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Désinformation...
...avec la complicité des médias
Depuis 1948, Israël accompagne sa guerre terrestre contre la Palestine par des campagnes médiatiques où il essaie de démontrer que ce seraient les Palestiniens les seuls fautifs de l'état dans lequel ils se trouvent et que les offensives israéliennes contre les territoires occupés et la bande de Gaza, les bombardements à répétition, les invasions terrestres seraient les seules façons de "ramener" la "Paix" au Moyen-Orient.
Nous sommes nombreux à déplorer que les médias déversent une information biaisée (volontairement ou non) sur la situation à Gaza. Pour contrer cette désinformation, un document qui rassemblerait le plus d'exemples de cette désinformation à faire circuler, prioritairement, dans les médias serait nécessaire. Ce document devrait être très accessible, à destination prioritairement des journalistes, et reprendrait les points soulevés ici ou là.
Exemple :
«Mais on peut comprendre qu'Israël ait le droit de se défendre et d'aller chercher sur le terrain les gens qui les agressent ?»
Suggestion de réponse :
Les Palestiniens subissent, même en période dite "calme" des exactions israéliennes (colonisation, assassinats, destructions) etc ...
Nous pourrions également faire un point qui recenserait le nombre d'interventions de personnes "pro-israéliennes" et pro-palestiniennes. (Alexandre Adler sur Culture, Eli Barnavi sur TSR etc.)
Autre exemple, "Acrimed" recensait précisément sur les chaînes françaises le nombre de reportages sur les habitants de Sderot, bien plus élevé que le nombre de reportage sur les habitants de Gaza.
Ce document nécessaire doit être pertinent et doit recenser et rassembler un maximum de points !
En ces temps de désinformation totale, cette initiative nouvelle est plus que néccesaire !
Voici une contribution pour ce document qui rassemblerait le plus d'exemples de cette désinformation :
Nous pourrons aussi y adjoindre des exemples de photos partiales, comme par exemple :
- celle de ces soldats "en larmes" de crocodile aussi vert que leur uniforme censés pleurer un des leurs mort par tir "ami" face à un objectif pas très objectif !
Moi je veux bien pleurer pour TOUS les morts de cette guerre qui ne veut pas dire son nom car finalement, NOUS sommes TOUS les victimes d'une guerre qui, ne l'oublions pas, dure depuis 1948 !
Mais cette photo relève de la pure propagande pour qu'en contrepoint, la souffrance des Palestiniens paraisse moindre et que les photos d'enfants palestiniens déchiquetés sombrent dans la démagogie !
Surtout que la composition est théâtrale et la photo a l'aire d'une mise-en-scène. De toute façon, c'est de la propagande et ils ont un sacré culot d'accuser ce qui reste des "médias" palestiniens de faire dans la démagogie pour "attirer la pitié des occidentaux ramollis" dixit un porte-parole du gouvernement israélien...
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Et les meilleures preuves de l'efficacité diabolique de la propagande pro-israélienne abondent. Comme dans l'exemple ci-dessous, on y trouve tous les poncifs, les radotages, rabattages, les délires conceptuels et la pensée-unique militariste !
C'est un condensé suprême de tout ce que nous dénonçons, jour après jour !!
Étonnant, n'est-ce pas !!
DU TERRORISME VERS LA DÉMILITARISATION
En laissant le Hamas* agir en toute impunité, et qui ne s'est pas gêné pour transformer la bande de Gaza en un arsenal surarmé, la communauté internationale (englobant aussi bien les pays européens que le reste du monde) porte la très lourde responsabilité d'avoir fermé les yeux durant ces deux dernières années.
Les armes n'ont pas été livrées à Gaza gratuitement, c'est donc bien une volonté politique d'avoir armé le Hamas et de lui avoir permis de s'en servir comme fer de lance contre Israël. Toutes les villes qui ont été construites dans la bande de Gaza (ce ne sont plus des camps de réfugiés depuis bien des années!) ont été principalement financées par cette même communauté internationale qui, indirectement, a aussi payé les armes qui servent à attaquer Israël.
Le président Nicolas Sarkozy a eu l'honnêteté politique d'affirmer: «Le Hamas est responsable de cette situation...», il reconnaît donc l'échec évident d'avoir aidé le Hamas à se constituer une armée de choc en lieu et place d'un développement durable de Gaza. Il était donc prévisible que le Hamas allait programmer des attaques contre Israël par des provocations de plus en plus importantes, c'est-à-dire par l'envoi de milliers d'obus (et autres missiles) en territoire israélien. Ce harcèlement terroriste des Palestiniens a toujours été utilisé pour maintenir l'effervescence des populations et casser un processus de paix qui viendrait à les obliger à faire taire les armes.
Mais il faut bien se rendre à une autre évidence, c'est qu'Israël se retrouve seul sur le terrain pour se protéger et pour sauvegarder l'intégrité de sa propre existence. Son armée, constituée aussi par la bonne volonté de la communauté internationale, est bien orientée pour la défense de ses concitoyens, à elle de faire le "sale boulot" d'assurer sa sécurité intérieure et bien au-delà de ses frontières, si personne n'agit à sa place. C'est donc Israël qui doit éliminer le terrorisme dans la bande de Gaza pour changer radicalement la donne politico-militaire de la région. L'Égypte porte aussi la lourde responsabilité d'avoir favorisé ce trafic d'armes entre son territoire et la bande de Gaza. Israël demande naturellement des garanties contre ces abus caractérisés et le respect de la paix édictée entre les deux pays.
L'après-guerre doit passer par une des seules solutions qui pourraient permettre à Gaza d'effacer définitivement son étiquette de "réfugié", d'éradiquer le terrorisme et de devenir une véritable région de paix, c'est la démilitarisation totale de la bande de Gaza. En effet, la paix passe par ce choix qui devrait être garanti par la communauté internationale avec un contrôle renforcé sur place.
PAUL SCHAM, GENÈVE
* Le Hamas est une organisation terroriste selon ses propres statuts, il ne reconnaît pas le droit international, il persiste dans la destruction et l'élimination d'un Etat reconnu par l'ensemble dé la communauté internationale (Israël) siégeant à l'ONU.
Paul L. Scham, a former Washington lawyer, is a researcher at the Harry S. Truman Research Institute for the Advancement of Peace of the Hebrew University of Jerusalem. He has lived in Jerusalem for six years and works on Israeli-Palestinian and Israeli-Jordanian joint research projects.
Ce texte est bourré d'exemples flagrants de désinformation :
– ces "milliers d'obus" qu'on lancerait sur ces pauvres victimes innocentes de Sderot et ailleurs alors que le Hamas n'a pas d'obusier pour les tirer et que c'est Israël qui a déjà tiré plus d'un million d'obus sur Gaza depuis bien des années. Si jamais il faisait allusion aux tirs de mortier alors c'est râpé car ces projectiles là n'ont qu'une portée de quelques centaines de mètres et donc incapables de toucher le moindre citoyen israélien même assis sur sa chaise pliante au sommet de la colline surplombant Gaza...
– ces "villes construites dans la bande de Gaza" comme si avant Gaza était un désert et que les Palestiniens les ont construites juste pour embêter Israël et l'obliger à tirer dans la foule...
– etc et des meilleurs...
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Une compilation des désinformations permet de lire les nouvelles avec un autre oeil et ce document doit travailler pour retourner l'opinion publique, avec courage et persévérance !
Même dans LE COURRIER, pourtant réputé pour ses tendances pro-gauches, les articles sont rédigés avec cet à priori que les israéliens "se défendent" alors que les Palestiniens visent les civils. C'est assez significatif que les articles mettent toujours an avant les slogans des pro-palestiniens qui condamnent Israël (p.e : "Israël assassin") alors que ces articles laissent entendre qu'Israël par ses bombes se défend et par ses occupations apporte la paix !
LE COURRIER du jeudi 15 janvier 2009
Pro-israéliens et fiers de l'être
RASSEMBLEMENT • En pleine offensive de Gaza et malgré les pertes civiles, la manif de soutien à Israël a attiré des centaines de personnes.
«Le succès de ce rassemblement montre que nous sommes nombreux à soutenir Israël et son droit à la légitime défense», se félicitent Karynn Kenzey-Prudent et Nota Rabinovici Fiss, deux des trois instigatrices. «Nous n'en voulons nullement à la population palestinienne mais au Hamas qui la prend en otage», se justifient-elles. Leur initiative se voulait ainsi un "message de paix". Et de s'émouvoir des enfants palestiniens tués et brandis comme des "trophées" devant les caméras de télévision. Les pensées vont surtout aux familles des réservistes mobilisés dans l'opération à Gaza. Lesquels «sont contraints par le Hamas à aller se battre». Le président de la section genevoise de l'Association Suisse-Israël, Luc Hafner, s'est exprimé à la tribune pour affirmer que rien ne justifiait l'envoi de roquettes sur Israël. Plusieurs pancartes dénonçaient la "désinformation" des médias. Un manifestant explique: «Israël ne vise pas les civils. S'il le faisait, il y aurait beaucoup plus de morts. Au contraire, les soldats risquent leur vie pour éviter au maximum les pertes civiles.»
LAUSANNE – MANIFESTATION DE SOUTIEN AUX HABITANTS DE GAZA
Environ sept cent cinquante personnes ont manifesté leur soutien aux habitants de la bande de Gaza mercredi à Lausanne.
Le cortège a défilé en criant des slogans tels que "Israël assassin" ou encore "Nous sommes tous des Palestiniens". "Arrêtez le massacre", pouvait-on lire sur plusieurs pancartes. Les manifestants ont défilé au centre-ville. Aucun incident ne s'est produit, a indiqué à Jean-Philippe Pittet, porte-parole de la police de Lausanne.
ATS
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Voici quelques infos tirées du Washington Post (qui a dévoilé l'affaire "Watergate" !) qui montre à quel point l'opinion a été manipulée car dans le 24Heures, il a été expressément dit que c'était le Hamas qui a rompu le cessez-le-feu alors que depuis le 18 janvier, l'armée israélienne a violé cette "trêve" au moins sept fois SANS QUE NOS MÉDIAS AIENT RAPPORTÉS ces incidents !
Media Misreport Latest Gaza Violence
Israel declared a unilateral cease-fire starting Jan. 18 after a conflict that left 1,300 Palestinians and 13 Israelis dead. Hamas also agreed that day to temporarily stop firing rockets into Israel. But the Islamist movement has vowed to resume rocket fire if Israel does not fully open the border crossings, which are the lifeline to the outside world for Gaza's 1.5 million residents and entirely retire its tanks within one week.
American media are reporting violence that took place along the Gaza-Israel border on January 27th as, in the words of CNN, «the first incidents of violence since last week's Mideast cease-fire,» telling the public that Palestinians broke the ceasefire. [1]
The reality, however, is that Israel had already violated the cease-fire at least 7 times, the Israeli military killing 2 Palestinian civilians and injuring at least 5, at least one of them a child :
- Israeli forces killed a Palestinian farmer in Khuza'a east of Khan Yunis on Jan 18
- Israeli forces killed a Palestinian farmer east of Jabalia on Jan 19
- Israeli naval gunboats shelled the Gaza coast line, causing damage to civilian structures on Jan 21
- Israeli troops shot and injured a child east of Gaza City on Jan 22
- Israeli gunboat fire injured 4-7 Palestinian fishermen on Jan 22
- Israeli shelling set a Palestinian house on fire on Jan 22
- Israeli tanks fired on the border town of Al Faraheen, causing damage to homes and farms on Jan 24
This list does not include two Palestinian children who were killed on January 20th by unexploded ordnance left from Israel's 22-day assault on Gaza.[2] (Additional details about the above cease-fire breaches and citations can be found in the timeline below.)
Timeline of Cease-fire Breaches & Important Events
- Sunday, Jan 18 - After a 22-day assault on Gaza in which over 1,300 Palestinians were killed and approximately 9 Israelis were killed, Israel and Hamas each declared a ceasefire. Within several hours, the first breach took place, when Israel killed a Palestinian civilian
- The UN reports: «One Palestinian farmer was killed on the morning of 18 January in Khuza'a east of Khan Yunis following the Israeli-declared cease-fire.» [3]
- Monday, Jan 19 - Once again the ceasefire was breached when Israel killed another Palestinian civilian. Palestinian militants did respond, but caused no damage or injuries
- The UN reports: «On 19 January, a Palestinian farmer was killed by Israeli gunfire east of Jabalia. The same day, Palestinian militants fired a number of mortars towards Israel and also shot at Israeli troops still inside the Gaza Strip. No injuries or damage were reported.» [4]
- Wednesday, Jan 21 - Israeli naval boats fired at the Gaza coastline, causing some damage.
- IMEMC reports: «On Wednesday, the boats fired shells at the coast line, causing damage but no injuries.» [5]
- Thursday, Jan 22 - A Palestinian child was wounded by gunfire from Israeli troops, between 4 and 7 Palestinian civilians (fishermen) were injured when they were fired upon by Israel's navy, and a home was set fire by shells from the Israeli navy:
- The UN reports: «Four Palestinians were injured on 22 January by a shell fired from an Israeli gunboat off the Gaza coast.
- The same day, a house was set on fire by a shell fired from an Israeli gunboat. No injuries were reported. Also on 22
- January, IDF troops shot and injured a child east of Gaza City near the border.» [6]
- IMEMC reports: «On Thursday of last week, Israeli Navy forces opened fire at Palestinian fishermen just off the shore of Gaza City, injuring seven civilians.» [7]
- Saturday, Jan 24 - Israeli tanks fired on the border town of Al Faraheen, causing damage to homes and farms. Also, Aid agencies call on Israel to finally open all crossings into Gaza:
- IMEMC reports: «On Saturday, the Israeli army opened fire at residents homes and farmlands located in Al Faraheen village located in the southern part of the Gaza strip. Local residents said that Israeli tanks stationed at the borders opened fire at their homes and farms; damage was reported but no injuries.» [8]
- Maan News reports: «A coalition of international aid agencies urged the Israeli government on Saturday to open the Gaza Strip's border to allow vital goods into the territory (...) The agencies, including Oxfam, Save the Children, and the Palestinian NGO Network (PNGO) held a news conference on Saturday at the intensive care unit of Gaza's Ash-Shifa Hospital to point up an ongoing humanitarian crisis stemming from Israel's blockade.» [9]
- Sunday, Jan 25 - Israeli F-16s flew over Gaza, causing schools, government offices, and banks to close and causing Egypt to rapidly evacuate all of its personnel from the Rafah crossing in fear that an attack was imminent.
Haaretz reports: «On Sunday Israeli F-16s flew over Gaza, terrifying people who thought Israel was launching a new offensive. A number of banks, government offices and schools were closed, occupants running to their homes as the Israeli warplanes flew overhead.» [10]
- Maan News reports: «Egypt suddenly and rapidly evacuated its personnel from the Rafah border crossing with Gaza on Sunday fearing a possible Israeli airstrike on the Palestinian side of the crossing, Egyptian security sources said.» [11]
- Violence on January 27th - What appears to have happened today is that a remote device was detonated near or under an Israeli patrol near the Kissufim crossing between Gaza and Israel. It is not clear on which side of the border the attack took place. One soldier was killed and three were injured. (The New York Times is reporting this as «the first serious confrontations between Hamas and Israel since each declared a tentative cease-fire 10 days ago.»[12] However, there is no indication that Hamas was responsible for the bomb and seems, despite all the Israeli violations, to be pushing for a cease-fire.)
- The Israeli military then opened fire on the Palestinian farmland nearby, killing a civilian: a 27-year-old farmer was killed by tank fire.
- Israel also closed the crossings into Gaza, denying the entire population (1.5 million) access to desperately needed shipments of food, medicine, and other humanitarian aid.
- An Israeli drone fired a missile into the city of Khan Yunis, injuring a Hamas militant on a motorcycle. There are reports that 2 Palestinian children playing nearby were also injured.
- It has also been reported that Israeli soldiers occupied a home near the town of Deir Al Balah.
Ce sont des infos à mettre dans le bulletin "Désinformation" car elles montrent à quel point l'opinion a été manipulée car AUCUN DE NOS MÉDIAS N'ONT RAPPORTÉS ces incidents !
Par contre, on nous tartine que le Hamas a encore tiré des roquettes et que donc les représailles sont naturellement justifiées...
Ce document doit empêcher tout le monde de tomber dans le panneau !!
Et montrer que ce genre de truc, c'est à tomber par terre. À bouillonner de colère. À hurler tellement l'info est biaisée...
Et à faire ressortir que c'est terriblement affligeant tout ça, à se taper la tête contre les murs...
Washington Post - article
sabbah.biz – archives
(reportage sur Planète "Gaza-Hebron-Ramallah", article dans le Gauchebdo du 31 janvier)
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Et cela se répète à tous les niveaux – début février la RSR tartine sur une rocket longue portée qui s'abat sur Ashkelon (sans faire ni dégâts ni blessés !) mais...
PAS UN MOT sur le blocage abusif et tatillon des points de passage à Gaza et la pénurie alimentaire qui s'ensuit,
PAS UN MOT sur les tirs d'obusier QUOTIDIENS sur la frontière avec Egypte et qui font leur lot de morts,
PAS UN MOT sur les passages fréquents des F-16 et leurs bangs supersoniques inquiétants,
PAS UN MOT sur les drones et leurs assassinats extra-judiciares,
PAS UN MOT sur les hélicoptères de combat qui patrouille sans arrêt terrorisant la population avec le vrombissement assourdissant de leurs pales,
PAS UN MOT sur les exactions et vexations continuelles que les colons font subir à leurs voisins arabes à Jérusalem, à Hébron et ailleurs !
PAS UN MOT sur ce père Palestinien qui sort de sa maison avec les mains en l'air muni d'un drapeau blanc et qui s'est fait tiré dessus et tué devant ses enfants par un soldat de Tsahal !
Il me semble qu'un des but de ce bulletin "Désinformation" serait de rétablir la vérité dans cette affaire et forcer nos médias de rapporter TOUS les événements qui s'y passe et pas seulement ceux qui les arrangent ou qui ne donnent aucune image défavorisant Israël ou, par contre, SEULES les images montrant le côté "barbare" des Palestiniens et donc fournir les justificatifs pour leur éradication définitive. Et dire que ce sont les Israéliens qui croient qu'on veut les jeter à la mer !
Dans un récent article, le journaliste palestinien Ali Abunimah relevait: «Ce que les médias ne mettent jamais en question, c'est la conception israélienne de la trêve. C'est très simple : sous une trêve à la mode israélienne, les Palestiniens ont le droit de se taire pendant qu'Israël les affame, les assassine et continue de coloniser leur terre par la violence.»
Il suffirait de mettre ça bien en évidence, que les gens se mettraient un peu à réfléchir. À entendre les porte-parole israéliens, les Palestiniens sont les vilains trublions d'une trêve que les israéliens respectent, eux. C'est vraiment à pleurer...
Juste pour remettre les choses dans une bonne perspective, voici une image qui date de septembre 2005 et qui en dit plus que ce qu'elle montre - que la pression militaire n'a jamais cessé, qu'elle a été constant et qu'il est surprenant que les Palestiniens n'ont pas agi plus sévèrement envers leur conquérant déjà avant. Pour moi, cette image illustre le comble de la virilité mal-placée du Tsahal car ce tankiste assis à califourchon sur ce fût de canon phallique montre bien la mentalité réelle de "ces gens", leur foi absolu en la force militaire et leur profonde soif de vengeance...
En fait, il faut le dire haut et clairement, "ces gens" sont en train de faire payer au monde entier l'holocauste...
Il me semble que nous pouvons quand même constater que nous ne refusons pas à Israël son droit à la "légitime" défense mais nous ne supportons plus sa manière de se défendre et de légitimer le bombardement d'une ville densément peuplée en taxant les gens de terroristes.
What have you got between your legs? A canon !
Gaza: 12 règles pour décrire le conflit
12 règles infaillibles pour publier des nouvelles en provenance du Proche Orient dans les médias occidentaux...
- Au Proche Orient, ce sont toujours les Arabes qui attaquent les premiers et c'est toujours Israël que se défend. Cette défense s'appelle «représailles».
- Ni les Arabes, ni les Palestiniens, ni les Libanais n'ont le droit de tuer des civils. On appelle cela du «terrorisme»
- Israël a le droit de tuer des civils. Cela s'appelle de la «légitime défense».
- Lorsque Israël tue des civils en masse, les puissances occidentales demandent qu'il le fasse avec plus de retenue. Cela s'appelle «réactions de la communauté internationale».
- Ni les Palestiniens ni les Libanais n'ont le droit de capturer des soldats israéliens à l'intérieur d'installations militaires équipées de sentinelles et de postes de combat. Il faut appeler cela «séquestration de personnes sans défense»
- Israël a le droit de séquestrer, à n'importe quelle heure et n'importe où, autant de Palestiniens et de Libanais qu'il lui plaira. Le chiffre actuel tourne autour de dix mille, parmi lesquels 300 sont des enfants et mille sont des femmes. Il n'est pas nécessaire de fournir la moindre preuve de culpabilité. Israël a le droit de garder en détention indéfiniment des prisonniers, même si ceux-ci sont des personnalités démocratiquement élues par les Palestiniens. On appelle cela «emprisonnement de terroristes».
- Quand on mentionne le mot "Hezbollah", il est obligatoire d'ajouter dans la même phrase : «soutenu et financé par la Syrie et par l'Iran».
- Quand on mentionne "Israël", il est catégoriquement interdit d'ajouter : «soutenu et financé par les Etats-Unis». Cela pourrait donner l'impression que le conflit est inégal et que l'existence d'Israël ne court aucun danger.
- Dans les informations concernant Israël, il faut toujours éviter qu'apparaissent les locutions suivantes : «Territoires occupés», «Résolutions de l'ONU», «Violations des Droits de l'Homme «et «Convention de Genève».
- Les Palestiniens, comme les Libanais, sont toujours des «lâches «qui se cachent au milieu d'une population civile qui ne les aime pas. S'ils dorment chez eux, avec leur famille, cela porte un nom : «lâcheté». Israël a le droit d'anéantir, avec des bombes et des missiles, les quartiers où ils dorment. Cela s'appelle : «des frappes chirurgicales de haute précision».
- Les Israéliens parlent mieux l'anglais, le français, l'espagnol ou le portugais que les Arabes. C'est pourquoi ils méritent d'être interviewés plus souvent et, donc, d'avoir plus souvent que les Arabes l'occasion d'expliquer, au grand public, les règles ci-dessus pour la rédaction des nouvelles (règles 1 à 10). On appelle cela «la neutralité journalistique».
- Toutes les personnes qui ne sont pas d'accord avec les susdites Règles sont, et il faut que cela se sache, des «terroristes antisémites hautement dangereux»
Texte de Bernard Langlois, publié dans Politis
Gilad Atzmon : «C'est Israël, qui a besoin de la Turquie !»
par Hasan Uncular on Timeturk (édition anglaise) on-line, le 7 février 2009
traduit de l'anglais par Marcel Charbonnier
Le musicien et célèbre dans le monde entier Gilad Atzmon (né en Israël) déclare à Timeturk : «L'amitié de la Turquie est fondamentale pour Israël: c'est Israël, qui a besoin de la Turquie !»
Hasan Uncular [HU] : Cher Gilad, quelle analyse faites-vous du carnage israélien à Gaza ?
Gilad Atzmon [GA] : Cher Hasan, je ne pense pas qu'il s'agisse réellement d'une question d'évaluation. Nous avons tous conscience du niveau (incroyable) des destructions infligées à des civils innocents par l'État juif. Gaza ressemble à un paysage d'après-bombe atomique. Pourtant, comme nous le savons, cette dévastation ne résulte pas du lâcher d'une seule bombe atomique. Non, en réalité, il y a eu une campagne impitoyable et interminable, conduite par une armée nationale et populaire, qui a recouru à un enchaînement de bombardements lourds, au moyen d'armes conventionnelles, mais aussi de projectiles non-conventionnels. Le carnage, à Gaza, est le résultat d'un raid aérien sinistre, continu et intensif contre les civils vivant dans la région la plus densément peuplée sur notre planète. Aussi, davantage que par l'évaluation du carnage en lui-même, je suis très intéressé dans l'évaluation des gens qui sont capables de causer une telle destruction. Autrement dit, je suis intéressé à percer l'identité collective israélienne, mais aussi l'identité collective juive. Je me demande comment il est possible que les Israéliens, ce peuple qui a «ressuscité de ses cendres», ait pu devenir, collectivement, l'incarnation du mal moderne. Comment se fait-il que les juifs de la diaspora soutiennent quasi unanimement Israël et ses crimes contre l'humanité ?
«Israël se sent totalement libéré d'une quelconque retenu morale ou éthique»
[HU] : Pourquoi Israël viole-t-il ainsi en permanence la légalité internationale, et pourquoi ne respecte-t-il pas les accords signés ?
[GA] : J'imagine que c'est parce que les Israéliens sont imbus de sentiments de supériorité, qui ont sans doute quelque chose à voir avec l'interprétation séculière de l'Élection juive. En fin de compte, Israël est bien l'État juif, non? Bien que la société israélienne soit dans une large mesure une société laïque, elle réussit à perpétuer l'héritage judaïque de la suprématie raciale. Il s'agit, de fait, de l'interprétation laïque nationaliste de la tradition juive qui a évolué en une inclination collective meurtrière. Il est important de noter que tandis qu'à l'intérieur du contexte juif, l'élection est interprétée comme un fardeau moral impartissant aux juifs de représenter une exemplification du comportement moral, dans l'État juif, l'élection est interprétée comme une autorisation à dominer et à tuer. Dès lors que les Israéliens se considèrent le peuple élu, ils se sentent manifestement libérés de toute préoccupation éthique ou morale. À cela s'ajoute le fait qu'ils ne sont absolument pas concernés par le jugement ou la pensée des autres peuples ou des autres nations. Cette philosophie arrogante a été définie par le Premier ministre israélien David Ben Gourion, dans les années 1950, quand il a déclaré : «Peu importe ce que les Goyim (les Gentils, les non-juifs) disent; seul importe ce que les juifs font !»
«Il faudrait décerner à Peres le prix Nobel de Physique (nucléaire) !»
[HU] : Quelle est, à vos yeux, l'importance de la réaction du Premier ministre (turc) Recep Tayyip Erdogan, à Davos ?
[GA] : Pour moi, il est évident que le Premier ministre Erdogan a été très courageux en s'opposant au mensonge israélien sur une scène internationale. De plus, il a réellement mis dans le mille en dévoilant le symbole suprême de ce mensonge-même. Je fais allusion ici au criminel de guerre et néanmoins Président d'Israël Shimon Peres, qui, en dépit de son passé accablant (Kafr Kana, réacteur nucléaire de Dimona, etc), a réussi à s'arroger un prix Nobel de... la paix! Considérant sa contribution fondamentale au projet de recherches en matière d'armes de destruction massives de Dimona, un prix Nobel de Physique (nucléaire) aurait été plus indiqué.
«C'est Israël, qui a besoin de la Turquie !»
[UH] : De quelle manière le lobby juif agit-il contre le Premier ministre Erdogan et contre les juifs dotés d'une conscience; comment le peut-il ?
[GA] : C'est une excellente question; mais je ne suis pas expert ès-tactiques juives... Toutefois, j'ai parfaitement conscience de l'influence qui est la leur. Dès lors que les finances du parti Travailliste britannique sont gérées par des sionistes aussi enragés que (le faux-noble) Lord cash Machine Levy et que le secrétaire général (chief of staff) de la Maison-Blanche n'est autre qu'un sioniste ultra, nous devons nous attendre à ce que ce soient les intérêts sionistes qui donnent forme à notre réalité, et cela signifie énormément de conflits, de carnages et le sang versé d'innombrables civils innocents.
Toutefois, nous devons garder à l'esprit le fait que le vent est en train de tourner. Ce que nous voyons et ce que nous entendons, à Gaza, suscite une indignation gigantesque contre Israël et ses séides, dans le monde entier. Pour moi, il est difficile de prédire quelles seront les mesures que ne vont pas manquer d'adopter les lobbies juifs à l'encontre du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan. Il peut probablement d'ores et déjà s'attendre à être présenté comme leur nouveau protagoniste antisémite. Comme nous le savons, il ne faut pas très longtemps pour en devenir un. Si, dans le temps, les antisémites étaient les gens qui n'aimaient pas les juifs, aujourd'hui, il s'agit de ceux que les juifs haïssent.
Il n'en reste pas moins que nous devons avoir à l'esprit l'idée que l'amitié de la Turquie est très importante, pour Israël. La Turquie était en effet, jusqu'ici, l'unique pays ami d'Israël dans toute la région. Ces derniers temps, elle a joué un rôle d'intermédiaire en vue de négociations (hypothétiques) avec la Syrie. En bref, c'est Israël, qui a besoin de la Turquie...
[HU] : Comment les relations israélo-turques peuvent-elles être affectées par le clash entre Erdogan et Peres, à Davos ?
[GA] : Je préfère vraiment ne pas répondre à cette question; je ne suis pas précisément un expert, en cette matière...
«Je suis simplement antiraciste»
[HU] : Avez-vous un message conclusif à adresser au monde, et au peuple turc ?
[GA] : Je n'aime pas envoyer de messages «conclusifs» et, ce, pour trois raisons :
- Je n'aime pas les déclarations sans appel; je tiens à me réserver une option de regret, et je veux être en mesure de réviser mes opinions, sur quelque sujet que ce soit ;
- Je pense que ceux qui envoient des «messages finaux» doivent être des gens très importants et très intelligents. Quand à moi, je suis avant tout un artiste; je procède à l'introspection, et je partage ce que je vois avec mes auditeurs et mes lecteurs ;
- Contrairement à ces hommes politiques qui savent ce qui est bien et ce qui n'est pas bien pour les autres qu'eux-mêmes, j'ai déjà du mal à savoir ce qui est bien, pour moi-même...
Toutefois, ma politique, pour ainsi dire, est très simple: je suis pour une expression éthique. Cela signifie que dans telle ou telle circonstance, je m'efforcerai de trouver, par moi-même, ce qui est bien et ce qui est mal. Je ne crois pas au dogmatisme. Je le redis : pour moi, la quête morale est un processus dynamique, consistant à modeler, et à refaire.
Il y a environ une semaine, un ami, le légendaire musicien Robert Wyatt, m'a aidé à mettre cela en parole, de la manière la plus éloquente et simple qui soit. «Ma politique», a-t-il dit, «est très simple: je suis simplement antiraciste». C'est vraiment ce autour de quoi tourne tout le reste: être antiraciste...
Je suis totalement opposé à toute forme de politique raciste, et c'est la raison pour laquelle je méprise toute forme de politique juive, qu'elle soit de gauche, de droite ou du milieu. J'en ai ras-le-bol de toutes ces organisations «exclusivement juives». Qu'il s'agisse des «Juifs pour un seul État», ou des «Juifs pour la paix». Je suis contre ça, parce que ça ne vise qu'à promouvoir les intérêts tribaux juifs, et non pas l'humanité, ni la fraternité. L'expérience politique juive est, peu ou prou, toujours racialement orientée, et chauvine jusqu'à la moelle.
Bien que je sois convaincu que les gens sont fondés à lutter pour conquérir leur droits (comme, par exemple, le combat des Palestiniens), je pense aussi que les gens devraient savoir de quelle manière réinstaurer la paix et l'harmonie. En ce qui concerne la politique israélienne et la politique juive, c'est exactement ce qui dont nous avons besoin. Tout ce que nous voyons, c'est la vengeance et la colère, qui entraînent de plus en plus de violence. Il est parfaitement évident que les Israéliens ne sont pas vraiment familiarisés avec les notions de pitié et de compassion. La suggestion spirituellement génératrice d'harmonie faite par Jésus, résumée par l'expression «tourner l'autre joue», semble, aux oreilles des Israéliens, un concept amusant et oiseux. Apparemment, pour eux, «choc et terreur», «shock and awe», voilà qui semble bien plus sexy. C'est démocratiquement qu'ils ont voté en faveur du carnage, de la destruction et du génocide.
Mais, après tout, ils ont bien le droit de voter... Ne sont-ils pas la «seule démocratie au Moyen-Orient» ?
C'est, tout au moins, ce qu'ils prétendent...
Une nouvelle arme israélienne antiémeute
mardi 29 juillet 2014, par La Rédaction assawra
Une nouvelle arme contre les rassemblements palestiniens à Jérusalem...
Alors que l'offensive israélienne déclenchée le 8 juillet dernier a fait plus de 1'100 morts palestiniens, dont 75% de civils selon l'ONU, Israël cherche par tous les moyens à empêcher les manifestations de Palestiniens de Jérusalem-Est. Pour ce faire, elle utilise la méthode jusque-là inconnue "dirty water", ou "eau sale", comme le révèle Le Monde dans son édition du 29 juillet.
Cette arme antiémeute consiste en un «mystérieux liquide pestilentiel» répandu par la police israélienne chaque fois qu'une manifestation a lieu à Jérusalem-Est, soit d'après le quotidien «presque chaque soir depuis les événements de Gaza». L'objectif d'Israël: cloîtrer les habitants de ces quartiers chez eux afin d'empêcher les rassemblements, mais également punir collectivement le quartier à l'origine des troubles.
Le journal explique «qu'un camion blanc passe sur les lieux et projette un mystérieux liquide pestilentiel» qui imprègne alors aussi bien «les façades des maisons et des immeubles, les fenêtres, les trottoirs, la chaussée, les arbustes que les fleurs». Un produit dont les composants sont gardés secrets par Israël mais qui, comme le précise Le Monde, «agresse les narines». L'odeur «colle aux vêtements et à la peau, et il est impossible de s'en débarrasser pendant plusieurs jours».
Sans surprise, cette arme antiémeute est particulièrement critiquée et a parfois l'effet inverse de celui recherché. Un épicier cité par le quotidien du soir qui s'interroge sur la méthode de la police israélienne – «Qui sommes-nous pour qu'on nous traite au moyen d'insecticides comme des rats ?» – assure qu'il ne compte pas convaincre les jeunes de son quartier de cesser de jeter des pierres sur les forces de l'ordre.
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