Votations sur l’Armée

avion

Pas d’avions de combat


Référendum fédérale – contre les dépenses militaires

«Une chose est sûre : nous n’avons pas besoin d’avions de combat de luxe, qui pourraient nous coûter jusqu’à 30 milliards de francs.»


La votation fédérale du 27 Septembre 2020




Sommaire

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Non aux milliards pour des avions de combat !

bougieUn immense gaspillage d’argent

Le projet d’achat de nouveaux avions de combat est un chèque en blanc d’un montant de 6 milliards de francs suisses – sur l’ensemble de leur durée de vie, les avions de luxe coûteront à la population suisse jusqu’à 24 milliards de francs suisses. En fin de compte, l’argent utilisé pour l’achat de nouveaux avions de combat manquera dans les domaines de la santé, de la protection face aux catastrophes ou ou de la lutte contre le changement climatique. En effet, chaque franc fiscal ne peut être dépensé qu’une seule fois !

croixUn acquisition inutile

Il est clair que les capacités de la police aérienne suisse doivent être maintenues. Néanmoins la Suisse pourrait plutôt se procurer des avions de combat légers qui coûteraient une fraction du prix des avions de combat de luxe et qui seraient beaucoup plus respectueux de l’environnement et moins bruyants. Cette option alternative n’a même pas été examinée par le DDPS.

CO2Une catastrophe ecologique

Le changement climatique est incontestablement le plus grand défi auquel l’humanité est confrontée. L’achat d’avions de combat hautement nuisibles pour l’environnement pose un sérieux problème. Par ailleurs, ceux-ci ne nous aident aucunement à faire face à cette menace.

Lire plus :   Arguments  -  UN CHÈQUE EN BLANC DE 24 MILLIARDS



Arguments


UN CHÈQUE EN BLANC DE 24 MILLIARDS

En 2014, la population a refusé de manière claire l’achat de nouveaux avions de combat pour 3,1 milliards de francs. Aujourd’hui, le lobby de l’armement fait à nouveau pression pour en acquérir. Le Conseil fédéral a présenté son plan définitif en mai 2019. Il souhaite, ainsi acheter des nouveaux avions de combat pour un montant de 6 milliards de francs. Tout cela ne reste bien entendu pas sans impact sur le budget de la Confédération. Ainsi, le budget de l’armée, qui se monte actuellement à 5 milliards de francs par an, devrait être augmenté de 1,4 % par an. On peut donc prévoir que ce dernier atteindra les 6 milliards de francs par an au début des années 2030, alors même que des mesures d’économies sont réalisées dans d’autres domaines avec des réductions de primes.

Malgré ces dépenses considérables, l’électorat n’est pas suffisamment inclus dans l’achat de ces nouveaux avions de combats. En effet, le jour de la votation, les électeurs ne connaîtront ni le nombres, ni le type d’avions, ni les coûts concrets qu’impliqueront l’achat de ces avions de combats. C’est pourquoi, l’acquisition des ces derniers est un chèque en blanc de 6 milliards pour le DDPS et même de 24 milliards de francs si l’on prend en compte l’ensemble des coûts sur la durée de vie des avions de combat. En d’autre termes, l’acquisition prévue est 2 à 3 fois plus chère que l’achat des Gripen, refusé par la population.

Au final, l’argent nécessaire pour l’achat de nouveaux avions de combat auront des conséquences dramatiques dans d’autres domaines, que ce soit l’éducation, la santé, la sécurité publique, la culture ou la sécurité sociale. Il est donc irresponsable de dépenser 24 milliards de francs pour des avions de combats de luxe qui sont en plus inutiles.


ACQUISITION INUTILE D’AVIONS DE COMBAT DE LUXE

Il est clair que les capacités de la police aérienne suisse doivent être maintenues. Néanmoins, des avions de combat légers qui coûteraient une fraction du prix des avions de combat de luxe et qui seraient beaucoup plus respectueux de l’environnement et moins bruyants. Ces concepts alternatif n’ont même pas été examinés par le DDPS.

En comparaison internationale, l’armée de l’air suisse est très bien équipée et le restera même après la mise hors service des 54 Tiger F-5. Par exemple, l’Autriche qui est aussi un pays sans alliances, et qui est comparable à la Suisse au niveau de la superficie de son territoire n’a que 15 avions de combats.

Selon le DDPS, la Suisse disposera de 30 F/A-18, opérationnels au moins jusqu’en 2035. Ces avions sont parfaitement équipés pour accomplir les missions de la police du ciel. En effet, ils ont été modernisés en 2008 pour 404 millions de francs. En outre, le Conseil fédéral et le Conseil aux États prévoient de les porter à nouveau au stade technique le plus avancé d’ici à 2020 et ce, pour 450 millions de francs.

UN IMPACT ENVIRONNEMENTAL CATASTROPHIQUE

Alors qu’aujourd’hui le changement climatique constitue, sans aucun doute, la plus grande menace pour l’humanité, l’achat d’avions de combat hautement nuisibles pour l’environnement pose un sérieux problème. Par ailleurs, ceux-ci ne nous aident aucunement à faire face à cette menace. Les avions de combat ne sont pas seulement plus chers mais aussi plus énergivores que les autres objets qui parcourent notre espace aérien. En une seule heure de vol, un F/A-18 consomme 4850 litres de kérosène en moyenne ce qui mène à des émissions de 12'220kg de CO2. L’impact sur l’environnement d’une heure de vol avec un F/A-18 est comparable au transport de 230 passagers par un avion de ligne biréacteur durant une heure, fret inclus ou aux émissions engendrées par une voiture (4l/100km) sur 100'000 kilomètres (soit 2,5 fois le tour de la planète). Selon Claude Nicollier, «ces avions auront un niveau de signature énergétique comparable à ceux que nous engageons aujourd’hui».

Il est évident que si nous dépensons 24 milliards de francs suisses pour de nouveaux avions de combat, cet argent fera défaut dans la lutte contre le changement climatique. En effet, chaque franc fiscal ne peut être dépensé qu’une seule fois.


VOICI LES ARGUMENTAIRES EN FORMAT PDF :

Télécharger argumentaire court - Argumentarium_Kampfjets_FR_2001.pdf

Télécharger argumentaire long  -  Argumentarium_Kampfjets_FR_2001.pdf



Le Journal du GSsA n°124 de Août 2020

Les affirmations des militaires et nos réponses

Aline Bressoud et Thomas Bruchez

«La Suisse ne pourra pas garantir les prestations de la police de l’air en cas de NON.»

Faux !
La Suisse pourra continuer à utiliser ses F/A-18 et ce, jusqu’en 2015. En effet, ceux-ci ont été entièrement mis à jour en 2008 et le sont à nouveau cette année. De plus, réduire les heures de vol annuelles en évitant le déploiement inutile des avions, comme par exemple lors des shows aériens, permettrait de les préserver encore davantage. Pour l’après-2035, 8 à 12 avions de combat légers suffiraient amplement. L’achat de ces derniers coûterait 300 à 500 millions de francs environ. Cela permettrait d’économiser 5,5 milliards de francs à l’achat, bien plus si l’on prend en compte les coûts durant toute la durée de vie des avions.


«Les avions de combat légers sont trop faibles pour certains ’Hot Missions’.»

Faux !
Il existe des avions de combat légers capables d’atteindre la vitesse et l’attitude requise pour intercepter des avions de lignes. De plus, les avions de combat légers peuvent être armés pour des missions air-air. Ils sont donc adaptés à toutes les missions de la police de l’air suisse et ils peuvent également assurer le protection d’un événement tel qu’une conférence de paix à Genève. Enfin, ils ont l’avantage de nécessiter moins d’entretien, d’être moins polluants et moins bruyants.


«On ne peut pas se défendre face à des attaques terroristes sans avions de combat lourds.»

Faux !
À ce jour, l’emploi d’avions pour une attaques terroriste ne s’est produit qu’une seule fois lors des attentats du 11 Septembre 2001. Or, même les États-Unis, qui disposaient pourtant de l’armée de l’air la plus puissante au monde, n’ont pu rien faire. S’imaginer déjouer d’éventuels attentats à l’aide d’avions de combat est donc absurde. Afin d’empêcher que de tel événements se produisent, des mesures adéquates pour empêcher un éventuel détournement d’avion de ligne doivent être prises au sol. En ce qui concerne les avions de ligne eux-mêmes, l’accès au cockpit doit être sécurisé.


«Les avions de combat sont financés par les budget ’ordinaire’ de l’armée. Si l’achat est refusé, l’argent restera auprès de l’armée.»

Faux !
Certes 21,1 milliards ont été alloués à l’armée pour les années 2021-2024, dont une partie est prévu pour les avions de combat. Mais comme dans tout budget, l’argent demandé doit correspondre à un poste de dépense et si l’un des postes disparaît, l’argent peut être réalloué. Si la population se prononce contre cet achat, l’argent restant pourra donc être investi pour faire face à des scénarios de menaces réalistes. De plus, le Parlement déterminera en 2024 le cadre de dépenses de l’armée pour les années à venir. Il est clair qu’en cas de "NON" au chèque en blanc pour les avions de combat, le budget de l’armée devra être réadapté. Enfin, n’oublions pas que les différents budgets de la Confédération sont interdépendants, étant donné que chaque franc issu de nos impôts ne peut être utilisé qu’une seul fois. Or le budget de l’armée connaîtra une augmentation de 20% sur une décennie se fera forcement au détriment de domaines essentiels !


«La crise du coronavirus montre qu’il faut aussi se préparer à des imprévus.»

Faux !
Ce que la crise du coronavirus nous montre, c’est qu’il faut se préparer à de scénarios de menaces réalistes. Le coronavirus n’était pas une surprise ou du moins, il n’aurait pas dû l’être. En effet, depuis le début du 21e siècle, les pandémies se sont enchaînées et l’OFPP n’a pas manqué de le mettre en évidence en 2015 en classant la pandémie SARS comme un des risques majeurs planant sur la Suisse. Pourtant, l’argent a manqué dans les hôpitaux à cause des économies consenties et ce n’est que de justesse que la Suisse a évité un effondrement de son système sanitaire lors de la présente pandémie covid.
Un autre scénario de menace réelle réside dans les multiples conséquences du dérèglement climatique, qui est sûrement le plus grand défi de notre temps. Depuis plus de 30 ans, le GIEC établit des rapports pour mettre en évidence des scénarios concrets du dérèglement climatique mais rien n’y fait, la Suisse refuse de prendre l’enjeu au sérieux et d’y consacrer des moyens financiers suffisants.
Et quid d’une menace venant de l’espace aérien ?
Selon le DDPS lui-même, une attaque aérienne est peu probable en tous les cas en Europe même. Pourquoi donc investir 24 milliards pour une menace hypothétique alors que des scénarios de menace concrets existent dans les domaines qui manquent aujourd’hui de moyens...?




Autre point de vue concernant les scénarios de menace

Il est temps de dresse une liste des possibles scénarios de menaces auxquels les forces aériennes suisses devraient faire face. Résultat : des avions de combat lourds combinant plusieurs fonctions ne procurent pas plus de sécurité à la Suisse.

par Andreas Weibel

Le 27 septembre, le peuple devra se prononcer sur l’achat de nouveaux avions de combat, et ce, sans connaître leur nombre, leurs fonctionnalités, le modèle ou encore, les coûts à long terme. De plus, personne ne sait quelles missions ces jets devront remplir, autrement dit, quels sont les scénarios de menace réalistes selon le DDPS. Penchons-nous donc sur les différentes situations qui nécessiteraient ou pourraient nécessiter une intervention des forces aériennes. Il est temps de dresse une liste des possibles scénarios de menaces auxquels les forces aériennes suisses devraient faire face. Résultat : des avions de combat lourds combinant plusieurs fonctions ne procurent pas plus de sécurité à la Suisse.


Scénario n°1 : la police aérienne

Environ une fois par mois, il arrive que les règles de l’espace aérien soient violées ou que la radio aéronautique ne fonctionne pas dans un avion. Dans ces situations, la police aérienne doit intervenir rapidement. Celle-ci a également pour devoir de contrôler des avions non-identifiés ainsi que d’escorter les avions présidentiels. Les forces aériennes sont appelées à faire cela plusieurs fois par semaine. Nul besoin d’avions de combat lourds pour cela.


Scénario n°2 : protection lors de conférences

De nombreuses organisations internationales sont basées en Suisse et ont besoin de protection, surtout lors de conférences internationales. Afin d’assurer la protection de ce genre d’évènements, une collaboration avec d’autres États est la meilleurs solution.


Scénario n°3 : terrorisme

À ce jour, le 11 septembre 2001 est le seul évènement de grande envergure où des terroristes ont détourné des avions pour commettre des attentats. Ce crime sans égal a montré que même les forces aériennes les plus puissantes du monde ne peuvent rien faire dans le cas où des terroristes parviennent à contrôler des avions de ligne : les attaques n’ont eu lieu que quelques minutes après que les services de sécurité aérienne ont identifié le détournement. Les forces aériennes n’auraient donc eu aucune chance d’empêcher les attentats, même si leurs avions avaient déjà été dans les airs. Afin d’empêcher que des attentats soient perpétrés à l’aide d’avions de ligne, des mesures adéquates doivent être prises au sol.


Scénario n°4 : protection de la neutralité

Conformément aux accords de la Haye, il est interdit aux belligérants de faire passer à travers le territoire d’une puissance neutre des troupes ou des convois. La Suisse a ainsi fermé son espace aérien aux belligérants pendant une courte période au début de la guerre en Irak en 2003 et durant la guerre au Kosovo. Dans des situation comme celles-ci, les forces aériennes doivent procéder à l’identification visuelle des avions afin de disposer une protestation diplomatique contre toute violation de son espace aérien. Si la Suisse venait à être survolée, ce serait par des avions de transport qui volent à 800-900km/h. Des avions de combat légers seraient donc amplement suffisant pour ces missions.


Scénario n°5 : défense aérienne

Même le DDPS ne considère pas une guerre aérienne au-dessus du territoire suisse comme une menace réaliste, selon le Rapport sur la politique de sécurité actuel. Et si les forces ennemis décideraient quand même d’attaquer la Suisse, elle attaqueraient les bases aériennes ainsi que les installions radar au moyen d’importantes frappes aériennes et de missiles de croisière. Si cela devait être le cas, des avions de combat seraient complètement inutiles, puisqu’ils ne pourraient même pas décoller.


Conclusion

Pour remplir toutes les missions précitées, la Suisse n’a pas besoin d’avions de combat lourds multifonctionnels de luxe mais d’avions agiles, beaucoup plus rapide que les avions de ligne et disposant d’une bonne vitesse ascensionnelle. Les F/A-18 que les forces aériennes utilisent actuellement pourraient être utilisés pendant une décennie. Acheter maintenant un grand nombre de nouveaux avions de combat reviendrait donc à prendre une décision précipitée et inutile du point de vue de la politique de sécurité. Pour la suite, nous pourrions investir dans des avions légers, bien moins chers que les modèles proposés aujourd’hui, tant à l’achat qu’à l’entretien.

Les raisons de voter "NON" sont en effet nombreuses :
  • le fait que le DDPS ne joue pas cartes sur table en ne communiquant ni le nombre de jets ni le modèle qui seraient acheté 
  • la question fondamentale, qui est de savoir si nous voulons réellement dépenser cet argent, surtout maintenant alors que nous devons faire face à la crise du coronavirus 
  • les scénarios de menaces réalistes face auxquels les avions de combat sont inutiles
  • l’impact environnemental des nouveaux avions de combat qui sont tout sauf utiles dans la lutte contre la crise climatique...
Et ce ne sont là que quelques exemples.


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Armée: 21,1 milliards pour ces quatre prochaines années

Communication du Conseil fédéral (DDPS)

Le Conseil fédéral prévoit d’investir 2,7 milliards de francs en 2020 pour l’armée. Il s’agit de financer en priorité l’achat des nouveaux avions de combat.

Les dépenses de l’armée devraient augmenter. Le Conseil fédéral soumet au parlement un plafond de 21,1 milliards de francs pour ces quatre prochaines années, soit davantage que pour la période actuelle. Il prévoit en outre d’investir 2,7 milliards en 2020.

Un premier plafond avait été fixé à 20 milliards pour couvrir les années 2017 à 2020. Pour la période à venir, le Conseil fédéral prévoit un taux de croissance réel du budget de l’armée de 1,4% par an, soit autant que pour le reste des dépenses de la Confédération.

L’enveloppe pourrait ainsi s’approcher des 6 milliards à l’horizon 2030, a confirmé jeudi devant la presse la conseillère fédérale Viola Amherd, en réponse à la question d’un journaliste. Mais le parlement doit donner tous les ans son aval aux dépenses concrètes, et les dépenses de l’armée ont crû moins vite que les autres ces dernières années, a-t-elle précisé.

Défense aérienne

Le montant de 21,1 milliards permettra d’honorer le paiement d’une grande partie des crédits d’engagement déjà accordés et de ceux demandés avec le message sur l’armée 2020. Il financera en priorité une partie de l’achat des nouveaux avions de combat et du système de défense sol-air de longue portée. Les troupes terrestres seront modernisées et la cyberdéfense renforcée.

Des investissements de près de 15 milliards seront nécessaires dans les dix prochaines années pour ces renouvellements. Le peuple votera probablement sur l’acquisition de nouveaux jets fin septembre. Huit milliards iront à la protection de l’espace aérien.

Le Conseil fédéral a également transmis au parlement le message sur l’armée 2020. Il veut investir 2,7 milliards de francs cette année, contre 2 milliards les années précédentes. Le programme d’armement devrait bénéficier de crédits d’engagement de 1,354 milliard de francs. Les crédits pour le matériel de l’armée représentent 837 millions.

Cyberdéfense

Le Conseil fédéral veut consacrer 600 millions à la modernisation des moyens de télécommunications. Cette somme permettra d’améliorer la communication vocale et la transmission de données de l’armée et de disposer de moyens opérationnels en cas de crises et de cyberattaques.

La sécurité de tout matériel acheté est contrôlée par du personnel compétent et notamment des cryptologues, a assuré Mme Amherd. L’armée a mis sur pied une formation en cybersécurité en vue de former des bataillons spécialisés pour protéger les systèmes de l’armée.

Il n’est pas exclu qu’ils prêtent main-forte à des exploitants civils d’infrastructures critiques, mais seulement à titre subsidiaire. Le processus n’en est qu’à ses débuts. Les pannes récentes de Swisscom ont montré la vulnérabilité des systèmes et la nécessité d’investir en matière de cyberdéfense, a relevé le chef de l’armée, Thomas Sà¼ssli.

Les systèmes de conduite de surveillance de l’espace aérien Florako, introduits en 2004, seront remplacés pour un montant de 155 millions. L’équipement et le matériel de l’aide en cas de catastrophe, vieux de 30 ans, seront renouvelés et adaptés aux standards actuels pour 116 millions.

Quelque 438 millions seront consacrés à la prolongation de la durée d’utilisation des chars de grenadiers 2000. Ils pourront ainsi continuer d’être utilisés jusqu’en 2040. Quarante-cinq millions sont prévus pour la mise à niveau des avions PC-21 et de leurs simulateurs.

Réduire le parc immobilier

Le Conseil fédéral veut encore investir 489 millions en faveur du programme immobilier de l’armée. Sa priorité reste d’en réduire l’ampleur.

L’agrandissement et la transformation de la place d’armes de Chamblon (VD), d’un montant de 29 millions, permettront d’y déplacer l’école d’hôpital actuellement stationnée à Moudon (VD). Cette opération aura pour conséquence la fermeture de la place d’armes broyarde, qui sera ensuite utilisée par le Secrétariat d’État aux migrations.

En outre, le système de DCA mobile Rapier, acquis il y a plus de trente ans, sera mis hors service. Son élimination coûtera 13 millions, financés par le budget ordinaire de l’armée. En contrepartie, 5,5 millions pourront être économisés dans les coûts de fonctionnement annuels.

(ats et DDPS)




Le Courrier - Référendum contre les avions de combat

Le PS Suisse, les Verts et le GSsA ont lancé mercredi le référendum contre l’achat d’avions de combat. «Dépenser des milliards pour des avions de combat polluants, qui ne sont pas nécessaires pour maintenir la police aérienne, est un gaspillage d’argent», selon eux.

Alors que les Suisses ont rejeté l’achat des Gripen pour 3,1 milliards de francs il y a six ans en 2014, le Parlement a approuvé l’acquisition de nouveaux avions pour un prix d’achat de 6 milliards de francs en décembre dernier, rappellent les référendaires dans un communiqué mercredi.

Si l’on inclut dans le calcul les coûts d’entretien, de réparation et d’exploitation, ce sont 24 milliards de francs qui seront dépensés pendant toute la durée d’utilisation des jets, poursuivent-ils.

Selon la conseillère nationale Priska Seiler-Graf (PS/ZH), l’achat d’avions de combat n’a aucun sens du point de vue de la politique de sécurité: «Pour garantir les services de police aérienne, des avions de chasse légers suffiraient. Or ces alternatives moins coûteuses n’ont même pas été examinées par le départe-ment de la défense (DDPS).»

«Le Conseil fédéral reconnaît qu’une guerre conventionnelle est hautement improbable et que les menaces sont principalement ailleurs: cyberguerre, désinformation de la population, terrorisme ou missiles de croisière», a poursuivi le conseiller national Fabien Fivaz (Verts/NE). «Les avions de combat sont inutiles dans ce cadre-là.»

Thomas Bruchez, secrétaire du Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA), critique ce gaspillage d’argent: «Ces 24 milliards manqueront dans la lutte contre le changement climatique ou dans le secteur de la santé, car chaque franc d’impôt ne peut être dépensé qu’une seule fois. Le référendum est donc nécessaire.»

Le choix du modèle sera du ressort du Conseil fédéral. Le processus d’évaluation est en cours. Quatre jets sont sur les rangs pour remplacer les 26 Tiger et les 30 F/A-18 de l’armée: le Français Rafale (Dassault), l’Européen Eurofighter (Airbus) et deux avions américains, le Super Hornet de Boeing et le F-35A de Lockheed-Martin.

Le PS Suisse, les Verts et le GSsA ont été rejoints par Greenpeace Suisse, les Jeunes socialistes Suisse, les Jeunes Verts et diverses organisations de paix. Ils soutiennent également le référendum contre un achat qu’ils jugent inutile.

Le Courrier du 8 janvier 2020




solidariteS
édition du 16.07.2020 n°372

Avions de combat

24 milliards pour éventrer la lutte sociale et climatique

Le 27 septembre et après le Gripen, le Conseil fédéral tente de faire passer en force un programme d’achat d’avions de combat désastreux. Grâce au référendum du GSsA soutenu par solidaritéS, un vote aura lieu.

L’arithmétique donne le vertige. Le Conseil fédéral cherche à obtenir un crédit de 6 milliards de francs pour l’achat de nouveaux avions de combat. Avec les coûts totaux liés à l’entretien, au carburant et aux développements complémentaires, on atteint la somme de 24 milliards de francs. Un seul de ces avions vaut autant qu’une année de congé paternité de deux semaines, ironiquement voté en même temps.

C’est une dépense somptuaire après des années d’ austérité. Dans ses prévisions de dépenses pour ces prochaines années, le Conseil fédéral prévoit d’ailleurs de baisser les budgets de tous les départements, à l’exception de celui de la défense. Le plus grand projet d’achat d’armement de l’histoire suisse, couplé à une augmentation du budget de l’armée avec des coupes partout ailleurs, c’est indécent.

Le Covid-19 a montré que les hôpitaux et les services publics en général étaient sous-équipés. Des années d’orthodoxie austéritaire les ont laissés démunis devant une catastrophe pourtant prévisible. Des aides publiques et un état social fort seront nécessaires dans le futur pour garantir des conditions de vie décentes pour tous.tes.

Le F-35/A, favori pour cet achat, est produit par Lockheed Martin qui se spécialise également dans la production de bombes à fragmentation et de mines antipersonnel. La Suisse a ratifié des conventions interdisant la production et la vente de ces armes. Nous ne pouvons pas tolérer que l’état suisse subventionne des entreprises de destruction au service de l’impérialisme occidental.

Une aberration écologique et sociale

L’industrie de l’armement contribue au désastre climatique en cours. Un avion de combat consomme en une heure de vol près de 5'000 litres de kérosène, soit autant qu’il faut à une voiture pour faire le tour du monde 2.5 fois en carburant ou l’équivalent d’un vol commercial avec plus de 200 passagers.res à bord.

La contradiction avec les objectifs globaux de réduction d’émissions de gaz à effet de serre est criante.

Chaque avion représente des centaines de millions de francs en faveur de la destruction environnementale. C’est un respirateur de moins dans un hôpital, un.e employé.e de moins dans un EMS et une subvention à une famille paupérisée en moins. Tout autre résultat qu’un non est une marche forcée vers une société plus inégalitaire qu’elle ne l’est déjà .

Pascal Vosicki - © solidaritéS


F-35
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Discussion animée entre partisans et opposants !

GSsA, securite-oui, politiciens, militaristes et cie

GT
Georges Tafelmacher - membre GSsA

Pour l’aile gauche et le GSsA (Groupe pour une Suisse sans armée) il s’agit, dans un monde secoué par les crises de toutes sortes, de construire la paix en luttant contre les forces réactionnaires qui perpétuent la légende que les armes pourraient être un instrument de paix contre les problèmes du monde, contre les déséquilibres sociaux, contre toutes les injustices et les dominations politiques et économiques. Il faut se rendre à l’évidence: un mythe est en train de mourir, celui de croire que les armes puissent «produire la sécurité». Sauf à faire preuve d’un dogmatisme politique poussé à son paroxysme, ou à faire l’autruche, nous ne pouvons pas continuer à compter sur les armées pour garantir la sécurité, la stabilité et l’indépendance car les faits sont têtus, la paix ne peut être faite que par les moyens civils et avec la collaboration de tous et toutes les citoyen-nes.

jouer Il faut le dire et le répéter: pour justifier leur discours militariste, les tenants du militarisme s’efforcent de nous convaincre que notre monde serait devenu fou, moins sûr, plus incertain, instable, et dangereux et que le risque de guerre qu’il soit conventionnel, hybride ou asymétrique fait partie de notre monde, de nos réalités et qu’elle serait incontournable. Ils essaient, en mettant en avant "la folie des hommes" de nous faire peur et nous pousser à voter dans le sens d’un renforcement de l’appareil militaire. Or, les crises que nous traversons sont largement "civiles" et l’expérience démontre à qui veut entendre que les armes n’ont jamais arrêté la rébellion d’un peuple en colère contre les injustices, au contraire, comme nous le démontre la guerre israélo-palestine ou syrienne, le plus que l’on cherche à résoudre la crise par des attaques d’avions de combat ou autres faits d’arme, le plus que le peuple se rebellera et le plus dur que deviennent les réactions.

Aussi l’heure est aux choix fondamentaux dans ce domaine. Quelle paix voulons-nous, celle de la collaboration pleine et entière des gens aux affaires de leurs communes et de leur état ou celle des cimetières pavés des horreurs de la guerre ?
L’armée est devenue une espèce de méduse sécuritaire, flottant entre deux eaux et elle n’apporte que l’escalade de l’horreur. Le socle de base sur lequel devrait se développer notre prospérité, notre qualité de vie, notre bien-être ne peut être que celui de la recherche constante de la résolution de conflits et autres crises par les moyens de la non-violence, de la médiation et des bons offices. Si nous voulons être maîtres de notre destin et avoir l’assurance d’un avenir serein alors nous devons apprendre de vivre en paix avec les autres et construire cette paix par un investissement personnel dans un changement de mentalité qui produira la stabilité émotionnelle et la vraie sécurité civique.


9 juin 2020

GT
Oui à la sécurité : Assurons aujourd’hui notre sécurité pour demain !

«Notre pays doit mieux se préparer en cas de vague de pandémie. Mais pas seulement. Il doit aussi être prêt à affronter les menaces qui pourraient compromettre notre souveraineté»
  Mme. Jacqueline de Quattro (plr) - conseillière nationale


GT
Georges Tafelmacher : Vous êtes là à nous parler de "sécurité" et de "souveraineté" mais pendent ce temps, notre Terre est polluée de partout.

Depuis l’ère industrielle, les industries rejettent dans l’environnement des tonnes de produits toxiques et de déchets. L’eau de source contient des résidus de produits chimiques jusqu’aux Alpes et aux pôles.
L’agriculture moderne ne se base plus que sur un tout petit nombre de semences trafiquées génétiquement qui ne peuvent pousser qu’en présence de pesticides et de fongicides. Qui non seulement se retrouvent dans ce que l’on consomme mais aussi qui polluent l’environnement. Cela nous provoque maladies auto-immunes, cancers et maladies dégénératives.
L’air de nos villes est chargé de particules toxiques qui causent des milliers de maladies pulmonaires invalidantes et de morts chaque années.
La malbouffe industrielle provoque malnutrition, obésité, diabète et maladies cardiovasculaires. La faim dans le monde provoque des millions de morts chaque année.
Il existe des maladies mortelles hautement contagieuses qui sont actuellement incurables car résistantes aux antibiotiques de dernière génération, comme certaines formes de tuberculose par exemple.

Et quelle est votre réponse...?
L’achat pour 6 milliards d’avions de combat soi-disant pour notre "sécurité".

Il est temps de faire quelque chose contre cet état des choses et ce n’est pas en s’armant à mort que l’on résoudra ces problèmes.
Redescendons sur Terre et occupons-nous de ce qui nous tue plus sûrement - soit cette pulsion de mort qui traverse vos pages...

GT
Georges Tafelmacher : Il est pour le moins prétentieux et même abusif de croire que votre solution "d’aujourd’hui" sera ce qu’il faudrait pour "demain"...

Qui sait comment le monde va évoluer et vous seriez bien en peine si dans 10 ans, il aura évolué vers plus de paix, de collaboration, de coopération et d’entente entre les nations parce que ses citoyens se seront réveillés et agiront pour la paix...!
Vous aurez l’air fin avec vos avions de combat parfaitement inutiles attendant une hypothétique invasion alors que le monde aura évolué vers une maturité bienfaisante et même nécessaire...
Sous le fallacieux prétexte de "sécurité", on promeut la guerre et on augmente les chances de s’y trouver pris...
Notre meilleure sécurité serait plutôt de construire un monde plus pacifique...!!!!


GT
N.M. - facebook

Le jour où quelqu’un de moins angélique que vous s’installera dans un pays proche (Turquie, ou même plus présent sait-on jamais), on sera contents d’avoir une armée de l’air.


GT
Georges Tafelmacher : réponse à N.M. ...

Ça y est, vous êtes tombé dans les travers de vos milieux... l’insulte, l’attaque personnelle et les insinuations...
La Turquie, pour reprendre votre exemple, est déjà peu "angélique" et est déjà en train de guerroyer en Syrie et aussi contre une partie de son propre peuple. À ce que je sache, elle ne va pas poursuivre ses attaques dans notre direction car elle sait très bien que cela sera une opération qui conduira à une nouvelle guerre mondiale...
Le pire avec votre type d’argument c’est qu’il laisserait entendre que l’humain n’aurait qu’une seule idée en tête, soit la guerre et la destruction massive. Mais dans ce cas, ce serait la fin de la vie humain sur cette terre car avec les moyens modernes de destruction, il n’en restera plus rien de nous même avec des F-35 dernier cri...
J’insiste, nous sommes arrivés à un moment où il faudrait décider de quel monde nous voulons, soit celui de la guerre sans fin ou alors, et enfin, celui d’un monde pacifié, humaniste, progressiste, solidaire où chaque humain pourra se construire et construire une société viable, vivable, participatif, empathique et aimant...
Maintenant si vous désignez ce monde comme un monde "angélique" donc à proscrire, il nous restera que la guerre et là , que vous le voulez ou pas, nous serions les perdants car d’aucune manière pourrions nous suivre l’escalade des armes car cette course aux armements drainera toute notre énergie, tout notre argent et notre motivation...
Vous nous proposez là un triste monde dont les populations n’en veulent plus à voir les milliers de personnes dans les rues pour réclamer autre chose...!!!!
Les théories fumeuses des pro-guerre ont fait leur temps alors soyons crédibles et assumons nos responsabilités de gens civilisés qui veulent enfin un monde viable, vivable et social...!!!

GT
Georges Tafelmacher : Les frontières...

Nos voisins défendent leurs frontières et leurs frontières incluent les nôtres car les lignes de front sont les frontières des pays qui veulent "guerroyer"...
Quant-à la surveillance de l’espace aérien, ce que nous avons à présent suffit largement... les F/A-18 ayant été modernisés et actualisés, sans parler des Pilatus très performants...!!!
Nos voisins défendent leurs frontières et leurs frontières incluent les nôtres car les lignes de front sont les frontières des pays qui veulent "guerroyer"...
De plus, ces avions ne serviront à rien face au danger que représente les missiles de toutes sortes...
Il faudrait qu’au contraire que toutes les nations européennes se mettent ensemble pour concevoir une défense commune partageant les frais et les efforts pour rendre Europe plus pacifique, altruiste, sociale et valable humainement...


anonyme
MB : Mais restons sérieux...

Si nous voulons être crédible, et demander à nos voisins de garantir notre sécurité, ils vont nous prendrent pour des blaireaux.
N’ecoutons pas les théories fumeuses des opposants,qui veulent mettre des avions inadaptés à la tâche dévolue à l’aviation militaire Suisse.
Soyons crédible et assumons nos responsabilités...


GT
Georges Tafelmacher : MB ...

Il faudrait qu’au contraire que toutes les nations européennes se mettent ensemble pour concevoir une défense commune partageant les frais et les efforts pour rendre Europe plus pacifique, altruiste, sociale et valable humainement...
Les théories fumeuses des pro-guerre ont fait leur temps alors soyons crédibles et assumons nos responsabilités de gens civilisés qui veulent enfin un monde viable, vivable et social...!!!


OUI
Oui à la sécurité : une serrure à sa porte...

C’est une évidence pour tout le monde d’avoir une serrure à sa porte pour protéger sa maison. Il en va de même pour notre espace aérien. Nous devons disposer d’avions de combat pour le protéger !


GT
Georges Tafelmacher : à propos de serrures...

Je n’ai pas de serrure à ma porte et je n’ai jamais été cambriolé. Par contre, mon voisin lui a mis des serrures dites de sécurité à sa porte d’entrée et il fut cambrioler au prix d’une porte complètement cassée, les voleurs pensant que parce qu’il était si bien "protégé", qu’il avait bien des choses à voler....
C’était une fausse sécurité, une illusion de protection qui s’est retourné contre lui...!!!
Nous devons d’abord essayer de construire un mode plus pacifié avant de s’armer à mourir...


anonyme
Jean-Pierre Burk : quelle idée...

Je voudrais avoir une idée de ce que pourrait être un plan d’arraisonnement d’un appareil ennemi, avec son interception et sa destruction. À quel moment commence la traque, de combien de temps dispose-t-on pour faire le boulot et comment envisage-t-on de pallier aux représailles possibles ?
Autre chose, donnez-nous la liste des envahisseurs potentiels et, parmi ceux-ci, dites-nous lesquels ont une puissance comparable à la nôtre !
Si on veut faire peur, il faut nous doter de l’arme nucléaire. Le cas échéant, je n’ose pas penser ce qu’elle pourrait donner entre les mains d’un mec comme Parmelin !
Une armée européenne est le seul moyen de couvrir efficacement tous les territoires du continent, c’est à Bruxelles que cela doit de discuter, pas dans une usine d’avions de combat, un verre de blanc à la main !


GT
Georges Tafelmacher : hauteur...

Pour être à la hauteur des performances des avions que préparent nos soi-disant "ennemis", ce n’est pas de 18 milliards qu’il faudrait mais plutôt du triple car avec l’avènement des avions dits "furtifs" bourrés d’équipement électronique super sophistiqué de la nouvelle génération, les avions auxquels pensent nos militaires seront très vite complètement dépassés et nous serons amenés à renouveler l’exercice souvent...
Cela s’appelle "l’escalade" ou alors "la course aux armements" et c’est une course dont les petits pays comme le nôtre perdront. D’ailleurs, c’est de cette façon que nos "ennemis" nous vaincront, soit par l’asphyxie économique par les dépenses militaires exagérées...
Découvrez en vidéo le (spectaculaire) vol du futur avion de chasse de l’armée russe - L’Usine Aéro - essais du Sukhoi Su-57

GT
Georges Tafelmacher : collaboration au lieu de guerre...

Dans la mesure où nous collaborerions avec l’Europe même pour "notre" défense, nous réduirions les causes et les possibilités de guerre. Nous sommes tous devenus interdépendants et cette soi-disante "indépendance" n’est qu’une chimère de plus car les relations internationales sont telles que le risque de guerre comme en ’14 est devenu pratiquement inconcevable.
Il est temps de se concentrer sur ce qui est vraiment important, soit une interdépendance choisie, négociée, équilibrée, pragmatique, favorable à toutes les parties...!!!

GT
Georges Tafelmacher : les commentaires...

Malheureusement, par les commentaires des "Pro-avions", nous pouvons constater qu’ils ont choisi la guerre, et dans ce cas, nous serons les perdants car ils ne font que suivre l’escalade des armes et la course aux armements qui drainera toute notre énergie, tout notre argent et notre motivation et nous mènera à la ruine...


ChB
Christophe Barbey : Toujours méga d’accord avec toi sur le fond...

Les vrais perdants ce sont eux...
Nous entraîneront-ils avec eux? J’en doute, pas pour 2 avions et demis.
Mais ce qu’ils perdent surtout c’est leur propre humanité. La confiance qui permet de construire l’avenir, l’amour qui permet de le vivre déjà maintenant et le bon sens qui nous fait aimer la planète... qui nous nourrit et nous réjouis.
Avec la peur et la construction de la violence, le repli sur soi et la déshumanisation de l’autre, ils ont perdus déjà avant même de commencer.
Saurons-nous le leur faire comprendre? Ou du moins au plus grande nombre possible d’entre eux ?


GT
Georges Tafelmacher : Entendu à la radio RTS ce matin...

general...un général nous dire que les guerres entre les nations doivent être considérées comme possibles et que nous devons relancer la course aux armements séance-tenant.
Incroyable à l’heure où les nations se concertent pour entretenir les liens commerciaux entre elles, où tout est fait pour que les gens puissent voyager, consommer, faire les touristes partout dans le monde...
Et si derrière cette "considération" il n’y aurait pas l’envie de relancer le complexe militaro-industriel qui battait de l’aile ces derniers temps...??
Rien de telle que l’aile d’un avion de combat pour pour relancer le commerce de la guerre. Et si au lieu de promouvoir la guerre, on chercherait les causes de la guerre et de les résoudre avec la complicité des populations et des citoyens par une véritable politique de la paix en se donnant les moyens pour la construire...??
Au lieu du sempiternel dicton «si tu veux la paix, prépare la guerre», nous devons plutôt se dire «Si tu veux la paix, alors construis-la»...!!


PS
Pierre Schweig : C’est exactement ça !

J’apprécie votre commentaire !
Ce qui est desolant est que des politiques et nos militaires utilisent la pandémie du covid19 comme un argument pour nous démontrer que nous vivons dans une insécurité totale et qu’un nouveau danger nous guette.
On joue à fond sur la peur des gens. Cet opportunisme macabre est indécent et la population encore apeurée par la pandémie est prête à tout pour se protéger y compris contre des ennemis qui n’existent que dans les fantaisies de certains...


anonyme
Alexandre Tapis Porta : Est-ce que c’est adapté...

...l’achat de chasseurs lourds de dernière génération avec des capacités d’attaque au sol pour faire de la police aérienne ??


GT
Georges Tafelmacher : Notre ciel...

Cette "police du ciel" peut se faire avec des avions peu chers et même avec nos Pilatus parfaitement capables d’arraisonner n’importe quel avion civil en difficulté qui traverserait notre ciel.
Vouloir le faire avec un "Rafale" ou un "F-35" est comme utiliser un cailloux pour écraser une mouche.
Et si le danger serait qu’un "jet" de la 5éme génération d’un pays super-armé qui viendrait tâter notre ciel pour nous détruire (supposition paranoïaque s’il en est) alors il faudrait dépenser au moins 100x plus pour être à la hauteur de ce supposé danger...!!


anonyme
José Arturo Mejia Gomez : Est ce qu’il est nécessaire...

...avoir un zinc super puissant avec technologies de 5éme génération? juste pour regarder depuis l’extérieur ?
Je suis déconcerté !!
L’armée suisse veut nous faire payer des milliards seulement pour arriver "to check" seulement ? Bon, quand on est au ciel ce n’est pas possible de faire autrement !!
En plus si un avion arrive depuis un pays limitrophe, probablement il serait déjà "checked" et notre avion sera uniquement une compagnie !!
Si il est nécessaire de avoir une réponse pour abattre cet avion "pirate", sera suffisant un missile sol-air, aussi sera suffisant un F/A-18 déjà existant à l’armée !!


PS
Pierre Schweig : Mais c’est totalement absurde...

En septembre prochain, le citoyen n’est pas invité à supprimer ou à préserver l’armée en Suisse. Il est juste invité à voter en faveur ou contre un investissement de six milliards de francs pour l’acquisition ou non, de nouveaux avions de combat. C’est tout !
Alors arrêtez avec votre propagande anxiogène qui consiste à traumatiser le citoyen pour lui faire croire qu’un refus signifie la suppression de l’armée entière et la sécurité des habitants, car cet argument est totalement faux !
Laissez agir la démocratie et faites confiance au bon sens de l’électeur et ne le prenez pas pour un demeuré immature !


anonyme
Vincent Bader : Pierre Schweig - trompeur...

Hélas c’est bien ça. Ne pas renouveler la flotte d avion signifierait un pas en direction de la disparition des forces aériennes suisses. Les F-5 actuels ont 50 ans et les F-18 vieillissent trop rapidement.
Au final, je trouve que c’est votre commentaire qui tend à tromper le citoyen...


PS
Pierre Schweig : Vincent Bader - Mais vous croyez vraiment que c’est le moment ?

La Suisse connaît la pire crise économique depuis 1945. La préoccupation des citoyens est de savoir comment payer leur loyer, les assurances maladie et les impôts à la fin du mois. Et... comment faire pour conserver leur boulot !
Et vous croyez que c’est le bon moment pour claquer six mille millions de francs, alors que la confédération vient de s’endetter de dizaines de milliards pour financer le chômage technique d’un tiers des travailleurs de ce pays.
L’armée pourra se passer de ses avions pendant encore un peu de temps. Le citoyen quant à lui a d’autres soucis et se demande de quoi demain sera fait !


GT
Georges Tafelmacher : Il n’y a pas que l’argent derrière notre opposition...

Mais aussi des considérations humanistes et pacifiques...:
NONNous sommes arrivés à un moment où il faudrait décider de quel monde nous voulons, soit celui de la guerre sans fin ou alors, et enfin, celui d’un monde pacifié, humaniste, progressiste, solidaire où chaque humain pourra se construire et construire une société viable, vivable, participatif, empathique et aimant...
Par ce référendum, il s’agit, dans un monde secoué par les crises de toutes sortes, de pousser vers la construction de la paix en luttant contre les forces réactionnaires qui perpétuent la légende que les armes pourraient être un instrument de paix contre les problèmes du monde, contre les déséquilibres sociaux, contre toutes les injustices et les dominations politiques et économiques. Il faut se rendre à l’évidence: un mythe est en train de mourir, celui de croire que les armes puissent «produire la sécurité». Sauf à faire preuve d’un dogmatisme politique poussé à son paroxysme, ou à faire l’autruche, nous ne pouvons pas continuer à compter sur les armées pour garantir la sécurité, la stabilité et l’indépendance car les faits sont têtus, la paix ne peut être faite que par les moyens civils et avec la collaboration de tous et toutes les citoyen-nes.
Il faut le dire et le répéter: pour justifier leur discours militariste, les tenants du militarisme s’efforcent de nous convaincre que notre monde serait devenu fou, moins sûr, plus incertain, instable, et dangereux et que le risque de guerre qu’il soit conventionnel, hybride ou asymétrique fait partie de notre monde, de nos réalités et qu’elle serait incontournable.
Ils essaient, en mettant en avant «la folie des hommes» de nous faire peur et nous pousser à voter dans le sens d’un renforcement de l’appareil militaire. Or, les crises que nous traversons sont largement «civiles» et l’expérience démontre à qui veut entendre que les armes n’ont jamais arrêté la rébellion d’un peuple en colère contre les injustices, au contraire, comme nous le démontre la guerre israélo-palestine ou syrienne, le plus que l’on cherche à résoudre la crise par des attaques d’avions de combat ou autres faits d’arme, le plus que le peuple se rebellera et le plus dur que deviennent les réactions.
Aussi l’heure est aux choix fondamentaux dans ce domaine. Quelle paix voulons-nous, celle de la collaboration pleine et entière des gens aux affaires de leurs communes et de leur état ou celle des cimetières pavés des horreurs de la guerre? L’armée est devenue une espèce de méduse sécuritaire, flottant entre deux eaux et elle n’apporte que l’escalade de l’horreur. Le socle de base sur lequel devrait se développer notre prospérité, notre qualité de vie, notre bien-être ne peut être que celui de la recherche constante de la résolution de conflits et autres crises par les moyens de la non-violence, de la médiation et des bons offices.
Si nous voulons être maîtres de notre destin et avoir l’assurance d’un avenir serein alors nous devons apprendre de vivre en paix avec les autres et construire cette paix par un investissement personnel dans un changement de mentalité qui produira la stabilité émotionnelle et la vraie sécurité civique....


PS
Pierre Schweig : Georges Tafelmacher...

Juste, mais allez expliquer ça à nos militaires !
Ils tiennent toujours un discours anachronique, cette façon d’agir par la peur, de faire croire qu’un ennemi nous guette pour nous envahir. Incroyable, mais ça fonctionne toujours. Lors de la campagne en faveur des Gripen, Ueli Maurer avait tenu ce discours avec en démonstration un petit chalet sans toit !
Primitif... incroyable... mais vrai !


Nécessité sécuritaire

anonyme
Sidney Kamerzin : Oui oui oui

Acquérir de nouveaux avions de combat est nécessaire pour la sécurité de la Suisse et représente un plus pour notre économie.
Le conseiller national du PDC Valais-Romand dit Oui à la sécurité le 27 septembre prochain.


GT
Georges Tafelmacher : On nous dit solennellement...

NON...que ces nouveaux avions de combat sont «nécessaires pour la sécurité de la Suisse» mais on nous n’a jamais expliqué en quoi ils le seront à part, éventuellement, de survoler Davos et son "WEF" ou d’accompagner un avion de ligne en détresse ou alors de faire la démonstration de sa force de dissuasion...
Mais dans ce cas, au vu de la course aux armements actuelle, pour être vraiment dissuasif, il faudrait dépenser mille fois plus pour être à la hauteur des supposées menaces dont on nous rabâche jour après jour l’existence...
Si vraiment nous voulons œuvrer pour la paix et assurer notre survie même, c’est plutôt d’une politique de paix qu’il faudrait pour assurer notre sécurité et cela en travaillant avec toutes les nations qui nous entourent...
De plus, les VRAIS dangers qui nous guettent sont de nature écologique, sociale et psychologique et là aucun avion de combat y apporte un début de réponse. Il serait temps de se concentrer sur nos VRAIS problèmes et de les résoudre d’entente avec toute notre population et les populations du reste du monde...
D’ailleurs, pour l’essor de notre économie, il faudrait mieux investir à fond dans l’économie écologique, source de travail inépuisable au vu des dégâts que nous avons causé précédemment...!!!!


anonyme
Vincent Gio : Georges Tafelmacher est un troll du GSSA. Tout s’explique...   :-)


GT
Georges Tafelmacher : Vincent Gio ^ ^ ^

Je ne suis pas un troll, je ne suis qu’un citoyen lambda préoccupé par cette insistance macabre qu’ont certains de mes concitoyens pour s’armer croyant bien faire. Certes je suis au GSsA mais si vous vous êtes vraiment ouvert, alors vous devez accepter les autres opinions que les vôtres même sur un site se réclamant militariste mais néanmoins ouvert au publique...!!!


anonyme
BP : Georges Tafelmacher - Utopie ou volonté de désinformation ?

Je vais être clair, voulez vous vendre la Suisse ?
Vos attaques sont des schémas de destructions et de rendre notre Pays dépendant pour sa sécurité. Ouvrez vous les yeux et les oreilles !
Les menaces sont multiples et elles demandent toutes une attention, alors vos explications sont simplistes et infondées, il est temps de voir la réalité et relisez mon texte, faite une liste des Pays gouvernés par la gauche ou cette dernière et en coalition, alors vous verrez si vous le voulez bien que vous êtes dans le faux. Mais à travers vos lignes il n’y a pas besoin d’être un devin pour comprendre ce que vous voulez, détruire l’armée pour que notre Patrie soit plus facilement asservie.
Alors un grand "oui" pour notre aviation militaire au service du Pays et de son indépendance et sauvegarde de son territoire et sa population...!


anonyme
Özgür Yalvaç : BP - Quelle indépendance ???

Elle est où cette indépendance ???
Ah oui, bien sûr, le conseil fédéral se met à genoux devant cette UE agonisante dès qu’elle fait le moindre chantage...
Comme les 9 jours pour signer l’accord cadre...
Un pays qui n’a pas de membres du gouvernement qui ait un tant soit peu de courage n’a pas besoin de flotte aérienne...


GT
Georges Tafelmacher : BP...

Il est temps de voir la réalité en face en relisant mon texte...
Tout ce que je dis c’est qui faut s’occuper des VRAIS dangers qui nous guettent qui sont de nature écologique, sociale et psychologique et là aucun avion de combat y apporte un début de réponse. Il serait temps de se concentrer sur nos VRAIS problèmes et de les résoudre d’entente avec toute notre population et les populations du reste du monde...
Concernant notre soi-disant "indépendance", nous sommes tellement imbriqué dans l’EU et le reste du monde que nous devons plutôt parler d’une interdépendance choisie, négociée, équilibrée, pragmatique, favorable à toutes les parties.
J’insiste, nous sommes arrivés à un moment où il faudrait décider de quel monde nous voulons, soit celui de la guerre sans fin ou alors, et enfin, celui d’un monde pacifié, humaniste, progressiste, solidaire où chaque humain pourra se construire et construire une société viable, vivable, participatif, empathique et aimant...
De là à suggérer que je veux détruire ce pays est un jugement de plus alors que je ne cherche qu’à dépasser cette peur de la guerre et instaurer une politique de la paix...!!

anonyme
BP : Georges Tafelmacher - Votre liberté vous appartiens...

La mienne est de commenter aussi afin que le citoyens soit en mesure de comprendre les enjeux, mais aussi ce qui se cache derrière une prise de position où parfois peut se cacher une volonté de déstabilisation de l’opinion selon ce que je vois à travers les lignes.
Reste que... Il vaut mieux afficher clairement vos intentions et se vote en fait partie la destruction de notre armée de milice et d’une armée qui elle démontre son bien-fondé et la preuve en a été faite.


GT
Georges Tafelmacher : Curieux... je pourrais vous répondre avec exactement vos propres paroles...

Mais j’ai parfaitement bien affiché mes intentions... celles de nous sortir de l’esprit guerrier et entamer la reconstruction de nos sociétés vers la paix.
Commentez donc tant que vous voulez mais il reste que vous faites là une interprétation biscornue de mes propos au point que cela devient risible car ma seule prise de position est dans une réflexion tendant vers une meilleure compréhension de notre situation actuelle et si vous voyez dans mes commentaires une "destruction" quelconque, c’est votre problème car je ne veux que poser les bases à des meilleures relations entre nous tous, nations inclues...


anonyme
BP : Relations et Paix...

Voilà deux mots posés et je vous réponds par celui de fraternité universelle
Celle qui a une valeur de respect mutuel
Car sous l’emblème de la paix, parfois ce cache d’autres intentions...
Les exemples sont nombreux hélas
Ce matin encore sur les ondes de la RTS une conseillère nationale vaudoise a enfoncé le clou, elle est contre les avions, contre l’armée avant tout et elle se permet de dire que... «Lors de la crise du Covid notre armée et ses membres on fait courir des risques aux patients dans les hôpitaux car pas formés» !
Ceci est honteux et démontre les amalgames douteux et surtout la volonté de destruction qui surgit à toutes les votations
Je suis pour la protection de la nature et son respect, celle de ses habitants et aussi j’encourage les transports publics et la mobilité etc.
Mais la protection de la population passe aussi par une armée forte et équipée et prête à toute les menaces y compris celles venues du ciel.
Alors, je ne vais pas m’attarder sur notre débat et me concentrer sur un travail nécessaire comme citoyen soldat de prôner un Oui de raison aux avions
Fin de l’échange


GT
Georges Tafelmacher : Eh ben....

«Fin de l’échange»... en voilà un belle exemple de comment discuter démocratiquement...!!! ;-)


anonyme
PJ : pour une armée forte...

Je me prononcerai CONTRE l’achat de ces avions de combat. Cela ne m’empêche pas d’être favorable au maintien d’une armée forte, mais à coût raisonnable. Cette position entre les deux extrêmes est tout à fait défendable.


GT
Georges Tafelmacher : Lorsqu’on utilise l’armée...

...pour des tâches dites "civiles", elle cesse d’être une armée pour devenir soit la Protection Civile, ou un bataillon de génie ou autre...
Une armée, de nos jours, ne peut être forte qu’au prix d’un coût de plusieurs milliers de milliards pour être à la hauteur de ce que sont devenues les armées actuelles. Nous devons plutôt chercher à faire la paix au niveau mondial et cesser cette course aux armements qui va nous coûter le lard du chat donc peu raisonnable...!!!


PJ
PJ : Il y a hélas...

...incompatibilité entre nos deux positions, l’une réaliste, l’autre idéaliste voire utopiste. Ce qui ne nous empêche pas de garder des relations amicales.


GT
Georges Tafelmacher : Ce qui me gêne...

...c’est que ce mot "utopiste" soit devenu presque une insulte ces temps à chaque fois que j’essaie d’apporter un peu "d’utopie" dans ce monde par trop malmené...
Je revendique le droit absolu d’être un utopiste surtout ces temps où on veut nous faire gober une "réalité" par trop orientée et partisane...
Et cela m’étonne que tu ne me concèdes pas la moindre compatibilité dans nos vues respectives car finalement, ne cherchons nous pas de faire de ce monde quelque chose d’un peu plus "humaniste" ou est-ce que cela aussi serait-il "utopique"...????

GT
Georges Tafelmacher : PJ...

En attendant, tu mets en conflit ces deux notions de "réaliste" et de "utopiste" sachant très bien où en est l’idée d’utopie dans notre société matérialiste, égoïste et productiviste au plus bas dans sa "réalité" biscornue où seules les armes peuvent parler...
Mais de fermer la discussion en envoyant l’autre à son "utopie" n’est certainement pas un moyen de garantir une démocratie vivante et constructive, ni une discussion pouvant aboutir...!!!!


La nature humaine

anonyme
Pro-avion : Sujet difficile mais en prenant...

...l’Homme tel qu’il est dans sa nature profonde et non comme on souhaiterait qu’il soit idéalement, il faut voter "oui".


GT
Georges Tafelmacher : On utilise souvent l’argument...

...que l’homme aurait une "nature profonde" destructive pour justifier l’achat d’avions de guerre et de combat "pour notre sécurité".
Si l’homme serait réellement comme le décrivent certains, alors aucun avion nous protégera de cela, au contraire, cela ne fait que de renforcer tout ce côté là de l’homme...
C’est comme si on voulait perpétuer la nature guerrière de l’homme en exagérant le côté perfide de sa "nature". Mais le pire est de quand même utiliser cette argument là pour justifier l’achat d’avions totalement inutiles face à cette supposée "nature profonde" si destructive...
Je veux croire que l’homme est capable de changement et nous devons tout faire pour rendre cela possible et ce ne sont pas des avions qui amènera ce changement, bien au contraire...


PdR
PdR : Ça reviendrait à perpétuer la part de peur/agression présente dans la "nature profonde".

C’est une prophétie auto-réalisatrice. Genève est sortie de ses fortifications, la Suisse aussi, cette part là de la "nature profonde" est à fortifier, elle remplace la peur/agression par la confiance et l’échange, c’est un avenir en lequel croire. Je en peux pas croire en un avenir qui base la sécurité du pays sur des avions de guerre.


GT
Georges Tafelmacher : Si l’homme serait réellement comme décrit plus haut...

...alors aucun avion nous protégera de cela, au contraire, cela ne fait que de renforcer tout ce côté là de l’homme...
C’est comme si on voulait perpétuer la nature guerrière de l’homme en exagérant le côté perfide de sa "nature".
Mais le pire est de quand même utiliser cette argument là pour justifier l’achat d’avions totalement inutiles face à cette "nature profonde"...
Je veux croire que l’homme est capable de changement et nous devons tout faire pour rendre cela possible et ce ne sont pas des avions qui amènera ce changement, bien au contraire...


grade
Pro-avion : Les avions ne changeront rien à la nature humaine, c’est évident.

Je me réfère cependant à l’histoire récente des années ’30 en France avec l’arrivée du front populaire : illusion, baisse des dépenses militaires, désillusion, arrivée des allemands. La situation a changé mais pas la nature de l’Homme. C’est être naïf que de le croire. On l’a d’ailleurs vu très récemment au début de la crise COVID.


GT
Georges Tafelmacher :

Certes mais cela ne change rien au fait que ce ne sont pas des avions qui peuvent "lutter" contre cette "nature humaine"...!!!
Et pourquoi ne pas croire qu’en fait, la nature humaine ne serait-elle pas plutôt celle de l’empathie, de la coopération, de la participation citoyenne pour un monde meilleur, de la prise de conscience éveillée, de l’entraide, de la solidarité, de l’amour, du respect, de la compréhension et de la Paix...?
Non en fait, vous avez besoin de salir l’homme pour justifier vos avions et cela est regrettable et, en fait, rend l’homme monstrueux et pareil raisonnement est parfaitement inacceptable...
En fait, il faut être très naïf que de croire que des avions puissent nous protéger de la "nature humaine" telle que vous la présenter...!!!!


GSsA
GSsA : ENCORE DES AVIONS DE COMBAT ?

NOUS VOTERONS NON MERCI, COMME EN 2014 !
Ne pas confondre défense de la population et militarisme !
Pour l’instant, l’armée accapare le budget de la défense et désarme le pays face aux risques avérés qui pèsent sur la population. Il n’y a pas de GIEC pour le risque d’invasion. Cette obsession de risque d’invasion est un fantasme datant du XXe siècle, qui nous coûte très cher et nous aveugle. Finissons-en et créons un service civil moderne, pour jeunes hommes et jeunes femmes, qui aidera le pays à faire face aux effets du changement climatique et aux autres situations extrêmes comme une catastrophe nucléaire, une pandémie de grande envergure ou un afflux soudain et massif de réfugiés. Nous voterons non au budget demandé par le département militaire le 27 septembre.
--› NON au avions de combat


GT
Georges Tafelmacher : Investissons pour une VRAIE Paix...

...et non cet avatar volant à 10'000m qui ne fait que polluer la haute atmosphère et ne nous protégera d’aucun des dangers qui nous menacent actuellement, soit la pollution, l’effet des pesticides répandus, le changement climatique, la prolifération des voitures automobiles, la domination du pouvoir et des experts dûment mandatés pour confirmer les voix (voies) de ce pouvoir, pouvoir symbolisé par ces avions de combat volant au-dessus de nos têtes censé "garantir notre sécurité"...

GT
Georges Tafelmacher : Cher Messieurs les Pro-avions...

Je crois que nous sommes arrivés à un moment où nous devons, face à la crise écologique qui est devenue plus que prévisible, adopter une autre référence que celle du renforcement de l’appareil militaire qui en aucun cas, va pouvoir prévenir ou nous sauver de cet effondrement écologique prévisible...
Écoutons plutôt ces "experts" là ...:
L’appel de 1'000 scientifiques : «Face à la crise écologique, la rébellion est nécessaire»


grade
Pro-avion : On peut faire plusieurs choses en même temps vous savez   ;-)


GT
Georges Tafelmacher : LT...

Pas si l’autre chose serait la guerre donc...
Car la guerre est une maîtresse jalouse, seule elle compte et toutes les autres choses seront mise au rebut et cela, vous le savez bien...


grade
Pro-avion : Georges Tafelmacher - Vous avez un couteau à pain,

est-ce que vous l’utilisez tous les jours ?
Est-ce que vous êtes obligé de l’utiliser ?
Non, et bien l’armée suisse c’est la même chose: on se prépare au pire tout en faisant en sorte de l’éviter.
C’est ce qui s’appelle est "intelligent".


GT
Georges Tafelmacher : LT . . .

Certes mais les "pires" en ce moment ce sont le changement climatique, toutes les pollutions diverses, un système économique qui mène le monde au bord du gouffre, le pouvoir donné aux dominants dont le système favorise, la distance entre les habitants et leurs autorités et leur impuissance à agir sur leur environnement local, la dépression, etc... bref milles "pires" qui ne se résoudront pas avec des avions de combat...
Alors évitons d’abord ces "Pires" la, c’est ce qui s’appelle "être intelligent"...
Et puis cette allusion au "couteau à pain" est vraiment usé jusqu’à la corde et totalement inopérant dans le contexte de ce monde dit "moderne" où l’homme serait capable d’éliminer toute vie sur terre en pressant sur un bouton...
Si vraiment on veut être "intelligent" alors sortons de cette obsession sécuritaire et construisons ensembles un monde où chacun pourra vivre et s’épanouir en totale confiance...!!!!


grade
Pro-avion : Georges Tafelmacher -

Vous savez, gérer un pays ne se fait pas comme prendre un rendez-vous chez le médecin, on ne peut pas tout abandonner pour se consacrer à une seule problématique...
Votre monde idéal n’existera jamais. L’être humain reste un animal qui ne s’entretue pas du seul fait que des institutions existent. Il suffit de voir ce qui s’est passé dans les villes ayant connu des catastrophe (Nouvelle Orléans par exemple, suite à l’ouragan Katrina): au troisième jour d’absence des forces de l’ordre et services étatiques, les gens s’entretuent pour du pain...
Bref, je préfère personnellement forger mes opinions en me fondant sur la réalité de la nature, et pas sur un idéal...


GT
Georges Tafelmacher : LT...

Vous cherchez toujours à vouloir justifier vos assertions concernant la "nature humaine" en la taxant de "mauvaise", attitude que vous désignez de "réaliste", alors que cette nature humaine serait plutôt le fait d’un comportement acquis face à l’intransigeance des dominants et leur pouvoir absolu.
Mais mon point (et non "opinion") est que vous croyez dur comme fer que pour lutter contre ces "forces obscures" de l’homme, il faille des avions, ce qui est plutôt de l’idéalisme de votre part...
Alors si l’homme est aussi mauvais que vous le pensez, que faites vous donc pour le rendre "meilleur" ?
Et ce ne sont pas vos idées forgées de toutes pièces qui avanceront un changement quelconque dans ce que vous dénoncez...


Service civil contre service militaire

PdR
PdR : Ne pas confondre défense de la population et militarisme.

L’armée accapare le budget de la défense et désarme le pays face aux risques avérés qui pèsent sur la population. Il n’y a pas de GIEC pour le risque d’invasion. Ce risque est un fantasme datant du XXe siècle, qui nous coute très cher. Finissons-en et créons un service civil moderne, pour jeunes hommes et jeunes femmes, qui aidera le pays à faire face aux effets du changement climatique.


grade
Pro-avion : PdR - Bien sûr ils ne veulent pas faire le service militaire,

c’est beaucoup plus pépère d’aller dans un homme, et rentrer tous les soir à la maison, c’est sur faire une course de patrouille de nuit et rentrer à 02h00 du matin, et faire le service intérieur et ensuite aller se coucher, et se lever à 05h30, c’est dur, moi je l’ai fait et je suis toujours en pleine forme à 76 ans.
c’est une excuse pour ne pas servir son pays.


GT
Georges Tafelmacher : MB...

Ils servent leur pays autrement et c’est tout à leur honneur.
Au final, faire le service militaire ne serait qu’une façon de ne pas vouloir faire face aux vrais dangers qui nous menacent et de gaspiller son énergie en futilités au lieu de s’investir entièrement dans la lutte pour un environnement sain et un système social digne des besoins de ce XXIe siècle déjà assez mal parti...!!!
J’étais objecteur de conscience, j’ai dû subir deux procès et de l’emprisonnement, c’était tout aussi dur, et à 74 ans je suis en pleine forme et prêt à servir le pays sous d’autres formes..!!!


PdR
PdR : MB - Je vous comprends et je tire aussi une fierté

d’avoir fait les marches et bivouacs en école de recrue en hiver basé à Ins et Avenches, ainsi que les 50km en une journée avec paquetage. Cela dit les civilistes doivent justement par la loi faire la preuve qu’ils ne sont pas paresseux, en effectuant 1,5 fois le nombre de jours requis pour le militaire en service civil. Et admettons quand meme que le militaire c’est pas que du boulot et de l’effort, c’est de la camaraderie entre jeunes hommes de la même génération, ça blague, picole et ça a un coté scout sympa, on passe aussi beaucoup de temps a attendre des ordres. Alors qu’en EMS ou dans une ferme, ça bosse fort toute la journée. On sent aussi en s’occupant de personnes âgées, en travaillant pour un paysan qui joint péniblement les 2 bouts, on sert aussi son pays.


grade
Pro-avion : Georges Tafelmacher - Je ne suis pas de votre avis,

se (sic) sont des dégonflé...


PdR
PdR : MB - OK alors un exemple :

J’étais soldat, approchant du 2e cours de répétition, inscrit pour faire partie du futur bataillon de casques bleus qui allait être formé à la caserne de Bière. L’UDC a lancé un référendum contre la création de ce bataillon et a gagné. J’ai alors objecté et ai terminé mon temps militaire en service civil. J’étais pret a faire bien plus que l’entraînement de soldat en Suisse et servir a la sécurité collective, sur le terrain ou ca chauffe. Diriez vous que je suis un dégonflé? Pourtant j’étais civiliste a la fin. À mon avis une bonne part des civilistes sont des gens qui ont une idée différente de la défense du pays, ils pensent aussi collectif et s’engagent.


grade
Pro-avion : PdR - Je n’ai jamais dit celà ,

le service militaire est un devoir.


GT
Georges Tafelmacher : MB...

Cette façon de juger les Civilistes n’est pas à votre avantage, au contraire...
Tout citoyen peut servir son pays selon ses convictions, idéaux et opportunités et nul ne peut être déprécié pour justifier ou glorifier l’armée...
En fait et au final, qui sont les "dégonflés" sinon ceux qui ne veulent pas voir où sont les vrais dangers et nous submergent dans cette obsession sécuritaire drainant ainsi toutes nos ressources vers des chimères volants totalement inutiles face à ce qui nous met réellement en danger...
C’est la protection de notre environnement et de notre assise sociale qui devrait être un "devoir"...!!!!


La guerre est épaisse ...!

GT
Georges Tafelmacher : Nous pouvons faire l’observation, à ce stade de la campagne, que les arguments des adeptes "pro-avions" sont principalement basés sur une attitude fortement paranoïaque très avancée où ce monde et les hommes sont dépeints d’une manière si effrayante qu’il faille des avions de combat pour s’y protéger, justifiant ainsi la soi-disante "nécessité" de s’armer pour y faire face....

NONAlors que ces mêmes zélateurs "pro-avions" ne cessent de fustiger les Verts (par exemple) pour leurs tendances à faire peur pour convaincre les gens de changer de comportement face aux problèmes écologiques qui nous assaillent à présent et qui sont mille fois plus dangereux que les menaces de guerre quasi hypothétiques et très improbables en notre Europe où plus personne se risquerait à une guerre à l’ancienne.
Mais le pire étant que si nous ne serions pas d ’accord avec ce type d’argumentation, nous passerons pour des gens dont la volonté serait de détruire notre pays, de le faire perdre sa soi-disante "souveraineté" et de le livrer pieds et mains à nos "ennemis" non-définis. De plus, et plus grave, nous passons pour des "bisounours" désignation devenue carrément une insulte et un moyen peu élégant de clore le débat et d’avoir le mot final.
Si vraiment ce monde et ses hommes sont si "mauvais" alors qu’attendons-nous pour y faire face et de commencer la construction ensemble d’un monde plus avenant, plus viable, plus vivable, plus en accord avec les sentiments de paix et de justice sociale que chacun porte en lui et qui cherche concrétisation avant qu’il soit trop tard...???

Le vrai problème est que la justification pour les armes naît d’une réaction affective à une peur inconsciente refoulée et que l’acquisition de ces moyens de "défense" est une réponse réactive à la crainte que suscite en nous la violence de l’autre chargée de toutes les intentions imaginaires les plus bases. Par ce type de raisonnement, nous démontrons aisément que nous sommes des parfaits "réactionnaires", donc des bons militaires paranoïaques et notre réaction à l’angoisse terrifiante d’une agression fictive ressentie comme possible dans la réalité telle qu’elle nous est assenée actuellement est sûrement d’acheter des avions de combat !

Si le problème c’est la folie des hommes alors la solution doit être psychologique. Pour comprendre la folie humaine, il faut plutôt faire de longues études psychologiques et atteindre un degré d’empathie permettant l’approche des militaires pour déjà pouvoir leur parler, première étape à la solution des problèmes et première mesure concrète et appropriée vers un dialogue entre les belligérants. Le militarisme, quelques soient les justifications démagogiques, a été la plus pire des solutions et cela n’a jamais apporté aucun soulagement non plus. Au contraire, la réponse militaire ne fait que mettre un lourd couvercle sur les tensions et, telles les braises sous la cendre, le feu redémarre dès que l’opportunité se manifeste. L’armée ne peut, en aucun cas, être une solution pour prévenir la violence chez les hommes. À suivre votre logique, la solution dès qu’il y a violence: bombarder tout le monde !

Je trouve inquiétant cette façon de toujours vouloir justifier l’usage de la force militaire en imaginant des situations extrêmes, en laissant penser que l’abominable est possible. Toute la justification de l’armée est construite autour de suppositions inconcevables ayant été rendues crédibles en les inscrivant dans une "Réalité" très subjective !
Nous savons à présent que nous ne pouvons plus combattre la violence par un surcroît de violence même parfaitement justifiée sans encourir la destruction totale de notre environnement social et naturel...


BM
Brice Maximilian : Georges Tafelmacher

Je lirai avec plaisir votre commentaire sur ma vidéo - Acquisition Avions de Chasses   par B.M.  COLLOMBEY-MURAZ


GT
Georges Tafelmacher : Brice Maximilian - Je l’ai fait et je peux vous dire...

que les arguments ne sont que des "copies-collés" du jargon habituel de vos milieux et sans aucune pertinence autre celle de vouloir démolir les thèses pacifistes actuellement en vogue parmi les jeunes progressistes qui luttent pour un monde meilleur. Cette vidéo saccadée et découpée ne rend pas justice à votre campagne et même, pourrait favoriser les tendances vers ce monde démilitarisé...!!!
Mais il faut savoir contre quoi on voudrait se battre et pour cela je me suis renseigné et là , je peux vous dire que tout le budget militaire ne suffira pas à nous protéger contre, par exemple, ces développements technologiques militaires ci-dessous.
La question pourrait se poser... sommes-nous à la hauteur de ces "menaces"...??

Regardez plutôt... les nouvelles armes russes - vidéo du 21.01.2020...:
arme russe








De quelle "sécurité" a-t-on besoin...?

OUI
Oui à la sécurité : Le nouvel avion...

de protection de l’espace aérien augmentera la sécurité de la Suisse et de sa population. Notre pays doit pouvoir garantir la sécurité non seulement au sol mais aussi dans les airs. Bien qu’il n’y ait actuellement aucun conflit armé dans notre pays, cette sécurité peut être trompeuse.
--› Créez dès maintenant : votre propre testimonial

OUI
O.F. : Personne ne sait comment le monde évoluera ces prochaines années. Nous devons être prévoyants et dispose d’une diversité de moyens de défense...


GT
Georges Tafelmacher : Ne pas se tromper.... cette sécurité par les airs peut être trompeuse...

Elle donne l’illusion de sécurité mais ce n’est cela qui va nous sauver de nous-mêmes, de nos mœurs polluants et de notre propension de détruire notre environnement...
À quoi cela sert-il des avions dans le ciel si nous sommes incapables de résoudre nos problèmes sur terre...????
Si vraiment nous voulons de la sécurité alors commençons par nous sortir de la logique sécuritaire armée en mettant sur pied un véritable programme de reconstruction sociale citoyenne où chacun puisse y vivre en paix.
Et oui nous savons exactement comment le monde évoluera ces prochaines années – réchauffement climatique, industrialisation forcenée, pollutions de tous genres, néolibéralisme galopant, asphyxie par le trop-plein de voitures, pandémies nouvelles, déséquilibres sociaux, pauvreté croissante, etc – et là, aucun avion ne nous procurera le début de réponse...
Tant qu’on nous gonfle avec ces avions dans le ciel, nous n’aurons pas les ressources nécessaires pour faire le vrai travail que la sécurité sociale demande...!!!


OUI
M.G. : Tout le monde sait comment le monde va évoluer au cours de ces prochaines années...

Mal, très mal, si continuons à se boucher les yeux face au dérèglement climatique, la déforestation brésilienne et tant d’autres réalités.
Nous n’avons pas à nous défendre contre une menace inexistante mais affronter la réalité actuelle.
Dès lors que nous ne connaissons pas le danger il est impossible de savoir comment nous y opposer.
Un peu de logique que diable !


OUI
"Oui à la sécurité" - Monsieur Martial Gottraux...

Il y a quelques mois, le COVID-19 était une "menace inexistante", et personne n’aurait pu prédire les conséquences de cette pandémie sur nos vies actuelles. Tout budget demandé au peuple au nom d’une "pandémie pouvant se diffuser à l’échelle mondiale" aurait semblé vide de sens et de cohérence. Néanmoins, le virus est devenu une part essentielle de notre "réalité actuelle".
Comme Monsieur Olivier Feller le mentionne, nous ne connaissons pas l’avenir mais nous savons que sans nouveaux avions de combats, quelque soit la menace, nous serons dans l’incapacité de protéger notre espace aérien. En d’autres termes, nous devons nous assurer d’avoir des outils fonctionnels. Le cas échéant, la Suisse s’avancera vers l’avenir avec un problème supplémentaire : en 2030, elle sera sans défense; ça au moins, on le sait.



OUI
Martial Gottraux : Notre sécurité peut être trompeuse, il dit, le Monsieur.

Oh qu’il a raison.
Faut se méfier de tout.
Rien n’est acquis.
On ne sait jamais....!
Nul ne sait de quoi le lendemain sera fait. Alors il faut se préparer au pire, même si on ne sait pas ce qu’il sera. Moi, par exemple, je dors dehors, des fois que ma maison s’écroulerait. Je ne mange plus de pain, des fois qu’il y aurait des clous dedans.
Bref !
Je me protège du pire. Les avions aussi nous protégerons. Des fois que le ciel s’écroulerait sur nos têtes...


PG
Pierre Guex : L’avenir appartient aux avions qui vont nous défendre contre qui ?

contre quoi? et pour qui? contre les réfugiés climatiques, contre les dégâts qu’une économie productiviste qui va produire la 6ème extension de la vie sur terre. Contre l’UDC et ses homologues les partis fascisants qui prospèrent dans toute l’Europe, contre la montée des inégalités et la paupérisation du plus grand nombre et contre les épidémies qui vont continuer à se développer . Contrairement à ce que dit une intervention anonyme en réponse à M. Gottraux ces épidémies avaient été prévues depuis longtemps par tous les épidémiologiques sérieux.
Mais ici contrairement aux sirènes alarmistes des militaires et des politiques bêlants pour avoir toujours plus de nouveaux joujoux inutiles, personne ne les a pris au sérieux.
Mesdames et Messieurs les bourgeois, il est temps de changer complètement de politique et de sortir enfin du 20ème siècle si vous ne voulez pas être rangé définitivement dans les poubelles de l’histoire.
En tout cas ne comptez pas sur moi pour vous en ressortir.


anonyme
Marcel Dousse : Des PLR et des UDC... réfléchissez
Mensonges du lobby économique...


OUI
Martial Gottraux : Moi je ne sais pas comment évoluera le monde alors je me défends.

J’apprends à utiliser un arc et des flèches, j’apprends le luxembourgeois car c’est peut-être eux qui nous envahiront et j’ai bien l’intention d’être un collabo, et je fais provision de poudre de défenses d’éléphants pour offrir aux chinois quand leurs hordes débouleront sur la chère Suisse, ils me remercieront car leur virilité sera enfin augmentée, bref, faites comme moi, préparez-vous au pire et enfin les moustiques faut les tuer car ce sont des drones russes, en fait.


OUI
Oui à la sécurité : Bonjour Martial Gottraux - Merci pour votre message. Vous avez un bon sens de l’humour...!

N’ayez crainte, nos avions de combat devraient assurer notre sécurité jusqu’en 2070 !
Contre un drone ou un missile balistique, un avion de combat est peut-être plus adapté qu’un arc et des flèches, à bon entendeur !


GT
Georges Tafelmacher : Oui à la sécurité . . .

M’enfin, un avion aussi perfectionné soit-il, ne peut rien contre un missile balistique surtout ceux qu’ont certaines nations qui peuvent voler à plus de 20x la vitesse du son. D’ailleurs qui nous enverrait un missile balistique et pour quelle raison...???
Et si jamais les missiles balistiques seraient lancés, cela veut dire que nous sommes entré dans une guerre totale dont PERSONNE n’en sortira vivant...

Personnellement, je crains qu’à force de prédire des menaces improbables, vous finirez par les rendre possibles ou du moins, rendre la société si peureuse qu’elle se refermera sur elle-même et s’asphyxiera sans autre...
Alors arrêtez de nous faire peur avec ces menaces improbables et apprenez plutôt à construire la Paix et les relations saines avec le monde...


anonyme
J.L.B. - "Oui à la sécurité" - Vous voulez protéger les coffres et maisons mères des multinationales, car la Suisse sait très bien faire ce boulot...


anonyme
V.B - Si les humains étaient moins stupides, il n y aurait pas de guerres, donc pas besoin d’armées.

Malheureusement, si vous vous intéressez quelque peu à la géopolitique, vous devrez ouvrir vos yeux et bien commencer à comprendre que la Suisse doit continuer à posséder une armée de défense. La neutralité helvétique n a rien à voir avec l armée. Par bonheur, les deux guerres mondiales nous ont épargnés, mais de peu pour la seconde. Mais nous n aurons peut-être pas toujours cette chance et nul ne peut prévoir l avenir. Cette année 2020 en est un exemple concret. Un homme averti en vaut deux dit le dicton.
À méditer, cher monsieur.


anonyme
T.D. - "Oui à la sécurité" - Demander un budget pour soigner des gens ou pour leur tirer dessus n’a pas la même portée philosophique...


anonyme
O.D. : Non !!


anonyme
L.W. : Georges Tafelmacher - Ça permet à une petite minorité de haut gradé...

de pouvoir se vanter d’avoir une aviation quand ils sont avec des homologue étrangers. C’est les mêmes qui ont acheté des chars léopard inutile pour la Suisse n’ayant pas de grande plaine.


anonyme
A.R.D. : Georges Tafelmacher - Certes de nouveaux avions de combat ne vont pas résoudre TOUS les problèmes...

mais ils sont nécessaires tout de même !
En effet, la sécurité aérienne de notre pays est primordiale et elle fait partie d’un ensemble afin de garantir la sécurité sur le plus de fronts possible !


GT
Georges Tafelmacher : A.R.D. - Alors, n’oublions pas les fronts de la pollution, du réchauffement climatique, des déséquilibres sociaux, etc etc etc...


OUI
Oui à la sécurité : Bonjour Monsieur Georges Tafelmacher - Merci pour votre commentaire...

Le projet s’appuie sur une réalité technique : nos avions de 1978 et 1996 ne fonctionneront plus en 2030 et il ne concerne que la sécurité aérienne qui est composante essentielle de la sécurité globale de la Suisse. Nous ne le voyons pas au quotidien, mais la police aérienne surveille le ciel.
De surcroît, nous ne pouvons pas traiter tous les sujets de manière simultanée. Le but du Conseil Fédéral est d’assurer la pérennité de la sécurité entre 2030 et 2070. Par ailleurs, il s’agit du budget ordinaire de l’armée, ce budget n’a aucune influence sur les autres budgets de la Confédération traitant les autres sujets que vous évoquez. Nous ne pourrons faire le "vrai travail que la sécurité sociale demande" que, et uniquement, si nous sommes en mesure de conserver le contrôle sur notre espace aérien ainsi que notre souveraineté et neutralité.

GT
Georges Tafelmacher : Merci pour votre commentaire mais cela ne répond pas au problème principal qui nous préoccupe...

soit que notre pire "ennemi" est nous-mêmes et là , "une chose est sûre"... aucun avion ne nous protégera de nous-mêmes, au contraire, cela ne fera que renforcer notre côté paranoïaque, peureux et auto-destructif...!!!!
La seule sécurité valable dans laquelle nous devons investir est la pacification des tendances guerrières qui habitent chaque homme et la nécessaire construction d’un monde basée sur la paix entre les individus, les contrées et les nations car avec la poussée militariste actuelle, cette course aux armements et l’escalade militariste ne nous mèneront qu’à un état de guerre généralisé...
Remplaçons donc nos anciens a priori par une nouvelle vision de l’homme et de ses "missions" sur cette Terre qui a déjà trop souffert des guerres... guerres qui n’ont résolu aucun de nos problèmes humains...!!!!
Réveillez-vous bon sang avant qu’il ne soit trop tard et profitons de cette votation qui nous donne l’occasion pour enfin discuter sérieusement de ce que c’est la "sécurité"...!!!!


anonyme
J.P. : Georges Tafelmacher - Vous êtes un doux rêveur utopique

Vous me faite penser aux Rêveurs bolcheviques marxisto-leniniste du début de l’ére communiste : nous sommes tous frères et allons nous partager la richesse de ce monde et en plus le sauver et le protéger.
Restons modeste et modérés et ne versons pas dans le militantisme fanatique et doctrinaire.
Et surtout défendons notre patrie qui fait envie à tout nos voisins! Vive la suisse en cette veille de 1er août...


anonyme
E.M. : Georges Tafelmacher - Une fois de plus, Monsieur, vous noyez votre hypocrisie dans des considérations relativistes et généralisantes.

La Suisse, plus que toutes les nations qui nous entourent, œuvre pour la paix, que ce soit diplomatiquement ou par la coopération (11-12 milliards chaque 3-4 ans), sans compter toutes les aides directes (milliard de cohésion, chaîne du bonheur, associations, ONG). Bien sûr, nous pouvons et devons encore nous améliorer, dans la mesure de nos moyens.
La sécurité personnelle ainsi que la sécurité à l’échelle d’un pays font partie des droits humains les moins aliénables. C’est une des tâches constitutionnelles de notre État que d’assurer une stabilité durable, intérieur et extérieure.
Vous confondez volontairement agression et volonté de défense.
Vous ne faites pas de différence entre violence aveugle et force tranquille.
La dissuasion militaire, lorsque la diplomatie et le droit international ont échoués est le seul rempart contre des agresseurs opportunistes et évite justement, dans la majorité des cas, le déclenchement d’hostilités physiques.
Être pacifiste, c’est être pacifique, mais préparé. Le contraire, c’est juste de l’impuissance.
Le fait même que vous ne soyez point hostile à une entrée de la Suisse dans l’OTAN, démontre toute l’inconsistante de vos belles postures morales. Changez vous-même et le monde, avant de nous imposer les conséquences de votre inconséquence.
Nous sommes entourés de pays de l’OTAN. Les conséquences du non renouvellement de notre flotte aérienne seraient une inféodation de facto au système de l’OTAN car nous devrions y adhérer ou payer rouge pour notre protection.
Notre budget de défense se monte à 0.7% de PIB. Il est de 2% à atteindre dans l’OTAN avec participation de bombardements en tous genres.
Dans le cas même d’une entrée dans l’UE avec maintien de neutralité, la Suisse devrait être à même d’assurer sa propre inviolabilité de part le droit international, à savoir les conventions de la Haye.
Dans tous les cas de figure, notre pays doit être à même d’assurer toutes ses responsabilités envers ses citoyennes, ses citoyens ainsi que ses voisins.


GT
Georges Tafelmacher : Je n’ai jamais prôné "une entrée de la Suisse dans l’OTAN"...!!

Tout ce que je dis, c’est que nous devons collaborer et coopérer avec les pays qui nous entourent (affiliés ou pas à l’OTAN) pour assurer la sécurité aérienne européenne avec les moyens que nous disposons actuellement et qui conviennent très bien pour cette mission. Avec notre flotte surdimensionnée actuelle, nous pouvons sans crainte assurer l’inviolabilité de notre espace aérien et nous répondons parfaitement à l’exigence de nos responsabilités envers les citoyens.
Et que dire de cette volonté de ridiculiser vos opposants en les couvrant de qualificatifs dépréciatifs droit sortis des affres des miasmes anti-communistes des années 1950s alors que nous sommes entrés dans la pleine conscience de la nature destructive du système lui-même et de la nécessité de revoir nos valeurs devenus totalement pécuniaires...???


anonyme
J.L.B. : Georges Tafelmacher - Absolument d’accord avec vous, sauf que la pollution c’est déjà fait depuis longtemps, d’où le sur-nombre de cancers et du nombre d’enfants naissants avec toutes sortes de maladies.


anonyme
C.L. : "Réveillez-vous bon sang"...   Oui, sortez de votre monde bisounours !!!

Vous le gauchiste, vous aimeriez apprendre qu’un dictateur déchu, un criminel international a pu utiliser notre espace aérien pour échapper à des interceptions ?
Si nous n’avons pas d’aviation digne de ce nom, nous serons la risée du monde entier !
Tous les pays, à part les principautés et le Vatican possèdent une aviation militaire et si nous devons nous en remettre à des voisins pour assurer la sécurité, nous passerons vraiment pour des rigolos.
Oui, OK, ces avions ont peu de chances de nous servir, mais comme depuis longtemps, notre armée...
Cependant, dans la conclusion d’un contrat d’achat à un producteur d’avions de combat, il y a des clauses qui assurent à la Suisse une réciprocité commerciale qui allège la facture et protège certains emplois, réfléchissez-y...


GT
Georges Tafelmacher : Eh oui, à mon tour de vous dire... «Oui, sortez de votre monde militarisé !!!»

Oui nous pouvons changer le monde, et avant tout, nous devons revoir nos valeurs matérialistes et ultra-libérales et la mise-en-question de notre mentalité sécuritaire à la limite paranoïaque est à l’ordre du jour sans que cela cause un "délitement plus total de notre liberté d’agir politiquement, de notre neutralité et finalement du peu de démocratie qui nous reste"...!!


anonyme
E.M. : Les forces aériennes suisses collaborent et se coordonnent déjà depuis de longues années avec leurs voisins européens. Notre indépendance nous permet cependant de garder notre neutralité et notre pacifisme dans le domaine de la politique extérieure.

Pour ce qui est du renouvellement de notre flotte aérienne dont les appareils restants seront obsolètes et impraticables dans 10 ans, il est important de répondre maintenant à ce manque, car 10 années sont nécessaires pour fabriquer, payer sur le budget ordinaire de l’armée et former pilotes et personnel. Il n’y a aucune raison que nous vivions au crochet de nos voisins tout en abandonnant notre indépendance politique et en n’assurant pas la sécurité de nos citoyennes et de nos citoyens à long terme. Je n’existais pas à l’époque de Staline et ne pouvait donc pas être anticommuniste. J’ai lu à 17 ans "L’archipel du Goulag" qui a éveillé ma pleine conscience et qui m’a convaincu que changer le monde, c’est avant tout se changer soi.
Je suis d’accord avec vous dans la nécessité de revoir nos valeurs uniquement pécuniaires et c’est pour cela que je mets dos à dos tout matérialisme, qu’il soit dialectique ou ultra-libéral.
C’est d’ailleurs un biais ultra-libéral que de vouloir supprimer les moyens de défense d’un pays démocratique et pacifique. Si vous êtes sincère et idéaliste, vous devez tout faire pour que jamais nous n’entrions dans l’OTAN qui n’est bien souvent qu’une machine à bombarder (au nom de grands principes humanistes) et l’outil de la politique extérieure du suzerain. Or je mets en balance vos aspirations légitimes de paix universelle avec les conséquences directes de votre opposition à notre indépendance qui généreront un délitement plus total de notre liberté d’agir politiquement, de notre neutralité et finalement du peu de démocratie qui nous reste.


GT
Georges Tafelmacher : Je le répète...:

«Je n’ai jamais prôné "une entrée de la Suisse dans l’OTAN"...!!»
Et surtout... je ne suis pas opposé à notre indépendance mais en ces temps, il faut aussi soigner notre "interdépendance"...!!!
Et je ne suis pas du tout "ultralibéral", au contraire, je suis de toutes les associations de défense du local, du sauvegarde de ma commune, de la protection de l’environnement et du soutien aux aînés. C’est ainsi que je lutte contre le délitement de notre liberté d’agir politiquement, de notre neutralité et finalement de notre démocratie..!!!!


anonyme
E.M. : Georges Tafelmacher - Il me semblait avoir lu le contraire de votre part et donc je prends note de votre opposition à notre entrée dans l’OTAN.

Pour votre engagement local, c’est tout à votre honneur et vous en remercie.
Pour ce qui est de l’indépendance et de l’interdépendance. Il n’y a aucune raison d’opposer totalement les deux. En ce qui concerne le renouvellement de notre flotte aérienne, il est question que nous fassions notre part du travail sur notre juridiction tout en continuant à entretenir bonne entente et collaboration avec nos voisins.
Je vous rends attentif tout de même, qu’un refus irait à l’encontre de cette collaboration et nuirait dans le même temps à notre indépendance, avec en perspective à moyen terme une inféodation quasi certaine à l’OTAN.

GT
Georges Tafelmacher : M’enfin, c’est vous l’oppositionnel à voir de l’opposition partout alors que je n’ai jamais opposé l’indépendance à l’interdépendance mais plutôt que je disais que l’une ne va pas sans l’autre...!!!

Je vous fait remarquer que nos avions sont entretenus avec les plus grands soins ce qui les permet de voler pour bien des années encore et cela est notre part de notre travail sur notre juridiction ce que nos voisins apprécient et même, ils viennent vers nous pour des conseils avisés sur l’entretien des avions...!!!

anonyme
E.M. : Georges Tafelmacher - Ce que je voulais dire, pour que l’on se comprenne bien...

c’est que ce que vous proposez, à savoir une collaboration pour la police aérienne au niveau européen, est déjà le cas actuellement.
La spécificité de la Suisse à ce niveau est peut-être une protection aérienne neutre de conférences sur la paix et les réfugiés, des institutions internationales et du WEF. Les belligérants qui s’assoient à la table des négociations ne peuvent et n’acceptent tout simplement pas d’être protégés par une aviation partie prenante dans des conflits.
Nos anciens avions ont été entretenus de façon durable effectivement. Cela a été possible entre autre par cannibalisation d’autres appareils. Actuellement nous avons peu d’avions à disposition et ne pouvons en sacrifier certains que pour faire voler les autres jusqu’en 2030. Dans les avions contemporains, l’avionique (informatique) ainsi que les radars qui permettent de voler par tous les temps ont pris une importance particulière.
Les cellules structurelles des aéronefs sont calculées pour un nombre déterminé d’heures de vol, rapport entre la solidité, l’endurance et la légèreté.
Les pays qui volent avec le F/A-18, à savoir la Finlande, l’Espagne et la Navy changent d’appareil et donc les pièces détachées ne seront plus disponibles et il n’y aura plus de mise-à -jour de l’avionique. L’entretien de vieux appareils devient de plus en plus coûteux au fil du temps pour devenir impossible dans les années à venir. Il vaut mieux donc investir naturellement dans de nouveaux appareils car nous pousserons déjà l’usage de nos appareils actuels bien au delà de leur "MigroData" et ce ne sera dès lors plus rationnel et efficient de nous acharner au délà du raisonnable.


anonyme
V.B. : Georges Tafelmacher - Mais arrêtez avec votre réchauffement climatique...

Il y a longtemps que la planète se réchauffe. Vous êtes juste un peu mouton et n’avez pas compris que c’est une manipulation de masse.
Cherchez à qui profite toutes les taxes ?
Certainement pas à améliorer le sort du climat.

GT
Georges Tafelmacher : Mais arrêtez avec vos avions de combats...

Vous êtes juste un peu mouton et n’avez pas compris que ces avions ne sont qu’une manipulation de masse...!!!
Alors que le changement climatique est une réalité réelle, demandez à nos paysans de haut-montagne qui en voient les conséquences et les dégâts chaque jour - permafrost qui disparaît, montagnes qui se disloquent, plantes invasives venues des chaudes contrées qui tuent les nôtres, etc...
La planète a maintenant besoin qu’on la soigne et cela ne peut se faire avec des avions de combat...!!!

GT
Georges Tafelmacher : Il y a quand même un moment où nous devrions quand même décider entre la guerre ou la Paix et tous vos arguments ne pointent que vers la guerre...

Mais cette guerre, nous n’en voulons plus d’autant plus qu’au niveau technologique que nous avons atteint, nous ne pourrions jamais régater à moins d’y consacrer toute notre énergie et tous nos moyens économiques, nos budgets et plans financiers, soit une impossibilité manifeste...
Réveillons-nous bon sang avant qu’il ne soit trop tard et que cette votation nous en donne l’occasion...!!!!



Poursuivre la lutte malgré les sondages défavorables...

GSsA
GSsA : Même si le "oui" est donné "gagnant"...

Nous les opposants nous avons le droit démocratique d’apporter notre point de vue respectable et citoyen...
Même si les pro-avions ont une visibilité flagrante, nous les citoyens conscients et ouverts avons le droit de dire pourquoi cet achat est totalement en porte-à-faux avec les vraies nécessités que demande la situation actuelle de notre monde malmené par ces militaristes obnubilés par des avions sillonnant nos cieux...!!!!


GSsA
Karl Watson : T’as encore tout faux le québécois...

Le futur c’est la mise en place du new world order (NWO)...
une société ou seul une petite équipe de nanti aura tout les avantages vivants dans des villes ultra connecté (ex.neom) regie par des IA avec plus de robot que d’humain...
la grande masse des humains qui survivront à la conflagration mondiale qui approche vivront eux comme des rats (voir les film "elysium" et "démolition man" pour te faire une idée)...
Leur methode pour arriver à leur fin passe par le nivellement des peuples des nations de la familles de la religion de identité propre etc etc...
c’est pour cela que via leur outils de controle et de programmation des cerveaux ils annile toute forme de rebelion et rendent les gens les plus individualiste possible...
lorsque vous vous croyez progressiste vous servez en fait les oligarchie qui vous manipulent afin de cree une masse humaine informe et perdu facile a controler et a soumettre...
vous avancé mu par de petite carotte et baton qui ne sont que manipulation et mensonges...
la vrai guerre et vertical et spirituelle...
tout autre forme de conscience est voué a l’echec...
cela est d’ailleurs l’une de leur principale astuce de controle...
horizontaliser les conflits...
ils le font depuis des millienaires...
nous sommes leur betail et ils sont les processeurs du monde...
tout tes rêves ne sont qu’action ridicule sur le branchage et feuillage du probleme...
seul le changement à la racine fera évolué cette planète...
et là... bon courage...!
Le fusionnement de l’homme et la machine est en marche et ce n’est pas toi qui y changera quoi que ce soit...

PS : la civilisation cela n’existe pas...
La civilisation c’est de l’électricité et des ventres pleins...
enleve ça... et en 3 jours tu comprendra le monde dans lequel tu vis...
Moi aussi, j’adore la belle verte...
Peace...!!!

GT
Georges Tafelmacher : Karl Watson... Si cela est votre monde, il n’est certainement pas celui des gens civilisés quelque soit votre opinion...

Mais de là à croire qu’en s’équipant d’avions de combat nous serions en "sécurité" alors vous devenez plus "bisounours" que ceux que vous fustigez...!!!
Votre monde, nous n’y voulons plus alors "civilisez-vous" pardi sacre-bleu câlice tabarnak...

GSsA
Karl Watson : Ah ah vous êtes sympathique...

comme tout les canadiens que j’ai eu la chance de rencontrer...
comprenez ici qu il existe diffférente strate de conscience...
je sais jouer mon rôle dans la matrice...
tout en étant parfaitement au fait de ce qu’elle est...
Bonne semaine...



Au sujet des "trolls"

anonyme
Vincent Gio : Voilà d’où viennent une partie des trolls revenant constamment sur la page "Oui à la sécurité"...

"nonauxnouveauxavions"  -  Il fait la pub pour nous !!!

GT
Georges Tafelmacher : Vincent Gio ^ ^ ^troll

Pour moi, les "trolls" seraient plutôt ces militaires déguisés en civil qui inondent nos pages de propos guerriers.
Nous les citoyens conscients et objectifs, nous défendons des valeurs humaines qui semblent faire gravement défaut face aux VRAIS problèmes qui nous assaillent ces temps et de se faire réduire à de vulgaires "trolls" est même un déni de démocratie pour rendre nos préoccupations et paroles inopérant...
Nous ne sommes pas des "trolls" mais des citoyens tout aussi "patriotiques" que vous et qui ont parfaitement le droit d’intervenir contre ces propositions de nous armer encore plus alors que les VRAIS dangers ne sont pas là ...!!
Et surtout nous avons parfaitement le droit d’objecter contre cette instrumentalisation de la notion même de "sécurité" pour imposer vos vues politiques du surarmement...!!

anonyme
Vincent Gio : Si la Suisse souhaite rester indépendante et neutre...

elle doit être en mesure d’assurer sa sécurité; notamment pour se faire respecter et éviter que d’autres États n’imposent leur volonté.
C’est une question de responsabilité pour notre avenir.

GT
Georges Tafelmacher : Vincent Gio - Vous faites rire...

Car d’autres États nous imposent déjà leur volonté en matière économique et nous sommes déjà sous la coupe des multinationales qui nous régissent selon leurs volontés et même autorité...!!!
À quoi cela sert-il d’être "indépendant" si les banques dictent nos priorités et même nos politiques, si on doit suivre l’ordre mondial en cours, si on doit plier l’échine à chaque injonction des grands, si l’économie prime au point où toute "indépendance" ne serait qu’un fantasme idéologique et qu’un moyen de tenir le peuple en laisse en lui faisant croire qu’une armée et des avions lui préserveront de la mainmise de l’économie mondialisée sur nous....???
La seule responsabilité que nous avons est de se sortir de cet esprit guerrier et de commencer à faire de sorte à ce que ce monde devient plus pacifique car au rythme actuel de la course aux armements et de l’escalade militaire, il n’y a que la destruction au bout de cette logique militaire...



Quelques conclusions à la mi-campagne...

10 Août 2020

GT
Notre pire "ennemi" est nous-mêmes...

banget là , "une chose est sûre"... aucun avion ne nous protégera de nous-mêmes, au contraire, cela ne fera que renforcer notre côté paranoïaque, peureux et auto-destructif...!!!!
La seule sécurité valable dans laquelle nous devons investir est la pacification des tendances guerrières et la construction d’un monde basé sur la paix entre les individus, les contrées et les nations car avec la poussée militariste actuelle, cette course aux armements et l’escalade militariste ne nous mènera qu’à un état de guerre généralisé...
Remplaçons donc nos anciens a priori par une nouvelle vision de l’homme et de ses "missions" sur cette Terre qui a déjà trop souffert des guerres... guerres qui n’ont résolu aucun de nos problèmes humains... mais qui en sont une conséquence...!!!!

Militaristes, réveillez-vous bon sang avant qu’il ne soit trop tard et que cette votation vous en donne l’occasion...!!!!


GSsA
Karl Watson : T’es suisse ou canadien toi ????

LOL!!! Ton discours sur ton prof est a mourir de rire...
t’as jamais mis les pieds sur une zone de conflit...
tu n’imagine pas le nombre de peuple qui vivaient paix et qui auraient revé d’avoir une armé pour se defendre et justement continué de vivre en paix...
tu vis dans un monde bisounours et tu n’as aucune idee des reel enjeux ni de qui tir les ficelles...
Bref retourne dans ton café et laisse faire les hommes... bye...!!
Et au cas ou tu serait pas suisse...
Ferme la !
Merci

GT
Georges Tafelmacher : Karl Watson... Ça y est, vous êtes tombé dans les travers de vos milieux...

L’insulte, l’attaque personnelle et les insinuations...
Pas démocratique du tout et si peu "suisse" donc...
Retournez à vos armes et laissez faire les VRAIS homme qui luttent pour un monde pacifié démocratiquement...!!!
Merci...!!!

Et, en apparté, vous pouvez remarquer qu’on laisse ici vos commentaires acides juste pour démontrer notre volonté démocratique et aussi pour montrer à notre publique de quel bois dont vous vous êtes chauffé...!!!!



La sécurité est sur leurs lèvres


OUI
Frédéric Borloz consNat plr : La Suisse doit pouvoir compter sur ses propres ressources pour assurer sa sécurité.

La coopération ne permet pas de la garantir complétement car notre statut de pays neutre limite nos possibilités de coopération sur le plan militaire.
Tout les États se doivent de veiller à la sécurité aérienne de leur territoire. La Suisse ne peut pas laisser régner l’anarchie (sic!) dans notre ciel et nécissite, par conséquence, de moderniser sa flotte aérienne.


PG
Pierre Guex : Le ciel commence à un cm du sol.

Les États sont le produit d’une histoire arbitraire qui n’est pas figée. Alors on sait quand et comment la Suisse s’est constituée. Qui lui a imposé une partie de ses frontières. Les frontières n’existent que parce que les hommes les reconnaissent comme étant immuables alors qu’elles ne le sont pas. En ce sens les États sont des chimères c’est pour cette raison, entre autre, que la Suisse n’existe pas pour ceux qui sont d’abord des citoyens du monde et de vrais internationalistes. Vos zavions ne sont que les produits des zélites qui sont en complet décalage avec les intérêts du peuple. Elles ne font que flatter le chauvinisme et le nationalisme guerrier qui ont toujours été l’ennemi du genre humain.


GT
Georges Tafelmacher : Il n’y a aucune "anarchie" dans notre ciel, tout est parfaitement contrôlé par des aiguilleurs du ciel parfaitement entraînés.

Par contre, ajouter des avions de combat dans ce ciel super-saturé est une invitation à un encombrement frisant la saturation...
De plus, L’Armée suisse, pour se moderniser, a choisi le groupe français Thales et son système Skyview pour assurer la surveillance de son espace aérien en 2019. Donc, notre sécurité est parfaitement assurée...
--› comment le ciel est surveillé


MG
Martial Gottraux : Donc pour lui le ciel est un jardin où poussent les mauvaises herbes d’où l’exigence de les sarcler à coups de jets !
C’est la version LSD de la glorieuse armée suisse...!


PG
Pierre Guex : Parfois dans le ciel, on peut voir la lune et même des étoiles.

Ne le polluer pas plus. Le ciel appartient à tout le monde. Comme notre planète d’ailleurs. La terre ne connaît pas les frontières. Il n’a qu’une seule humanité: l’homo-sapiens. Il n’y même pas de blancs. Nous venons d’Afrique et nous sommes des noirs décolorés qui exploitons sans vergogne nos frères encore colorés par nos 26'000 multinationales. Alors faisons tout pour préserver la paix dans le monde...
Que nos conseillers fédéraux arrêtent de signer des accords de libre-échanges. Qu’ils cessent d’être des voyageurs de commerce.
Sortez enfin du 20ème siècle et arrêter de faire de la pub pour vos joujoux inutiles sinon vous aller y perdre toute crédibilité. Le peuple suisse est en train de comprendre qu’il y a d’autres priorités. Par exemple de tenter de retarder le plus possible la 6ème extinction de la vie sur terre. Au diable donc pétrole charbons et autres produits carbonés. L’avion n’est l’avenir de rien et votre pub non plus. Elle ne pourra convaincre que des tartuffes.


NN
Nelson Nunes : Pierre Guex... BRAVO...!!!!!!

spacerGeorges Tafelmacher... PURE VERITE...!!!!!!!
spacerC’EST UNE PURE REALITE !!!!!!!!!!
spacerBRAVO !!!!!!!!!!


OUI
Oui à la sécurité : Bonjour Pierre Guex - Merci pour votre commentaire.

Votre conception est intéressante, néanmoins la réalité actuelle est tout autre et si le monde en 2030 ressemble à celui d’aujourd’hui, c’est-à -dire défini par des territoires nationaux, entourés de frontières et gouvernés par des États, alors nous devons assurer notre existence et notre souveraineté en investissant notre budget de la défense dans des outils efficaces afin de maintenir notre statut.


GT
Georges Tafelmacher : Oui à la sécurité... Les seuls "outils" vraiment nécessaires seront ceux qui mènent vers la paix et le "bon" vivre-ensemble entre les territoires nationaux, les pays et les États qui nous entourent.

NONTout engin guerrier pressenti à cette fin sera automatiquement disqualifié car inapproprié pour atteindre ce niveau de paix et de confiance nécessaire pour que tous puissent vivre correctement en symbiose avec nos territoires et la Nature...!!
Il y a quand même un moment où nous devrions sortir de la pensée militariste et la préparation à la guerre pour instaurer une vraie politique du "vivre-ensemble" mondial (à long terme), national et local (à court terme). Toute autre solution ne nous mènera que vers la guerre, guerre qui nous emportera quels que soient les engins de guerre sophistiqués censés "assurer notre sécurité".
Notre choix doit être à présent pour la construction d’une société apaisée et non cette course aux armement signifiant l’escalade militaire dans toute son horreur...!!!

En attendant, vous ne faites que rabâcher pour la énième fois ce vieux discours servi depuis les années 1870s pour justifier l’armement et la préparation à la guerre...!!!
Mais réveillez-vous bon sang, nous sommes entrés dans le 21ème siècle qui, par son progrès technologique, peut s’avérer très dangereux si on continue à investir dans l’armement qui ne fera que nous promettre des malheurs terribles si on persiste dans cette voie...
Arrêtez maintenant de promouvoir la guerre au nom d’une prétendue "sécurité" et de nous faire peur en prétendant que les nations et États qui nous entourent auraient des prétentions guerrière à notre égard...!!!


OUI
Oui à la sécurité : Bonjour Monsieur Georges Tafelmacher - Merci pour ce commentaire. Nous ne voulons pas la guerre, bien loin de là , elle est nuisible pour nos projets de vie et la prospérité de notre pays.

La guerre n’est pas notre objectif, ce que nous voulons c’est simplement le maintiens de nos activités actuelles de défense. Aujourd’hui, nous avons des avions de combats qui assurent notre défense. Nous avons des avions depuis 1978 et 1996, et vous le savez, nous n’avons pas déclenché de guerre. Nous voulons préserver notre paix, nos activités de contrôle en permettant à notre armée d’avoir de nouvelles fournitures efficaces. Par ailleurs, notre police aérienne mène des missions de POLICE, c’est à dire qu’elle contrôle les avions qui traversent notre espace aérien et si un appareil n’est pas autorisé, cet avions est encouragé à dévier de sa trajectoire.
Monsieur Georges Tafelmacher, savez vous que près de 3000 avions traversent notre espace aérien chaque jours ?
3000. Chaque jour...!
Comme sur la route, nous devons vérifier que ces avions ne sont pas une menace, nous devons assurer le contrôle de notre espace aérien. Pour le moment, nos forces aériennes font leur travail : la preuve en est qu’avant cette votation nous n’avons pas eu de problèmes, néanmoins, il est temps de se rendre compte de la réalité empirique des faits : en 2030, nos avions seront inutilisables. Il ne voleront plus. Il resteront au sol. La défense aérienne Suisse n’aura plus d’avions, plus d’outils de combat, plus de moyens d’action. Que feront nous alors? Que dire au peuple si une menace se déclare et que nous ne pouvons rien faire ?
Monsieur Georges Tafelmacher, nous révons tous d’un monde idéal sans injustices et sans problèmes, mais pour nous éviter d’en avoir un de plus : acceptons d’avoir de l’équipement. Par mesure de sécurité : parce que OUI, votre sécurité est importante en 2030.


GT
Georges Tafelmacher - Oui à la sécurité... Mais ce sont les contrôleurs du ciel qui doivent réguler et contrôler ces «3000 avions (qui) traversent notre espace aérien chaque jours»...

...et les avions de combat pressentis ne servent que lors d’un problème technique ou autre pour accompagner les avions en difficulté. Nul besoin d’avions de combat pour cela...
Et en attendant, vous ne faites que rabâcher encore et encore ces justifications d’un autre âge, suscitant peur et angoisse pour "convaincre" les gens de vous accorder cette "équipement"...
Et oui maintenant nous devons cesser de "rêver" de ce monde dit "idéal" et commencer à le construire tous ensembles et "NON" par de l’équipement militaire mais par nos engagements citoyens dans cette construction.
Pourquoi cette construction serait-elle assimilée à de l’utopie ou de l’idéalisme et en quoi ces avions vont-ils promouvoir notre "sécurité" alors que la seule sécurité actuellement "rêvée" devrait être celle d’une société où chacun ait sa part, sa voie et sa voix...??
Vos chimères dans le ciel nous éloignent de cet objectif et ne posent pas les principes d’une société "bonne-à -vivre"...!!!
Le ciel est déjà contrôlé par Skyguide   :   dont la devise est - «La sécurité, c’est notre raison d’être»


Fighter airplanes

Conflit armée en Suisse

13 août 2020

OUI
Oui à la sécurité - L’armée et les Forces aériennes doivent protéger la Suisse et sa population non seulement au quotidien, mais aussi en cas d’escalade ou de menace concrète. Une armée digne de ce nom a besoin de forces aériennes qui lui assurent dans les airs la protection dont elle a besoin pour pouvoir mener à bien ses opérations en cas de conflit armé.


GT
Georges Tafelmacher : Un conflit dit "armé" en Suisse n’est possible que s’il y a un conflit généralisé dans l’Europe entière

...scénario plus qu’improbable en ces temps où on cherche plutôt à renforcer la coopération économique, sociale et autre...
Encore une fois, on cherche à nous faire peur avec cette "escalade ou menace concrète (...) de conflit armé" qui n’a aucune chance d’exister dans le contexte actuel en Europe et qui, s’il adviendrait, signifierait la fin de notre monde tel que nous le connaissons, fin qu’aucun avion pourrait prévenir...
Notre seul sécurité réside dans la construction d’une bonne entente entre toutes les nations et pays de notre continent...


anonyme
Vincent Gio : Georges Tafelmacher - Le monde des trolls du GSSA est peuplé de licornes et de bisounours...


GT
Georges Tafelmacher : Rira bien qui rira le dernier...!!!


GT
Georges Tafelmacher : Vincent Gio - Il faut être sacrément "bisounours" pour croire que des avions puissent apporter de la sécurité...

...alors que nous avons à affronter des menaces autrement plus graves qui nécessitent d’autres engagements et dépenses autrement plus importants...!!!!


anonyme
Roger Golay : à voir toujours les mêmes noms de famille...

...lorsqu’il ne s’agit pas pseudos, comme très souvent, on peut constater que le groupe du GSSA sont peu nombreux. Ils tentent par leurs éternelles questions ou remarques à polluer les sites en faveur d’une protection aérienne et détruire toute forme de dialogue. Ce qui démontre bien leur véritable esprit anti-démocratique.


GT
Georges Tafelmacher : La surabondance des posts du "Oui à la sécurité" dépasse de loin tous les efforts du GSsA pour rétablir la vérité.

Il tente par ses éternelles questions ou remarques à faire réfléchir les citoyens pour faire aller la politique dans un sens plus constructif, soit l’établissement d’une société basée sur la paix, le respect et la compréhension.
Ce sont les sites en faveur d’une protection aérienne qui détruisent toute forme de dialogue suscitant la peur et faisant de vos opposants des êtres abjectes qui veulent démolir votre "beau" pays. Cela démontre bien le véritable esprit anti-démocratique de ces sites...


anonyme
Charly Gunzinger : Roger Golay - Oui oui, vous nous sous-estimez et sur-estimez notre flotte...

Cela rend votre vision d’autant plus probable et crédible pour ces prochaines votations, bonne chance à vous !
Et bien raison de plus pour ne pas acheter des avions de combat si tous les votants appelés sous les drapeaux et votant NON qui représenteront UN BON TIERS voir un quart des effectifs puissent être manquants selon votre analyse.
P.S.
Je suis un ancien grenadier, (les mouillés de chaud des troupes d’élites de notre nation) et je voterai NON.
Très bon week-end à vous


anonyme
Cédric Gabus : Roger Golay - Et les comptes créés par le camp du "oui" juste pour cette votation et très actifs ici, on en parle ?

Et de l’énorme différence de moyens entre les camps aussi ?


anonyme
Yaya Shanick : Roger Golay - Peut-être que les membres du GSsA sont peut nombreux.

Mais j’aime à croire que les gens qui pense que c’est une absurdité d’acheter et d’entretenir des avions de combats sont plus nombreux que les va-t-en-guerre, peureux, statique, vivant dans le passé, refusant un autre modèle que celui bien établis.
Quant à traiter ceux qui ne partage pas votre vision d’abri-démocratique, je vous laisse maître de votre propos, vous le grand défenseur de Votre démocratie.
Amicalement...


anonyme
Alexis François Amiguet : Roger Golay pour influencer, vous dites n’importe quoi...

Cela porte un qualificatif peu brillant, ce genre d’attitude...


anonyme
Daniel Isch : Roger Golay une chose est le jour où on va mettre les guignols en orbite vous avez pas fini de tourner...!


anonyme
Roger Golay : Alexis François Amiguet - Vous plaisantez, j’espère.

Nombreux sont les adeptes du GSSA qui écrivent tout et n’importe quoi, sous des pseudos, afin d’occuper, voire polluer nos sites de dialogues et vous avez le culot de vouloir me donner des leçons. Allez faire la morale à tous les anarchistes qui se défoulent sur Facebook contre les forces aériennes et sa police aérienne.

GT
Georges Tafelmacher : Roger Golay ^ ^ ^

Ah mais je ne vous savais pas "anarchiste" donc puisque vous vous défoulez sur ce site en faveur des forces aériennes et sa police aérienne...!!!!   ;-)
En effet, nombreux sont les adeptes des avions qui écrivent tout et n’importe quoi, sous des pseudos, afin d’occuper, voire nous polluer de dialogues et vous avez le culot de vouloir nous donner des leçons...


Discussion âpre avec un "Moose"

OUI
Oui à la sécurité : La chaîne de la sécurité n’est pas divisible.

Notre sécurité au sol s’appuie sur les informations communiquées par la défense ou la police aérienne. Sans une sécurité aérienne digne de ce nom, nous affaiblissons les autres maillons. Personne en Suisse ne peut se sentir à l’abri et en sécurité si l’espace aérien n’est pas surveillé et protégé.
«Sans avions de combat nous ne pourrons pas non plus engager des troupes au sol avec des perspectives de succès.»
  Thibaut Castella, entrepreneur

GT
Georges Tafelmacher : En attendant, vous ne fait que répéter pour la énième fois le vieux discours servi depuis les années 1870s pour justifier l’armement et la préparation à la guerre !

Mais nous sommes entrés dans le 21ème siècle qui, par son progrès technologique, peut s’avérer très dangereux si on continue à investir dans l’armement car cela nous promet des malheurs terribles si on persiste dans cette voie...
Vous ne fait que de promouvoir la guerre au nom d’une prétendue "sécurité" en nous faisant peur en prétendant que les nations et États qui nous entourent auraient des prétentions guerrière à notre égard.
De plus, ce sont les contrôleurs du ciel qui régulent et contrôlent les 3000 avions qui traversent notre espace aérien et les avions pressentis ne sont là que lors d’un problème technique ou autre pour accompagner ces avions en difficulté. Nul besoin d’avions dit "de combat" pour cela...
Par ce discours sécuritaire et ces justifications d’un autre âge, on suscite peur et angoisse pour "convaincre" les gens d’acheter cette équipement.
Nous devons cesser de consolider ce monde guerrier et commencer à construire un monde pacifié tous ensembles "NON" par de l’équipement militaire mais par nos engagements citoyens dans cette construction. Cette construction, malgré qu’elle soit assimilée à de l’utopie ou de l’idéalisme, doit se poursuivre. Ces avions ne vont pas dans ce sens et ne promeuvent pas notre "sécurité". La seule sécurité valable devrait être celle d’une société où chacun ait sa part, sa voie et sa voix. Ces chimères dans le ciel nous éloignent de cet objectif et des principes d’une société "bonne-à-vivre"...!!!

anonyme
Elk Moose : Georges Tafelmacher - Que vous presistez à entretenir les vieilles utopies qui vous chantent ne regarde que vous, mais que vous ne regardiez le monde qu’à travers le trou de serrure de votre idéologie avec un mépris consommé de la réalité et en n’assumant pas que les conséquences de vos postures génèrent les situations inverses que celles que vous semblez prôner ne sont pas cohérentes et dangereuses pour toutes et tous.

La suppression de notre défense et de notre dissuasion rend justement les options belliqueuses et opportunistes probables.
La suppression de notre couverture aérienne nous fait sortir du droit international, ce qui sera source de tensions.
Votre amour de l’impérialisme rend votre engagement au niveau local obsolète.
Les conséquences de l’affaiblissement de notre souveraineté seront la perte de notre neutralité et d’une part conséquente de notre démocratie, avec à terme une noyade au sein de l’OTAN et son budget de fonctionnement à 2% de PIB contre 0.7% pour notre défense légitime actuellement.

anonyme
Patrice Uldry : Georges Tafelmacher : GRRRR!!!


anonyme
Monique Gailloud : Georges Tafelmacher - Vous devriez vous exiler en Russie ou en Chine !


GT
Georges Tafelmacher : Elk Moose - Pour vous paraphraser et démontrer que votre accusation vous concerne en premier lieu, je vois que vous continuez à entretenir les vieilles rengaines militaristes...

...et que vous ne regardiez le monde qu’à travers le trou de serrure de votre paranoïa avec un mépris consommé de la réalité sociale et que vous n’assumez pas les conséquences de vos postures armées qui génèrent des situations inverses que celles que vous souhaitez et qui, de plus, ne sont pas cohérentes et même dangereuses. Continuez avec vos postures militaristes et nous verrons où elles nous amènent... soit vers la guerre technologique de la pire espèce... et là, aucun jet ne vous sauvera...

GT
Georges Tafelmacher : Monique Gailloud ^ ^ ^

Mais non alors, je suis un démocrate acharné et produire une société pacifiée est mon plus cher désire...!!
Mais en attendant, si c’est cela votre seul argument contre mes idées pacifistes, alors c’est plutôt vous qui devriez vous exiler en terre guerrière...!!!!

anonyme
Monique Gailloud : Georges Tafelmacher je suis aussi pacifiste mais contrairement à vous, réaliste et responsable je voterai un grand OUI

anonyme
Elk Moose : Georges Tafelmacher - Être pacifiste, c’est être pacifique mais préparé.
Dans le cas contraire c’est juste de l’impuissance.

Vous pouvez être irresponsable à titre individuel, mais un état a la responsabilité de ses citoyennes et de ses citoyens.
Il est clair qu’il faut tout faire pour pacifier le monde, diplomatiquement, socialement et économiquement mais paradoxalement, même dans un monde où règnerait une justice universelle, il y aura toujours une marge qui sera tentée par des options belliqueuses. C’est pour cela que, à côté de tous les autres efforts entrepris par la confédération, une dissuasion reste nécessaire.
Dans le cas contraire vous devriez alors être conséquent et militer pour démanteler toutes les lois d’interdiction, ainsi que la police et la justice chargées de les faire appliquer lorsque ce n’est pas le cas.

GT
Georges Tafelmacher : Elk Moose - Vous ne pouvez comparer les lois sociales pour le "vivre-ensemble" et ces avions...

...car elles (ces lois) seront toujours nécessaires dans la complexité de la vie sociale alors que ces avions ne sont que le produit d’une course désespérée aux armements et vers le nihilisme complet, soit la destruction finale de notre monde, l’escalade des armes n’ayant jamais produit autre chose que la guerre...
Si c’est cela votre choix, permettez à d’autres citoyens d’autres réflexions plus constructives amenant à plus de sécurité qu’une escouade d’avions tonitruants...

Quant à la dissuasion, permettez aussi de vous faire voir que pour être à la hauteur de l’équipement militaire actuel, il faudrait dépense 1000x plus, drainant ainsi la globalité de nos ressources. Mieux vaut alors d’abaisser les tensions menant à la guerre, comme Mme. Sommaruga l’a fait en Ukraine, avec succès...!!!


anonyme
Elk Moose : Georges Tafelmacher - Madame Sommaruga ne fait rien toute seule et surtout applique la politique que mène la Confédération depuis des années.

Cela est possible car la Suisse est reconnue dans ses efforts de paix et respectée en temps que pays neutre.
Selon le droit international, un pays neutre a le devoir d’assurer sa propre défense.
Si vous vous attaquez à cela, vous vous attaquez également à la capacité de notre pays à agir dans le domaine de la paix.
Je suis pacifiste, conséquent et responsable tout comme les gouvernements du Canada, de la Finlande, de l’Espagne, démocraties de centre gauche le sont. Tout ces pays qui volent actuellement en Hornet s’apprêtent à renouveler leurs flottes aériennes tandis que l’Irlande et l’Autriche tentent à grand peine de retrouver une souveraineté aérienne conséquente.

GT
Georges Tafelmacher : Elk Moose - Donc vous prônez la course aux armements et l’escalade militaire et cela au nom de la défense...

Ce n’est pas parce que tout le monde poursuit cette folie que nous devons le faire. Notre responsabilité est de construire une société pacifiée et, comme Mme. Sommaruga, promouvoir la paix autant que possible. Voilà notre véritable cause basée sur les capacités des hommes d’entretenir des relations constructives...
Comme vous le voyez, j’ai confiance en la capacité de notre pays de "agir dans le domaine de la paix" mais par la non-violence, l’institution de rapports de paix et d’un "vivre-ensemble" satisfaisant pour toutes les nations, pour toutes les populations où qu’elles soient...!!!


anonyme
Elk Moose : Georges Tafelmacher - Tout ce que vous décrivez, la Suisse le pratique déjà.

Mesdames Calmy-Rey et Sommaruga connaissent le droit international et les obligations pour les pays neutres qui en découlent et ne sont pas opposées à notre défense aérienne et notre indépendance militaire.
Vous confondez force et violence.
Vous confondez défense et agression.
Que vous puissiez être à l’abri de la violence à titre individuel est la conséquence du fait que notre état vous défend par le droit et par la force si nécessaire, si celui-ci n’est pas respecté.
C’est un biais ultra-libéral que de supprimer les tâches régaliennes d’un pays démocratique, neutre et pacifique. Les conséquences en seraient de nous rendre encore plus dépendant de grands ensembles impérialistes ou à la probité douteuse comme l’OTAN.
Vous vous faites, de fait, le suppôt de l’idéologie que vous prétendez combattre.

GT
Georges Tafelmacher : Elk Moose - Vos extrapolations ne sont pas tenables car je ne confonds rien...

...car c’est vous qui vous vous confondez dans votre besoin de dégrader et dénigrer nos tentatives de mieux vivre...
J’ai toujours salué toutes les fois où la Suisse est intervenue pour arbitrer un conflit ou une tension dans le monde et laisser entendre que je serais le dernier des "ultra-libéraux" est juste une insulte de plus, caractéristique de vos milieux dans votre volonté de casser tout argument qui ne va pas dans votre sens.
De plus, je n’ai jamais voulu la suppression des tâches régalienne de l’État, au contraire. D’ailleurs, montrez-moi une seule fois où je l’aurais fait...
Est-ce que je vous traite de militariste obtus, refermé, de "suppôt" de l’idéologie de guerre...?
Ce sont des théories comme les vôtres qui nous mènent au champ de bataille et qui nous rendent encore plus dépendant de grands ensembles impérialistes, industrialistes et économiques...!!

anonyme
Elk Moose : Georges Tafelmacher - Et bien oui vous me traitez de militariste à longueur de message alors que je n’ai ni camps ni milieu.

Et oui, de manière factuelle, vous vous attaquez à une tâche régalienne de l’Etat en rendant caduques les moyens aériens nécessaires pour agir. Et votre soi-disant pacifisme est à géométrie variable puisque dans des messages précédents, vous ne vous opposez pas à tout prix à notre adhésion à l’OTAN, qui serait selon vous « l’occasion de faire réfléchir l’OTAN».
Encore une fois, vous confondez défense légitime et agression, vous confondez force et violence.
Il y a un droit international et le remettre en question de façon unilatérale comme vous le prônez, est un facteur de trouble et d’insécurité. De plus il est particulièrement égoïste de préconiser que la Suisse ne fasse pas sa part de travail sur sa portion de territoire au sein de l’Europe avec qui notre pays collabore déjà de manière juste et équitable depuis de longues années.

GT
Georges Tafelmacher : Elk Moose - Je le répète pour la xième fois, je n’ai jamais prôné l’adhésion à l’OTAN, jamais, ni que la Suisse ne fasse pas sa part de travail sur sa portion de territoire au sein de l’Europe...

Par contre, tout ce que je dis, c’est que nous devons concevoir notre défense en tant qu’État appartenant au continent européen et vivant en interdépendance avec celui-ci. Je crois que nous devons pouvoir discuter avec tous les États européens pour mieux collaborer à la défense du continent au milieu duquel on vit, on commerce, on interagit, on voyage...
De plus, je n’ai jamais, mais jamais, mis en question le droit international, au contraire, je prône la création d’un vrai tribunal international à l’image de celui de La Haye...
Alors arrêtez avec vos extrapolations abusives et concentrons-nous sur les véritables problèmes sociaux, environnementaux, psychologiques que nous avons à résoudre au plus vite si nous voulons que cette Terre ne soit pas notre tombe...

anonyme
Elk Moose : Georges Tafelmacher - Au-delà de vos considérations généralistes sur la paix universelle, pouvez-vous préciser concrètement votre position par rapport à votre refus et ses conséquences ?

Ce que vous semblez prônez, à savoir une entente et une collaboration pour les tâches de police aérienne entre la Suisse et les autres états européens existe déjà depuis longtemps et c’est donc enfoncer une porte ouverte que de l’affirmer.
Par contre, militer comme vous le faites, contre le simple renouvellement nécessaire de notre flotte aérienne remet en question cette entente que vous dites prôner ainsi que les tâches régaliennes et constitutionnelles de notre état.
Pour ce qui est d’une armée européenne (il me semble que c’est là où vous voulez en venir), lancez-vous dans la politique au niveau européen. Ce n’est pas à nous de décider pour nos voisins.
Par contre, de par notre statut de neutralité, comme l’Autriche, nous n’en ferons pas partie au-delà de la collaboration ordinaire entretenue en temps de paix.
Voulez-vous supprimer une armée populaire, purement défensive, locale et démocratique qui nous coûte 0.7 ou 0.8% de PIB au profit d’une armée européenne qui à l’heure actuelle n’est rien d’autre que l’OTAN avec ses 2% de fonctionnement exigés (et ses bombardements) ?

GT
Georges Tafelmacher : Elk Moose - D’abord, bien sûr que cette collaboration et entente avec les États européens existent et le dire n’enfonce pas une porte ouverte mais consolide et affirme une position nécessaire mais pas très bien connue du grand public, d’où le besoin de la réaffirmer autant de fois qu’il le faut !

Refuser des avions super-perfectionnés pour les tâches de police, alors que notre flotte actuelle maintes fois reconditionnée accomplit pleinement cette tâche, ne porte pas préjudice à notre volonté de faire notre part du travail pour la sécurité aérienne de notre pays et du ciel européen en général, travail que, je le répète, nous faisons très bien, peut être, trop bien...!!!
Les conséquences de ce refus seraient tout simplement que nous devrions mieux cerner ce travail, mieux le financier et mieux voir comment mieux s’organiser avec toutes les autres nations pour mieux l’accomplir à merveille. C’est de cette manière que nous rendrions la guerre en Europe impossible, d’où la contestation de s’équiper d’un avion chasseur-bombardier lourd de combat conçu pour la guerre, mille fois plus cher qu’un simple appareil de surveillance parfaitement à même de surveiller notre espace aérien...
Ici, pour cette votation, personne ne parles de «supprimer l’armée», on dit juste que cette dépense doit être repensée et que nous devrions nous concentrer sur nos véritables problèmes, soit - sociaux, environnementaux et psychologiques....
Le reste, ce sont vos extrapolations dont vous vous servez comme une mantra récurrente et obsédante...!!!!

anonyme
Elk Moose : Georges Tafelmacher - Merci d’être clair pour une fois.

Cela confirme exactement ce que je dis de ce que vous dites, à savoir que le droit international, les accords de La Haye demande que les pays neutres assurent leur propre défense et donc, de simples avions de reconnaissance (quel model d’ailleurs pour quelles actions) ne sont pas habilités à le faire. Donc les conséquences de ce que vous dites nous feraient sortir du droit international.
Idem par rapport à notre constitution qui fonde les tâches et modalités de notre armée.
Si cela ne vous convient pas, libre à vous de lancer une initiative pour changer la constitution et renégocier les accords de La Haye ainsi que les conditions de notre neutralité.

GT
Georges Tafelmacher : Elk Moose - Nous ne sommes pas en infraction avec le droit international...

...nous avons une armée et nous dépensons ce qu’il faut pour la maintenir, elle et ses hommes sont bien équipés et les F/A-18 reconditionnés sont parfaitement capables de tenir leur rôle et leurs missions...
Mais le problème est que votre interprétation du droit international et des accords de La Haye laisserait entendre qu’il faudrait participer à la course aux armements et à l’escalade militaire pour y être conforme. Ces lois ne nous demandent pas d’avoir des missiles hypersoniques ou des jets formidables ou des bombes atomiques pour la dissuasion mais nous demandent juste d’être capables de démontrer que nous avons la volonté de nous défendre ce que nous faisons très bien actuellement puisque à présent, personne ne songe à nous envahir...
Votre interprétation des lois internationales, accords, droits et autres conventions est abusive et ne sert qu’à promouvoir une course aux armes qui nous mènera nul part sauf vers une guerre mondiale qui aura pour vainqueurs les grandes puissances qui elles, ont les capacités et les moyens de se sur-armer et de nous imposer leurs dominations...


Le "dès à présent..."

29 août 2020

OUI
Oui à la sécurité : Gouverner c’est prévoir...

Un processus d’achat dure des années. Si nous souhaitons assurer notre sécurité aérienne après 2030, nous devons renouveler notre flotte aérienne dès à présent.
«Les avions utilisés aujourd’hui ne seront plus utilisables dans 10 ans. Il faut donc les remplacer rapidement, afin de ne pas devoir le faire dans la précipitation.»
  Adélaïde Mornod (vice-présidente JDC Fribourg)


GT
Georges Tafelmacher : Il est pour le moins prétentieux et même abusif de croire que votre solution "dès à présent" sera ce qu’il faudrait après les années 2030...

Qui sait comment le monde va évoluer et vous seriez bien en peine si dans 10 ans, il aura évolué vers plus de paix, de collaboration, de coopération et d’entente entre les nations...!
Vous aurez l’air fins avec vos avions de combat parfaitement inutiles attendant une hypothétique invasion...


anonyme
Julien Wobmann : Georges Tafelmacher c’est justement parce qu’il est impossible de savoir...

...comment va évoluer le monde qu’il faut se préparer à toutes les éventualités (et donc, entre autres, protéger notre espace aérien). Si nous décidons d’attendre pour voir, il sera trop tard si une menace se présente.

GT
Georges Tafelmacher : Julien Wobmann...

Oui mais comment pouvez vous savoir si vos "préparations" présentes seront celles qu’il faudrait pour dans 30 ans...?
Et si dans 30 ans il faudrait tout à fait autre chose pour être en "sécurité" alors tous vos efforts présents seront vains et vous feront dépenser de l’argent pour rien...
Nul peut savoir ce qu’il nous faudrait d’ici 30 ans mais une chose est sûre, il y a plus de chance que notre espace aérien soit envahit par une pollution grave, que le réchauffement climatique l’ait perturbé au point de rendre notre air irrespirable et là, bizarrement, aucune préparation pour le sauver même que ceux qui veulent faire quelque chose là-contre, sont immédiatement accusés d’être des idéologues, des utopistes, des Gauchistes, des casseurs, et beaucoup d’autres choses encore...
Si nous ne décidons pas de faire ce qu’il faut pour sauver notre atmosphère, elle sera gâchée irrémédiablement et là, aucun avion de combat ne vous protégera.
Et puis, malheureusement, il est déjà peut être trop tard car la menace présente ne se combat pas à coup d’avion mais avec un changement total de paradigme où ces avions n’auront pas de place car inutiles...


Lorsque le droit international devient un alibi...

3 septembre 2020

OUI
Oui à la sécurité... Les propos de Stefan Holenstein – Société suisse des officiers (SSO) :SSO

«Le droit international nous oblige à disposer de notre propre armée, y compris d’une force aérienne.
Un oui clair aux nouveaux avions de combat enverrait donc un signal important à l’international : la Suisse veut préserver son indépendance et sa neutralité.»

---› Son Blog : «Sprint final – battons-nous jusqu’à la dernière !»     (réd : propos plutôt guerriers !)


GT
Georges Tafelmacher : Attention que votre interprétation des lois internationales, accords, droits et autres conventions ne soit abusive et où vous voulez qu’ils servent à promouvoir une course aux armes qui nous mènera nul part sauf vers une guerre mondiale qui aura pour vainqueurs les grandes puissances qui elles, ont les capacités et les moyens de se sur-armer et de soumettre quiconque à leurs dominations...

Mais la Suisse dispose d’une armée bien fournie, elle est donc en conformité avec le droit international...!!!
Nous ne sommes pas en infraction avec le droit international... nous avons une armée et nous dépensons ce qu’il faut pour la maintenir, elle et ses hommes sont bien équipés et les F/A-18 reconditionnés sont parfaitement capables de tenir leur rôle et leurs missions pour bien des années encore...

Mais le problème est l’interprétation du droit international et des accords de La Haye qui est faite ici où on laisserait entendre qu’il faudrait participer à la course aux armements et à l’escalade militaire pour y être conforme. Ces lois ne nous demandent pas d’avoir des missiles hypersoniques ou des jets formidables ou des bombes atomiques pour la dissuasion mais nous demandent juste d’être capables de démontrer que nous avons la volonté de nous défendre ce que nous faisons très bien actuellement puisque à présent, personne ne songe à nous envahir...
Votre interprétation des lois internationales, accords, droits et autres conventions est abusive et ne sert qu’à promouvoir une course aux armes qui nous mènera nul part sauf vers une guerre mondiale qui aura pour vainqueurs les grandes puissances qui elles, ont les capacités et les moyens de se sur-armer et de soumettre quiconque à leurs dominations...


anonyme
Christian Délèze : «Le droit international nous oblige à disposer de notre propre armée, y compris d’une force aérienne.»

Voilà qui est clair : pour préserver son indépendance et sa neutralité, la Suisse doit se plier aux injonctions de l’OTAN et de l’UE, sous prétexte d’obéir au droit international qui ne nous impose en aucun cas d’avoir des avions de guerre haut de gamme pour contrôler le trafic aérien.


Affaires compensatoires

OUI
Oui à la sécurité : La situation économique actuelle met en difficulté de nombreuses PME. En cas de OUI le 27 septembre, plus d’un milliard de CHF sera investi en Suisse romande. Pour soutenir notre économie et garantir notre sécurité !

«L’achat de nouveaux avions bénéficiera à notre économie. 60% du prix d’achat sera réinvesti dans notre tissu économique et ce, de manière équitable entre les régions.»
  Thomas Birbaum, plr Valais, député suppléant


GT
Georges Tafelmacher : L’argent serait beaucoup mieux investi dans l’économie verte pourvoyeuse de beaucoup plus d’emplois et de places de travail.

De plus, cela profitera beaucoup mieux à notre économie en générale et, cerise sur le gâteau, préservera mieux notre environnement et donc, par extension, notre pays... Mettons notre argent dans une vraie sécurité, celle de notre habitat naturel vivant, viable et propre...!!!


Fin de vie...????

14 septembre 2020

OUI
Oui à la sécurité : Nos avions actuels sont en fin de vie. Pour la crédibilité de la Suisse sur le plan international, il faut les renouveler.

«Pour garantir une police aérienne, nous devons renouveler notre flotte d’avions multirôles. Un investissement pour notre sécurité qui profitera à l’économie jurasienne.»
  Xavier Brunner, membre du comité directeur du plr Jura


GT
Georges Tafelmacher : La fausse sécurité qu’apporterait les avions de combat...

Ces avions ne peuvent répondre aux problèmes principaux qui nous assaillent, soit le réchauffement climatique, l’industrialisation forcenée, les pollutions en tous genres, le néolibéralisme galopant, l’asphyxie par le trop-plein de voitures, les pandémies nouvelles, les déséquilibres sociaux, la pauvreté croissante. Une chose est sûre, aucun avion n’en nous protégera et ne nous procurera de réponses à tout cela, au contraire, cela ne fera que renforcer notre côté paranoïaque et auto-destructif.
La seule sécurité valable dans laquelle nous devons investir, c’est la pacification des tendances guerrières des hommes et la construction d’un monde basé sur la paix entre les individus et les nations car avec la poussée militariste actuelle, cette course aux armements et l’escalade militariste ne nous mèneront qu’à un état de guerre généralisé.
Si vraiment nous voulons de la sécurité alors commençons par nous sortir de la logique sécuritaire armée en mettant sur pied un programme de reconstruction sociale où chacun citoyen puisse vivre en paix. Tant que nous investissons dans ces avions, nous n’aurons pas les ressources nécessaires pour faire le travail que la sécurité sociale demande !


anonyme
Hans Maissen : Georges Tafelmacher - Avec son post ici, vous montrez clairement que vous n’avez aucune idée et que vous êtes complètement submergé par le sujet...!!

Salutations au Canada, j’espère que vous y resterez...!!!


anonyme
Elk Moose : Georges Tafelmacher - Une fois de plus, vous ne mettez pas en relation ce que vous dites et les conséquences de ce que vous dites.

Les problèmes principaux, tels que vous les décrivez, sont tous facteurs de déstabilisation à grande échelle avec des conséquences possibles de dégénérescence en conflits armés.
Vous confondez défense et agression.
Vous confondez force et violence.
La Suisse participe particulièrement à la prévention de ces phénomènes mais qui se jouent à l’échelle mondiale. Il est cependant légitime que parallèlement à ses efforts pour la justice et pour la paix, elle assure une sécurité minimale qui est un mandat constitutionnel, un droit humain fondamental, une tâche régaliennes d’un état de droit et qui respecte le droit international et le devoir d’autodéfense d’un pays neutre que celui-ci lui impose.
Ce ne sont pas les 0.8% de PIB dévolus à la défense qui manquent dans d’autres domaines, sachant que le budget de ce département n’a fait que diminuer depuis 1962 en termes de PIB.
Pour mémoire notre pays consacre 12% de PIB à la santé et 26% au social. Chaque 3 à 4 ans, 11 à 12 milliards de projets alimentent la coopération, chiffres en constante augmentation et investissement utile mais ne générant que peu de retours directs à l’économie.
Le maintien de notre force aérienne nous permettra de maintenir notre neutralité qui nous permet d’assurer des conférences internationales pour la paix, tout en continuant à collaborer avec nos voisins en matière de police aérienne.


GT
Georges Tafelmacher : Elk Moose - Si, comme vous le dites, les problèmes principaux cis-mentionnés sont facteurs de déstabilisation à grande échelle avec des conséquences possibles de dégénérescence en conflits armés...

...alors il faut espérer qu’au lieu de se sur-armer, on se met particulièrement à la prévention de ces phénomènes qui se jouent à l’échelle mondiale par notre participation pleine et entière dans nos efforts pour la justice et pour la paix et le renforcement de la collaboration avec nos voisins en matière de prévention de la guerre et l’établissement de relations saines entre nous tous...!!!
À ce que je sache, nous sommes en règle avec le droit international, nous avons une bonne armée, bien équipée qui fait bien son boulot et d’en vouloir plus nous entraînera dans la course aux armements...
Mais de vouloir participer à l’escalade des armes est plutôt signe d’une violence et d’une agressivité certaine ce qui est contraire à la volonté générale de chercher en toutes circonstances l’apaisement et la résolution non-violente des conflits.
C’est vous qui confondez défense et agression, force et violence...!!!


anonyme
Elk Moose : Georges Tafelmacher - Vous n’avez alors visiblement pas compris l’enjeu de cette votation...

...puisqu’il s’agit du simple renouvellement nécessaire de nos forces aériennes et en aucun cas d’une course à l’armement.
En refusant cet investissement, nous nous mettrions en position de porte-à-faux par rapport au droit international et à notre constitution.
Le renouvellement de notre flotte aérienne nous permettra de faire notre part de travail sur le territoire dont nous avons la responsabilité tout comme nos voisins font leur travail , tous en bonne intelligence et collaboration.


anonyme
Christian Spicher : Georges Tafelmacher a côté de la plaque.

Rien à voir....

GT
Georges Tafelmacher : Christian Spicher - Vous voulez nous faire croire que les F/A-18 de l’armée suisse sont "en fin de vie" alors que nous les avons acheté neufs et qu’ils sont déployé depuis 1996 dans des conditions de vol qui ne les usent pas trop.

Non seulement ces avions ont encore bien des années de vol devant eux mais de les faire passer pour des "vieux cou-cous" est carrément une insulte aux mécaniciens qui les ont entretenus avec le plus grand soin et n’oubliez pas que leurs vies ont été prolongées par leur reconditionnement et amélioration à plusieurs centaines de millions...
Argumenter leur renouvellement en nous faisant peur d’un éventuel crash tombe dans la démagogie la plus totale...
De plus, nous sommes parfaitement en règle avec le droit international, nous faisons notre part de travail car nous avons une bonne armée, bien équipée qui fait bien son boulot et d’en vouloir plus signifierait que nous aussi, nous voulons participer à la course aux armements...
... au lieu de nous sortir de la logique sécuritaire armée en mettant sur pied un programme de reconstruction sociale où chacun citoyen puisse vivre en paix....

---› Lire plus : Boeing F/A-18 Hornet


Quels avions...???

anonyme
Christian Délèze : Les avions de guerre deviennent tout à coup "multirôles".

Il va bientôt nous raconter que pour guider un avion civil perdu, nous devons acheter des chasseurs-bombardiers très haut de gamme. Quoi de plus utile en effet qu’un avion de guerre pour aider un aéronef en détresse ?


anonyme
Lionel Sylvain : Qui va nous attaquer ?

Des SU-57 frazor ou autres. Dans ce cas l’OTAN sera aux avant-postes.
Si une autre puissance nous attaquerait, il devrais battre l’OTAN d’abord.
Donc si cette puissance arrive à battre l’OTAN, nous on ferait même pas une journée, on tiendrait même pas une demi-journée...


anonyme
Yannick Papaux : Contrairement à ce qu’affirme le "Oui à la sécurité"...

...le Département fédéral de la Défense est tout à fait clair sur le fait que nous ne serons plus indépendants mais au contraire surveillés par des États tiers suite à l’achat de ces avions, Je re-poste les propos du DDPS que l’administrateur a censurés: «Personne ne se fait d’illusion quant à la dépendance de la Suisse dans ce domaine et quant au risque d’une fuite ou d’un vol de données. Pas même Christian Catrina, le délégué du Département fédéral de la défense (DDPS) qui supervise l’achat des nouveaux avions.»
«Si on choisit un avion américain, français ou européen, c’est inévitable il y aura une dépendance. Le degré peut varier légèrement. Évidemment, on favorisera l’avion qui a l’indépendance la plus grande, mais l’indépendance totale n’est pas réaliste», estime-t-il.

---› Lire plus : Le défi de la protection des données des futurs avions de combat suisses


Quand les passions se déchaînent...


GT
Georges Tafelmacher : "Oui à la sécurité" . . .

Vous voulez nous faire croire que les F/A-18 de l’armée suisse sont "en fin de vie" alors que nous les avons acheté neufs et qu’ils sont déployé depuis 1996 dans des conditions de vol qui ne les usent pas trop.
Non seulement ces avions ont encore bien des années de vol devant eux mais de les faire passer pour des "vieux cou-cous" est carrément une insulte aux mécaniciens qui les ont entretenus avec le plus grand soin et n’oubliez pas que leurs vies ont été prolongées par leur reconditionnement et amélioration à plusieurs centaines de millions...
Argumenter leur renouvellement en nous faisant peur d’un éventuel crash tombe dans la démagogie la plus totale...
De plus, nous sommes parfaitement en règle avec le droit international, nous faisons notre part de travail car nous avons une bonne armée, bien équipée qui fait bien son boulot et d’en vouloir plus signifierait que nous aussi, nous voulons participer à la course aux armements...
... au lieu de nous sortir de la logique sécuritaire armée en mettant sur pied un programme de reconstruction sociale où chacun citoyen puisse vivre en paix....

---› Lire plus : Boeing F/A-18 Hornet

anonyme
Christian Lordinet : Georges Tafelmacher si nous ne les remplaçons pas maintenant, nous allons avoir des problèmes très vite.

Déjà, ça coûte une fortune pour les maintenir à niveau, vous le dites vous-même et cela repousse tout nouvel achat au calendes grecques.
Quand vous avez une vieille Renault de 1996, vous faites encore des réparations de fortune pour essayer de la "pousser" un peu plus loin ?
Si nos politiques estiment qu’il faut envisager leur remplacement, c’est parce qu’ils ont une vue à plus long terme que la vôtre et gouverner, c’est prévoir.
"au lieu de nous sortir de la logique sécuritaire armée en mettant sur pied un programme de reconstruction sociale où chacun citoyen puisse vivre en paix..."
Ca c’est du "blabla bla bla bla" de gaucho pseudo-humaniste, du discours sans consistance
DE toute façon, un dernier sondage montre que le "oui" est cette fois en nette avance, il ne reste plus qu’à vous incliner devant le choix-réfléchi-du peuple...
Georges Tafelmacher a dit - "reconditionnés" ? Nos vieux coucous, de près de 30 ans ?   :-)
À ce tarif,là, reprenons des avions de la seconde guerre mondiale, c’est la canicule qui vous met les neurones en pagaille ?   :-(

GT
Georges Tafelmacher : Christian Lordinet . . .

J’ai conduit une "vieille" BMW 320 de 1979 reconditionnée et mise à jour. Sur ce, on peut la pousser très loin et avec la garantie que tout cela tient. Ce fut une pure merveille et donne un bon exemple de ce qu’on peut faire si l’on le veut... Mais, n’est-ce pas, ne dit-on pas que pour tuer son chien, on dit qu’il a la rage...???
Quant au supposé "bla-bla" de mon discours, sachez que nous sommes arrivés à une période où nous devons décider une fois pour tout de quel monde nous voulons, soit celui de la guerre ou celui de la construction citoyenne de la paix sinon, nous ne courrons que vers notre mort certaine qu’aucun avion ne saura prévenir...

anonyme
Christian Lordinet : Georges Tafelmacher a dit...: "J’ai conduit..." au passé, ce qui veut dire que ce n’est plus le cas

"soit celui de la guerre ou celui de la construction citoyenne de la paix sinon " C’est beau, le monde des bisounours
je viendrai vous saluer une dernière fois au plus tard le 27 au soir, quand les avions auront été approuvés par le peuple...

GT
Georges Tafelmacher : Christian Lordinet ^ ^ ^

Je vous attends de pied ferme pour avoir enfin une "bonne" discussion avec vous juste pour vous démontrer que...
  1. Que je ne suis pas un "bisounours" ni un "gaucho pseudo-humaniste, au discours sans consistance"...
  2. Que votre décision proclame que vous préférez la guerre à la paix...
  3. Qu’il n’y a pas de place dans votre monde pour une autre pensée que la vôtre, soit celle de la guerre...
  4. Que votre vision du monde est teintée d’un pessimisme et d’une paranoïa qui fait souci quant à notre futur...
  5. Que le peuple qui aura voté ne représente pas, et de loin, la globalité de la population qui elle, aspire à la paix et la maîtrise de notre futur, futur que vous persistez à voir mauvais...
  6. Qu’un jour, vous serez obligez de constater que notre sécurité ne peut dépendre de quelques avions dans le ciel mais doit être un effort populaire et consenti de la part de TOUT le monde (et pas juste quelques fanatiques de l’aviation!) dans une volonté de nous sortir des paramètres de la guerre et de construire TOUS ensembles, un monde basé sur autre chose que ce besoin de se taper dessus, d’être les plus forts et surtout, d’écraser l’autre et de le réduire à n’être que votre "ennemi"...

Vous n’êtes pas mon ennemi mais nous sommes concitoyens et ma porte vous êtes largement ouvert, et pas juste une "dernière fois", pour toute discussion ouverte et objective cherchant la meilleure façon de vivre TOUS ensembles en PAIX...!!!!

anonyme
Christian Lordinet : Georges Tafelmacher a dit...:

"2. Que votre décision proclame que vous préférez la guerre à la paix."
CL - Je suis pragmatique !
"3. Qu’il n’y a pas de place dans votre monde pour une autre pensée que la vôtre, soit celle de la guerre."
"4. Que votre vision du monde est teintée d’un pessimisme et d’une paranoïa qui fait souci quant à notre futur. "
CL - je suis réaliste, moi, monsieur... pas un utopiste, rescapé de Woodstock, affublé d’un chapeau de ramoneur, qui croit en l’amour et la paix entre les hommes
"5. Que le peuple qui aura voté ne représente pas, et de loin, la globalité de la population qui elle, aspire à la paix et la maîtrise de notre futur, futur que vous persistez à voir mauvais."
Ce qui compte, c’est ce que le peuple va décider, peu importe le pourcentage de personnes se déplaçant aux urnes : je vous vois venir, vous direz que l’objet a été approuvé par moins de la moitié des votants , donc qu’il ne reflète pas l’opinion des gens, ce qui est faux
"ma porte vous êtes largement ouvert, et pas juste une 'dernière fois', pour toute discussion ouverte et objective"
CL - pas le temps! je ne suis pas retraité, comme vous
On vote, les avions seront acceptés et on passe à autre chose...

GT
Georges Tafelmacher : Christian Lordinet . . .

Alors dans ce cas, votre soi-disant "pragmatisme" est vachement destructif et votre "description" de ma personne n’est rien qu’une insulte indigne d’une personne qui se dit "pragmatique" et démontre bien votre mentalité guerrière....
Vous m’insultez aussi à propos de mon état de retraité mais sachez que je suis très actif dans des associations d’Aînés qui œuvrent pour le bien-être de cette population qui n’est pas composée que de riches mais dont beaucoup sont au bord de la pauvreté et nécessitent des aides appuyées. Les 6 milliards pour ces avions jurent un peu par rapport à d’autres nécessités qui n’ont rien à voir avec votre réalité qui voudrait "qu’on passe à autre chose"...
Il ne reste pas moins que ma porte reste ouverte et si vous ne voulez pas la franchir pour la raison "pas le temps", grand bien vous fasse... mais ne venez plus me parler de "démocratie" car votre acceptation de cette "belle" idée est quand même teintée d’une volonté de supériorité flagrante et inacceptable dans une pays qui chérit la démocratie...

anonyme
Christian Lordinet : Georges Tafelmacher a dit...: "votre acceptation de cette "belle" idée est quand même teintée d’une volonté de supériorité flagrante et inacceptable dans une pays qui chérit la démocratie..."

Vous prônez la démocratie, mais vous me déniez par la même occasion le droit à avoir mon propre avis et l’exprimer ??
Seul , monsieur georges tafelmacher détient la vérité, a la science infuse et sait ce qui est bien ou mal ? belle conception de la démocratie, excellent   :-)
"et démontre bien votre mentalité guerrière..."
Vraiment ?? vous vous enfoncez, monsieur !
"Vous m’insultez aussi à propos de mon état de retraité"
Le bouquet final !! est-ce une insulte, maintenant, de dire à une personne qu’elle est retraitée ??

GT
Georges Tafelmacher : Christian Lordinet . . .

Ce qui est insultant c’est lorsque vous dites que vous n’aurez pas le temps car vous n’êtes pas à la retraite comme moi, laissant entendre que je me tourne les pouces...!!!
Et puis, je ne vous dénis pas le droit d’avoir votre propre avis mais de laisser entendre que je serais "un utopiste, rescapé de Woodstock, affublé d’un chapeau de ramoneur, qui croit en l’amour et la paix entre les hommes" pour me dénier à moi, tout droit à la parole...
Il ne reste pas moins que vous cherchez effectivement et avant tout de manifester votre "supériorité flagrante et inacceptable dans une pays qui chérit la démocratie" et de nous rabaisser nous les personnes qui cherchent à construire la Paix...!!!
Je constate aussi que tout en n’ayant "pas le temps" de venir me parler directement avec moi chez moi, vous avez bien le temps de me chercher la petite bête sur ce fil "fb" et de m’envoyer vos jugements suprêmes soit que je serais "un utopiste, rescapé de Woodstock, affublé d’un chapeau de ramoneur" et donc indigne de participer à "votre" idée de la démocratie...
Comme quoi, c’est vous qui vous vous enfoncez, monsieur !!!!

GT
Georges Tafelmacher : Comme quoi aussi, seul monsieur Christian Lordinet (un Lord net???!) détient la vérité, a la science infuse et sait ce qui est bien ou mal !

Belle conception de la démocratie, excellent...!!!!

anonyme
Christian Lordinet : Georges Tafelmacher - "qui chérit " qui " chérit "

Non, je n’ai pas plus de temps que ça, mais vous êtes partout, comme investi d’une mission divine, vous ne convaincrez personne et vous allez perdre dimanche prochain, monsieur
ce n’est pas en désarmant notre pays que vous allez construire la paix et vous n’avez rien compris, ces avions ne servent pas à faire la guerre mais sont indispensables à tout pays sérieux qui veut protéger son espace aérien

GT
Georges Tafelmacher : Christian Lordinet . . .

C’est en armant le pays que vous allez déconstruire la paix et vous n’avez rien compris, les avions pressentis servent à faire la guerre d’autant plus que la surveillance de l’espace aérien peut se faire à moindre frais et en étroite collaboration avec les autres Européens...!!!
C’est vous qui êtes partout, comme investi d’une mission divine, et vous ne convaincrez que vos coreligionnaires et même si vous allez gagner dimanche prochain, vous allez perdre, monsieur car la société issu de vos cogitations sera celle de la guerre absolue....
Une victoire à la Pyrrhus donc...!!!

anonyme
Christian Lordinet : Georges Tafelmacher - " tu veux la paix, prépare la guerre " , ce n’est pas à votre âge qu’il faut vous rappeler le dicton

Donc maintenant, nos futurs avions servent à faire la guerre, nous, un pays neutre ? :-) Non monsieur, à protéger notre espace aérien
Demander aux autres pays, " sous-traiter " le contrôle de notre espace aérien , vous plaisantez, j’espère ?
Vous voulez que nous soyons la risée du monde ?
Ensuite, c’est mignon, on se dirait à l’école enfantine, je suis partout ?
Vous oubliez vos belles années, dans le courrier des lecteurs de 24 Heures ,? Vous étiez constamment présent, aviez un avis sur tout... et aimiez en faire profiter les lecteurs, que vous. .." chérissez " tant

GT
Georges Tafelmacher : Christian Lordinet ^ ^ ^

Merci pour cette confirmation que vous voulez "préparer la guerre" en utilisant le prétexte de la sécurité et même de la paix...!!!
Dès lors que vous est en train de promouvoir un jet lourd de combat, de guerre, d’attaque au sol et autre, la protection de notre espace aérien n’est rien qu’un prétexte pour préparer la guerre, à notre niveau certes mais la guerre néanmoins...
Personne n’a dit qu’il faut "sous-traiter le contrôle de notre espace aérien", on dit juste qu’il faut mieux collaborer avec l’Europe pour une surveillance efficace de l’espace aérien européen dans son entier, chacun faisant sa part. Dans ce cas, inutile d’acquérir des avions de combat, des simple appareils "low-cost" suffiraient...
En tant que citoyen responsable, j’ai parfaitement le droit de m’adresser aux courriers des lecteurs comme vous d’ailleurs. Et vous donc, n’êtes-vous pas "constamment présent" sur ce fil "Oui à la sécurité" faisant profiter vos coreligionnaires de vos avis et surtout, de vos jugements guerriers sur ceux qui promeuvent autre chose que la guerre...?? Pour en finir avec ce diktat de la guerre, puis-je vous suggérer un autre dicton plus approprié...:
«Si tu veux la paix, alors construits-la»
et aussi...:
«Si vis pacem, para pacem !»

anonyme
Christian Lordinet : Georges Tafelmacher a dit...: "Merci pour cette confirmation que vous voulez ’préparer la guerre’ en utilisant le prétexte de la sécurité et même de la paix...!!!"

non, libre interprétation de votre part de mes écrits, que vous n’avez manifestement pas compris
Vous avez dit...: "En tant que citoyen responsable, j’ai parfaitement le droit de m’adresser aux courriers des lecteurs comme vous d’ailleurs."
Je n’y passe pas ma vie, comme vous. On se demande d’ailleurs si vous en avez une, tellement vous voulez prêcher votre science
La paix n’est qu’une illusion depuis que l’homme ets homme
Retenez cela Georges Tafelmacher  !
c’est très bien ainsi...!!

GT
Georges Tafelmacher : Christian Lordinet . . .

M’enfin... vous avez bel et bien écrit...: " tu veux la paix, prépare la guerre " (sic) non ????
Et puis c’est vous qui faites une libre interprétation de mes écrits que vous n’avez manifestement pas compris ou pas voulu comprendre...!!!
Alors retenez ceci... si l’homme serait vraiment comme vous le pensez alors avec les moyens de destruction que l’homme a acquis, il pourrait s’auto-éliminer sans autre et aucun avion pourrait vous sauver...
De plus, la paix est une volonté que chaque citoyen porte en lui et souhaite le plus au monde. Votre phrase ne fait que confirmer encore une fois que votre objectif premier serait de perpétuer l’état de guerre et de rendre toute action en faveur de la paix inopérant, un vœu "chéri" par vos milieux pour mieux justifier cette course aux armements et l’escalade guerrier et ainsi justifier l’acquisition d’avions de guerre...
C’est votre point de vue qui serait illusoire et si vous ne voulez pas vous y mettre à construire la paix alors permettez au moins de laisser les autres le faire comme beaucoup le font autour de chez eux...!!
Non, je n’ai pas le temps à passer à écrire mais je dois le faire pour rectifier certains allégations que vous "chérissez" de propager et qui demandent réponse...!!!

anonyme
Christian Lordinet : Georges Tafelmacher a dit...:

"M’enfin... vous avez bel et bien écrit...: " tu veux la paix, prépare la guerre " (sic) non ????"
cela signifie-t-il que nous allons attaquer en premier ?
On parle là de la guerre que L’AUTRE NOUS DECLARE
Vous chérissez l’intelligence, j’espère ?
Vous avez dit...: "De plus, la paix est une volonté que chaque citoyen porte en lui et souhaite le plus au monde"
Dites ça à Poutine, à Erdogan, pour ne citer que les deux premiers qui me viennent à l’esprit !!!
Vous avez aussi dit - "Votre phrase ne fait que confirmer encore une fois que votre objectif premier serait de perpétuer l’état de guerre et de rendre toute action en faveur de la paix inopérant, un vœu "chéri" par vos milieux pour mieux justifier cette course aux armements et l’escalade guerrier et ainsi justifier l’acquisition d’avions de guerre."
Chérir la paix en désarmant notre pays n’est pas spécialement ce qu’il convient de faire et vous ne faites que parler de guerre, mais pas grand-monde ne va nous attaquer, nous sommes une puce sur la carte du monde, ce serait juste un point de passage pour aller ailleurs, porter la guerre là où elle compterait pour l’agresseur
Vous vous obstinez à ne pas voir la réalité en face, vous sortez du monde des bisounours, vous pensez que les dirigeants des pays étrangers partagent vos idéaux d’amour, de paix et de fraternité. Erdogan ne chérit pas vos idées, vous êtes d’une naïveté stupéfiante.
Vous avez dit...: "si vous ne voulez pas vous y mettre à construire la paix alors permettez au moins de laisser les autres le faire comme beaucoup le font autour de chez eux...!!"
Concrètement, vous faites quoi ??

GT
Georges Tafelmacher : Christian Lordinet . . .

Dès lors que l’on proclame " tu veux la paix, prépare la guerre " (sic), on prépare la guerre point final...
Concrètement, je prépare la paix en œuvrant dans plusieurs d’associations dont les buts sont la construction de la paix au niveau des quartiers (médiation), des Communes (associations de Seniors qui s’entraident) et notamment dans des organisations non-violentes où la résolution des conflits pacifiquement par l’action non-violente est de mise...
Par contre, vous vous obstinez à ne pas voir la réalité en face, vous êtes en plein dans le monde des militaristes. Je pense que les dirigeants des pays étrangers partagent nos idéaux de résolution des conflits par la négociation, de recherche de paix et de fraternité. Vous êtes d’une naïveté stupéfiante pour croire que des avions pourraient apporter la sécurité alors que les pays étrangers voient en nous les diplomates de la paix, comme Mme. Sommaruga vient de faire en Ukraine...

anonyme
Christian Lordinet : Georges Tafelmacher - relisez-moi au sujet du rôle des avions, vous lisez tout en diagonale

" recherche de paix de fraternité, négociation " qu’on chérit, hein ? :-)
Le monde des BISOUNOURS !!!
Pour le reste, c’est trop mignon, vous reprenez mes tournures de phrase
Continuez vos réunions, " je prends le thé chez madame et monsieur Oulevay, où nous allons passer notre temps à refaire le monde... un monde, beau... plein d’amour

GT
Georges Tafelmacher : Christian Lordinet . . .

Si je reprends vos "tournures" (sic) de phrases, c’est parce que c’est le seul langage que vous semblez connaître...!!!
Et pour votre gouverne, vous lisez tout en diagonale...
Dans votre bouche, les termes, que je cite textuellement, "BISOUNOURS", "mignon", "amour", et autres sont devenus très dépréciatives où la seule façon de vous répondre, ce serait de vous retourner vos phrases. De plus, lorsque je lis " je prends le thé chez madame et monsieur Oulevay, où nous allons passer notre temps à refaire le monde... un monde, beau......plein d’amours" (resic), cela démontre bien la valeur dépréciative que vous donnez à tout cela...
Restez donc dans votre monde militaire qui au final est très "bisounours" car il faut être terriblement bisounours pour croire que des avions puissent apporter la sécurité et même la paix...
Sur ce, bon après-midi, je pars à une réunion où nous devons réfléchir sur comment faire avec un problème de voisinage qui demande tact, intelligence, bienveillance, médiation et cie...

anonyme
Christian Lordinet : Georges Tafelmacher en somme, vous n’avez rien à dire et vous répétez comme un perroquet ce que je vous ai adressé :-)

Je ne suis pas fan d’armée, je ne suis d’ailleurs fondamentalement pas pour l’acquisition de ces avions mais je suis pragmatique et nous avons besoin, ne vous en déplaise
Vous faites trop confiance à la bonne volonté de l’être humain, le monde est complètement différent, vous devriez parfois quitter Pully et aller voir ce qui se passe ailleurs, il n’est jamais trop tard...

GT
Georges Tafelmacher : Christian Lordinet . . .

Effectivement, je fais confiance à la bonne volonté de l’être humain, car le monde a besoin d’une vision complètement différent et d’habitants conscients des enjeux environnementaux nécessaires à la poursuite de la vie ici bas...
Vous me dites que je devrais "quitter Pully et aller voir ce qui se passe ailleurs". Ben voyons, sachez que j’étais parti au Canada à l’âge de deux ans déjà et que j’ai vécu dans bien des pays en Amérique du Sud et du Nord et même quand je suis revenu au pays, j’ai fait du travail social en Uruguay pendant bien des années...!!!
À mon tour de vous dire que le perroquet c’est vous car vous ne faites que rabâcher les poncifs habituels de vos milieux et je me permets de vous rétorquer qu’il n’est jamais trop tard pour descendre de votre avion et de vous rapprocher de la Terre où vivent des êtres humains qui eux, cherchent des meilleures façons de vivre en toute bonne volonté...!!!

anonyme
Christian Lordinet : Georges Tafelmacher a dit...: «À mon tour de vous dire que le perroquet c’est vous car vous ne faites que rabâcher les poncifs habituels de vos milieux et je me peremtsil n’est jamais trop tard »

" c’est celui qui dit qui est "   :-)
GT a dit...: «Ben voyons, sachez que j’étais parti au Canada à l’âge de deux ans déjà et que j’ai vécu dans bien des pays en Amérique du Sud, du Nord et même quand je suis revenu au pays »
aahh, c’est vrai, voilà des pays qui ont besoin de travailleurs....sociaux   :-)
Ben, y a pas à dire, vous savez choisir vos pays   :-)

anonyme
Christian Lordinet : Georges Tafelmacher a dit...:

«Effectivement, je fais confiance à la bonne volonté de l’être humain, car le monde a besoin d’une vision complètement différent... »
BISOOUUUNOUURRRSS
SVP, revenez parmi nous...

GT
Georges Tafelmacher : Christian Lordinet . . .

Ce qui me fait vraiment peur, c’est cette façon de rabaisser les autres en rendant leurs tentatives de mieux vivre à un acte de "bisounourserie". Mais le pire (et qui dénote bien votre mentalité) est de dégrader pareillement le travail que j’ai fait là oû il a été très apprécié...
Ben, y a pas à dire, vous savez choisir vos insultes...
Gardez-le votre monde mais ne venez pas nous l’imposer...
SVP... redescendez de votre avion et rapprochez vous de la Terre oû vivent des êtres humains qui eux, cherchent des meilleures façons de vivre en toute bonne volonté...!!!

anonyme
Christian Lordinet : Georges Tafelmacher a dit...: «redescendez de votre avion et rapprochez vous de la Terre où vivent des êtres humains qui eux, cherchent des meilleures façons de vivre en toute bonne volonté...!!!»

quelle sortie !!
je pourrais vous en apprendre à ce sujet, monsieur le restaurateur de meubles ............ou de tables   :-)
GT a aussi dit...: «en rendant leurs tentatives de mieux vivre »
je partage cet espoir..............mais pas de la même façon que vous . Pour bien vivre, il faut le faire en sécurité , cela vous a échappé, vous comptez uniquement sur le bon sens des hommes, à croire que vous n’avez rencontré que des ...bisounours au cours de vos voyages
Je ne pensais pas , qu’avec une telle expérience de la vie, on puisse être aussi naïf   :-)

GT
Georges Tafelmacher : Christian Lordinet ^ ^ ^
Vous savez ce qu’il vous dit le "naïf"...????

Non, ben devinez maintenant...!!
Je ne pensais pas, qu’avec votre expérience de la vie, que l’on puisse être ainsi...
Mais ne vous inquiétez pas, ce n’est pas pour autant que je vais perdre la confiance que j’ai en la bonne volonté des hommes ni chercher à me conforter dans l’oreiller ouateux et bisounours de la sécurité à 6 milliards...!!!!
Sur ce bon après-midi, j’ai d’autres choses à faire et vous aussi, du moins on peut l’espérer...

Bye bye for now Mister Man...!!!!   ;-)

P.S. Vous me faites marrer car c’est bien vous faites le "perroquet" en mettant mes phrases entre parenthèses dans vos commentaires...!!!!   :-)

anonyme
Christian Lordinet : Georges Tafelmacher - Non, je vous cite, pour qu’on sache de quoi nous parlons

De nouveau, la compréhension de texte vous fait défaut, mais vous êtes pardonné...
GT a dit...: «Mais ne vous inquiétez pas, ce n’est pas pour autant que je vais perdre la confiance que j’ai en la bonne volonté des hommes ni chercher à me conforter dans l’oreiller ouateux et bisounours de la sécurité à 6 milliards...!!!! »
De nouveau, le perroquet !! vous reprenez mes termes, comme le boxeur complètement sonné, qui s’accroche à son adversaire, de peur d’être mis K.O. direct, et qui essaie de gagner du temps, parce qu’il n’a pas les moyens de se défendre
Franchement, dimanche prochain, vous allez prendre une leçon de démocratie et de bon sens, les deux seront tout à fait salutaires

GT
Georges Tafelmacher : Christian Lordinet . . .

Si je reprends vos termes, ce n’est pas parce que je serais un "perroquet" ou un "boxeur sonné" mais parce que c’est le seul langage que vous semblez comprendre.
Je retiens ceci de cette discussion avec vous, je vous cite :
" c’est celui qui dit qui est "
Donc, dorénavant, chaque fois que vous cherchez à me catégoriser, cataloguer, qualifier, à vous moquer de moi et même me juger, je vous répondrais...:
" c’est celui qui dit qui est "
Par exemple, lorsque vous me désignez en tant que "BISOUNOURS", "naïf", "perroquet" ou autre et chaque fois que vous me sortez des phrases telles que...: "la compréhension de texte vous fait défaut...", ou "quel âge avez-vous, monsieur" ou "vous vous la pètez dans les colonnes du 24Heures" ou "Vous aimez bien vous mettre en avant, cela flatte votre ego", etc et etc et etc... je vous répondrai...:
  celui qui




à suivre....


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crash


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Lettres de Lecteurs

Contre les avions

lettre du 24.06.20 lettre du 25.08.20 lettre du 09.07.20 lettre du 11.08.20 lettre du 11.08.20 lettre du 01-09.20
Lettre de lecteur GT

Lettre de Paolo Gilardi - GSsA

Avions de combat: la mémoire courte ou...?

Sans recourir à l’argument qui fut celui de ses prédécesseurs Villiger et Maurer, selon lesquels on avait «besoin de nouveaux avions de combat pour protéger... l’armée au sol», Madame Viola Amherd, ministre de la défense, a trouvé l’argument suprême: celui d’une menace terroriste venant du ciel contre laquelle il faudra savoir se protéger.

La "terreur venue du ciel" n’est, pour une fois, pas une vision de l’esprit tourmenté de quelques têtes galonnées: elle a bel et bien été une réalité.
Il y a moins de vingt ans, un certain 11 septembre 2001, quatre avions ligne transportant des centaines de passagers ont été détournés par des équipes d’al-Quaeda et projetés contre des objectifs au sol tuant des milliers de personnes. Ceci dans le pays, les États Unis, qui détient la moitié des armements disponibles sur la planète, et dont les forces aériennes disposent de 2500 avions de combat, y compris ceux de la dernière génération qui font saliver nos têtes galonnées.
Ainsi, mise à part la destruction en vol du quatrième avion, celui qui se dirigeait contre le siège de la CIA à Langley abattu par les F-35 avec tous ses passagers à bord, l’armée de l’air la plus performante au monde n’avait alors pas réussi à empêcher le désastre, la destruction, la mort.

9-11

Par la suite, ce sont des mesures préventives, de contrôle au sol, dans les aéroports, qui ont été prises pour éviter la répétition des scènes d’horreur vécues ce 11 septembre là. Et qui se sont révélées efficaces, puisque depuis, aucun attentant venant du ciel n’a été perpétré.

Dès lors, une éventuelle et hypothétique attaque terroriste aérienne ne pourrait qu’être le fait de missiles contre lesquels - indépendamment du fait que pour atteindre la Suisse ils devraient déjouer les défenses aériennes de plusieurs pays voisins - les avions de combat ne pourront strictement... rien faire.

Partant, on peut se demander si Madame la ministre et ses généraux n’ont pas la mémoire un peu courte. À moins que, une fois encore, on nous prenne pour de parfaits idiots...

P.G.

 

Georges Tafelmacher - GSsA

L’astronaute Claude Nicollier par exemple, ne trouve rien de mieux que de nous dire de se préparer pour les «nouvelles formes de guerre»...

"Nouvelles formes de guerre"...??? Voire...!!!
Mais alors que faire contre les missiles hyper-soniques du sire Poutine, si c’est à cela que réfère ce "spécialiste" au service de l’armée...???
Que faire contre les hyper-hackers prêts à tout pour défoncer nos systèmes électroniques...????
Que faire contre les vrais dangers, soit la pollution, la multiplication exponentielle des voitures automobiles dévoreuses d’espace et de villes, la dégénérescence mentale et les cancers due aux pesticides, insecticides, glyphosates et compagnie...????
Que faire contre tout ce qui rend notre monde dit "moderne" malade, insipide, dépressionnaire...???
Que faire contre la récurrence des pandémies, la prolifération des bactéries nocives, la mort des abeilles, des espèces menacées et de nos campagnes...????
Bref, que faire contre les VRAIS dangers qui nous menace CONCRÈTEMENT...????
Il en va de notre responsabilité de d’abord résoudre ces vrais problèmes et ne pas se perdre dans des dangers fantasmés...!!!!

GPT



Paolo Gilardi

Protection de l’espace aérien ?

«En tant que pays neutre au centre de l’Europe, nous avons la responsabilité de protéger notre espace aérien par nous mêmes. (...) La Suisse ne peut pas être un trou noir au centre de l’Europe.» (Viola Amherd, Le Temps, 17.08.20)
Imaginons donc qu’un escouade de jets supersoniques mal intentionnés franchissent la frontière à Bâle, extrémité Nord du pays, pour se diriger sur l’Italie en franchissant les limites de l’espace aérien à Chiasso, 221km plus loin. Volant à la vitesse de Mach 2 (plus de 2400 km/h), il leur faudrait un peu moins de 5 minutes et demie.
D’autres mal intentionnés, entreraient par Genève pour aller attaquer l’Autriche, via Zernez, 308 km plus loin, toujours à la vitesse de Mach 2. Ils auraient traversé le pays d’ouest en est en un peu plus de 7'30''.
Sachant qu’un avion de combat au sol a besoin d’une dizaine de minutes pour chauffer les réacteurs avant de décoller (de Payerne? de Emmen?), qui peut croire à la fable que nous raconte Madame Amherd ?

 

Lettre de Toto Morand

"fb" du 24 août 2020

Non aux nouveaux avions de combats qui ne serviront à rien, comme tous les avions de combat que la Suisse a achetés par le passé depuis la seconde guerre mondiale.

Un pays neutre doit montrer la voie d’un désarmement mondial au lieu de s’aligner sur un surarmement mondial dicté par quelques grosses puissances. Des avions de chasse ne protègent pas un pays ni le ciel, c’est un leurre.
Voilà à quoi ont servi les avions suisses depuis la deuxième guerre mondiale, à rien :
«Une première intervention de sauvetage en haute montagne par les troupes d’aviation eut lieu en 1946, une première opération de secours à l’étranger en 1974, dans le Sahel. À la demande du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, les forces aériennes acheminèrent de l’aide en Albanie en 1999 et accomplirent, en 2005, une mission à Sumatra en faveur des victimes du raz de marée. Depuis 2003, elles assurent la police de l’espace aérien lors du Forum économique mondial de Davos.»
Donc en gros, ils ne servent à rien, à part à dépenser des milliards, à polluer la Suisse, et soi disant à protéger les guignols de Davos, qui pourraient l’être par des Pilatus.

C’est un gros "NON" le 27 septembre pour les nouveaux avions de combat et leurs milliards qui comme tous leurs prédécesseurs ne serviront à rien.

 

Discours récurrent

Courrier des lecteurs - 24heures du 01.09.2020

Les "pro-avions" ne font que répéter pour la énième fois le vieux discours servi depuis les années 1870 pour justifier l’armement et la préparation à la guerre !

Mais nous sommes entrés dans le 21ème siècle qui, par son progrès technologique, peut s’avérer très dangereux si on continue à investir dans l’armement car cela nous promet des malheurs terribles si on persiste dans cette voie.
De fait, ce sont les contrôleurs du ciel qui régulent et contrôlent les 3000 avions qui traversent notre espace aérien et les avions pressentis ne sont là que lors d’un problème technique ou autre pour accompagner ces avions en difficulté. Nul besoin d’avions dit "de combat" pour cela...

Les "pro-avions" ne font que de promouvoir la guerre au nom de la "sécurité" en nous faisant peur en prétendant que les nations et États qui nous entourent auraient des prétentions guerrière à notre égard. Par ce discours sécuritaire et ces justifications d’un autre âge, on suscite peur et angoisse pour "convaincre" les gens d’acquérir cette équipement.

Nous devons cesser de consolider ce monde guerrier et commencer à construire un monde pacifié tous ensembles "NON" par de l’équipement militaire mais par nos engagements citoyens dans cette construction. Cette construction, accusée d’être de l’utopie ou de l’idéalisme, vaut mieux que ces avions qui ne promeuvent pas la "sécurité". La seule sécurité valable devrait être celle d’une société où chacun ait sa part, sa voie et sa voix.
Ces chimères dans le ciel nous éloignent de cet objectif et des principes d’une société "bonne-à-vivre" !

Georges Tafelmacher, Pully

 

UN ACHAT À CONTRESENS

Courrier des lecteurs - Le Courrier du 31.08.2020

Votations • Michel Monod doute du bien-fondé de l’achat de nouveaux avions de combat.

Au sujet de la votation concernant le référendum du Groupe suisse sans armée (GSSA) contre l’achat de nouveaux avions de combat pour remplacer les F/A-18 arrivés à obsolescence, je note qu’un sondage indique qu’une faible majorité de citoyens refuseraient de se prononcer contre cet achat. Je suppose que l’argument de la sécurité l’emporte sur l’ampleur des dépenses consenties qui se chiffrent en milliards. Je partage le besoin de sécurité qui est primordial, mais je reste étonné de ce choix, car ces avions super-sophistiqués sont à mon avis plus un danger pour la sécurité qu’une garantie. Ils font partie de l’engrenage de la course aux armements qui risque de nous anéantir plutôt que nous protéger. L’utilisation de ces avions de chasse contre un ennemi supposé est une provocation qui amènerait une riposte immédiate du plus fort et du mieux équipé militairement que notre armée.
Souvenons-nous de cette situation délicate survenue à la frontière turque lorsqu’une escadrille de chasse turque a abattu un Sukhoi russe engagé par mégarde en territoire turc. Heureusement le gouvernement russe a reconnu l’erreur du pilote, mais que se serait-il passé si l’intrusion avait été volontaire, ce qui était vraisemblable, car les deux pays étaient en conflit en Syrie. Un embrasement mondial aurait pu en résulter. Plutôt que d’abonder dans les dépenses militaires et nourrir la spirale des armements, il vaut mieux favoriser les mesures d’apaisement, ce que les Suisses savent faire le mieux à travers le dialogue dit humanitaire et les entretiens diplomatiques. Ella Gandhi, la petite fille du Mahatma, nous invite à la prévention des conflits en se consacrant davantage à l’élimination de la misère qu’à l’illusion de rester le plus fort en toutes circonstances.

Michel Monod, membre du Mouvement international de la réconciliation, Le Lignon (GE)

 

Vraiment construire la paix

Courrier des lecteurs - 24heures du 03.09.2020

Le Conseil fédéral veut convaincre le peuple suisse que le maintien de la paix passe par une dépense de plusieurs milliards de francs pour acheter des avions de combat.

Avec cette somme faramineuse on pourrait: construire des dizaines de dispensaires médicaux en Afrique; implanter des milliers de puits d’eau potable dans le Sahel; vacciner des millions d’enfants contre de graves maladies; construire des dizaines d’écoles dans le tiers-monde. De nombreuses entreprises suisses seraient capables de piloter ces travaux et d’assurer par là des postes de travail dans notre pays.

Et ce serait ainsi être vraiment des citoyens du monde dignement responsables et contribuer efficacement à construire la paix. Notre pays a la chance, et pas seulement le mérite, d’être un des plus riches de la terre, il n’a quasi pas d’ennemis, il vit en paix et entretient de bonnes relations avec toutes les populations de la planète. Donc s’il y a une nation sur terre qui pourrait être exemplaire et construire ainsi la paix, c’est bien la Suisse.

En votant non à l’acquisition d’avions de combat, en acquérant seulement quelques appareils plus adaptés pour assurer la police de notre ciel, et en augmentant massivement notre aide au développement, le peuple suisse serait un vrai exemple et un modèle pour toute l’humanité. N’y a-t-il pas de plus belle ambition? Non, je ne suis pas naïf! Le constat de tous ceux qui souffrent atrocement sur terre à cause de quelques milliers de personnes qui profitent de la violence me rend au contraire profondément réaliste et m’incite à défendre la paix en utilisant le plus efficacement possible les deniers publics.

Pierre Guignard, ing. EPF, Villeneuve

 

Quelle utilité ?

Courrier des lecteurs - 24heures du 03.09.2020

Bien que notre pays ne fasse pas partie de l’OTAN, la Suisse évolue dans le giron de cette organisation dominée par les États-Unis.

La défense aérienne de notre pays est de facto garantie par l’OTAN. Personne n’envisage un conflit impliquant uniquement la Suisse en Europe. Quant à elle, la police aérienne semble être assurée par les forces aériennes de nos voisins. Le 17 février 2014, un Boeing d’Ethiopian Airlines est détourné sur Genève. L’appareil a été escorté par les forces aériennes françaises. Les Forces aériennes suisses n’étaient pas encore en service Imaginons un avion commercial détourné sur l’aéroport de Bâle-Mulhouse. En phase d’atterrissage le pilote remet pleine puissance et va s’écraser sur le complexe pharmaceutique de Bâle. Dans cette situation, il serait illusoire de croire qu’un avion de combat décollant de Payerne pourrait intercepter, voire détruire l’avion détourné.
En ce qui concerne la neutralité armée, il convient de noter quelques entorses lors de la guerre du Kosovo (1998-1999). Lorsque l’espace aérien était surchargé à l’ouest de Genève, les avions ravitailleurs de l’OTAN (KC135 Stratotanker de l’US Air Force) décollant de Ramstein (Allemagne) ont traversé l’espace aérien de la Suisse pour aller ravitailler en vol des avions de combat de l’OTAN au-dessus de l’Italie. Les menaces pesant sur la Suisse sont plus d’ordre économique (menace de rétorsion en raison de la manipulation des taux de change), financier (fin du secret bancaire en 2009), migratoire (migrations sauvages) et sanitaire (coronavirus) que militaire. À ce propos, l’effort devrait plus être porté sur le contrôle de nos frontières terrestres par le corps des gardes-frontière.

André Duperrut, Paudex

 

Des jouets de luxe et superflus

Courrier des lecteurs - 24heures du 03.09.2020

Et encore un article sur les avions de combat.

La visite de Mme. Amherd n’y changera rien, il s’agit bien là d’une utopie pour ne pas dire folie. La comparaison avec notre voisin l’Autriche est tout à fait justifiée, tant du point de vue statut juridique (neutre), surface et configuration géographique. Cependant, eux n’ont pas les yeux plus gros que le ventre. Les nombreux articles publiés au sujet de ces avions montrent bien qu’il y a un malaise évident. Comment intercepter un avion ennemi qui survole notre pays à Mach1, voire plus, sur 350km et qui aura eu le temps de larguer ses bombes (environ quatre minutes pour traverser le pays) sachant qu’il faut plus de dix minutes pour rendre l’avion suisse opérationnel? Va-t-on procéder comme certains États qui n’hésitent pas à descendre un avion civil qui refuse d’obtempérer aux injonctions du contrôle aérien ou qui tout simplement s’est trompé de route ?
Quant à la sécurité des événements majeurs, on constate dans les pays concernés que ces manifestations sont surveillées par de puissants hélicoptères efficaces tant pour l’appui au sol que le trafic aérien. Au pire, dix chasseurs suffisent. Cet argent serait mieux utilisé pour créer une défense antiaérienne efficace (missiles) couplée à un réseau de couverture radar performant et des spécialistes en cybersécurité qui éviteront le blocage du pays en quelques clics de souris. Je pense en conclusion que ces milliards seraient mieux utilisés au regard de ce qui précède. Penser à la formation de l’armée, son rôle et son engagement pour une guerre biologique ou chimique Le petit avant-goût de ce que nous subissons actuellement me fait penser que ces avions sont des jouets de luxe et superflus.

François Luther, Gilly

 

Encore plus d’armes de guerre !

Courrier des lecteurs - 24heures du 03.09.2020

Notre gouvernement, aux ordres des lobbies militaires...

...qui comme nous le savons ont toujours une guerre de retard, va offrir à des entreprises étrangères 6000 millions pour leur permettre de fabriquer encore plus d’armes de guerre. Cela me pose un problème d’éthique.

Pas à vous ?

Nos futurs «avions de combat» seront obsolètes, inutiles lorsqu’ils entreront en service. Notre ennemi disposera de drones qui lui permettront de détruire au sol nos 30 bijoux volants sans prendre de risque.

Ce n’est pas de la science-fiction déjà aujourd’hui, ouvrons les yeux. 6000 millions seraient plus utiles pour les réels dangers qui nous guettent: le terrorisme, les cyberattaques, les nouvelles technologies et les dangers de l’intelligence artificielle, le dérèglement climatique. Je tiens cette liste d’un général français 5 étoiles à la retraite !

René Ulrich, Mont-la-Ville

 

À vomir !

Facebook - le 03.09.2020

Je suis très pessimiste.

Ces militaires construisent leur identité et leurs raisons de vivre sur des propos invérifiables qui se rapprochent étrangement de ceux de sectes religieuses. Toute tentative de les convaincre renforce en fait leurs convictions. Ils utilisent abondamment le vieux principe du renversement de la preuve: «Prouve-moi qu’il n’y a pas de danger d’invasion de la suisse». Ce qui est consternant c’est que ces illuminés ont des MOYENS financier énormes. L’armée suisse se contrôle elle-même. Elle a ses propres "experts" et dénie toute expertise à des personnes externes. Cela ressemble étrangement à une sorte de clergé imposant son idéologie: Si tu n’es pas membre de mon clergé ta parole n’a pas de validité. Le peuple suisse doit en définitive se saigner pour une armée dont la seule utilité est de flatter le narcissisme des militaires. C’est grave, c’est anti-démocratique, et la secte verrouille si fortement son discours que toute contestation est quasi-impossible. «Nos avions sont utiles, prouve moi le contraire et si tu ne le prouves pas, cela prouve qu’ils sont utiles.»

Martial Gottraux, Lausanne

 

Un virus malvenu !

Courrier des lecteurs - 24heures - 04.09.2020

On vit une pandémie dont on ne voit pas la fin...

...Environ 50'000 personnes ont déjà perdu leur emploi et 50'000 pourraient encore y passer, les hôpitaux perdent entre 1,7 et 2 milliards, l’hôtellerie, l’industrie des machines, l’immobilier, la presse, le secteur aérien, etc. sont tous en difficulté ou au bord de la faillite et on nous demande 6milliards, soit en réalité plus de 20 milliards avec les coûts de vols et d’entretien! De plus, on nous demande de voter alors que l’on ne connaît ni le modèle d’avion, ni le nombre de jets !

Enfin, on se bat pour sauver la planète et ces avions sont non seulement très coûteux, mais surtout polluants: le Conseil fédéral indiquait en 2013, après une interpellation de Madame Gysi, qu’un F/A-18 consomme 4850 litres de kérosène et 12’220 kg de CO2 en une heure de vol! Et que le coût moyen d’une heure de vol est de 29’500 francs !...

Bref, en cette période de pandémie, ce gaspillage financier et écologique pour des avions pas nécessaires est tout simplement indécent dans la triste période que nous vivons actuellement! Je voterai donc "non" le 27 septembre.

Daniel Guinard, Estavayer-le-Lac

 

«Je suis très pessimiste»...

Réponse à «À vomir»

à Martial G. et son papier du 03.09.2020

Non seulement "toute contestation est quasi-impossible" mais en plus, les "Pro-avions" nous font passer, nous les opposants, pour des traîtres, des bisounours, des irresponsables, des utopistes, des idéalistes, des Gauchistes destructeurs de la Suisse...

En plus, lorsque nous écrivons sur leurs pages (Oui à la sécurité), ils nous ferment la gueule en nous jetant l’insulte suprême à la tête... que nous ne serions que des "trolls"...

Georges Tafelmacher


P.S. Alors qu’ils trollent aussi sur nos pages !

trolls
 

Un achat inutile

Courrier des lecteurs - 24heures du 08.09.2020

L’armée suisse de milice est un peu folklorique.

La condition physique, la privation du confort en cas de piraterie des réseaux d’eau, d’électricité et de communications seraient difficiles à supporter pour des trentenaires en manque d’entraînement.

Une armée professionnelle équipée, à part l’armement, de matériel, véhicules et hélicoptères pour intervenir en cas de catastrophes naturelles et de pandémie serait plus efficace et donnerait du travail à des personnes motivées pour servir notre pays.

Quant à l’achat de nouveaux avions, dans un avenir proche, des drones seront plus performants que des avions avec pilotes et moins coûteux en vies humaines en cas de conflit.

Je voterai non à cet achat inutile.

Jean-Claude Pittet, Sainte-Croix



tir
 

La police du ciel: l’alibi parfait

Courrier des lecteurs - 24heures du 08.09.2020

Dans la propagande de l’armée en faveur de l’acquisition des avions de combat, l’armée s’adresse au citoyen en utilisant largement l’argument de la «police du ciel».

Or ce que les citoyens, généralement éloignés du monde de l’aviation, ignorent est que la surveillance de l’espace aérien suisse est faite 24 heures sur 24 par un organisme civil, Skyguide. Cet organisme contrôle chaque survol par radio et par radar. Ainsi, chaque avion qui arrive dans notre espace aérien doit s’annoncer avant d’y pénétrer. Il devra afficher un code sur son transpondeur qui permet à l’aiguilleur de Skyguide de suivre sa route avec précision et de rester en contact avec le pilote jusqu’à sa destination.

Et l’armée dans tout cela? Elle intervient éventuellement sur demande, au cas où un pilote un peu distrait se serait trompé de fréquence radio ou aurait subi une panne radio. L’armée envoie alors un F/A-18 pour faire peur au pauvre pilote. Ce dernier, le plus souvent à bord d’un avion privé, s’est déjà rendu compte de son erreur à ce moment-là. Les pilotes tiennent généralement à leur peau et n’ont pas l’intention de se suicider en précipitant leur avion sur le centre d’une ville.

Or, l’armée adore cultiver les scénarios catastrophes pour faire peur aux gens. Ces interventions n’ont jusqu’ici sauvé aucune vie humaine. Il s’agit avant tout de faire voler des avions de guerre hors de prix, de cultiver le mythe du sauveur de la population et de convaincre cette dernière que rien n’est assez cher pour obtenir les moyens qu’elle exige.

Pierre Schweig, Morges

 

Élaborer d’autres alternatives

Courrier des lecteurs - 24heures du 11.09.2020

Le 27 septembre prochain le peuple suisse devra dire s’il accepte l’achat d’avions de combat – le résultat ne fait guère de doutes – pour 6 milliards de francs, frais de fonctionnement et de maintenance non inclus...!

En avalisant cet achat notre pays répétera l’erreur de la France qui se croyait en 1939 à l’abri de la ligne Maginot alors que l’adversaire avait abandonné le concept de guerre de tranchées pour une guerre de mouvement à laquelle le haut commandement français n’était pas du tout préparé. Notre département militaire fédéral et la direction de l’armée auraient été mieux inspirés d’investir dans des moyens électroniques performants pour combattre la cyberguerre, les hackers.

À l’avenir nous aurons besoin de davantage de troupes expertes en informatique, en problèmes de santé – les épidémies ou pandémies ne manqueront pas à l’appel –, des troupes de renseignement, des troupes territoriales pour faire face aux imprévus climatiques, etc.

Un refus devrait enfin obliger nos stratèges militaires à élaborer des alternatives à l’achat discutable d’avions coûteux.

Blaise Grivel, Le Mont-sur-Lausanne



NOOOOOOOOON
 

Une illusion de sécurité...

Courrier des lecteurs - 24heures du 11.09.2020

La cheffe du DDPS répète comme un mantra que l’achat des avions de combat est inclus dans le budget de l’armée, et que les refuser ne donnera pas plus de moyens à d’autres départements.

En fait le Conseil fédéral prévoit d’augmenter le budget de l’armée de 1,4% par année jusqu’en 2032 afin de dégager la somme permettant l’acquisition des avions. Une fois la procédure d’achat lancée, le parlement ne pourra pas revenir en arrière et la croissance du budget ne sera plus en option. Durant les dix prochaines années, en cas de récession et en présence du mécanisme de frein à l’endettement, les économies et les renoncements se feront obligatoirement dans d’autres départements que le DDPS. Dire que l’achat est inclus dans le budget est donc une demi-vérité, d’autant que le système de défense sol-air, indispensable complément, n’est pas inclus, et que l’armée estime que 15 à 19 milliards de francs devront être consacrés à l’acquisition d’armement d’ici à 2032.
Oui, nous allons vers une plus grande instabilité. Oui, nous devons investir pour notre sécurité et notre indépendance. Dans les vingt prochaines années, les risques sont nombreux dans les domaines numérique, énergétique, environnemental, terroriste, social ou migratoire. Mais des avions de combat ne donnent qu’une illusion de sécurité, retardent et détournent notre capacité financière à répondre à ces risques. Que l’armée demande à acheter des avions de combat performants, sans plan B, est compréhensible: c’est sa mission. C’est au politique de réorienter cette mission en mettant les priorités sur une gestion intelligente et moins compartimentée du risque des prochaines crises. Et au peuple de donner l’impulsion.
Je refuserai cet achat.

Thierry Cretegny, Étoy

 

Un vote à l’aveugle

Courrier des lecteurs - Le Courrier du 24.08.2020

Le 27 septembre prochain, le peuple suisse devra se prononcer par la voie des urnes pour l’octroi d’un crédit de 6 milliards de francs pour l’acquisition de nouveaux avions de combat...

Si l’utilité de la défense aérienne est connue, là où cela fait mal, voire très mal, c’est qu’il n’est nullement fait état des coûts d’entretien de ces appareils pendant leur durée de vie. Cela peut s’élever à plusieurs milliards de francs selon les opposants à ce crédit.

De plus, nous ne savons pas quel type d’avions sera acquis et très peu de chose sur leur nombre. Cela apparaît comme un fait accompli que l’on peut considérer comme très peu démocratique.

En cette période de Covid-19, n’y a-t-il pas d’autres urgences? Comme, par exemple, l’état sanitaire de notre pays. Au début de cette pandémie, il manquait beaucoup de choses dans le domaine médical: des masques, du désinfectant et des moyens pour tester les personnes.

Quant il s’agit de l’armée, la porte des crédits est largement ouverte. Si bien que les opposants n’ont pas d’autre choix que de recourir à la voie du référendum. Il serait plus profitable de changer de priorité et de s’orienter davantage vers d’autres domaines d’investissement.

La santé doit primer sur les dépenses militaires. Face à un choix aussi peu démocratique, il est essentiel d’introduire un «NON» résolu dans l’urne le 27 septembre 2020.

Thierry Cortat, Delémont

 

«Si tu veux la paix, prépare la paix»

Courrier des lecteurs - 24heures du 15.09.2020

À propos de la Réflexion de M. Félix Glutz intitulée «Sans son armée, la Suisse n’existerait pas» («24 heures» du 27août 2020).

Je ne sais pas ce qu’il y a de plus affligeant chez ceux que je nomme les "va-t-en guerre": leur propension à écrire l’histoire à leur guise, leur totale absence de vision géostratégique actuelle ou leur patriotisme de pacotille. Il faut vraiment un peu de ces ingrédients pour oser écrire un papier aussi véhément et le faire publier. La Suisse a échappé à ce qu’il y a eu de pire en Europe, non par la force des armes, tout le monde le sait bien, mais reconnaissons que le général Guisan a su mobiliser une forme de résistance paysanne. Il en eut été probablement tout différemment si Wille avait été promu général. Les aînés ne supportaient aucune critique à l’égard d’Henri Guisan, son portrait trônait dans chaque établissement public ce n’est pas si vieux. Son enterrement retransmis par la télévision a été la première émission que j’ai vue sur l’unique poste du village. L’émotion était palpable et le deuil était porté par toutes les femmes du village. J’avais 5 ans et je n’ai jamais oublié. À propos que faisaient nos Hunter pendant cette période? Et se souvient-on du scandale des Mirages de M.Chaudet ?
Certains milieux voudraient nous faire croire qu’une nouvelle flotte aérienne est indispensable à notre sécurité et notre autonomie. Savent-ils que les A350 sont équipés d’une technologie cybernétique qui nous met totalement à la merci de leur constructeur américain? Ça, c’est un fait indiscutable. Quand on voit par qui est présidée cette grande puissance, il y a de quoi frémir! Les alliances ont changé à de multiples reprises depuis Marignan, qui l’ignore? Les partisans de la paix sont de doux rêveurs pas sûr. Leur vision du monde vaut à tout le moins celle des va-t-en-guerre et mérite d’être écoutée.

Françoise Pellet, Murist

 

Indépendance à géométrie variable

Courrier des lecteurs - 24heures du 16.09.2020

L’indépendance d’un pays repose sur deux piliers indissociables. Le premier est l’agriculture, essentielle qu’elle est à l’autoapprovisionnement alimentaire (dont le taux est tombé à 55%, à tel point qu’on a même dû importer du beurre!)...

Le second est l’armée, indispensable à l’intégrité territoriale de la Suisse et à la sécurité de ses habitant(e)s. Notre armée de milice (formée de citoyen(ne)s soldat(e)s) a aussi en propre de garantir la stabilité de nos institutions, tout en étant le ciment des diverses classes sociales et régions linguistiques. Or, que se passe-t-il en cette campagne actuelle de votations fédérales? Le PLR, obséquieux valet d’EconomieSuisse, martèle l’absolue nécessité pour l’armée (le 2e pilier) d’acquérir 40 nouveaux avions de combat d’un montant de 7 milliards de francs, indispensables, selon lui, à notre sacro-sainte indépendance !
Alors même que ce PLR n’a jamais cessé de brader le premier pilier de notre indépendance – nos courageux producteurs nourriciers de proximité – , en enchaînant les traités de libre-échange (d’abord le Cassis de Dijon, puis l’ALEA, plus récemment un avec la Malaisie, par la voix décisive de MmeKarin Keller-Sutter, pour importer de l’huile de palme, un avec la Chine et un autre avec l’Amérique du Sud, le Mercosur). C’est être le fossoyeur de notre agriculture, ravalée à une vulgaire monnaie d’échange, juste bonne à contrebalancer nos exportations industrielles, favorables, entre autres, à M.Schneider-Ammann et consorts, disposant d’usines au Brésil, comme par hasard! Donc indépendance, mais indépendance à géométrie variable Bas les masques !

Frank Paillard, Les Charbonnières

 

Trop tard...

Courrier des lecteurs - 24heures du 16.09.2020

Il est bien évident que le choix du système général de défense est arrêté depuis longtemps. Il faut remplacer les avions.

Non, il faut adapter notre système de défense aux conditions actuelles. Sans entrer dans trop de détails, il est possible à un adversaire puissant de venir à bout de l’aviation suisse. Il lui suffit d’utiliser son avantage: le nombre qui lui permettra «d’user» notre aviation. Cent cinquante avions les plus efficaces engagés par quinze à vingt appareils, 24h sur 24.

Après cette première phase, la Suisse n’aurait plus aucun moyen face aux missiles balistiques, aux missiles de croisière et aux bombardements. Seule solution: à part la force de police du ciel, une défense sol-air ultramoderne, ultra-performante, faisant de notre ciel un enfer pour tout agresseur (missiles, missiles de croisière, bombardements). Un agresseur potentiel ne s’embarrasserait pas quant à l’éthique, seul le résultat compte.

Le principe de l’affrontement est simple. Sans les mesures de défense sol-air, le cas "Helvétien" serait réglé.

Michel Bonifay, Tolochenaz

 

Un premier crédit suivi par d’autres

Courrier des lecteurs - 24heures du 22.09.2020

Nos experts sont formels, c’est grâce à de nouveaux avions que nous écraserons les prochaines invasions, qu’elles soient mongoles ou sarrasines...

...Il est donc urgent de débloquer les milliards réclamés pour l’achat des merveilleux et salvateurs foudres célestes. Selon la tradition, ce premier crédit sera suivi par d’autres millions indispensables à l’acquisition des munitions, à la formation des pilotes et mécaniciens, à la modification des hangars, et tout ce que le secret militaire nous empêche d’imaginer.
Aux déboussolés qui s’inquiètent de l’étouffement de notre économie par les multinationales, de la vente de nos industries aux étrangers, de l’intrusion de certaines entreprises dans notre intimité et de la destruction de la nature, les experts rappellent de ne pas confondre des vessies avec les lanternes.
Toujours soucieux d’asséner ses responsabilités à la population, les politiques pour qui le salut de la patrie dépend de quincaillerie volante ne manqueront pas de signaler aux citoyens que le pays n’est pas un pactole, et qu’il n’a pas les moyens de satisfaire les caprices des inconscients qui réclament une meilleure sécurité sanitaire et alimentaire, des trains et des logements moins chers, des assurances au service des assurés et non des actionnaires, et le reste à l’avenant.

Richard Lecoultre, Rolle

 

Mais alors si l’objectif n’est pas de tuer des humains...

"fb" - 01.09.2020

...à quoi sert un avion de chasse ?

À chasser les loups et les ours ?

Quant on connaît l’état désastreux de notre planète, ce qu’il faut chasser c’est ce capitalisme prédateur qui assassine la planète. Ces prochaines années beaucoup d’humains risquent de souffrir de la soif. La priorité consisterait à produire des usine de dessalement de l’eau de mer ou au plus vite des moteurs fonctionnant avec de l’hydrogène. De cette façon la Suisse pourrait faire un travail conforme à ses valeurs proclamées (l’humanisme et de neutralité active) Cuba pays pauvre victime d’un blocus et d’un embargo américain (économique et financier) depuis 1962 envoie des médecins dans toute la planète pour lutter contre les épidémies.

Voilà un exemple que la Suisse pourrait suivre... si elle était un pays ou l’humain passe avant une économie financière mondialisée devenant de plus en plus folle qui nous conduit au désastre...

Pierre Guex

 



Pour les avions


lettre du 17.07.20 lettre du 11.08.20 lettre du 24.08.20 lettre du 01-09.20 lettre du 24.08.20 lettre du 25.08.20 lettre du 01-09.20


Ne pas dépendre des autres

Lettres de Lecteur - 24heures du 03.09.2020

La Suisse est engagée, autant au niveau régional qu’à l’échelle internationale.

De nombreux événements, flux de personnes et de capitaux ont lieu chaque jour, au sein et en dehors de nos frontières. Au plus fort de la crise sanitaire, chaque pays a fermé ses frontières et s’est donné pour priorité de protéger sa nation et son peuple: preuve qu’en période d’incertitude la méfiance et la crainte augmentent, redéfinissant les intérêts et les priorités de chaque acteur. Or, pour permettre à deux entités semblables de collaborer sur un pied d’égalité, il faut éviter qu’une relation de dépendance s’établisse entre elles, notamment lorsque l’une d’elles est plus faible et dépend de l’autre pour se protéger. C’est aussi le cas pour les pays. Ainsi, ne pas avoir les moyens d’assurer notre propre sécurité nous rendrait dépendant d’autres nations. Sans nouveaux avions de combat, nous allons perdre la maîtrise de notre ciel en 2030. Conservons donc notre indépendance et soyons responsables! Je dirai oui à l’acquisition de nouveaux avions de combat.

Philippe Druey, conseiller communal, Payerne

 

Pour la sécurité aérienne

Lettre de Lecteur - 24heures du 03.09.2020

Je suis consterné par l’irresponsabilité des élus qui se moquent de la sécurité aérienne.

Faut-il rappeler que la sécurité des citoyennes et des citoyens est l’une des premières tâches régaliennes de chaque État ?

Les menaces ont augmenté et se sont diversifiées mais aucune n’a disparu. Celles et ceux qui s’engagent contre la sécurité aérienne sont les mêmes qui s’engagent contre l’armée et contre la police alors que nos soldats et nos policiers accomplissent un travail aussi remarquable que discret.
Chaque menace appelle une solution de protection adaptée et efficace: dans le ciel, ce sont nos avions qui nous protégeront, nous et nos proches.

Kevin Grangier, président de l’UDC du Canton de Vaud

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Pour la stabilité et la sécurité

Lettres de Lecteur - 24heures du 03.09.2020

La Suisse s’est construite autour de valeurs et de principes qui lient sa population et garantissent ses standards de qualité.

La démocratie directe, le fédéralisme et la neutralité en sont des composantes essentielles et chaque institution est ainsi protégée par la Constitution. Aujourd’hui, nous devons nous assurer que la neutralité, et plus largement la sécurité et le fonctionnement de la société, de l’État et de l’économie, puisse être possible après 2030. En effet, nos avions F/A-18 Hornet (1996) et F-5E Tiger (1978) atteindront la fin de leur durée d’utilisation et nous devons les remplacer par des modèles plus compétents et plus efficaces permettant à l’armée d’accomplir sa mission vis-à-vis de l’État et du peuple: garantir la sécurité sur l’ensemble du territoire helvétique.

En ce sens, l’armée, la police et les forces d’intervention rapide ont besoin des outils nécessaires afin de mener à bien leur fonction et garantir la sécurité aussi bien terrestre qu’aérienne. Je souhaite que mon pays soit crédible sur le plan international et veux lui permettre de tenir ses engagements constitutionnels: je soutiens donc l’acquisition de nouveaux avions de combat.

Philippe Ducommun, député au Grand Conseil vaudois, Lausanne

 

Sécurité, autonomie, indépendance

Courrier des lecteurs - 24heures du 03.09.2020

Voici plus de sept cents ans que les Helvètes sont ancrés à leur territoire, qu’ils défendent bec et ongles.

Hier avec des hallebardes, aujourd’hui avec une armée moderne liée au terrain, accompagnée de bonnes défenses sol-air et air-air. Nous sommes géographiquement au centre de l’Europe, indépendants, neutres, mais dépendants des pays qui nous entourent pour notre marché extérieur, comme partiellement de leurs lois, ceci pour une bonne cohabitation mutuelle. L’Europe n’est qu’un amalgame de pays disparates, sans âme, sans politique commune, sans armée organisée pour sa défense. L’Europe n’a de force que celle de ses représentants agités à Bruxelles. Chaque pays possède sa propre armée et sa propre politique, voire encore sa propre monnaie. Cette union ne fait pas la force, mais tient sous cloche certains pays belliqueux. Notre seule défense suprême reste l’OTAN, et s’il fallait se défendre contre tout envahisseur, seuls les États-Unis d’Amérique seraient encore notre salut!. La bougeotte de la Turquie actuellement nous aiguillonne. Que ferions-nous s’il fallait la repousser ou se défendre, niet? Ce ne sont pas les investissements financiers de nos discordes sociales gauche-droite qui sauveront notre pays. Au contraire un pays fort, stable et uni, pourra alors faire d’importants investissements pour sa population. Pour tout ce qui précède, je voterai "oui" aux avions de combat.

Roger Gremper, Morges

 

Un budget conséquent, mais bien utilisé !

Courrier des lecteurs - 24heures du 04.09.2020

Au même titre que la police...

...les pompiers ou l’armée terrestre, nous pouvons compter sur des forces aériennes compétentes qui s’assurent que les quelque trois mille avions qui traversent l’espace aérien suisse respectent bien les législations en vigueur et ne menacent pas le territoire, tout en ayant la capacité d’agir directement sur une menace si elle venait à se prononcer.

Le Conseil fédéral et le Parlement considèrent que le budget ordinaire de l’armée peut permettre l’achat de nouveaux avions de combat pour un budget maximal de six milliards de francs suisses. Cet investissement permettra de dynamiser le tissu économique suisse, auprès de toutes les régions, en créant emplois et nouvelles compétences.

En effet, les acteurs bénéficiant de ces mandats doivent les compenser à hauteur de 60% en Suisse. Le 27 septembre, je dirai donc "oui" à l’acquisition de nouveaux avions de combats.

Florence Bettschart-Narbel, députée PLR, Lausanne

 

Pour la sécurité générale de la Suisse

Lettre de Lecteur - 24heures du 03.09.2020

Les avions de combat n’interviennent pas uniquement en cas d’attaque ou de menace directe.

Ils agissent aussi fréquemment pour faire respecter les interdictions de vol, identifier un aéronef ou pour aider un avion en difficulté. De plus, ils sont une part essentielle du maintien général de la sécurité aérienne et complète le système de défense sol-air nécessaire afin de maintenir les exigences minimales de sécurité.

Néanmoins, d’ici à 2030, le F/A-18 Hornet et le F-5E Tiger auront atteint la fin de leur durée de vie. En ce sens, leur entretien actuel est onéreux. Une enveloppe de 6 milliards de francs, issue du budget ordinaire de l’armée, permettra d’acheter des avions de bonne qualité, performants et efficaces.

Afin de sécuriser notre espace aérien et de maintenir notre souveraineté aérienne, je voterai "oui" à l’acquisition de nouveaux avions de combat le 27 septembre prochain.

Carlos Bujard, Fey

 

Pour les emplois de demain 

Courrier des lecteurs - 24heures du 08.09.2020

Il s’agit d’un investissement réfléchi et stratégique.

Car cela assure notre sécurité, nous permet de préserver notre indépendance, facilite le trafic aérien et favorise aussi le dynamisme des industries suisses, le maintien et la création d’emplois.

En effet, les acteurs qui obtiendront les mandats en cas de oui devront compenser 60% de l’investissement en Suisse et ce, dans toutes les régions. Ce qui permettra de renforcer les PME mais aussi de créer de nouveaux emplois dans la technologie et l’industrie.

Il nous faut aujourd’hui penser aux emplois de demain et assurer aux générations futures des opportunités professionnelles dans un pays sûr et indépendant !

Pierre-Alain Favrod, député, municipal, Noville

 

Le parapluie de l’OTAN n’est pas une garantie

Courrier des lecteurs - 24heures du 15.09.2020

Bien que la Suisse soit située au centre de l’Europe et présentée par le PS comme un "passager clandestin" de la sécurité que l’UE et l’OTAN garantissent sur le continent...

...force est de constater que la Suisse n’est pas membre de ces deux organisations et qu’aucun des alliés n’est tenu de venir en aide à la Suisse en cas d’attaque. Protéger notre espace aérien est essentiel pour préserver la sécurité sur tout le territoire helvétique et pouvoir agir avec rapidité et efficacité en cas de menaces diverses: attaques de drones, détournements d’appareils aériens, sabotages et espionnage. Face à l’incertitude, favorisons la prévoyance et la sécurité. Parce qu’on ne peut pas prédire l’imprévisible, assurons-nous au moins d’avoir les moyens de faire face avec des outils modernes et efficaces !

Joris Lavanchy, président cantonal ASSO Vaud, Le Brassus

 

Les drones et la cyberdéfense ne suffisent pas

Courrier des lecteurs - 24heures du 15.09.2020

Dans le débat sur le renouvellement de la défense aérienne helvétique et le nécessaire remplacement des avions actuels...

...on entend encore trop souvent des personnes qui affirment que les «guerres du passé» ont disparu, que les avions ne servent plus à rien et qu’il faudrait plutôt acheter des hélicoptères, ou des drones, ou investir dans la cyberdéfense. C’est une vision bien imparfaite de la réalité et de la modernité! On peut constater en effet, même aux portes de l’Europe, que des conflits armés "traditionnels" existent hélas encore et que les attaques informatiques ou par drones viennent souvent compléter ou précéder des opérations aériennes classiques.

À notre connaissance, l’armée suisse investit aussi dans les drones et dans la cyberdéfense. Ces équipements sont utiles, mais ils ne remplacent pas des avions performants capables d’accomplir des missions de police du ciel en temps de paix et de défense en cas de crise.

Viviane Gay, présidente de Femmes et politique de sécurité, Lausanne

 

Irresponsabilité...

Courrier des lecteurs - 24heures du 15.09.2020

Incompréhensible que le Conseil fédéral et les Chambres passent par une votation populaire pour le renouvellement de notre flotte aérienne....

Dans la brèche mise à leur disposition, les organisations irresponsables, les mécontents récurrents, les anti-tout, les frustrés, les incompris vont pouvoir cracher leur venin contre notre système politique. Cependant, dans tous ces délires, personne n’évoque que nos pilotes, femmes et hommes, risquent leur vie sur des avions qui deviennent dérisoires, réparés tant bien que mal. C’est avec ce genre d’engins que nous exigeons d’eux d’assurer notre sécurité et la police aérienne. D’aucuns, dans les gens contre tout, notamment ce qui touche l’armée, oublient dans leur raisonnement que demain une femme, un homme, pourra mourir faute d’avoir eu un avion au top niveau. Cela peut engendrer aussi des dommages collatéraux. Ce n’est pas en diminuant les heures de vols que cela va diminuer ces risques et encore moins notre sécurité. S’il faut compter sur nos voisins pour assurer notre sécurité, ce n’est de loin pas gagné, ils ont assez de problèmes à tenter de résoudre, d’autant que nous ne faisons pas partie de l’Europe. Alors que les Suisses et les Suisses conscients de la valeur de notre pays se réveillent. Pour ma part, je voterai oui.

André Python, La Tour-de-Peilz

 

La Suisse doit apporter sa pierre à l’édifice

Courrier des lecteurs - 24heures du 16.09.2020

Les indications données par M. Brélaz sur les avions de chasse, dans une vidéo bientôt mythique, sont totalement justes...

Géographiquement parlant la Suisse n’aurait logiquement pas besoin d’avions de chasse. Osons cependant pousser la réflexion un petit peu plus loin. En tant que partenaire pour la paix de l’OTAN, la Suisse doit également apporter sa pierre à l’édifice et pas seulement vendre des armes dans le monde entier sous le couvert de sa neutralité. Il serait donc un peu malvenu dans la situation actuelle que l’un des pays les plus riches du monde, bien que tout petit, se permette le luxe de se reposer entièrement sur ses voisins pour assurer sa propre sécurité aérienne. Partant de ce constat on devrait carrément supprimer l’armée suisse et ne compter que sur nos partenaires pour nous protéger si besoin. On peut extrapoler à l’armée suisse la question de M. Brélaz sur l’utilité des avions: à quel moment serait-elle amenée à intervenir? Effectivement la Suisse ne pèsera pas bien lourd avec ses quinze avions mais cela montrera que même avec son petit territoire et sa "relative neutralité", la Suisse participe aussi à l’effort global, tout comme le font les autres partenaires pour la paix de l’OTAN que sont l’Autriche, la Finlande, la Suède, tous en possession d’avions de chasse, à l’exception de l’Irlande, encore actuellement en partenariat avec la Royal Air Force anglaise, mais qui songe à en acquérir sous peu.

Olivier Mottier, Pully

 

Pour quel type de guerre ?

Courrier des lecteurs - 24heures du 22.09.2020

La réponse des partis politiques n’est pas satisfaisante.

En effet seuls les 6 milliards en jeu sont le différent essentiel entre la gauche qui préfère les affecter à des dépenses sociales au contraire de la droite qui privilégie les affaires compensatoires. Quant au centre mou il défend au mieux sa conseillère fédérale, préoccupé qu’il est par son changement de dénomination.

La vraie question concerne le type de guerre qui nous attend. Sommes-nous sous la menace de tirs conventionnels, d’attaques venant du ciel, de la violation de notre espace aérien en haute altitude, de l’utilisation de l’arme nucléaire, de la cyber-guerre. Les experts sont dans l’expectative et le citoyen lambda y perd son latin. Ancien soldat d’aviation je suis émerveillé par la puissance et par la technologie embarquée dans les avions qui ont été proposés à notre armée. Est-ce un motif suffisant pour un oui le 27 septembre ?
L’alternative de défense avec des missiles air-sol, qui ne mettent pas la vie de pilotes en danger et disposés loin des bases aériennes qui sont sources de bruit pour les riverains, n’était-elle pas la meilleure solution ?
En fin de compte, si le oui l’emporte, alors la Suisse doit se procurer un avion européen performant. Car bien négocié, cet achat pourrait grandement améliorer le dialogue avec l’Union européenne.

Jean-Marc Ray, Lausanne

 

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Commentaires des diverses forces en présence...

Pour



Contre



Commentaires "Neutres"




Un bon exemple de comment l’armée se justifie même quand c’est contradictoire...

Paru dans «Le Courrier» du 24 août 2020

L’armée tient à son site lacustre

tirs

Chaque printemps, le bruit s’entend à des kilomètres sur la rive sud du lac de Neuchâtel. Les pilotes de F/A-18 de l’armée suisse tirent sur des cibles plantées dans l’eau, dans la zone d’entraînement de Forel. Pile au milieu de la réserve naturelle de la Grande Cariçaie. Une réserve où les cantons de Vaud et de Fribourg ont décidé de faire démolir quelque 180 chalets jugés incompatibles avec la protection de l’environnement. Une apparente contradiction qui choque de nombreux riverains. D’autres s’offusquent d’une véritable décharge lacustre, avec des milliers de tonnes de munitions croupissant sous l’eau (lire ci-dessous), comme le montraient les images d’un reportage de la RTS, diffusé le 6 août.

L’armée, pour maintenir ses privilèges, finance les mesures de gestion de ce milieu naturel, avec une contribution de 20'000 à 30'000 francs par année, ce qui constitue un gain significatif pour la réserve...!!




Autre exemple --› comment contourner le peuple

Paru dans «Le Courrier» du 07 septembre 2020

Un lobbying tout en retenue

tirs

DES AVIONNEURS DISCRETS - Le 27 septembre, la Suisse votera sur l’acquisition de nouveaux avions de combat, pour un montant maximal de six milliards de francs.

Alors que le lobbying du suédois Gripen avait choqué en 2014, les constructeurs des quatre jets en compétition se font cette fois très discrets. Contrairement à 2014, le lobbying des constructeurs d’avions de chasse reste sur la retenue...


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Des belles explications de la situation...

Avions de combat

Une réponse à la hauteur du défi

Six milliards pour les acheter et dix-huit autres pour les faire voler: la voilà, la dépense que gouvernement et Chambres fédérales, partis bourgeois et associations patronales, État-major et sociétés patriotiques nous invitent à approuver le 27 septembre pour acheter une nouvelle flotte d’avions de combat. Instruit par la défaite de 2014 lorsqu’il s’agissait d’acheter des Gripen, cette fois, le Conseil fédéral a décidé de situer le débat sur le fond, celui de l’existence même de l’armée. Un défi qui exige une réponse à la hauteur des enjeux...

par Paolo Gilardi - GSsA/GE

Depuis la mi-août, l’omniprésence médiatique de Viola Amherd marque le lancement de la dernière ligne de la campagne de votation sur les avions de combat.
Quelle indigence argumentative !
Sur le plan strictement militaire, les arguments que la ministre rabâche à chaque interview sont faiblichons.

En 1993, peu d’années après le véritable tsunami que fût le vote d’un million de citoyennes et citoyens en faveur de l’abolition de l’armée, c’est grâce à la guerre en Yougoslavie, que l’achat de 33 jets F/A-18 avait retrouvé une légitimité auprès d’une partie des votant.e.s. L’éclatement, pour la première fois depuis 1945, d’une guerre en Europe, qui plus est avec en son centre Sarajevo – un nom synonyme par excellence de conflit généralisé – fit alors pencher la balance.
Il y a six ans, c’est une raison stratégique que Ueli Maurer avait inventé pour légitimer l’achat des Gripen: il fallait selon lui renouveler la flotte aérienne pour garantir, depuis les airs, la protection... de l’armée au sol. Un tel niveau argumentatif ainsi que les doutes sur le type d’appareil choisi eurent raison des Gripen.
Aujourd’hui, au contraire de Maurer, Viola Amherd prétend que c’est pour protéger la population que les avions doivent être achetés: comme personne ne peut exclure «des attaques terroristes venues du ciel» (V. Amherd, Le Temps, 17 août), la dépense, prétend-t-elle, serait indispensable.
Le seul exemple sur large échelle d’une attaque terroriste venue du ciel telle que l’imagine Mme Amherd reste à ce jour celui du 11 septembre 2001.

À cette occasion, l’armement hypersophistiqué de l’Air Force – qui dispose de quelques 2500 avions de combat, en plus des 700 en dotation de l’US-Navy et du corps des marines – n’avait pas empêché que les avions civils détournés soient lancés sur des objectifs au sol en tuant des milliers de personnes.
Le seul résultat à mettre à l’actif – un terme particulièrement inadéquat – des forces aériennes fut probablement le crash du quatrième avion, celui qui, avec des centaines de passagers à bord, se dirigeait tout droit sur le siège de la CIA à Langley, Pennsylvanie.
Attribué en un premier temps à l’intervention des F-35, le crash fût par la suite présenté comme le résultat d’une bagarre à bord. Mais, en fin de compte, qu’il s’agisse de la neutralisation ratée des trois premiers avions ou de celle du quatrième, ce qui s’est passé ce jour-là a été l’illustration, la démonstration même, de l’inadéquation de la défense aérienne face à ce genre de dangers.
Des avions qu’on n’a pas réussi à intercepter et un dernier qui a très probablement fait l’objet d’une décision consciente de provoquer la mort, en l’abattant, de centaines de passagers, le voilà le résultat.

Depuis, c’est la prévention au sol qui a permis de réduire les risques, notamment par les mesures de contrôle prises dans les aéroports et qui sont devenues la norme après le 11 septembre.
C’est pourquoi il est légitime de penser que d’éventuelles et hypothétiques «attaques terroristes depuis le ciel» pourraient prendre la forme de pluies de missiles contre lesquels des avions de chasse, fussent-ils de la dernière génération, seraient tout juste impuissants.
En admettant que de tels engins, lancés depuis la Libye, la Turquie ou le Liban, rejoignent l’espace aérien helvétique sans être interceptés par les systèmes anti-missiles des forces armées françaises ou italiennes ou de celles de l’OTAN, ce n’est pas avec des avions de combat qu’on pourrait les bloquer...

Une affaire de quelques minutes...

Mme Amherd revendique et assume également la supposée obligation internationale faite à la Suisse de ne pas laisser «un trou noir dans les cieux européens», celui représenté par nôtre espace aérien. C’est à se demander de qui se moque-t-elle.
Lancé à Mach2, soit à plus de 2450 km/h, un avion supersonique n’aurait besoins que de cinq minutes et demie pour traverser la Suisse du Nord au Sud, de Bâle à Chiasso. Il lui en faudrait deux de plus pour la traverser de Genève à Zernez, d’Ouest en Est.
L’interception d’un tel engin par des avions dont les moteurs au sol doivent être chauffés pendant une petite dizaine de minutes avant de décoller de Emmen ou de Payerne semble dès lors particulièrement aléatoire.
Et lorsque l’on sait que, de dix-huit heures à six heures du matin suivant aucun avion de chasse ne patrouille dans le ciel helvétique pour ne pas dilapider 40'000 francs par heure de vol, l’explication de la ministre – à moins d’imaginer une très coûteuse et fort polluante surveillance 24 heures sur 24 – apparaît particulièrement bancale.
C’est justement la pauvreté argumentative sur le plan technique et militaire qui a poussé la majorité du parlement et le gouvernement à déplacer le débat sur le plan plus général de la profession de foi en la défense nationale.

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Inspiration céleste...

La tentation est forte de dire que, au même titre que les hypothétiques menaces, la suggestion de placer le débat sur la nécessité de la défense nationale tombe un peu du ciel, voire de la stratosphère. C’est en effet des conseils de Claude Nicollier, astronaute vaudois, que Mme Amherd se prévaut.
Convaincu du fait que «acquérir un avion de combat reste en Suisse un défi de haut niveau» (Le Temps, 25 septembre 2019), c’est lui qui a proposé tout d’abord de splitter en deux le crédit initial prévu : six milliards pour les avions – pour lesquels le parlement a décidé le référendum – et deux autres pour les systèmes de défense sol-air (DSA) intimement liés au projet d’achat des avions mais contre lesquels il n’a pas été possible, pour des raisons institutionnelles, de lancer le référendum.
En d’autres termes, c’est un peu comme si quelqu’un, avant d’acheter une coûteuse voiture de sport décidait d’acquérir un jeu de roues et pneus d’hiver uniquement compatibles avec ce modèle. De fait, la séparation des deux dépenses a d’ores et déjà permis la deuxième, celle qui échappe au référendum.

C’est une dépense qu’il faut faire

Mais, une fois tiré le bilan des deux précédents scrutins sur l’achat d’avions de combat – les F/A-18 en 1993 et les Gripen en 2014 – Nicollier s’est empressé de suggérer à la ministre de faire porter la discussion sur le principe de la défense nationale dans la mesure où le fait de circonscrire le débat autour du modèle d’avion, comme en 2014, prédisposait à la défaite alors que, centrée sur l’existence de l’armée, la campagne de 1993 avait permis de renverser une situation qui apparaissait comme compromise encore quelques semaines avant le vote.
Et c’est justement en ces termes que le débat est posé par tout l’establishment politico-militaire. Priver l’armée d’une couverture aérienne appropriée reviendrait la condamner à l’inaction, donc, de fait à sa mort lente. C’est pourquoi, la dépense doit se faire. CQFD...
Certes, l’accusation de vouloir abolir l’armée selon la tactique du salami, tranche après tranche n’est pas nouvelle et elle a toujours fonctionné de manière à marginaliser toute contestation des choix en matière militaire, fût-ce que celui de la longueur des lacets des chaussures d’ordonnance...

Antimilitaristes, nous ?

Toutefois, c’est une approche qui semble aujourd’hui encore fonctionner. N’est-ce pas, en effet, le groupe parlementaire socialiste – soit celui d’un parti qui a inscrit l’abolition de l’armée à son programme – qui s’est immédiatement distancé publiquement de toute velléité abolitionniste ?

Il est certes nécessaire de recentrer les enjeux de la votation du 27 septembre. Toutefois, à force de se défendre d’intention peu patriotiques, à l’heure où le pouvoir place les termes du débat sur le plan des principes, on n’affaiblit pas seulement l’argumentation contre l’achat des avions : c’est le débat fondamental sur les choix nécessaires pour le pays et sa population que l’on escamote.
En effet, la dépense qui nous est proposée ne tombe pas dans un moment quelconque : couplée à l’augmentation annuelle de 1,4 milliards du budget militaire, elle arrive au moment où les finances fédérales se préparent à enregistrer la facture du COVID-19, soit au moins vingt milliards de recettes fiscales en moins en 2020 !

Les besoins de l’armée ou ceux de la population ?

C’est justement à ce niveau que des choix fondamentaux s’imposent entre gaspiller des milliards pour nous donner l’illusion d’être protégé contre d’hypothétiques et peu probables menaces futures ou les utiliser pour répondre aux besoins pressants de l’heure, en matière sanitaire et climatique en particulier.
De la sorte, les 24 milliards prévus pour les avions pourraient servir à financer la création de places de travail d’utilité sociale et environnementale, à développer des filières de formation et d’apprentissage et la recherche dans les domaines de la santé publique, de la protection de l’air, de l’eau et des rivières et ainsi de suite...
C’est un positionnement que rendent encore plus nécessaires les prétentions de Mme Amherd pour qui, de toute manière, ces milliards seraient réservés à l’armée, qu’on achète ou pas les avions, comme s’ils lui appartenaient.

C’est donc une bataille à la hauteur des défis qui s’impose car, plus que jamais, les besoins des gens comptent plus que ceux de l’armée...

P.G.




Une solution moins chère...!!

Carlos Sommaruga, conseiller national PS/Ge

En ma qualité de Conseiller aux États du Canton de Genève, dont les citoyennes et citoyens ont refusé l’achat du Gripen à 67% en 2014, je vous invite à dire "NON" le 27 septembre à l’option de 40 avions de combat de luxe. On peut défendre autrement la Suisse et Genève des menaces du ciel. De manière plus efficace et moitié moins cher. Pour plus de détails prenez connaissance de mon intervention dans La Tribune de Genève.


    Carlo Sommaruga
Carlo SommarugaCarlo Sommaruga

Ce qui a soulevé une sacrée polémique...:

John Creasy...

Dixit l’incontournable "Général" Sommaruga, grand spécialiste en protection et stratégie militaire...!
La science infuse est rampante, surtout sur ce média social de qualité très douteuse...
À mourir de rire...!


Georges Tafelmacher . . .

Dingues ces "pro-avions", toujours prêts à sortir la grosse artillerie pour dégommer ceux qui veulent leur mettre un peu de bon sens dans la tête...!


John Creasy...

Les experts sont les pilotes du comité de sélection qui testent ces appareils.
Claude Nicollier est un pilote militaire et astronaute donc il est très bien placé pour donner son appréciation de professionnel, contrairement à M. Sommaruga...


Georges Tafelmacher : John Creasy . . .

Donc ils sont juges et parties et ils ne font que de propager la propagande pro-avion...!!!!
En attendant, la seule "appréciation" qu’ils nous donnent c’est que ces avions seraient "nécessaires" mais sans nous expliquer comment et pourquoi...


John Creasy : Georges Tafelmacher voilà pourquoi...

Pourquoi la Suisse a besoin de nouveaux avions de combat


Georges Tafelmacher : John Creasy . . .

Il ne reste pas moins que ces avions seront complètement dépassés dans 10 ans au vu des progrès formidables des jets que nos adversaires potentiels aligneront, des super-jets qui font du mach4, furtifs, armés jusqu’aux dents...
En attendant, votre "youtube" n’est qu’une propagande, qui date déjà de 2018, dont le but avoué est "histoire de rester proche des politiciens" (sic), et pire, maintes fois rabâchée et axée sur la peur de risques improbables...


John Creasy : Georges Tafelmacher . . .

...aussi improbable que la très grande majorité de sinistres contre lesquels nous avons tous des polices d’assurances à plus en finir.
Aussi improbable que l’invasion de la Géorgie en 2008 ou celle de l’Ukraine en 2014, etc...
Il vaut mieux prévenir que guérir...
Le budget de la défense représente 0,8% du budget de la Confédération, c’est peu pour la seule et unique reserve stratégique de notre pays.
L’armée est toujours prête comme pendant la mobilisation "Covid".

Voir... «Vostok 2018» : la Russie s’entraîne à faire la guerre
Europe du Nord face à la menace russe


Martial Gottraux : AUCUN partisan de ces avions n’a JAMAIS pu citer un seul expert...

à part NICOLIER qui n’y connaît rien, pour justifier cet achat ridicule. Les experts affirment que... disent-ils.
Mais lesquels ?
Des noms !
Vous n’en donnerez pas. Car vous en avez vous-même honte de ces experts, les mêmes qui prédisaient une attaque grecque contre la Suisse, il y a quelques années.

Bon au moins deux choses sont claires. En premier lieu ce sont des pilotes qui seraient les experts en géopolitique. Ces personnes savent utiliser un appareil qui vole et rien de plus. En second lieu c’est donc la Russie qui nous attaquera. Et avec 30 appareils nous résisterons, étant alors bien entendu que l’OTAN aura résisté aussi. Il faut être clair: nous achetons 30 appareils pour faire face à une nouvelle guerre mondiale, déclenchée par la méchante Russie.
Mais c’est cela qu’il faut clairement dire aux citoyens, John !


John Creasy : Martial Gottraux . . .

Je n’ai nullement parlé d’une invasion russe de la Suisse...
J’ai cité des exemples de situations "improbables" qui ont eu lieu en Géorgie et en Ukraine et une situation tendue au nord de l’Europe. En plus il faut arrêter de croire que les américains seront toujours là. Si Trump est réélu (et malheureusement il y a de très fortes chance), il retirera ses troupes, dès qu’il en aura l’occasion. Ça changera la donne...
En ce qui concerne les pilotes experts, ils sont des officiers EMG avec une formation géopolitique très poussée.


Georges Tafelmacher : John Creasy . . .

Si votre analyse est correcte alors il faut aussi dire qu’avec la nouvelle génération des jets de combat russe, nous n’aurons aucune chance face à ces engins même avec des F-35s...
Et il faut aussi dire que si la Russie se met à guerroyer contre l’Europe, la guerre qui s’en suivra sera telle que notre petit pays là au milieu sera anéanti jusqu’au dernier avion de combat...
Et puis ce n’est pas parce qu’il aurait des "situations improbables" en Ukraine que nous serions impactés ici en Suisse, cette conjecture là fait partie de votre propagande basée sur la peur pour amener les citoyens à voter selon vos percepts pour le moins fantaisistes de notre futur proche...
Et si ce serait cela le problème, alors qu’attendez vous pour amener ces gens à de meilleurs sentiments et commencer à construire un monde tenable, vivable et viable...????


John Creasy : Georges Tafelmacher . . .

La seule propagande est celle du "général" Sommaruga.
Rendez-vous aux urnes le 27 de ce mois...


Georges Tafelmacher : John Creasy . . .

La seule propagande est celle des "généraux" à la tête de notre "glorieuse" armée.
Rendez-vous en 2030 pour vérifier leurs dires...!!!


Martial Gottraux . . .

Il n’existe aucune expertise publique démontrant la nécessité de ces avions.
AUCUNE...
L’armée ne peut citer AUCUN expert et surtout aucune expertise démontrant la nécessité de ces engins. Elle ne sollicite qu’un acte de foi de la part du citoyen, exactement comme le ferait une secte.
Ce mutisme légitime la nécessité de voter "non" à une demande de crédit non argumentée, non validée, et qui représente un acte de pouvoir.


Pierre Guex . . .

Les religions sont des sectes qui ont réussi mais qui finissent par s’étioler.
Einstein disait : «je ne sais pas si l’univers est infini. En revanche je sais que la connerie humaine l’est.»
Il avait même prévu l’existence de trous noirs et que ceux-ci devaient produire des ondes gravitationnelles. On vient d’en découvrir l’existence. En ce qui concerne les avions de combats même s’il y a des trous noirs dans le cerveau de ceux qui les promeuvent, il faudra encore quelques temps pour prouver cette hypothèse mais si le peuple dit non on s’épargnera ce travail inutile. Quant aux arguments rationnels s’opposant à des croyances, on sait qu’ils sont peu efficients face à des disciples qui resteront dans leur bulle, c’est-à-dire complètement à coté de la plaque, ce qui consommera encore plus de produits carbonés.
Cherchez l’erreur... ils sont cons et rien d’autres.
C’est Einstein qui me l’a dit....




ARMÉE SUISSE : DE L’EXIGENCE DE CROIRE

Martial Gottraux - 3 septembre 2020

Une petite réflexion en trois actes

avion crasseux

LES MIRACLES

Il y a des gens qui croient que Jésus a multiplié les pains, les poissons et même le vin. Peut-être même qu’il en est mort, ayant été accusé de concurrence déloyale. Je n’en sais rien. Mais les gens qui croient en ces miracles n’exigent pas que le contribuable finance leurs croyances. Avec quelques regrettables exceptions, il est vrai. Mais nous finirons bien par vivre un jour dans un État laïque.
Pas grave.

LES MEDECINS

Il faut tout de même une sacrée confiance pour confier son corps à un médecin. Nous le faisons, plus ou moins anxieux, parce que nous savons que ces gens ont fait des études, peuvent prouver leurs compétences. Mais surtout : s’ils assènent un coup de bistouri en trop nous pouvons les attaquer. Ils ont à valider leurs procédures, à rendre des comptes. Pénalement. Il y a des abus, certes. Mais, grosso-modo, nous savons que les médecins peuvent prouver de quoi ils parlent et pourquoi ils nous ouvrent le ventre.

L’ARMÉE SUISSE

D’abord une anecdote. Il y a quelques années de cela un certain Blattmann, chef de la glorieuse armée suisse, justifiait les dépenses militaires en affirmant que la Grèce, en pleine crise financière, allait déverser des torrents de population migrante sur la pauvre Suisse. Cette sinistre prédiction ne s’est pas réalisée. Et l’expert en question jouit de nos jours d’une retraite qu’il considère comme méritée.
Les avions, ensuite. Les militaires et leurs admirateurs affirment que l’achat d’avions est requis pour garantir la neutralité, la survie du peuple suisse, et bien d’autres arguments. Mais ces derniers sont assénés sans AUCUNE PREUVE.
Contrairement aux médecins. Les militaires se réfèrent à de prétendus EXPERTS qu’ils ne citent jamais. Par exemple on entend que Claude Nicollier, qui sait batifoler dans l’espace et qui défend l’acquisition de nouveaux avions aurait des connaissances en géostratégie. Mais lesquelles? Acquises où? Par quels professeurs? On n’en sait rien. On n’a pas le droit de savoir. Même Viola Amherd, cheffe de l’armée, ne peut nous citer des expertises neutres et validées, comme tout médecin peut nous les offrir lorsque nous craignons son bistouri.
L’ARMÉE SAIT.
Et cela suffit.


CONCLUSION

On voit que l’armée suisse valide ses achats et ses pratiques de la même manière que toute secte ou toute religion. Elle exige des gens de la croire. Et celles et ceux qui ne croient pas sont des mauvais citoyens.
Les sectes et religions ne nous obligent pas à les financer. Ou très peu. L’armée oui. Des dizaines de milliards de francs sont consentis pour des activités dont seule l’armée estime qu’elles sont nécessaires. Sans dévoiler ses sources. Sans prouver son expertise. En sollicitant un seul acte de foi.

Il y a très longtemps de cela des Égyptiens travaillaient durement pour construire des pyramides censées assurer la vie éternelle à leurs dirigeants. Sans possibilité de contester une telle absurdité. Nous nous trouvons exactement dans la même situation. Avec une différence : Les pyramides, elles, ne puent pas et ne dévorent pas le ciel.

Commentaires

Michel de Seelisberg : Mais avons-nous besoin de preuves qu’un pays désarmé est une proie sans défense ?
Les Polonais, les Hongrois, les Tchécoslovaques, dans l’histoire récente, en ont fait la cruelle expérience et l’on ne peut que donner raison à Machiavel à cet égard : Si tu veux la paix, prépare la guerre !
Enfin, il n’est pas exact que la décision relève de l’armée, mais du peuple souverain qui, depuis un siècle et demi, a démontré une grande sagacité !

Martial Gottraux : Oui, nous divergeons sur ce point, Michel. Aucun des pays que vous citez n’aurait pu résister à l’agresseur, vous le savez. Cela dit, je ne fais que conseiller au peuple souverain de ne pas croire les propos de ce qu’il faut bien appeler une secte militaire. À elle de nous convaincre. Je suis preneur si elle y arrive...

Michel de Seelisberg : Martial Gottraux . . .
Sur le rôle du peuple souverain, nous sommes parfaitement d’accord, cher Martial !
Et je connais votre talent pour le convaincre ! ;-)

Martial Gottraux : Michel de Seelisberg . . .
Impossible et vous le savez. Le mur de la croyance résiste à toute argumentation rationnelle. C’est ainsi.

Michel de Seelisberg : Je ne suis pas aussi pessimiste que vous !
Nous verrons déjà le 27 septembre avec la croyance que je lis sur les affichages en Suisse allemande que "Zuviel ist zuviel !"   (trad. "Trop c’est trop")

Martial Gottraux : Ce qu’il y a de positif dans cette situation c’est que la seule certitude que nous pouvons avoir est que, de toutes manières, l’un consolera l’autre.

Georges Tafelmacher : Michel de Seelisberg . . .
Assez avec ce cliché ("Si tu veux la paix, prépare la guerre") maintes fois rabâcher pour nous convaincre de rester dans la course...
La course aux armements et de l’escalade militaire...
Ne faudrait-il pas, alors que nous avons d’autres préoccupations bien plus sérieuses, soit, changer ce «Si tu veux la paix, prépare la guerre !» en... «Si tu veux la paix, alors construis la !»  ???

Michel de Seelisberg : Georges Tafelmacher . . .
Remplacer des avions obsolètes par de nouveaux dans un but purement défensif, je n’appelle pas cela une course aux armements !

Georges Tafelmacher : Michel de Seelisberg . . .
Nos F/A-18 ne sont pas obsolètes, ils ont été régulièrement reconditionnés, améliorés et mis au standard au prix de centaines de millions de francs...!!!
Mais le point que je voulais soulever ici était que maintenant nous devons plutôt pencher vers le «Si tu veux la Paix, alors construis la...» au lieu du sempiternel «Si vis pacem, para bellum» qui, avouez-le, ne mène qu’à la course aux armements...!

Raymond Pantet : Mon cher Martial, tu occultes le fait que depuis 1939, qui a osé menacer la Suisse ??
Personne, car notre aviation était là. Presque un siècle de bonheur grâce à ces engins et leurs pilotes. Jamais notre population n’oubliera ce qu’elle doit à ce petit groupe de soldats et nous leur donnerons tout ce qu’ils veulent pour continuer leur noble tâche.

Martial Gottraux : Mon cher Raymond, je sais que depuis que tu t’es acheté un vélo électrique tu te crois aux commandes d’un F/A-18, mais je pense que tu devrais découvrir la marche à pied.

Pierre Guex : M Seellisberg semble oublier que ces pays étaient des satellites de l’URSS et que celle-ci a toujours considéré qu’ils disposaient d’une souveraineté limitée et que d’autre part, paradoxalement l’équilibre de la terreur a permis de sauvegarder la paix et nullement l’armée suisse.
Quant à la situation actuelle elle a radicalement changé. C’est le néolibéralisme qui constitue le plus grave danger pour la survie de l’humanité. Et là des avions ne ferons qu’aggraver la situation par la pollution qu’ils dégagent.
Bref je vois que les tenants de l’idéologie libérale ne sont que des perroquets qui ne sont pas encore sortis du 20ème siècle.
C’est pathétique.

Anne-Laure Papilloud : Nous avons encore les banques, une autre garantie pour la sécurité de la nation...




«11 SEPTEMBRE 2001» 19 ANS APRÈS : INUTILITÉ DE L’ARMÉE DE L’AIR
NOUS VOTERONS NON SANS HÉSITER

Philippe De Rougemont

F/A-18 aux ailes luisants

Il y a 19 ans aujourd’hui 4 avions de ligne étaient successivement hijackés par des terroristes et dirigés comme des missiles contre des cibles civiles situées dans la capitale et la plus grande ville du pays. Il a fallu une demie heure (voir minutages plus bas) entre la prise de contrôle de chaque avion et l’impact sur sa cible prévue. La plus puissante force armée que le monde a connu, du pays fabriquant les plus sophistiqués avions de guerre n’a rien pu faire pour défendre son propre territoire.

L’attaquant non conventionnel déterminé qui voudrait nuire à la Suisse disposera de l’élément de surprise et du temps d’étudier notre système de défense et de le contourner avec succès, hélas. L’attaquant conventionnel (armée nationale) qui voudrait attaquer la Suisse, avant d’atteindre notre pays, devra comme l’a bien expliqué Daniel Brélaz, battre les pays de l’OTAN (l’alliance militaire la plus puissante) qui nous entourent avant de nous atteindre. Que pourra alors faire notre petite force aérienne ?
Dans tous les cas ces 15 avions chasseurs bombardiers que l’administration fédérale projette d’acheter, ne constituent pas une défense crédible. La doctrine de défense du pays basée sur le militarisme a fait son temps. Le vrai péril pour le pays et ses habitants est notre extrême dépendance envers les importations de biens essentiels à commencer par l’alimentation. Les périls concrets auxquels nous pouvons répondre ou atténuer de façon plausible sont pointés par le GIEC. Ce ne sont pas des missiles, des chars et des avions de guerre qui vont nous protéger. C’est plutôt la création d’un service civil obligatoire pour jeunes hommes et jeunes femmes, capables de déployer une force publique polyvalente d’aide rapide à la population, de travaux publics et de génie civil d’urgence. C’est plutôt un travail de relocalisation de l’approvisionnement alimentaire. Nous voterons bien sûr Non au projet dépassé d’achat d’avions de guerre.

Chronométrage des attaques du 11 septembre 2001 :


Georges Tafelmacher – Hélas, la voix de la déraison résonnera encore longtemps car nous allons vers un "oui" de peur en ces temps de pandémie où la paranoïa est reine et maîtresse...
De nos jours, on peut tout vendre au nom de la "sécurité"...


Philippe De Rougemont – Hélas les sondages sont pessimistes.
Ah oui, Shanksville c’est juste...
Tentons d’obtenir le meilleur score possible et faisons vaciller ce bastion du conservatisme qui nous distrait des vrais périls.


Georges Tafelmacher – Philippe De Rougemont . . .
Sans vouloir être "complotiste" ou de verser dans le "complotisme", il me semble que ce serait justement là l’intention de ce "bastion du conservatisme", soit de nous distraire des vrais périls, menaces et cie et surtout, de nous maintenir dans un état de paranoïa avancé, état propice à leur domination complète et entière sur nous le peuple...
Pour faire vaciller leurs convictions, à l’image de la peau reluisant du F/A-18 ci-dessus, qui entre parenthèses ne semble pas si "vétuste" que cela, il faudrait plus qu’un "NON" retentissante, il faudrait que tous les pacifistes du monde se lèvent comme un seul homme pour ramener ce bastion à de meilleurs sentiments... sentiments de paix et de son élaboration citoyenne...!!!




La défense suisse plus portée sur la mythologie que sur l’efficacité

Bon pour la tête du 11 septembre 2020 – ACTUEL / VOTATIONS DU 27 SEPTEMBRE
Jacques Pilet

Bon pour la tete

Ainsi donc les chasseurs-bombardiers dernier cri nous protégeraient. C’est une farce coûteuse: d’abord six milliards, une vingtaine en comptant les frais d’exploitation. La probabilité d’une guerre classique, d’une attaque aérienne (russe? chinoise?) est nulle. Et comme le dit bien le Vert Brélaz, si des jets hostiles atteignaient la Suisse, cela veut dire que ceux de l’OTAN ne les auraient pas arrêtés. Nous serions seuls pour sauver l’Europe? On est dans un Wargame invraisemblable.

En attendant, notre défense est totalement démunie face à des scénarios beaucoup plus plausibles: les agressions cybernétiques et biologiques, les drones et autres mini-engins contre lesquels les avions prévus ne peuvent rien. La mythologie historique nous égare.
La police du ciel ?
Pas si importante si l’on songe que jusqu’à très récemment l’aviation militaire helvétique n’opérait que pendant les heures de bureau. Lorsqu’un aéronef s’égarait hors de sa route et hors du temps administratif – c’est arrivé (rarement) –, il fallut l’aide des Italiens et des Français pour les guider vers Cointrin. Des appareils beaucoup moins coûteux suffiraient à cette mission.
Ceux que souhaitent l’état-major sont en revanche des machines conçues pour une guerre à l’échelle européenne, capables d’aller bombarder à des centaines de kilomètres de nos frontières. Il s’agirait simplement de s’intégrer au dispositif de l’OTAN. Si c’est un modèle américain qui est choisi – fort vraisemblable – toutes ces opérations seront automatiquement connectées aux systèmes du Pentagone, soumises de fait à son approbation selon des critères politiques élargis, définis par les États-Unis. Ce qui ne fait pas broncher nos vaillants défenseurs de la neutralité !
En réalité, l’insistance en faveur de cet achat résulte d’un double et puissant lobbying économique. Celui des constructeurs, à cet égard les Américains sont particulièrement efficaces, et celui des sous-traitants suisses à qui est réservé une part du gâteau, plus d’un milliard de francs. Un plan de relance qui ne dit pas son nom.
Mais voilà, selon les sondages, le crédit sera accepté. C’est si rassurant d’entendre les machines volantes vrombir dans le ciel les jours de parade !
Quant aux lacunes de la défense actuelle, on ne les évoque pas trop. On préfère d’autres sujets de peur. Et pourtant, la liste des pannes est longue. En janvier 2016, des pirates informatiques – qui n’ont jamais été identifiés – ont eu accès à tout le système de l’usine d’armement de la Confédération RUAG. Le département de la défense n’a encore élaboré aucun plan sérieux pour se prémunir contre de telles agressions. Il faut dire que tout ce pan de l’administration – comme d’autres – patauge dans sa gestion informatique. La NZZ vient de révéler un rapport secret qui rapporte l’inefficacité et le manque de sécurité du système. Il faudra des années et des sommes considérables pour y remédier. En tout cas, rien n’ira mieux avant 2026.
Piquante et révélatrice anecdote: lors du dernier sommet de Davos, en janvier, les avions chargés de surveiller le lieu n’ont pas pu décoller pendant plusieurs heures en raison d’une panne de Swisscom. Les pilotes ont apparemment besoin de ce réseau fort vulnérable pour opérer !
On pourrait allonger la liste des mésaventures de ce ministère. N’en ajoutons qu’une: le gros drone israélien prévu pour surveiller les frontières, commandé il y a cinq ans, qui reste au hangar tant ses défauts sont nombreux. Même pas de dispositif contre le givrage !
Le plus inquiétant est ailleurs. La cheffe du département, aussi sympathique soit-elle, semble suivre aveuglément les dires de ses «généraux». Ceux-ci n’ont manifestement pas totalement intégré les nouveaux visages des conflits d’aujourd’hui. Une fois de plus en retard d’une guerre. En 1914, il fallut un collecte de la Société suisse des officiers pour acheter les premiers avions qui alors n’intéressaient pas le gouvernement. À l’approche de la Seconde guerre mondiale, l’état-major encore obsédé par la première, dut en hâte se procurer quelques Messerschmitt allemands qui, après quelques brefs escarmouches, sur pression diplomatique hitlérienne, durent rester au sol.

Hé! Ho! chère Viola Amherd, il vous faut lire davantage les revues militaires internationales. Les conseils de l’aimable Claude Nicollier, nostalgique de ses vols sur les Alpes et dans l’espace, ne suffisent pas. Ceux de vos stratèges bureaucrates et des lobbyistes de tout poil non plus. Le XXIème siècle réinvente constamment la guerre.

Lire aussi: Comment les Américains inspectent l’armée suisse




Appel libéral contre le "Blank Check Jet" Liberal

•   Riccarda Schaller, coprésidente GLP LU, 076572 24 42 •   Roger E. Schärer, colonel a.D., res.schaerer@bluewin.ch
•   Jean-François Chapuisat, Vice-Président PVL VD, 079347 15 61
•   Thomas von Allmen, membre de Jungfreisinnige LU, thomas.vonallmen@hotmail.com
•   Mathias Gräzer, ancien responsable de carrière, graezermathias@gmail.com

Appel libéral: NON au chèque en blanc de l’avion de combat !

Le site www.liberales-nein.ch a récemment été mis en ligne. Divers représentants de cercles proches des partis militaires, libéraux et bourgeois disent NON le 27 septembre à l’achat de nouveaux avions de combat.

Pour de nombreuses personnes n’appartenant pas à la gauche, l’achat de nouveaux avions de combat pour 6 milliards de francs suisses n’est pas approprié. La population et l’économie ont avant tout besoin d’être protégées des forces de la nature, des cyberattaques et des pandémies, ainsi que d’une alimentation électrique sûre. Les 6 milliards de nouveaux avions de combat sont de l’argent mal investi. De plus, au moment du vote, l’électorat ne connaît pas le type, le nombre ou les coûts à long terme des avions de combat à acheter.

Pour ces raisons, plus de 60 personnes issues de milieux proches de l’armée, du GLP, du FDP, du CVP et du PPE ont désormais signé l’appel libéral contre le chèque en blanc des avions de combat. Riccarda Schaller, coprésidente de GLP Lucerne, déclare: «Je veux une armée efficace et moderne. Les priorités du budget de l’armée devraient être reconsidérées. Par exemple, aux pandémies.»

Et aussi Roger E. Schärer, Colonel a.D. souligne: «Nous sommes en faveur d’une armée, mais d’avenir. Le vote est nécessaire car on dit que sans OUI on n’aurait plus de force aérienne et un plan B ne serait pas présenté. Un non est un engagement internationalement reconnu envers notre démocratie directe et notre politique de neutralité humanitaire et de paix éprouvée.»

Vous pouvez retrouver l’intégralité de l’appel avec tous les signataires sur Liberales Nein ...




GT

La fausse sécurité qu’apporterait les avions de combat

Lettre de lecteur concernant la votation du 27 septembre sur les avions de combat...

Il me semble que le moment est approprié pour apporter une autre réflexion sur cette affaire et de montrer que ces avions ne peuvent en aucun cas être une solution pour notre futur et pour notre sécurité malheureusement instrumentalisée par l’armée en vue de nous convaincre de s’en équiper...

Car ces avions ne peuvent répondre aux problèmes principaux qui nous assaillent ces temps, soit le réchauffement climatique, l’industrialisation forcenée, les pollutions en tous genres, le néolibéralisme galopant, l’asphyxie par le trop-plein de voitures, les pandémies nouvelles, les déséquilibres sociaux, la pauvreté croissante. Une chose est sûre, aucun avion n’en nous protégera et aucun avion ne nous procurera le début de réponse à tout cela, au contraire, cela ne fera que renforcer notre côté paranoïaque, peureux et auto-destructif.

Stop F/A-18

La seule sécurité valable dans laquelle nous devons investir, c’est la pacification des tendances guerrières qui habitent chaque homme et la nécessaire construction d’un monde basé sur la paix entre les individus, les contrées et les nations car avec la poussée militariste actuelle, cette course aux armements et l’escalade militariste ne nous mèneront qu’à un état de guerre généralisé. Si vraiment nous voulons de la sécurité alors commençons par nous sortir de la logique sécuritaire armée en mettant sur pied un véritable programme de reconstruction sociale citoyenne où chacun puisse y vivre en paix. Tant que nous investissons dans ces avions dans le ciel, nous n’aurons pas les ressources nécessaires pour faire ce vrai travail que la sécurité sociale demande !

Pour justifier ses avions, les militaires s’efforcent de nous peindre un monde peu sûr, plus incertain, instable, dangereux et que le risque de guerre qu’elle soit conventionnelle, hybride ou asymétrique, ferait partie des réalités de notre monde. En instrumentalisant les crises du monde, ils essaient de nous faire peur pour nous pousser à voter dans le sens d’un renforcement de l’appareil militaire. Or, non seulement il n’y a jamais eu si peu de guerres entre les nations que ces dernières années mais les crises que nous traversons sont largement "civiles" et l’expérience démontre à qui veut l’entendre que les armes n’ont jamais arrêté le soulèvement d’un peuple en colère contre les injustices. Au contraire, le plus que l’on cherche à résoudre ces crises civiles par des faits d’arme, le plus que le peuple se rebellera et les réactions deviendront plus dures.

Aussi l’heure est à un choix fondamental dans ce domaine, soit de savoir de quelle paix nous voulons, celle de la participation et la collaboration pleine et entière des gens aux affaires de leurs communes et de leur état ou celle des cimetières pavés des horreurs de la guerre? L’armée est devenue une espèce de méduse sécuritaire, flottant entre deux eaux et elle n’apporte que l’escalade de l’horreur. Le socle de base sur lequel devrait se développer notre prospérité, notre qualité de vie, notre bien-être ne peut être que celui des rapports transactionnels des citoyens autonomes et collaborateurs et celui de la recherche constante de la résolution de conflits et autres crises par les moyens de la non-violence, de la médiation et des bons offices. Si nous voulons être maîtres de notre destin et avoir l’assurance d’un avenir serein alors nous devons apprendre à vivre en paix avec les autres et construire cette paix par un investissement personnel dans un changement de mentalité qui produira la stabilité émotionnelle et la vraie sécurité civile.
C’est pour cela que nous devons modifier l’adage: «Si tu veux la paix, prépare la guerre» pour lui substituer une vraie philosophie humaniste : «Si tu veux la paix, alors CONSTRUIS la». Car, que nous le voulons ou pas, si on prépare la guerre, nous n’aurons que la guerre et jamais la paix ou, pire, seule celle des cimetières !
La meilleure façon d’assurer sa défense et sa sécurité ne serait-il pas une réelle construction citoyenne où chacun trouverait son épanouissement et le sens de sa vie ?
Remplaçons donc nos anciens a priori par une nouvelle vision de l’homme et de ses "missions" sur cette Terre qui a déjà trop souffert des guerres... guerres qui n’ont résolu aucun de nos problèmes humains.
Réveillons-nous avant qu’il ne soit trop tard et profitons de cette votation qui nous donne enfin l’occasion pour discuter sérieusement où nous voulons aller !

Georges Tafelmacher, GSsA/Pully



Le Courrier du 15 sept Michel Buhler













C’est en voyant un moustique se poser sur ses testicules qu’on réalise qu’on ne peut pas régler tous les problèmes par la violence.»

Cela fait quelques années que cette maxime est affichée dans mon bureau. Et depuis que nous approchons d’une importante votation fédérale, une autre est venue trotter dans ma tête: «Rabâchage et radotage sont les deux mamelles de la propagande.»

Arrêtons-nous sur ces phrases.
Et prenons la seconde d’abord. Rappelez-vous 2014, lorsque le peuple a donné son avis – négatif! – à propos de l’achat d’avions de chasse Gripen. Le conseiller fédéral Ueli Maurer faisant campagne en faveur de cette dépense soutenait qu’une aviation militaire ultra-performante était indispensable pour assurer la sécurité du pays. En 2017, son successeur, Guy Parmelin, revenait à la charge: il fallait de toute urgence prévoir le remplacement de nos avions vieillissants, seuls de nouveaux appareils à la pointe du progrès permettraient la défense de la Suisse. Et cette année, demandant au peuple l’autorisation d’engager un premier crédit de 6 milliards de francs, l’actuelle cheffe du Département fédéral de la défense, Viola Amherd, remet la compresse en rabâchant les mêmes arguments que ses prédécesseurs: sans une flotte d’avions ultramodernes (et hors de prix), notre pays est en grand danger. Et je t’agite le spectre d’une attaque aérienne probable dans les années à venir, et je t’évoque la possibilité d’une menace terroriste venue du ciel, que des jets hypersophistiqués seraient à même de déjouer.
Radotage.
C’est-à-dire étalage de propos peu sensés.
En effet, quitte à opposer à un rabâchage une autre répétition, voici les faits que je relevais à l’époque du Gripen: en 1991 (Irak), en 1999 (Serbie), en 2003 (Irak à nouveau), en 2011 (Libye), en 2013 (Syrie), dans toutes les guerres qui ont ravagé ces pays, leurs aviations, pourtant acquises à grands frais et performantes, n’ont servi strictement à rien.
Dans les années écoulées depuis, je ne vois pas où les forces aériennes d’un petit pays ont pu peser d’un poids quelconque contre un agresseur plus gros. Mais si un exemple existe, je ne demande qu’à le découvrir. Et à propos d’attaque terroriste, la plus puissante aviation du monde, celle des États-Unis, a-t-elle pu empêcher la destruction des deux tours de Manhattan, un certain 11 septembre ?
S’accrochant à des dogmes d’un autre âge, notre gouvernement et les chefs de l’armée refusent de regarder la réalité en face. Et ils deviennent presque pathétiques lorsque, argument final, ils soulignent que ces merveilles volantes, dans leur rôle de gendarmes du ciel, seront essentielles pour assurer annuellement la sécurité des canailles qui participent au World Economic Forum de Davos !
Rabâchage et radotage, donc.

Pour ce qui est du diptère suceur atterrissant sur un appareil génital masculin...
Né en 1945, j’ai eu la chance de traverser la vie sans connaître la guerre dans ma proximité. Par le passé, l’Europe n’avait jamais cessé d’être déchirée par des conflits meurtriers. Siècle après siècle, ce n’étaient à nos portes que batailles, massacres, destructions. Or voici que depuis septante-cinq ans les ennemis héréditaires vivent en – relative – bonne entente, et la rumeur des débats a remplacé le bruit des bottes. Cette longue période de coexistence n’est pas la conséquence d’un équilibre de la terreur, ce ne sont pas des escadrilles de chasseurs ou des divisions blindées prêtes à fondre sur le voisin qui ont fait taire les armes !
Non !
Mettant de côté la haine qui dressait les peuples les uns contre les autres à intervalles réguliers, on a décidé de bâtir la paix. Et on a réussi à faire de l’Europe de l’Ouest – avec tous les défauts que l’on connaît – un espace apaisé.

Ce qui s’est passé entre la France et l’Allemagne ne pourrait-il pas être possible ailleurs ?
Plutôt que de dépenser inutilement une somme colossale pour préparer la guerre, il serait bon de la consacrer à tracer les chemins de la paix. Car «on ne peut pas régler tous les problèmes par la violence»...

*M.B. - michelbuhler.com
Dernier livre: «L’autre Chemin», chroniques 2008 - 2018, chez Bernard Campiche Editeur, 2019




LE COURRIER   -   VENDREDI 11 SEPTEMBRE 2020

CONTRE LA COURSE À L’ÉCHALOTE

Éditorial de LAURA DROMPT

Il y aurait mille autres débats à mener en priorité. Mais, tandis que la rue résonne des manifestations féministes, antiracistes ou pour la préservation du climat et que la pandémie mondiale de Covid nous questionne sur l’avenir social, économique et culturel du pays, il faut dire si oui ou non la Suisse investira 6 milliards de francs dans des avions de chasse.

Ne nous le cachons pas: un Etat souverain crédible a besoin de mener des missions de police de l’air. Avec les organisations internationales qu’elle accueille, la Suisse doit assumer cette responsabilité et faire montre d’un minimum d’indépendance. Mais il est question, dans le vote du 27 septembre, d’acheter des avions de guerre bardés d’équipements de haute technologie pour appuyer des combats au sol...
Et, quel que soit le résultat du 27, l’armée suisse prendra du muscle car ses programmes d’armement prévoient une batterie de missiles sol-air et de drones achetés à Israël – dont l’industrie teste son matériel en Cisjordanie au mépris du droit international. D’ailleurs, plus d’un tiers des 6 milliards sur lesquels les Suisses statueront est déjà alloué au budget de l’armée. Une perte raisonnable en comparaison des 24 milliards que coûterait au final cet achat de 40 appareils, en tenant compte de leur entretien.

Au-delà des finances, il y a la question des risques les plus crédibles d’attaque contre la Suisse et la réponse la mieux adaptée. Les flottes aériennes française ou étasunienne n’ont été d’aucun secours face aux attaques terroristes subies ces vingt dernières années. On ne voit pas davantage ce que des avions de chasse pourraient produire comme effet contre les cyber-attaques, capables de paralyser un pays entier. Sans parler du dérèglement climatique, menace la plus urgente qui pèse sur le vivant à l’échelle planétaire.

La Suisse ferait mieux d’accrocher ses espoirs ailleurs que dans 40 avions et de sortir de cette logique guerrière alimentée par la peur. Par sa neutralité affichée, sa tradition des bons offices et sa situation géographique, entourée de pays amis, la Suisse pourrait s’afficher en exemple de désescalade militaire. En 1989, l’initiative populaire du Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA) marchait bien sur deux jambes: démilitarisation d’une part et politique globale de paix de l’autre. Plus que jamais, la Suisse a un rôle à jouer dans cette partition, en œuvrant activement à la paix plutôt qu’en salivant devant de mesquines affaires compensatoires à l’achat de nouveaux engins de mort. I


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Opinion 24heures du 09 septembre 2020

Caption
Centre patronal

L’acquisition d’avions de combat constitue un classique de la politique suisse. Dans l’épisode qui s’achèvera par une votation dans quelques jours, le Conseil fédéral serait chargé de procéder aux achats d’ici à fin 2030, dans un cadre financier qui consiste en un prélèvement sur le budget militaire de ces dix prochaines années (6 milliards de francs au maximum). Ni le type d’appareils, ni leur nombre exact ne sont définis.

Cette approche a le mérite d’éviter que les adversaires de l’armée ne se transforment en spécialistes des choix techniques, glosant sur le nombre de turboréacteurs et la profondeur des rayons d’action. Elle amène aussi la population à se prononcer sur ce qui lui incombe vraiment, définir le principe et l’ampleur de la sécurité aérienne que l’on veut octroyer au pays. L’acquisition des avions émargeant au budget ordinaire de l’armée, celui-ci ne serait pas réduit en cas de refus mais consacré à d’autres équipements militaires.

Le monde économique s’engage avec une belle unanimité en faveur du projet Air 2030. Des esprits chagrins font observer que c’est en raison des affaires compensatoires, grâce auxquelles les sociétés étrangères qui se verraient confier des mandats devront compenser 60% de la valeur contractuelle par des commandes dans notre pays.

Ce retour sur investissement en centaines de millions de francs représente évidemment une quantité de travail bienvenue pour notre industrie, ainsi que l’acquisition d’un savoir-faire technologique pour plusieurs secteurs, des machines à l’électronique en passant par l’aérospatiale.

Pourtant, l’essentiel n’est pas là. Il réside dans cette affirmation qu’un environnement stable est indispensable pour permettre à l’activité humaine en général, et économique en particulier, de se déployer avec vigueur et diversité.

En 2014, lorsque le peuple avait rejeté l’achat des Saab Gripen, il s’agissait de remplacer les vieux F-5 Tiger. Aujourd’hui, c’est le renouvellement de toute la flotte aérienne qui est en question puisque les F/A-18, intensément exploités, atteindront leur limite d’âge dans dix ans, juste au moment où les nouveaux avions devraient entrer en service.

L’enjeu est de taille car si l’achat devait être refusé, la Suisse perdrait sa capacité de défense aérienne. Or sur le plan militaire, une armée sans protection du ciel est une maison sans toit; il lui est impossible d’assurer la défense terrestre. En temps de paix, il est indispensable d’accomplir les missions de police aérienne, ce qui ne se peut réaliser qu’avec des avions de chasse performants. Le résumé est simple. Un pays ne protège sa souveraineté et ne réalise sa sécurité que s’il dispose d’une armée. Et une armée ne peut accomplir sa mission que si elle est en mesure de surveiller son espace aérien.

 
Michel Bory

Le 1er juin 1940, pendant la bataille de France, un bombardier allemand est abattu près de Lignières (NE) par deux Messerschmitt de nos troupes d’aviation. Les cinq membres de l’équipage du Heinkel sont tués, pas de perte suisse. Le 5 juin, un autre appareil de la Luftwaffe est abattu sur la frontière, les débris tombent sur sol français, un pilote suisse se crashe à Boécourt (JU).

D’avoir subi des attaques de la Suisse, et qui plus est par des avions de fabrication allemande, provoque la fureur de Goering, qui envoie le 8 juin une escadre de 32 appareils en représailles. Combats aériens au-dessus de La Chaux-de-Fonds et des Franches-Montagnes. Malgré leur infériorité numérique, les dix Messerschmitt à croix blanche parviennent à repousser l’agresseur, qui perd un à trois avions.

Ce haut fait d’armes pourrait nous convaincre, aujourd’hui, de la nécessité pour la Suisse de posséder une aviation de guerre de la même puissance technologique que ses ennemis potentiels mais tout aussi fictifs. Il n’en est rien. Car la leçon du passé a une suite édifiante. Hitler a piqué sa crise. Le 19 juin 1940, après l’humiliation du raid punitif raté, Berlin exige de Berne la fin des attaques, sinon la riposte se fera «d’une autre manière». La menace d’une invasion du pays est claire. Si bien que le 20 juin, le général Guisan ordonne immédiatement aux troupes d’aviation de cesser de tirer sur la Luftwaffe et la Regia Aeronautica italienne. Ainsi fut neutralisée jusqu’en novembre 1943 la flotte helvétique des avions de combat, montrant ô combien, quand cesse l’effet de dissuasion et que la vraie guerre éclate, les forces aériennes d’un pays présentent un énorme danger d’escalade et aucune sécurité. La leçon de 1940, au temps des avions à hélice, est même devenue incommensurable à notre époque supersonique. C’est jouer avec le feu.

Un jeu très coùteux: 6 milliards au bas mot. Un jeu pipé: le véritable enjeu du monde des affaires est de miser sur des retombées économiques. Un jeu perdant: la police de l’air n’attrape pas les avions indésirables au filet à papillons! Mais à quoi lui sert-il d’être armée? Elle ne va quand même pas tirer sur le fugitif! – qui, de toute façon, aura quitté le ciel suisse en quelques minutes. Un jeu mortel: près de 400 crashes depuis 1940 en Suisse, plus de 350 victimes.

Face à l’arrêté fédéral sur l’acquisition de nouveaux avions de combat qui nous est soumis le 27 septembre prochain, il est vital d’actionner le siège éjectable !
Et s’il s’avère nécessaire d’accorder les besoins économiques à la passion des pilotes de guerre en leur donnant la possibilité de se montrer utiles en temps de paix, de crise, de panne générale, de pandémie - s’il faut vraiment une force aérienne suisse à la hauteur de toutes les circonstances, achetons des hélicoptères civils et militaires.
Ou mieux: construisons-les !

 

OPINIONS - 24heures du 27 août 2020

Sans son armée, la Suisse n’existerait pas

L’invité - Félix Glutz, Citoyen soldat

  Felix Glutz

Si la gauche élargie avait été majoritaire lors des deux dernières guerres mondiales, la tirade de la conseillère nationale Ada Marra «La Suisse n’existe pas» serait exacte. La Suisse n’existerait plus, et ce depuis bien longtemps. Seul pays non monarchique en Europe, il y a belle lurette qu’il aurait été dépecé et partagé entre ses voisins français, germanique et italien.

Oser affirmer, comme le fait depuis quelque temps le groupe Grève pour le climat, que l’armée pollue, qu’elle est inutile et appeler à la désertion et à la sédition est une injure aux milliers de citoyennes et de citoyens qui se sont battus pour leur survie et la vie des générations futures. C’est aussi une injustice faite à celles et ceux qui s’engagent aujourd’hui au service de leur patrie.
Notre position a toujours été stratégique au centre de l’Europe – d’où les appétits de nos voisins! – et nous ne faisions vraiment pas le poids entre l’empire des Habsbourg et celui du duc de Bourgogne, plus puissant que le roi de France d’alors. Tous deux nous ont assaillis – plus d’une fois! – et ont pourtant été repoussés.
Si François 1er, roi de France, après le forfait des Suisses à Marignan en 1515, a signé une paix perpétuelle avec les premiers cantons plutôt que de les envahir et les soumettre, c’est qu’il connaissait la force militaire que représentaient ces montagnards.
La même volonté l’a emporté lors des deux guerres mondiales malgré les oppositions des milieux de gauche. Le général Henri Guisan est l’exemple de cette volonté d’indépendance et de résistance face à l’envahisseur potentiel. Les milliers de personnes défilant à Lausanne lors de ses funérailles prouvent l’attachement et la reconnaissance du peuple suisse pour celui qui a su conjuguer les forces de tout un pays pour sauvegarder sa liberté.
Le ciment de ce pays, c’est son armée, ses citoyens soldats, que critiquent tant ses détracteurs. C’est même le socle sur lequel nous avons bâti notre prospérité. L’armée, c’est l’autodétermination alors qu’un pays sans armée, c’est la servitude. Elle est une protection tant pour des agresseurs extérieurs qu’en cas de conflit intérieur. Elle résume notre devise «Un pour tous, tous pour un»! Qu’importe l’époque, c’est l’état d’esprit de défendre son pays qui compte, quelle que soit l’évolution technologique.
«Si vis pacem, para bellum» : deux mille ans après, l’adage reste d’actualité. Et à voir la manière dont l’Union européenne a "soutenu" la Grèce en faillite et l’Italie en difficulté migratoire, un autre adage s’avère tout aussi pertinent: «Les pays n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts, chacun le sien !»

Alors, chère Helvétie, ne compte que sur toi-même, et respecte tes citoyens soldats !



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Caricatures pour rire...!!!

Amherd pigeon   Amherd pigeon   murailles   attention avion   avion   PS Suisse - game over   avion   attention avion   Chappette   walk on clouds   Suisse en 2050   Oger   Barrigue   Chappatte   Barrigue   Pitch  

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Pamphlets et autres pubs contre...!!

NON NON NON POP NON

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Les resultats de la votation

canton par canton

  Canton  
oui
non
  %  

  Argovie

138'569  

105'061  

  56,88  

  Appenzell RI

3'814  

2'816  

  57,53  

  Appenzell RE

12'604  

11'783  

  51,68  

  Berne

226'325  

213'895  

  51,41  

  Bâle-Campagne

52'796  

53'372  

  49,73  

  Bâle-Ville

24'566  

42,444  

  36,66  

  Fribourg

55'397  

65'942  

  45,65  

  Genève

52'945  

89'280  

  37,23  

  Glaris

8'593  

5'669  

  60,25  

  Grisons

44'626  

39'522  

  53,03  

  Jura

9'878  

21'571  

  31,41  

  Lucerne

92'057  

75'741  

  54,86  

  Neuchâtel

23'242  

37'269  

  38,41  

  Nidwald

13'282  

6'928  

  65,72  

  Obwald

11'086  

6'698  

  62,34  

  Saint Gall

101'793  

89'012  

  53,35  

  Shaffhouse

18'116  

17'274  

  51,19  

  Soleure

55'080  

47'358  

  53,77  

  Schwytz

41'770  

24'846  

  62,70  

  Thurgovie

54'160  

43'174  

  55,64  

  Tessin

62'194  

69'626  

  47,18  

  Uri

9'741  

5'971  

  62,00  

  Valais

  73'200  

  67'516  

  52,02  

  Vaud

108'699  

156'011  

  41,06  

  Pully

2'942  

3'917  

  40,26  

  Zoug

30'055  

20'095  

  59,93  

  Zurich

281'112  

278'156  

  50,26  
TOTAL
1'605'700
1'597'030
50,14%
  Participation  59,41%



L'après votation

Commentaires

solidaritéS - Un beau dimanche pour la gauche !

Un oui du bout des lèvres aux nouveaux avions de combat

Le corps électoral a accepté un crédit de 6 milliards de francs pour l’acquisition de nouveaux avions de combats (50,1%). Ensemble à Gauche prend acte du résultat extrêmement serré de ce vote, même s’il le regrette.
Six ans après le refus de l’acquisition de chasseurs suédois Gripen, l’acceptation dans les urnes de ce crédit supplémentaire est une mauvaise nouvelle. La campagne, côté partis bourgeois, a été menée tambour battant au nom de la "peur", comme si l’achat de nouveaux avions pouvait garantir la "protection" de la population.
Les arguments en faveur du Non quant à eux n’ont pas convaincu; le PSS s’est plus centré sur leur coût, avançant qu’il existerait des alternatives moins coûteuses, que sur leur inutilité. Or c’est bien une remise en cause fondamentale du budget de la défense nationale que nous avons défendu, dans la perspective d’une Suisse sans armée, ceci d’autant plus que nous traversons une période de crise sanitaire, économique et sociale.
En dépit de ce revers, Ensemble à Gauche poursuivra sa lutte politique en faveur d’une affectation des ressources fédérales pour le développement des assurances sociales, des services publics et d’une politique de solidarité internationale et de paix.




Avions de combat: pas de laissez-passer gratuit au VBS malgré la victoire

GSoA examine une initiative

Aujourd’hui, 49,86% de la population a dit "NON" à l’acquition de l’avion de combat. Le résultat montre que le scepticisme envers ce chèque en blanc de 6 milliards dans la population s’étend bien au-delà du camp de gauche. C’est un grand succès que près de 50% de la population se joignent à un référendum organisé par le GSoA, le SP et les Verts. Le résultat montre également que l’armée est toujours en crise et a peu de soutien dans la population.

Liberal Les partisans des nouveaux avions de combat de 6 milliards ont fait de ce vote un plébicite sur la question de l’existence même de l’armée et de l’aviation. Si près de 50% de la population dit NON avec ce point de départ, c’est un immense succès. Le OUI à l’acquisition des avions de combat n’est donc pas un laissez-passer gratuit pour le DDPS pour d’autres achats d’armements. Aujourd’hui, il est arrivé à un résultat extrêmement serré au vu de la propagande massive de VBS, qui a clairement dépassé la limite de ce qui est permis. Le DDPS n’a pas fourni d’informations factuelles à la population et a mené une campagne illégale pour voter.

Étant donné que la décision de type ne sera prise qu’au début de 2021, la folie du lobby de l’armement avec des montants en millions et des accords non transparents ne fait que commencer. En raison du fait que le résultat était extrêmement proche, la GSoA examine le lancement d’une initiative populaire contre l’achat réel de nouveaux avions de combat.

Comme vous le savez déjà sûrement, nous n’avons pas réussi de justesse à obtenir une majorité de NON aux nouveaux avions de combat. Bien entendu, nous sommes dé&ccediL;u·e·s car nous avons tout donné : nous avons distribué près de 200'000 flyers, envoyé une lettre contre les nouveaux avions de combat à un million de ménages, mené des campagnes d’affichage dans les villes et touché plus de deux millions de personnes sur les réseaux sociaux. Malgré notre défaite, nous pouvons fièrement affirmer que nous avons fait trembler jusqu’au bout le lobby de l’armement.

Bien entendu, nous ne baissons pas les bras. La prochaine votation portant sur la politique de paix et de sécurité approche déjà à grand pas! Le 29 novembre, nous voterons sur l’initiative contre le commerce de guerre, qui vise à interdire le financement des entreprises productrices de matériel de guerre.

En bref, nous continuons à lutter sans répit pour le désarmement et un monde plus pacifique. Ce serait un grand plaisir de pouvoir continuer à compter sur votre soutien à l’avenir !

GSoA - Groupe pour une Suisse sans armée


Avions de combat: nouvelle initiative

Le GSsA se garde la possibilité de lancer une initiative lorsque le choix du Conseil fédéral sera arrêté – quel qu’il soit.

«Une partie des gens ont dû faire un choix à l’aveugle. Certains ont voté «non» sur le principe, car ils sont des antimilitaristes convaincus, mais pour d’autres le modèle de l’avion sélectionné, suivant ses implications technologiques ou financières, aurait pu être rédhibitoire, souligne Thomas Bruchez, secrétaire politique du groupe. Ce sont des voix que l’on aurait pu gagner.»

Ce fut une bataille inégale, car l’armée disposait d’un budget quasi illimité pour sa propagande, alors que ses adversaires n’avaient que peu de moyens mais de vrais arguments. D’autre part, l’armée a mis les citoyens sous pression en les rendant responsables de la disparition totale de l’armée s’ils votaient Non, ce qui était un mensonge et une sorte de chantage, mais beaucoup l’ont cru.

Le GSsA et solidaritèS envisagent de lancer une initiative sur le type de jets

Forts du 49,86% de "NON" à la votation du 27 septembre sur les avions de combat, la lutte contre le militarisme acharné des autorités suisses se poursuit. Tous les outils possibles pour ralentir l’achat de jouets climaticides sont donc permis !

initiative anti-avion
---› Lire plus : Initiative contre le choix d'avion




Le Temps – La difficile victoire de Viola Amherd, mais la victoire quand même

Première politicienne non membre de l’UDC...

...à diriger le Département de la défense depuis près d’un quart de siècle, la Valaisanne a gagné son premier combat. L’aboutissement d’un changement d'image entamé dès son arrivée en poste.

«L’armée n’a pas de raison de se reposer sur ses lauriers»

Les Suisses ont fini par approuver l’achat de nouveaux avions de combat. Au vu du résultat, l’armée devra cependant réfléchir à son développement futur, estime le président de la Société suisse des officiers, le colonel Stefan Holenstein.




Le Courrier - Ne pas laisser les milliards pleuvoir

COMMENTAIRE

Seule la première place comptait, pour le vote sur l’achat de nouveaux avions de chasse.

Et elle échappe malheureusement de très peu aux antimilitaristes. La gauche aurait-elle pu faire mieux? Les 49,9% de voix montrent qu’elle a déjà ratissé au-delà de sa base.
Dans la bataille, il y avait deux formes d’opposition. Le camp du GSsA qui refusait tout avion ou budget militaire par principe. Et celui du PS qui appelait à une défense sol-air solide et à se passer des chasseurs pour investir dans des avions adaptés à des missions de police du ciel. Cette division a-t-elle dispersé les voix qui manquaient? A-t-elle, au contraire, rassuré un électorat qui n’aurait pas voté contre l’armée? Il est encore trop tôt pour trancher.
En attendant, la gauche peut se féliciter: sa campagne a fait trembler l’état-major, dimanche. Des heures durant, les défenseurs de l’armée ont craint de ne pouvoir acquérir leurs nouveaux jouets. Les milieux de l’armement, aussi. Quoique fort discrets durant la campagne, ce sont eux qui ont le plus à gagner: un pactole de 6 milliards de francs, à quadrupler si l’on tient compte des frais d’entretien des futurs engins.
Dans les débats acharnés à venir sur le type et le nombre exact d’avions, on ne peut qu’espérer que la voix des 49,9% ne sera pas oubliée. La droite le promet. Elle annonce des avions qui dureront trente ans, des investissements raisonnables et un respect strict du budget. Tiendra-t-elle parole une fois retrouvée l’atmosphère feutrée du Palais fédéral ?

LAURA DROMPT

---› lire plus : L’armée sent le vent du boulet




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Quelques citations «Guerre & Humanité» pour terminer !


Jean Jaures     JFK

«Notre meilleure façon de vous aider à empêcher la guerre, ne consiste pas à répéter vos paroles, à suivre vos méthodes, mais à chercher des mots neufs et à créer des méthodes nouvelles.»
  Virginia Woolf, "Trois guinées"


«Si vis pacem, para pacem !»
  Uzma Khamis Vannini - Vertes/Ge


«Il n’y a plus de sourds dont les oreilles, volontairement ou non, sont assez fermées pour ne pas entendre le cri de l’humanité contre la guerre.»
  Frédéric Passy - journaliste et homme politique français 1822 - 1912


«On peut lutter contre la guerre par le dialogue, la paix et l’éducation.»
  Malala Yousafzai, Femme politique (1997 - )


«Tout le monde est contre la guerre, mais les forts ont besoin d’elle pour prouver aux faibles qu’ils sont forts. Si bien qu’on ne s’en débarrassera jamais, parce qu’il y aura toujours des faibles.»
  Roger Fournier, écrivain


«Je ne sais pas comment sera la troisième guerre mondiale, mais je sais qu’il n’y aura plus beaucoup de monde pour voir la quatrième.»
  Albert Einstein - Mathématicien, Physicien, Scientifique (1879 - 1955)



Charte de l'UNO









Page - Armée - votation 27 septembre -
DATE DE CRÉATION : 25.06.2020 - DERNIÈRE MODIFICATION : 30.09.2020
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