 62,4% 49,2%
Thurgovie 17'532 63'790 21,6% 78,4% 53,3%
Uri 2'063 11'140 15,6% 84,4% 52,0%
Zoug 10'957 32'226 25,4% 74,6% 61,9%
Zürich 153'968 300'148 33,9% 66,1% 54,9%

Suisse 837'119 1'797'876 31,8% 68,2% 54,7%


Résultats sur Lausanne :

Là où les militants GSsA ont été particulièrement actifs, les résultats ont été nettement en notre faveur: à Lausanne, nous avons presque réussi une acceptation de l'initiative contre les exportations de matériel de guerre, et encore plus significatif, les Lausannois ont largement refusé l'initiative xénophobe anti-minaret !


Initiatives Oui Non % Oui % Non % partic

Interdiction exporter armes 21'236 21'653 49,5% 51,5% 52,8%
Anti-minaret 17'323 25'862 40,1% 59,9% 52,8%


Espoir


Conclusions...

...derriere les chiffres, une victoire quand meme !

À tous et toutes les militant-e-s qui ont bravé-e-s froid, vent et pluie !

Malgré la sévérité des résultats où l'initiative «pour l'interdiction d'exporter du matériel de guerre» fut rejetée à 68,2%, les cantons de Vaud (40,5% de «OUI») et de Genève se sont distingués par un refus de "que" 59,5%! Cela démontre que nos efforts dans la rue et sur les stands, nos distributions de tracts dans les gares, en ville, dans les universités ont été payantes et que si nous n'avions pas eu la concurrence de cette affreuse initiative de la droite dure qui a mobilisé les activistes nationalistes (participation de 52,7%), notre score aurait été encore plus réjouissant (plus de 40% !!).

Mais ne boudons pas, notre défaite n'en est pas une car notre score est quand même 10% plus élevé que celui de la votation sur le même objet en 1997 et nous constituons ainsi une force progressiste qui maintiendra une pression constante sur la stricte observation des exportations de matériel de guerre pour qu'il n'y ait plus de Pilatus qui bombardent des populations ni de canons anti-aériens qui sont utilisés pour disperser les foules (ex - les mercenaires à l'œuvre à Bagdad !).

Maintenant, il faut juste faire gaffe que les milieux dirigeants n'utilisent pas ces résultats pour exiger que le GSsA ferme sa gueule et se retire de la scène politique en arrêtant ses initiatives contre l'armée. Nous devons nous montrer encore plus fermes dans nos intentions de mener notre combat pacifiste et antimilitaire jusqu'au bout pour que les armes soient enfin rangées au placard des mauvais souvenirs !

Merci à tous ceux qui nous ont aidé-e-s sur les stands, dans les manifestations, lors des diverses actions dans la rue, dans les gares, dans les amphithéâtres des universités, qui ont dû affronter l'opprobre des bien-pensants qui croient que la défense de son intégrité serait assurée par les armes, par la destruction de l'autre, par la militarisation de la sécurité.

La cause n'est pas terminée car bientôt il y aura les votations sur les nouveaux avions de combat, sur les armes à la maison et nous aurons besoin de toutes les bonnes volontés pour "gagner" ces combats pour la Paix et la bonne entente entre les gens !!

En attendant, finissez bien cette année et RDV pour la nouvelle décennie 2010 !!!!

Georges Tafelmacher
GSsA/Vd - PULLY

- - - - - - - - - - - -


Voici encore quelques considérations concernant nos luttes passées et pour préparer le terrain pour affronter la quantité de luttes que nous devons mener en 2010 !

bons vœux 2010Les votations de Novembre nous ont déjà donné un aperçu de ce qui nous attend l'année prochaine avec cette droite d'une inconséquence crasse qui ne se gêne plus de dire tout et son contraire, qui est partie en guerre contre tout ce qui peut mettre son autorité en question, qui fera tout pour nous faire passer pour des dangereux terroristes "sociaux" cherchant à foutre leur société en l'air. Mais cette droite n'a aucun scrupule pour détruire la planète avec son rouleau-compresseur économico-guerrier capable lui de transformer des milliers de kilomètres carrés de terrain sain en un cloaque pétrolier immonde, de dévaster des forêts entières riches en biodiversité pour faire pousser des plantations stériles de palmiers pour en extraire son huile, de transformer les gens censés être conscients et agissants en consommateurs névrosés et obsédés. Au nom de ses valeurs particulières, elle nous projette dans le monde de la nouvelle technologie censée résoudre tous nos problèmes mais qui, en fait, ne fait qu'asseoir le pouvoir et la puissance de cette nomenclature. La seule chose qui semble compter pour elle c'est d'être pleinement dans la consommation pour que l'économie donne son plein et que son système perdure. D'ailleurs, nous n'avons qu'à voir les dernières sondages concernant le «climat de confiance de la consommation» pour comprendre que leurs seules valeurs sont celles du fric et des objets pourvoyeurs d'identité et positionnement intégriste...

Juste pour donner une idée de l'ampleur des luttes que nous devons mener, nous entendons à longueur de journée dans les médias, un économiste qui vient défendre la croissance et le développement économique libéralisé, un scientifique qui parle des bienfaits de la recherche appliquée, un politicien qui justifie les coupes dans l'assurance chômage et l'AI au nom de l'orthodoxie budgétaire, un conseiller d'État qui pleure qu'il ne pouvait faire autrement que d'expulser un requerrant d'asile de 15 ans, un Grand Conseil qui rend payant le tribunal des baux, etc, etc!!! De plus, les votations contre les minarets et l'exportation de matériel de guerre ont ouvert la porte à tous les abus possibles et imaginables que cette droite honnie pourra ourdir pour asseoir son pouvoir et son emprise sur la société. Depuis ces votations honteuses et barbares, la droite s'est renforcée dans plusieurs exécutifs cantonaux GE, ZH, GL, etc) et mènent avec succès toute une série de restrictions du droit populaire, de mesures répressives et de promotions d'interdits de toutes sortes. Ces votations leur ont donné des ailes comme dans la pub pour le «REDBULL», boisson énergisante pour les dopés et les drogués néobourgeois inféodés au culte de la performance et de la compétition. Comme par exemple, la remarque de la jeune, dynamique et élégante, Karin Keller-Sutter, Conseillère l'Etat libérale, Cheffe du Département le la Sécurité et la Justice du Canton de Saint-Gall, concernant le problème de la violence lors des événements sportifs. Pour elle, «le hooliganisme, qui est en train de squatter le sport, c'est une forme d'anarchie qui n'est pas sans certaines infiltrations politiques de l'extrême gauche». De plus, sur sa lancée, elle dit «la pierre angulaire pour une intégration réussie, c'est le respect de l'état de droit de notre pays. Notre vie commune est fondée sur notre constitution. Notre constitution est basée sur l'idée et la tradition chrétiennes. Alors, oui, on devrait pouvoir avoir un crucifix dans nos écoles, non, on ne devrait pas y porter le voile, oui, la natation est pour tous les élèves, incluses toutes les filles.»

Tout est dit !!!

Alors comme ça, les bagarres dans les stades c'est la faute à la Gauche et non le produit d'une inquiétude sociale amenée par le choix de société opéré par cette droite qui n'a que le mot "consommation" à la bouche, qui ne cherche pas les causes des échauffements sociaux mais impose manu militari des interdits, des lois et mesures liberticides, des exclusions, des pogroms, des chasses aux gauchistes et aux environnementalistes, et autres dérives asociales et antisociales, ce qui accélère le cercle vicieux de l'escalade de la violence et de la montée en puissance de l'armée...

C'est fou de voir à quel point cette droite s'acharne sur les gens pour lesquels elle n'a aucune autre considération que celle de les exploiter en les traitant de toutes sorts de noms et de faire peser sur eux toute la déconfiture de sa société et de ses idéologies héritées d'un 19ième siècle fort ses manières fortes démagogiques. Elle n'a pas encore compris, ou ne veut pas comprendre, que cette déconfiture est inscrite dans la logique même du système et n'est que le produit de ses prémisses idéologiques et de ses contradictions flagrantes !

Je pense que c'est le subconscient qui gouverne ce monde et que notre inconscient a été complètement manipulé par les experts en communication qui poussent à ce que nous soyons à l'image qu'ils veulent pour mieux nous vendre les produits de notre domination. Ils nous ont même vendu des sentiments d'insécurité pour justifier la militarisation de la sécurité. Le plus significatif, ils ont récupéré nos propositions d'un monde plus centré sur des notions éthiques et nos convictions de l'humain pour les utiliser à des fins mercantiles et nous vendre notre emprisonnement dans les affres de la possession matérielle, du paraître et de la consommation teintée en vert pour mieux la faire acceptée !

Je pense que toutes nos suggestions pour un monde meilleur seront aussi récupérées pour les inclure dans la domination du marché (soi-disant !) libre et pour nous faire croire qu'on pense à nous et à nos besoins. Hélas, nos besoins ont été déchiffrés par ces experts qui ont pignon dans la nouvelle section "science humaine" de UNI-MAL de Genève où l'on étudie quelles sections du cerveau sont activées lorsque nous achetons ou lorsque nous "désirons" un objet ou un autre.

Je pense que tant qu'il existe des hommes qui croient qu'ils ont quelque chose de plus que nous, qui croient qu'ils sont plus intelligents que nous, qui se mettent en avant pour nous diriger et nous commander, nous n'avons AUCUNE chance de s'en sortir et de devenir des êtres humains pleins de conscience et de notions éthiques capables de proposer des alternatives réjouissantes !

À entendre leurs façons de parler "des gens", je vois la profondeur de leur immense mépris pour les gens ordinaires, de leur haine de ce qu'ils désignent de "médiocre" et de leur rejet de tout ce qui touche au "populaire", à l'émotionnel, aux communautés d'intérêt, aux projets alternatifs. Ecoutons-les descendre nos initiatives en flamme, ils révèlent toute l'étendue de leur autoritarisme volontaire et, effectivement, de leur subordination à l'économie toute puissante et à la sécurité militarisée...

Dans les médias, il n'y a que pour les dirigeants, les grands acteurs présidents, les chefs de cabinet (de toilettes !) et ce pauvre peuple a été complètement réduit à un rôle de figurant consommateur alors que ce fut lui qui a fait tomber le mur de la honte par ses manifestations monstres de presque un million de participants, c'est sous sa pression que les événements de libération se sont déroulés comme ils l'ont fait. Les dirigeants n'ont pu que suivre ce mouvement et précéder son déroulement en faisant de sorte de détourner le sens de nos actions pour mieux asseoir leur pouvoir, comme ce Sarkozy sarcoïde et sarcastique qui vient se glorifier en affirmant avoir été présent lors de la chute du mur de Berlin et avoir ainsi précipité la chute du communisme. Mais c'était pour mieux instaurer le mercantilisme et la consommation, qui, en ce qui me concerne, est INFINIMENT plus néfaste que toutes les dictatures réunies. Désarmons ces personnages qui cherchent à nous diriger, qui veulent exercer un pouvoir sur nous, qui veulent notre soumission totale à leurs idéologies économiques et sociales et qui sont bien pires que les staliniens de l'époque URSS !

Au final, ce qui compte est que notre réponse de citoyen responsable, qui ne veut pas, par exemple, que les jeunes subissent plein la gueule les agissements de ces leaders économiques pour qui seul compte de mettre les gens au travail, soit la plus retentissante possible pour enfin clouer le bec à ces législateurs vociférants, trop sûrs d'eux et imbuvables de supériorité (comme ce Charles Favre ou Christian Luscher cons.nat.PR-L narquois et condescendants, summum de l'idéologie libérale). Et c'est encore plus grave lorsque les leaders économiques sont en même temps des législateurs et siègent sur les mêmes bancs aux conseils d'administration alors que le prolétariat est si divisé et sans relais au gouvernement surtout maintenant que les syndicats se vendent de plus en plus à l'économie, que Serge Gaillard est aux ordres de la présidente Leuthard et que le parti socialiste épouse ces thèses honnies sur l'économie néolibérale et la sécurité par la répression !

Il ne reste que nous, le GSsA, pour rectifier la direction et pousser vers plus d'humanisme et simplement vers un minimum de respect des gens !

Pour terminer, lisez cette lettre que j'ai envoyé à un homme d'affaire et militariste qui m'a apostrophé pendant la campagne «interdiction d'exporter du matériel de guerre». Elle contient toute ce qui nous faudrait pour donner à nos luttes cette assise humaine dont nous avons terriblement besoin ces temps pour accéder à un discours qui peut enfin confondre cette droite et arrêter sa course folle vers le néant :


-----Message d'origine-----
Envoyé : vendredi, 23 octobre 2009
Objet : Votation anti-armée

Messieurs les dirigeants du GssA, il est temps maintenant que vous déposiez rapidement vos armes et non celles de l'armée. Une profonde analyse des informations de votre brochure me permet maintenant de me faire un certain nombre de réflexions d'ici la votation du 29 nov. 2009.

Ces informations ne me feront pas changer d'idée. Les nombreuses initiatives en votation du GSsa n'ont à ce jour jamais reçu l'approbation du citoyen Suisse. Vous, les membres d'une Suisse sans armée, jamais vous ne parviendrez à me convaincre.

Une chose est certaine : Je suis 100% avec les responsables de notre armée pour l'acquisition de nouveaux avions afin d'assurer la totale protection de notre pays. J'ai écouté avec beaucoup d'attention les affirmations et réactions à la TSR et RSR en faveur du renouvellement de notre aviation militaire par les Cdt. de Corps Christophe Keckeis et Carrel.

L'armée est une formidable école de vie. Elle m'a apprit à commander et aussi à obéir.

R.E.


-----Ma réponse-----
Envoyé : dim. 25.10.2009

Monsieur,

Il est temps maintenant que vous déposiez rapidement vos armes soit celles de l'armée. Ce sempiternel refrain sur cette armée si utile censée nous défendre contre les aléas de l'existence commence à bien faire. Il ne se passe pas un jour sans que nous puissions constater que l'armée ne peut en aucun cas résoudre les problèmes qui taraudent l'humanité depuis son commencement. Bien au contraire, chaque fois que les politiciens ont permis aux forces armées d'agir, les conséquences pour les populations ont été effrayantes de destruction. La récente offensive de l'armée israélienne à Gaza démontre à qui veut bien voir et entendre, que le plus que l'on utilise l'armée pour résoudre les problèmes, le plus critique et extrémiste que deviennent les situations au point de paralyser des régions entières et pousser les populations à tous les extrêmes.

Vos officiers Duchosal et Vautraver, Keckeis et Carrel ne sont pas convaincants non plus car leur discours d'un autre âge sonne faux dans le contexte actuel où nous cherchons par tous les moyens, d'autres façons de "vivre ensemble" et surtout, de résoudre nos problèmes humains par des moyens humanistes et pacifiques. La seule chose que proposent ces messieurs les dirigeants de l'armée, est une escalade vertigineuse dans les moyens de destruction, ce qui, de nos jours, équivaut à un suicide collectif. Si c'est cela que vous voulez, alors permettez moi de dénoncer vos propensions guerrières et votre mentalité peu digne de l'intelligence humaine. Vos arguments ne sont pas valables car ils appartiennent à la mentalité de frappe en cours déjà depuis le début du 19ième siècle dont le résultat a été ni plus ni moins deux siècles de guerres mondiales effroyables qui n'ont rien résolu non plus !

Le peuple Suisse responsable, finira par suivre nos revendications utiles en vue d'instaurer une paix entre les gens et les peuples parce que le bilan final des interventions armées est toujours négatif. Les socialo-communistes-libertaires-verts-pacifistes que nous sommes avons bien sûr compris que nos initiatives ont toujours poussé à la réflexion salutaire malgré le fait qu'elles ont été repoussées lors des votations. D'ailleurs, on ne parle jamais autant de l'inutilité et le nonsense de l'armée même dans vos milieux que lors de ces consultations populaires. Je me bats sans retenue depuis 1982 pour faire échouer la mainmise de l'armée sur nous et l'importance qu'elle a prise dans la société et cela sera toujours le cas à l'avenir.

Votre message m'interpelle dans le sens que vous affirmez que l'armée serait une «formidable école de vie» alors que l'armée nous apprend le maniement des armes, l'usage de la puissance de feu, l'autoritarisme et la servilité, toutes choses contraires à la vie car s'apparentant à la mort et la destruction. Ne pensez-vous pas qu'une vraie école de vie serait plutôt celle de la vie civile dans des contextes d'entraide, de travaux communautaires, de participation citoyenne, de service civil, de résolution pacifique des conflits, de médiation sociale? Ne croyez-vous pas qu'il faudrait mieux que les jeunes apprennent à vivre ensembles dans des projets de société constructifs où les talents des uns servent à l'avancement des autres, où les engagements de tous permettent de contrer nos tendances autodestructives et transformer nos envies de domination et de meurtre des autres en forces de construction sociale propres à mener chacun vers un avenir possible et tenable? Si par "école de vie" vous entendez "commander et obéir", alors l'armée ne serait qu'un lieu de formatage, de lavage de cerveau, soit une institution qui, sous prétexte d'apprendre aux jeunes à maîtriser la violence, les rend encore plus capables de violence et de dérapages divers car mettant dans la tête de nos jeunes l'idée que nous vivons dans un monde de violence et que seules les armes peuvent venir à bout de cette réalité! À l'armée, j'ai appris à boire et à fumer, à me battre et à exercer un pouvoir sur les autres, à dissimuler mes pensées, à garantir une hiérarchisation des gens, à maintenir un esprit de compétition, de confrontation et de supériorité et cela m'a pris des années pour me défaire de ces automatismes que l'armée nous a inculqués au nom d'une vision de la société pour le moins primitive, privative, totalitaire, violente et élitaire.

Depuis l'apparition des hommes sur cette planète, la vie a été assujettie au pouvoir et au bon vouloir des princes, à leurs commandements et notre obéissance servile. Mais cela n'est plus possible dans le contexte actuel car la puissance de feu entre les mains d'une nomenclature élitaire de possédants nantis nous promet une dictature effroyable qu'aucune démocratie ne peut modérer, ni assouplir. De concentrer cette puissance de feu dans le sein d'une corporation dont le mandat est d'infliger la mort et de résoudre les conflits par la confrontation guerrière, est le plus sûr moyen d'assurer la destruction de la vie sur cette terre. Comment l'armée peut-elle dès lors recevoir le titre "d'école de vie" alors que ses missions sont la destruction des autres, l'occupation des territoires hostiles, la soumission des peuples qui ne pensent pas comme nous, la pacification par les armes, le maintien forcé de la paix aux ordres d'un ordre social prédéterminé, la sécurité par la dissuasion, le rapport de force et la "peur du gendarme" ?

La vie n'est de loin pas cette course frénétique, désespérée et mortelle comme nous l'a montré la descente de la Kandar en canot pneumatique sous le commandement d'un capitaine féru de bravoure et de coups émotionnels censés faire de ces jeunes des hommes mais qui au lieu de cela ont connu la mort par noyade dans les rouleaux des paliers d'une rivière en furie. Je doute que vous arrivez à faire passer cela pour une "école de vie" à moins que dans votre école, on apprenne aussi à mourir. Votre "école de vie" ne serait donc qu'une "école de la mort" !

Non, la vie ce n'est pas "commander et obéir" mais l'apprentissage du vivre en commun, la construction de sa personne et de son identité, le respect des autres, le travail en commun, l'établissement d'une société où chacun trouve sa place, sa mission, ses envies et ses accomplissements. La vie est surtout l'apprentissage de l'expression de nos sentiments et de nos émotions, la mise en valeur de nos talents, ainsi que la joie de créer, l'amour du vivant et de la nature, les rapports humains aux autres...et bien d'autres choses encore que l'on n'apprendra jamais à l'armée...!

Si le GSsA n'a pas encore pu "convaincre" les gens, cela est dû surtout au fait que notre brave peuple a été préalablement et forcement instruit à la guerre au nom d'une réalité impliquant la domination et la violence. Il faut aussi prendre en compte le pouvoir que la fascination des armes exerce sur la mentalité de certains ainsi que notre subordination à la puissance de feu et l'excitation que nous éprouvons lorsque la poudre parle. Convaincre quelqu'un de se sortir de cette dépendance relève de la mission impossible et il faudra des générations pour s'en départir et accéder à des sentiments plus nobles, plus élevés et plus humains. C'est pourquoi il faut commencer sans plus tarder à travailler à un concept de vie où les armes et l'armée n'auront plus aucune importance, soit dans un premier temps - l'interdiction de l'exportation du matériel de guerre !

De toute façon, nous n'avons plus le choix: soit nous continuons l'escalade guerrière auquel cas nous risquons l'extermination qu'aucune armée ne pourra "prévenir", soit nous menons dès à présent une réflexion qui aboutira à l'instauration d'une vie plus pacifique, holistique et humaniste et donc à un désarmement généralisé. C'est la seule façon d'assurer une bonne protection non seulement de notre pays mais du monde entier car la logique de la protection du pays par les armes aboutira à la guerre totale et vous le savez très bien, les exemples dans notre monde troublé étant trop nombreux !
drones

Croyez-vous vraiment que de bombarder et de tirer sur les Talibans vont les arrêter ?
Croyez-vous sincèrement que de tuer des gens dans leurs voitures avec des missiles dits "intelligents" produira de la Paix ?
Croyez-vous que la dissuasion puisse être une notion valable pour faire vivre les gens en paix ?

Personnellement je crains que la réponse ne soit plus qu'évidente, c'est NON bien sûr !!!


- - - - - - - - - - - - -

Allé, nous devons faire confiance en nos capacités de lutte et nous dire qu'il suffit qu'il y ait une seule personne un tant soit peu éveillée et consciente pour que les choses se passent autrement. Il suffit qu'une seule personne pense solidarité pour que la solidarité existe, qu'elle pense participation pour que la participation devienne réalité, qu'elle chante pour que la Terre se mette à chanter...

Bonne année encore et je me réjouis de nous voir à nos manifs, nos conférences, nos stands, bref, à toutes ces activités qui, espérons-le, produira un changement auquel le président américain Obama lui-même n'aurait jamais osé prétendre !!!

G.T.


- - - - - - - - - - - - -


La prise de position du GSoA national :

Un vote de défiance à l'égard du Conseil fédéral

Le Groupe pour une Suisse sans Armée (GSsA) estime que le pourcentage important de «OUI» en faveur de l'initiative «pour l'interdiction d'exporter du matériel de guerre» constitue une expression claire de défiance à l'égard de la politique du Conseil fédéral en matière de commerce d'armements. Il semble que l'initiative ait même approché ou dépassé la majorité chez les jeunes et des femmes. En comparaison avec la dernière votation sur une initiative similaire qui avait récolté 22,5% de «OUI» en 1997, la votation d'aujourd'hui a récolté nettement plus d'adhésions, malgré la situation de crise économique et le chantage sur l'emploi des millieux économiques. Le GSsA estime que la campagne pour l'initiative a eu le mérite de porter la lumière sur la politique hypocrite de la Suisse en matière d'exportations d'armes.

La pression sur le Conseil fédéral est maintenue

Le résultat de la votation d'aujourd'hui maintient la pression sur le Conseil fédéral afin qu'il adopte une pratique bien plus restrictive en matière d'autorisations de vente d'armes, notamment vers des pays qui violent les droits humains, mais aussi vers les pays impliqués dans des guerres et des conflits armés. Près d'un tiers des votant-e-s n'accepte pas que la Suisse alimente en armes les guerres et les conflits dans le monde, au mépris le plus total du droit international humanitaire et des populations civiles.

Mobilisation inattendue chez les jeunes

Le GSsA tire un bilan très positif de la campagne pour cette initiative: la problématique des exportations suisses de matériel de guerre a été largement débattue. L'initiative a aussi été soutenue par une large coalition qui comptait environ 70 organisations. Tout au long de la campagne beaucoup de personnes, notamment parmi les jeunes, se sont engagées politiquement pour la première fois, avec des moyens de sensibilisation politique relativement nouveaux en Suisse comme les flashmobs et des clips musicaux.

Peur pour l'emploi fomentée à coups de millions

La campagne des opposants a été menée avec des moyens financiers disproportionné par rapport à soutenaient l'initiative. Le budget du GSsA au niveau suisse s'élève à 200 000 francs, un montant qu'une seule entreprise - la Ruag, propriété de la Confédération - a avoué avoir dépensé pour le Non à l'initiative! Puisque les adversaires ne considèrent pas la transparence comme l'une des conditions au bon fonctionnement de la démocratie, on ne saura pas qui a versé combien pour cette campagne focalisée sur la peur des pertes d'emplois. Des estimations crédibles arrivent toutefois à un total de 3 millions de francs.

Le voile de l'hypocrisie suisse levé

C'est un des principaux mérites de la campagne que d'avoir soulevé, en plus de révéler une longue série de livraisons scandaleuses de matériel de guerre vers le Pakistan, l'Inde, l'Arabie Saoudite, une question que la Suisse officielle a voulu mettre de côté: celle de la participation de la Suisse aux conflits armés dans le monde avec ses livraisons d'armements. Le problème est grave et réel: 70 professeurs de droit n'auraient pas signé une lettre juste en raison de quelques "abus" ou "couacs".

Le GSsA continuera son engagement afin que la Suisse non seulement maintienne sa «meilleure législation du monde» sur les exportations d'armes, mais aussi qu'elle la mette en pratique. Elle doit pour cela stopper les livraisons de matériel de guerre et de Pilatus à des pays impliqués dans des conflits armés et qui violent les droits humains.

L'initiative «pour une interdiction d'exportations de matériel de guerre» est rejetée à 68,2%. Le groupe pour une Suisse sans armée GSoA évalue la part de voix de «OUI» comme vote de défiance au Conseil fédéral. Un tiers de la population n'est pas d'accord pour que la Suisse participe par des exportations d'armes aux guerres et aux conflits de ce monde. Le consentement à l'initiative est remarquable, l'initiative est venue dans un temps économiquement difficile et de craintes exagérées suscitées par les opposants avec leur campagne mettant en avant les pertes d'emplois. En outre, la forte de mobilisation autour de l'initiative anti-minaret a susceptiblement le plus nui à l'initiative du GSoA.

Le GSoA dresse cependant un bilan positif de la campagne de coordination : Le GSoA avec sa campagne a réussi à thématiser largement les problèmes des exportations d'arme suisses. L'initiative a été soutenue par une large alliance qui, à la fin, a compté environ 70 organisations. En outre pendant la campagne beaucoup de jeunes ont exercé pour la première fois une activité politiquement dans le cadre de la campagne officielle aussi bien que dehors.

Secrétariat GSsA-Genève
case postale 151
1211 Genève 8
Tél. 022 320 46 76
Fax 022 320 69 49
www.gssa.ch




- votons OUI le 29 novembre 2009 -
char

La Suisse a mieux à exporter que du matériel de guerre !



< Retour



  Ce site est hébergé par
LeVillage.Org
-   Journal de campagne -
DATE DE CRÉATION : 16.07.2006  -   DERNIÈRE MODIFICATION : 30.12.2009
par:   Georges Tafelmacher   Copyleft © 2006  TAFELMACHER-GEORGES.COM
All Rights to serve.


Valid XHTML 1.0 Transitional